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entendement

Lorsqu'il est considéré comme un moyen de modéliser l'architecture cognitive, le connexionnisme* représente réellement une approche très différente de celle de la science cognitive classique qu'il cherche à remplacer. Les modèles classiques de l'esprit ont été dérivés de la structure des machines de Turing et de Von Neumann. Ils ne s'attachent pas, bien entendu, aux détails de ces machines tels qu'ils sont illustrés dans la formulation originale de Turing ou dans les ordinateurs commerciaux typiques, mais seulement à l'idée de base selon laquelle le type d'informatique pertinent pour comprendre la cognition implique des opérations sur des symboles... En revanche, les connexionnistes proposent de concevoir des systèmes capables d'afficher un comportement intelligent sans stocker, récupérer ou opérer sur des expressions symboliques structurées. Le style de traitement effectué dans de tels modèles est donc étonnamment différent de ce qui se passe lorsque des machines conventionnelles calculent une fonction quelconque.

Auteur: Pylyshyn Zenon Walter

Info: "Connectionism and cognitive architecture : A critical analysis." Cognition 28.1-2 (1988) : 3-71. With Jerry A. Fodor . *approche utilisée en sciences cognitives, neurosciences, psychologie et philosophie de l'esprit. Le connexionnisme modélise les phénomènes mentaux ou comportementaux comme des processus émergents de réseaux d'unités simples interconnectées. Par exemple des neurones ou réseaux de neurones.

[ engrammes intriqués ] [ cybernétique vs organique ] [ dualité vs tétravalence ? ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

population positiviste

Mais je me méfie un peu de ma popularité aux États-Unis : l’intérêt américain pour la psychanalyse reste superficiel. La popularité mène à une acceptation superficielle, qui se passe de recherches sérieuses. Les gens ne font que répéter les phrases qu’ils apprennent au théâtre ou dans les revues. Ils croient comprendre quelque chose à la psychanalyse parce qu’ils peuvent répéter comme des perroquets son jargon. Je préfère l’étude plus approfondie de la psychanalyse, effectuée dans les centres européens, bien que les États-Unis aient été le premier pays à me reconnaître officiellement. La Clark University m’a accordé un diplôme honoraire tandis que j’étais encore frappé d’ostracisme en Europe. Pourtant, les États-Unis apportent peu de contributions originales à la psychanalyse. Les Américains sont des généralisateurs intelligents, mais rarement des penseurs créatifs. Les médecins aux États-Unis et occasionnellement en Europe, essaient de monopoliser la psychanalyse. Mais ce serait un danger pour la psychanalyse que de la laisser exclusivement aux mains des médecins, car une formation strictement médicale constitue aussi souvent un empêchement qu’un avantage pour la psychanalyse. Quand certaines conceptions scientifiques traditionnelles sont enracinées dans le cerveau, elles sont toujours un empêchement.

Auteur: Freud Sigmund

Info: Entretien par G.S. Viereck, 1926

[ récupération ] [ mécompréhension ] [ discours scientifique ]

 

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écrivain

[Bernard] Shaw ne comprend rien au sexe. Il n’a même pas la plus vague conception de l’amour. Aucune de ses pièces ne présente de véritable histoire d’amour. Il fait une farce de l’amour de Jules César – qui est peut-être la plus grande passion de l’histoire –. Avec méchanceté, il dépouille délibérément Cléopâtre de toute grandeur pour en faire une simple jeune fille insignifiante. La raison de l’étrange attitude de Shaw envers l’amour, qu’il nie être le mobile de toutes choses humaines (ce qui fait ses pièces n’atteignent pas à une acclamation universelle malgré leur immense portée intellectuelle), est inhérente à sa psychologie. Dans l’une de ses préfaces, il souligne lui-même l’aspect ascétique de son tempérament.

Auteur: Freud Sigmund

Info: Entretien par G.S. Viereck, 1926

[ critique ]

 

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Dieu

Ce qui se meut toujours est éternel ; en revanche, ce qui donne le mouvement à autre chose en étant soi-même mis en mouvement de l’extérieur doit nécessairement cesser de vivre lorsque cesse son propre mouvement. Il en résulte que seul ce qui se meut soi-même ne cesse jamais de se mouvoir, parce qu’il ne se fait jamais défaut à lui-même. Bien plus : à l’égard de tout ce qui est mû, il est source, il est le principe de ce mouvement. Or un principe n’a pas d’origine : toutes choses en effet proviennent d’un principe ; mais le principe lui-même ne peut naître de nulle autre chose, car s’il naissait d’autre chose, ce ne serait pas un principe. N’ayant jamais pris naissance, il ne connaîtra jamais la mort non plus, car un principe détruit ne renaîtra jamais lui-même d’un autre, pas plus qu’il n’en fera sortir un autre de lui-même, tant il est nécessaire que toutes choses dérivent d’un principe. On doit conclure de cela que le principe du mouvement tient à l’être qui se meut soi-même, et que cet être ne peut ni naître ni mourir, ou alors, nécessairement, le ciel entier s’écroulerait et toute la nature s’arrêterait sans pouvoir jamais retrouver une force sous l’impulsion de laquelle reprendre son premier mouvement.

Auteur: Cicéron

Info: "Le Songe de Scipion", trad. Jean-Louis Poirier, Les Belles Lettres, 2023, pages 90-91

[ premier moteur ]

 
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cosmogonie

"Qu’est-ce là, demandai-je, quelle est cette musique si puissante et si suave qui me remplit les oreilles ?" - "Il s’agit de ce chant, me répondit-il, qui, en unissant des sons définis par des intervalles inégaux, tout en respectant une différence réglée selon la proportion de leurs parties, est produit par la poussée et le mouvement des sphères elles-mêmes ; ce chant qui, par le tempérament des aigus et des graves, fait de ces sons variés un mélodieux accord. Car de si grands mouvements ne peuvent s’accomplir en silence, et la nature veut qu’aux extrémités de la gamme, les intervalles rendent d’un côté des sons graves et de l’autre des aigus. Voilà pourquoi la sphère céleste la plus élevée, celle qui porte les étoiles et dont la révolution est la plus rapide, produit un son aigu et fort alors que, de notre côté, c’est le cercle de la Lune, plus bas, qui produit le son le plus grave, puisque la Terre, neuvième sphère, demeure immobile au centre du monde, constamment enfoncée dans la région la plus basse. Quant aux huit autres sphères, dont deux sont animées de la même puissance, elles produisent sept sons définis par des intervalles différents : ce nombre est pour ainsi dire le nœud de toutes choses. De savants hommes ont réussi à imiter cette musique avec des instruments à cordes ou par leurs chants se frayant ainsi la voie d’un retour vers notre région ; et de même tous ceux qui, supérieurs par leur génie, ont cultivé les sciences divines, sans quitter la vie humaine. [...]

Dans le cas présent, le son produit par le mouvement extrêmement rapide de l’univers entier est si fort que les oreilles humaines sont incapables de le percevoir. C’est de la même façon que vous ne pouvez regarder le Soleil en face : vos yeux et vos sens sont anéantis par sa lumière."

Auteur: Cicéron

Info: "Le Songe de Scipion", trad. Jean-Louis Poirier, Les Belles Lettres, 2023, pages 84-86

[ harmonie ] [ antiquité ]

 

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prophétie

Ainsi, lorsque l’âge auquel tu seras parvenu t’auras permis de voir s’accomplir huit fois sept révolutions du Soleil, et lorsque ces deux nombres tenus l’un et l’autre pour pleins du fait de leur constitution propre, auront produit la somme que t’assigne le destin, en vertu des cycles naturels, alors c’est vers toi seul et vers ton nom que la Cité tout entière se tournera ; c’est vers toi que le Sénat, que tous les bons citoyens, que nos alliés, que les Latins, porteront leurs regards ; c’est sur toi seul que reposera le salut de la Cité. Bref, il te reviendra, nommé dictateur, de redresser la république, pourvu que tu échappes aux mains impies de tes proches.

Auteur: Cicéron

Info: "Le Songe de Scipion", trad. Jean-Louis Poirier, Les Belles Lettres, 2023, page 80

 

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chiffre

[...] évoquons juste cette caractéristique, qui fait de ce nombre une sorte de merveille : comme Pallas ou Minerve, déesse sans mère et sans enfants, sortie tout armée du crâne de Jupiter, le sept est vierge et sans mère. Sans mère, puisque c’est un nombre premier et qu’il n’est pas le produit de deux autres ; et il est sans enfants, puisque, multiplié par un autre, il ne peut engendrer aucun nombre.

Auteur: Poirier Jean-Louis

Info: Introduction au "Songe de Scipion" de Cicéron, Les Belles Lettres, 2023, page 56

[ symbolisme ] [ mythologie ]

 
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pythagorisme

[...] Pythagore, persuadé que toutes choses étaient structurées par le nombre, découvrit par hasard le phénomène de l’harmonie : tout commence avec la musique et y revient. Passant dans la rue devant des forgerons qui battaient le fer, il remarqua que les aigus s’harmonisaient aux graves, et que "de ces coups variés, naissait une harmonie unique" ; de là l’idée géniale de mesurer les accords en fonction des écarts, en demandant aux forgerons d’échanger leurs marteaux. Pythagore sut reproduire ensuite ces rapports en travaillant avec des cordes inégales : il avait découvert l’harmonie : "Il constate que l’harmonie sonore était réglée par les poids, et après avoir relevé les nombres qui définissaient la diversité bien accordée de ces poids, il passa des marteaux aux instruments à cordes". Il avait découvert la consonnance, qui est l’essentiel de l’harmonie. Et l’on voit comment l’introduction du nombre permet de modéliser l’expérience : la même musique et les mêmes rapports se retrouvent, qu’il s’agisse des marteaux des forgerons, des cordes de la cithare ou des sphères célestes.

Auteur: Poirier Jean-Louis

Info: Introduction au "Songe de Scipion" de Cicéron, Les Belles Lettres, 2023, page 52

[ historique ] [ anecdote ]

 
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contemplation

Le monde est le temple le plus saint et le plus digne d’un dieu. L’homme y est introduit par sa naissance en spectateur, non de statues, œuvres de la main des hommes et immobiles, mais de ces images sensibles des essences intelligibles, comme dit Platon, images que l’intelligence divine nous a montrées en possession d’un principe de vie et de mouvement, le Soleil, la Lune, les étoiles, les fleuves dont l’eau coule toujours nouvelle, et la terre qui fait croître la nourriture des plantes et des animaux. Une vie qui est initiation à ces mystères et révélation parfaite doit être pleine de joie recueillie.

Auteur: Plutarque

Info: De la tranquillité de l’âme dans Œuvres morales, VII, 1e partie, traité 30, traduction J. Dumortier, 1975

[ nature ] [ harmonie ]

 

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darwinisme

Les créationnistes affirment que la sélection naturelle est uniquement un processus négatif et qu'elle ne peut donc rien créer. Chopra affirme que le scepticisme n'est qu'un processus négatif et qu'il ne mène donc pas à la connaissance. Ces deux arguments sont erronés pour les mêmes raisons. Ils ignorent le processus de création qui génère diversité et nouvelles idées, sur lesquelles agissent la sélection naturelle et le scepticisme. La sélection naturelle permet à l'évolution de se poursuivre et le scepticisme permet à la science de progresser.

Auteur: Novella Steven

Info:

[ rationalisme ]

 

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