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inconnaissance

Cette poussée du fluide vital, de la vie... ce stress... angoisse du vide qui fait bouger... qui amène le singe humain - gamins jaloux en incessante compétition avec ses semblables - à un constant dépassement... vers on ne sait quoi. Dépassement motivé par des "valeurs" étranges : l'homme le plus réconfortant, la plus belle femme... voiture... la meilleure situation. Envies comparatives constamment attisées par des pubs clinquantes qui poussent surtout à la frustration... 

Processus qui aboutissait ici à la floraison de retraités dubitatifs, parfois bonhommes, souvent donneurs de leçons. Singularités humaines destinées à passer le plus "long temps" à vieillir, à légumer... et faire trainer tout ça sur quarante années... Ainsi voyait-il une Suisse émolliée, EMS en plein bon air des montagnes, nation heureusement soutenue par les forces vives d'immigrés moins exigeants sur le bien-être - mais vite convertis quand-même. Au total un surencombrement absurde puisque ce niveau de vie, ramené à l'échelle du monde aurait nécessité au moins six planètes en terme de ressources.

Et, comme beaucoup d'autres occidentaux, chaque helvète conservait malgré tout ses habitudes de voyage à l'étranger, qualité de la vie... droit à "manger dehors" deux fois par semaine dans des bistrots où l'addition pour un repas de deux personnes aurait permis à une famille soudanaise de vivre une année...

Il admettait que tout ceci ne pouvait que vous dépasser et demeurer incompréhensible. Qu'aurait été le libre arbitre individuel sans celà ?  Juger est inutile, on se retrouve dans une boucle géo-temporelle mystérieuse, la sienne. Malgré tout son vécu, le moi-incarnation - miroir du monde et de l'univers - hormis son éventuel rôle d'enfanteur passeur de vie - reste incertain. Celui de l'espèce humaine idem.

Cependant le mental fureteur conserve ouvertes toutes les possibilités concernant un éventuel au-delà...  possibilités du futur... et autres idées sur une prédestination quelconque. 

Et plus l'âge avance, plus s'évase et se dilue l'insondable l'énigme.


Auteur: Mg

Info: 10 juin 2022

[ limitation ] [ zéro et infini ] [ surpopulation ]

 

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satanisme

Pour Alexandre de Dânann, la caractéristique particulière du sang propre aux lignages issus du mélange avec les anges déchus est de nature luciférienne. Ainsi les postulants qui sont liés par le "pacte de sang" à ces "entités intelligentes" sont détenteurs de pouvoirs temporaires octroyés par les entités infernales qui, en contrepartie, se nourrissent de leur vitalité. Le sang vicié devient alors le véhicule des influences infernales. Pour Pierre Gordon enfin, la décollation (rite de la tête coupée) et le revêtement de la peau rituelle qui était l’apanage des chamans et des chasseurs du néolithique aboutira à la "chasse aux crânes" qui seront employés comme masques liturgiques par les sorciers de la préhistoire qui succédèrent à la théocratie du paléolithique supérieur.
[...] Si l’on en croit les théories de pointe de la physique sur l’existence d’univers parallèles pouvant en certaines occasions interférer les uns avec les autres, des procédés chamaniques spécifiques pourraient, selon certaines conditions particulières, ouvrir littéralement les portes du Barzakh qui s’apparentent à des failles cosmiques déchirant l’espace-temps. Ainsi, les sorciers errants à l’apparence étrange établis dans les zones singulières où sommeillent ces égrégores auraient pu passer des pactes avec les entités semi-divines dont les ombres et spectres hantent ces lieux reculés. C’est ce que sous-entendait Guénon lorsqu’il expliquait à propos des "sept terres" que ces dernières ne se succèdent qu’en apparence puisqu’en réalité, elles coexistent et s’interpénètrent, bien qu’une seule d’entre-elles puisse être actuellement atteinte par les sens tandis que les autres subsistent à l’état latent et ne peuvent être perçues qu’exceptionnellement et dans certaines conditions spéciales. En effet, bien que privés de raisonnement et de capacité de synthèse, nos lointains ancêtres préhistoriques n’en étaient pas moins pourvus de hautes facultés psychiques qui leur permettaient de communiquer avec l’âme du monde et les puissances cosmiques, avant qu’au prix de la conquête de leur "moi", ils ne chutent dans la multiplicité manifestée et illusoire des apparences. C’est là que l’âge d’or fut perdu et que Kronos dévora ses enfants.

Auteur: Anonyme

Info: Dans "Les magiciens du nouveau siècle", page 439

[ contre-initiation ] [ manvantara ]

 

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hommes-femmes

À Éléments, depuis des décennies, nous avons toujours soutenu l’essentiel des revendications féministes. La plupart ont fort heureusement abouti. Mais aujourd’hui, il n’y a plus de féminisme, il n’y a plus qu’un discours sur le sexe ou les sexes ne comptent pour rien. […]

Faire croire aux femmes, tantôt que les hommes sont leurs ennemis, tantôt qu’elles sont elles aussi des “hommes comme les autres” est évidemment contradictoire. On ne peut à la fois dire que les sexes n’existent pas, mais que le sexe masculin existe quand même assez pour être voué aux gémonies, dénoncer la distinction biologique entre hommes et femmes et dénoncer les hommes comme habités par la “culture du viol” et le désir de “féminicide” – ou bien encore cultiver la misandrie féministe tout en excusant la misogynie islamiste. Les deux théories sont inconciliables, leur seul point commun étant l’incapacité des unes comme des autres à envisager les relations entre les sexes sous un angle autre que le rapport dominants/dominés, l’accusé en dernière instance étant toujours l’homme hétérosexuel blanc. […]

Neuf femmes sur dix préfèrent encore aujourd’hui que l’homme fasse “le premier pas”. Or, en supprimant ce premier pas pour cause de harcèlement, on met un terme à la relation avant même qu’elle n’ait commencé. L’idée générale est que la séduction, c’est déjà du viol – alors que le viol, c’est au contraire justement le refus de la séduction, alors que le violeur ne veut pas séduire, mais faire subir. On ne peut imaginer plus grand contresens. […]

Soumettre la vie sexuelle à une réglementation de tous les instants, c’est considérer plus que jamais le sexe comme peccamineux. Les relations sexuelles sont codifiées par les nouveaux puritains comme elles l’étaient autrefois par les bons pères : il y a le licite et l’interdit. Le string a remplacé la soutane, mais la confession et la repentance sont toujours à l’ordre du jour : le libertin doit plus que jamais faire son mea culpa. Le néoféminisme a tout simplement ressuscité l’ordre moral.

Auteur: Benoist Alain de

Info: Revue Éléments n°192 septembre 2021

[ guerre ] [ haine ]

 

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colonialisme

Quelle réponse des Achuars face aux épidémies ?

PD - Il n’y a pas de souvenirs de la catastrophe. On estime qu’environ 90% de la population amérindienne a disparu entre le XVIe et le XIXe siècle. Il y a une sorte d’imaginaire implicite du contact avec la maladie des "blancs". De ce fait, lorsque les "blancs" arrivent dans les environnements amérindiens reculés, le premier réflexe des Amérindiens est la méfiance par la distanciation. Et la maladie n’était qu’un élément dans un cortège d’abominations apporté par la colonisation.
(...)
- Chaque peuple réagit à ses épidémies en fonction de sa conception de contagion. La notion de contagion a mis un certain temps à se propager en Europe, au contraire des peuples amérindiens. C'est ce qui leur a permis d'adopter les bons gestes. Ils se sont dispersés. Lorsqu'on parle de tribus "perdues" sans contacts avec la civilisation c'est au contraire elles qui s'en sont éloignées, afin d'éviter la contagion. Les indiens ont vite réalisé qu'il fallait le faire puisque leurs chamanes ne parvenaient pas à soigner les maladies des blancs.

Parler de la "nature" : une erreur ?

PD - La nature est un concept occidental qui désigne l’ensemble des non-humains. Et cette séparation entre humain et non-humain a eu pour résultat d’introduire une distance sociale entre eux.

On peut penser que le virus est une métaphore de l’humanité, non ?

PD - Nous avons vis-à-vis de la terre, le même rapport instrumental qu’un virus. D’une certaine façon, l’être humain est le pathogène de la planète. Cette idée très humaine que la nature est infinie a eu comme conséquence que ce système si singulier basé sur la productivité et la rentabilité a engendré une catastrophe planétaire.

L'idéal du "Monde d'après" ?

PD -Je forme le vœu que le monde d’après soit différent du monde d’avant. La pandémie nous donne un marqueur temporaire. Cette transformation, je la vois avec intérêt se dessiner et qu’elle aboutisse à ce que des liens avec les non humains soient à nouveau tissés. Il faut vivre avec une mentalité non destructrice de notre environnement. "L’idée n’est pas de posséder la nature mais d’être possédé par un milieu."

Auteur: Descola Philippe

Info: https://www.franceculture.fr/emissions/linvite-des-matins/pandemie-la-nature-reprend-ses-droits-philippe-descola-est-linvite-exceptionnel-des-matins. avril 2020

[ anthropocentrisme ] [ pandémie ] [ rationalisme suicidaire ] [ amazonie ]

 
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anonymat de masse

Supposons que la bombe ait été utilisée.

Il serait déplacé de parler encore ici d’ "acte". Le processus qui aboutirait à un tel fait compterait en fin de compte tant de médiations, il serait si peu transparent, il se composerait de tant d’étapes intermédiaires et ferait intervenir tant d’instances – sans qu’aucune ne soit plus décisive que les autres – que pour finir tout le monde aurait fait quelque chose mais personne n’aurait "fait" cela. En fin de compte, personne n’aurait rien fait.

Pour écarter tout risque d’un ultime sursaut de la conscience, on a construit des êtres sur lesquels rejeter la responsabilité, c’est-à-dire des machines à oracles, des consciences-automates électroniques [...]. [...]

Quand bien même il n’y aurait pas de robots, la complexité de l’organisation moderne à elle seule, le fait que cette chose monstrueuse soit le résultat d’un travail mille fois divisé et médiatisé, suffirait à en faciliter l’exécution. Cela semble paradoxal. Ce n’est pourtant pas un paradoxe parce que les innombrables procédures organisationnelles, en consommant beaucoup d’énergie, affaiblissent ou épuisent les énergies morales contraires, et remplissent ainsi une fonction analogue à celle des résistances électriques.

En outre, lorsqu’une organisation est au travail, l’idée d’une moralité de l’action est automatiquement remplacée par celle d’un parfait fonctionnement. [...] Chacun des innombrables travailleurs spécialisés intégrés au processus considérant exclusivement la tâche qu’il doit accomplir et n’étant lui-même considéré comme consciencieux que dans la mesure où il accomplit consciencieusement la tâche dont il est chargé, il n’y a pas pour lui matière à la moindre considération morale. Autrement dit, s’il n’y a pas là pour lui la moindre perspective d’immoralité, c’est parce qu’il n’a pas de "perspective" du tout. [...]

Et comme il ne sait pas comment sa tâche se combine avec celle des autres, il ne peut prendre conscience du fait que la somme des tâches spécialisées et consciencieusement accomplies pourrait se révéler une monstrueuse absence de conscience morale. [...]

Rien ne peut donc contrecarrer la production et l’utilisation de la bombe : ce sont le grand nombre des participants et la complexité de l’appareil qui empêchent d’empêcher.

Auteur: Anders Günther Stern

Info: Dans "L'obsolescence de l'homme", trad. de l'allemand par Christophe David, éditions Ivrea, Paris, 2002, pp. 272-274

[ responsabilité diluée ] [ ignorance ] [ totalitarisme ] [ pions ]

 

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a posteriori

Rappelons ici que ce démontre l’expérience psychanalytique, c’est que l’éthique du désir ne se fonde pas sur une prévisibilité mais sur une rétroactivité.

Après que Hegel a découvert la déraison au cœur même de la raison (la folle danse des opposés qui sape l'ordre rationnel), Freud, lui, découvre la raison au cœur même de ce qui apparaît comme déraison (lapsus, rêves, actes manqués, folie...)

La dialectique de Hegel et la psychanalyse (Freud-Lacan) aboutissent à la même dimension de rétroactivité, celle qui opère dans la logique hegelienne (l'Un(ité) n'est que l'effet rétroactif de sa perte...) se retrouvant dans la performativité rétroactive du signifiant chez Lacan, qui fait que refoulement et retour du refoulé sont le même (il n’y aura pas eu d’abord refoulement puis retour du refoulé, le refoulement n’étant en vérité que l'effet rétroactif de son retour...)

La performativité rétroactive du signifiant est ce qui permet de lever le faux clivage qui aujourd’hui oppose rationalité et irrationalité, d’un côté ce qui paraît ressortir de l’esprit rationnel (les sciences dites "dures", la mathématique, la physique, la biologie, la technologie...) et de l’autre les croyances (la religion, la spiritualité, la philosophie, la psychologie, les sciences (dites) humaines...

Ce que nous apprend la psychanalyse c'est que le rationnel est aussi une croyance, d'autant plus pernicieuse qu'elle se présente comme n'en étant pas une: Rationaliser ce n’est rien d’autre qu’inventer des fictions pour tenter de se rassurer en niant ce qui nous détermine.

"Espérez ce qu'il vous plaira!"

La moindre des choses que vous puissiez demander à votre analyse, c'est qu’elle vous opère de l'espoir.

L’espérance dans ce qu’on appelle des "lendemains qui chantent" est ce qui a toujours conduit les hommes à toutes sortes de catastrophes.

La leçon de la psychanalyse n'est pas: "renoncez à vos rêves et à vos désirs dénués de sens, la vie est cruelle, acceptez-la telle qu'elle est..." mais plutôt: "vos jérémiades, vos gémissements, tout autant que vos espoirs et vos croyances ne sont qu'hypocrisie, car ils sont le paravent derrière lequel vous vous adaptez à cette réalité faite de manipulation et d'exploitation."

Il n’y a rien à espérer, et encore moins du désespoir.

Auteur: Dubuis Santini Christian

Info: Publication facebook du 10.01.2021

[ bien-dire ] [ inconscient ]

 
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vaccination covid-19

Il faut d’ordinaire une décennie pour produire un vaccin, depuis les essais précliniques jusqu’à la pharmacovigilance. Miracle du Sars-Cov2 : dix mois ont suffi aux labos pour aboutir. Cette accélération sans précédent tient d’abord au financement hors normes des laboratoires de biotechnologies. Time is money. On compte en général un milliard d’euros pour développer un vaccin, de la recherche aux lignes de production. Cette fois, l’administration Trump a mis 11 milliards de dollars pour la R&D et le préachat de doses (dont 2,5 milliards pour Moderna, 2 milliards pour Pfizer, 1,2 pour AstraZeneca, 2 milliards pour Sanofi & GSK). La Commission européenne a versé 2 milliards d’euros pour des précommandes, le chiffre devrait grimper. Le Canada, Israël, le Royaume-Uni ont financé les labos de leur côté. S’ajoutent les financements privés de la fondation Gates (150 millions de dollars), de Nestlé ou du réseau social chinois Tik Tok (10 millions). [...]

La "régulation" : voici l’autre explication de cette innovation à marche forcée. Les industriels ont lancé la production avant d’avoir les autorisations de mise sur le marché. Un risque pour eux sans doute, mais aussi une pression sur les administrations : on ne pouvait tout-de-même pas avoir englouti tous ces milliards pour rien. Coup de pot, les vaccins sont efficaces, sûrs, garantis sans effets secondaires individuels ou collectifs à long terme. Croisons les doigts et oublions le vaccin contre la dengue, retiré de la circulation en urgence après de graves emballements immunitaires. La dengue est un virus à ARN, comme le Sars-Cov2. Bref. Félicitons la fructueuse collaboration des "Big pharmas" et des start up, de l’intelligence artificielle, des big data, des financeurs et des chercheurs. Et des "régulateurs", donc. Le Parlement européen a fait un effort de simplification administrative inédit :

"Pour développer, autoriser et rendre disponibles facilement des vaccins sûrs contre le Covid-19, le Parlement a adopté une dérogation temporaire à certaines règles sur les essais cliniques. […] Certains vaccins ou traitements contre le Covid-19 déjà en cours de développement peuvent être définis comme des organismes génétiquement modifiés (OGM) et sont donc couverts par les directives européennes pertinentes sur les OGM. […] une dérogation à ces règles est nécessaire pour éviter des retards importants dans la mise au point de vaccins et de traitements susceptibles de sauver des vies."

Auteur: PMO Pièces et main-d'oeuvre

Info: Dans "Le règne machinal", éditions Service compris, 2021, pages 83 à 85, https://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/mutation.pdf

[ coûts ] [ accélération ]

 
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musique

Suis reparti ce matin dans une réflexion ancienne. Celle qui assume le fait que le septénaire régule le monde.
Depuis longtemps mon petit moi immatériel, en difficulté dès qu'il faut se situer ailleurs qu'au centre des choses, essaye d'avoir prise, (ou illusion de prise), sur ce concept. Une quête initiée, ou rallumée, par la lecture des "Dialogues avec l'ange" de Gittaz Malasz dans les années nonantes.
J'ai pu me mesurer avec ce septénaire de manière plus frontale lors de mes activités de musicien compositeur. Ainsi cet angle d'attaque devint plus concret et passionnant en début des années deux mille lorsque j'entrepris de développer et orchestrer une courte phrase musicale, un motif mélodique percussif en 7/8, sorti d'une rêverie à la maison...
Il m'obséda de mille manières les sept années suivantes, durant desquelles je me suis amusé à superposer, dans une composition qui s'appelle "Dro drôle d'histoire", plusieurs métriques en sept : 7/2, 7/4, 7/8, 7/16, etc. A dire vrai j'aurai aimé pouvoir y empiler sept couches mais ç'aurait été probablement lourd et très mauvais au final. En réalité les deux motifs de la basse en 7/4 superposée à la courte mélodie en 7/8 se complètent naturellement dans une sorte de carrousel rythmique à deux niveaux et vitesses, à l'image de notre réalité humaine bipolaire.
Mais sept ne se divise pas en deux...
Ces travaux m'ont fait comprendre de près combien une mesure à sept implique binaire et ternaire mélangés. Ce qui au niveau de la sensation rythmique peut générer plusieurs sentiments (sept ?) qui, ensemble, donnent l'impression d'une génialitude mélangée au désordre. D'ailleurs quelques-uns des batteurs qui ont collaborés avec moi pour cette pièce ne parurent convaincus ni par le pattern rythmique, ni par la démarche...
Bref, je ne suis pas très fier de cette compo, sauf à prendre en compte le temps consacré, et la dernière partie - instrumentale - qui est peut-être le machin le plus abouti de cette singularité en quête musicalo mystique : mézig . Ça demeure un machin musical insaisissable, avec un "time"* qui file tout droit, imperturbable, laissant rythmes, notes et accords s'agiter autour de lui. Si vous voulez vous amuser, essayez d'en battre la mesure de manière instinctive... ou de danser dessus. (Au passage j'ai pondu d'autres machins en sept, plus simples, que je revendique mieux, dont cette compo.)

Auteur: MG

Info: 2005-2015 *déroulement du temps métronomique ou vitesse

[ création ] [ symbole ] [ septénaire ]

 
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illusion théologique

Il en résulte, en second lieu, que les hommes agissent toujours en vue d’une fin, savoir, leur utilité propre, objet naturel de leur désir ; et de là vient que pour toutes les actions possibles ils ne demandent jamais à en connaître que les causes finales, et dès qu’ils les connaissent, ils restent en repos, n’ayant plus dans l’esprit aucun motif d’incertitude …
Or, les hommes venant à rencontrer hors d’eux et en eux-mêmes un grand nombre de moyens qui leur sont d’un grand secours pour se procurer les choses utiles, par exemple les yeux pour voir, les dents pour mâcher, les végétaux et les animaux pour se nourrir, le soleil pour s’éclairer, la mer pour nourrir les poissons, etc., ils ne considèrent plus tous les êtres de la nature que comme des moyens à leur usage ; et sachant bien d’ailleurs qu’ils ont rencontré, mais non préparé ces moyens, c’est pour eux une raison de croire qu’il existe un autre être qui les a disposés en leur faveur.
Du moment, en effet, qu’ils ont considéré les choses comme des moyens, ils n’ont pu croire qu’elles se fussent faites elles-mêmes, mais ils ont dû conclure qu’il y a un maître ou plusieurs maîtres de la nature, doués de liberté, comme l’homme, qui ont pris soin de toutes choses en faveur de l’humanité et ont tout fait pour son usage. Et c’est ainsi que n’ayant rien pu apprendre sur le caractère de ces puissances, ils en ont jugé par leur propre caractère ; d’où ils ont été amenés à croire que si les dieux règlent tout pour l’usage des hommes, c’est afin de se les attacher et d’en recevoir les plus grands honneurs ; et chacun dès lors a inventé, suivant son caractère, des moyens divers d’honorer Dieu, afin d’obtenir que Dieu l’aimât d’un amour de prédilection, et fît servir la nature entière à la satisfaction de ses aveugles désirs et de sa cupidité insatiable. Voilà donc comment ce préjugé s’est tourné en superstition et a jeté dans les âmes de profondes racines, et c’est ce qui a produit cette tendance universelle à concevoir des causes finales et à les rechercher. Mais tous ces efforts pour montrer que la nature ne fait rien en vain, c’est-à-dire rien d’inutile aux hommes, n’ont abouti qu’à un résultat, c’est de montrer que la nature et les dieux et les hommes sont privés de raison.

Auteur: Spinoza Baruch

Info: Éthique, appendice de la première partie

[ anthropocentrisme ] [ animisme moderne ] [ interprétation du monde ]

 

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femmes-hommes

Le plaisir sexuel masculin : Une certitude : le plaisir sexuel de l'homme n'a rien à voir avec celui de la femme. Jouissance, orgasme, tous ces termes parlent de la sexualité heureuse de l'homme, mais parlent-ils de la même chose ? A ce sujet, les hommes sont moins prolixes et leur sexualité paraît plus simple, comme s'il suffisait d'une pénétration pour ressentir du plaisir et d'une éjaculation pour jouir.

En réalité, ce n'est pas si simple... "La jouissance sexuelle correspond à une intense circulation énergétique qui provient du contact des muqueuses" mais au-delà de cette expérience commune, le plaisir de l'homme ne trouve et ne partage, ni la même origine, ni la même expression que celui de la femme. L'homme est centré sur le fonctionnement de son pénis. Pour des raisons en partie biologique, l'homme recherche avant tout l'orgasme dans la sexualité. L'érection est la première manifestation de son désir et instinctivement celle-ci représente une mise sous tension dont l'homme va chercher à se libérer au travers de la relation sexuelle avec pour aboutissement, une éjaculation. Cette focalisation du désir et de l'excitation au niveau de leur pénis explique la raison pour laquelle ils attendent rapidement de leur partenaire qu'elle les caresse aux endroits les plus sensibles dont le pénis fait partie, alors que les femmes ont besoin de caresses préliminaires, souvent en dehors de leurs zones génitales. Ce qui fait jouir les hommes.

Si la jouissance sexuelle est souvent décrite avec les mêmes mots par les uns ou les autres, ce qui les fait jouir ne comporte souvent aucune logique. "Certains sont attirés par les gros seins, d'autres par les petits ou encore les talons aiguilles". "Et le pénis n'est pas forcément le seul organe érogène de l'homme" précise-t-il. Pour certains, par exemple, la pointe du mamelon, pour d'autres, l'anus sont des zones qui procurent une jouissance extrême.

La jouissance des hommes aussi ... est d'abord dans la tête. Mais, il ne faut pas s'y tromper. Si la jouissance résonne dans le corps, - elle n'en dépend pas moins des fantasmes qui la gouvernent". Autrement dit, pour les humains le premier organe sexuel est d'abord le cerveau. Pour un homme, la jouissance s'apparente surtout à une délivrance qui survient après une phase de tension sexuelle. Et, "quel que soit le degré d'amour que lui porte sa partenaire, c'est à l'instant précieux de l'orgasme qu'un homme peut le mieux recevoir cet amour...", explique un célèbre thérapeute conjugal américain.

Auteur: Feldman Catherine

Info: http://www.e-sante.be

[ mâles-femelles ] [ vus-scientifiquement ] [ libido cérébrale ]

 

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