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responsabilité royale

Pierre le Cruel se conduit de plus en plus en tyran au sens détestable que lui donne le Moyen Âge, féru du Policraticus de Jean de Salisbury. Composé vers 1159 par ce secrétaire de Thomas Becket, fameux archevêque de Canterbury à qui sa longue opposition politique au roi d'Angleterre Henri II Plantagenêt avait fini par coûter la vie, en 1170, ce chef-d'œuvre de la philosophie politique médiévale décrit et dénonce le pouvoir tyrannique des souverains régnant par la contrainte et ouvre même la voie aux conditions de leur élimination physique : le Policraticus fonde ainsi toute l'intense réflexion du Moyen Âge occidental sur le tyrannicide. Certes, cédant sans doute à la même tendance de recul des idées démocratiques qui marque, en Occident, à la fin du XIIIe siècle et la première moitié du siècle suivant, la Monarchie castillane en pleine consolidation, sous le règne d'Alphonse XI (1312-1350), s'était dotée des moyens intellectuels de faire contre-feu à la doctrine de résistance au prince, notamment en déduisant du De regimine principum de Gilles de Rome, penseur tout aussi prestigieux mais plus récent, les principes contraires de l'inviolabilité du roi et de sa légitimité héréditaire. Mais, foncièrement, c'est à la construction de l'État moderne, tel que l'incarnait Alphonse XI, qu'oeuvre un tel renforcement de la pensée monarchiste, non pas à la justification de l'action autoritaire, violente et arbitraire d'un Pierre Ier de Castille. Au moment où s'ouvre le conflit armé auquel sera associé Du Guesclin, cela fait déjà bien longtemps que la réputation d'injustice de Pierre a mis à mal sa légitimité et préparé les justifications théoriques de sa déposition, qui font leur miel de toutes les réflexions récentes sur le "bien commun", le bon gouvernement et le tyrannicide. À cette justification théorique, Pedro Lopez de Ayala apportera d'ailleurs la contribution la plus éminente et la plus neuve, dans les lignes de son Libro rimado del Palacio, inspiré de Gilles de Rome et composé au plus fort de la lutte [...].

Auteur: Lassabatère Thierry

Info: Du Guesclin

[ historique ]

 

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prise de pouvoir

Il y a maintenant presque exactement mille six cents ans que dans l’Empire romain sévissait également un dangereux parti révolutionnaire. Il sapait la religion et tous les fondements de l’Etat. Il niait carrément que la volonté de l’empereur fût la loi suprême, il était sans patrie, international, il s’étendait sur tout l’Empire depuis la Gaule jusqu’à l’Asie, débordait les limites de l’Empire. Il avait fait longtemps un travail de sape souterrain, secret. Mais depuis assez longtemps déjà il se croyait assez fort pour paraître au grand jour. Ce parti révolutionnaire qui était connu sous le nom de chrétien avait aussi sa forte représentation dans l’armée ; des légions tout entières étaient chrétiennes. Lorsqu’ils recevaient l’ordre d’aller aux sacrifices solennels de l’Eglise païenne nationale pour y rendre les honneurs, les soldats révolutionnaires poussaient l’insolence jusqu’à accrocher à leur casque des insignes particuliers – des croix – en signe de protestation. […] L’empereur Dioclétien ne put conserver plus longtemps son calme en voyant comment on sapait l’ordre, l’obéissance et la discipline dans son armée. Il intervint énergiquement, car il en était encore temps. Il promulgua une loi contre les chrétiens. Les réunions des révolutionnaires furent interdites, leurs locaux fermés ou même démolis, les insignes chrétiens, croix, etc., furent interdits, comme en Saxe les mouchoirs rouges. Les chrétiens furent déclarés incapables d’occuper des postes publics, on ne leur laissait même pas le droit de passer caporaux. […] on interdit purement et simplement aux chrétiens de demander justice devant les tribunaux. Cette loi d’exception resta elle aussi sans effet. Par dérision, les chrétiens l’arrachèrent des murs ; bien mieux, on dit qu’à Nicomédie, ils incendièrent le palais au-dessus de la tête de l’empereur. Alors, celui-ci se vengea par la grande persécution des chrétiens de l’année 303 de notre ère. Ce fut la dernière de ce genre. Et elle fut si efficace que dix-sept années plus tard, l’armée était composée en majeure partie de chrétiens et que le nouvel autocrate de l’Empire romain qui succéda à Dioclétien, Constantin, appelé par les curés le Grand, proclamait le christianisme religion d’Etat.

Auteur: Engels Friedrich

Info: "Introduction à La lutte des classes en France", 1895, dans "Le rôle de la violence dans l'histoire", éd. Le temps des cerises, Montreuil, 2020, pages 231-233

[ exemple historique ] [ vainqueurs ] [ communisme ]

 

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hommes-femmes

Il savait qu’Ursule lui était revenue. Il savait que sa propre vie reposait en elle. Mais il aurait préféré mourir que d’accepter l’amour qu’elle lui offrait. L’ancienne façon d’aimer lui semblait un terrible lien, une sorte d’enrôlement forcé. Ce que l’amour était pour lui, il ne le savait pas, mais l’idée de l’amour, du mariage, des enfants, d’une vie vécue côte à côte, dans l’horrible intimité de la satisfaction domestique et conjugale avait pour lui un côté répugnant. Il voulait quelque chose de plus épuré, de plus libre, de plus frais pour ainsi dire. L’intimité ardente et étroite entre l’homme et la femme le dégoûtait. La façon dont ils fermaient leurs portes, ces gens mariés, et s’enfermaient dans leur alliance exclusive, même par amour, le choquait. 

C’était toute une communauté entièrement composée de couples méfiants, enfermés comme dans une île dans leurs maisons ou leurs chambres particulières, et n’admettant aucune vie plus large, aucun avenir, aucune relation désintéressée : un kaléidoscope de couples, désunis, séparatistes, des entités dépourvues de signification, de couples mariés !

Car il détestait le concubinage plus encore que le mariage ; une liaison, c’était un autre genre d’accouplement réactionnaire par rapport au mariage légal. Et la réaction était beaucoup plus ennuyeuse que l’action.

[…] Il croyait au mariage intersexuel. Mais, au-dessus, il désirait une union plus haute dans laquelle l’homme et la femme conserveraient la liberté de l’autre, se faisant équilibre l’un à l’autre comme les deux pôles d’une même force, comme deux anges ou deux démons.

Il désirait tellement être libre, non sous la contrainte d’un besoin quelconque d’unité, ou la torture d’un désir insatisfait. Le désir et l’aspiration trouveraient leur objet sans toute cette torture, de même que dans un pays où l’eau est abondante, on ne sent jamais la soif que l’on étanche sans y penser.

Il désirait être avec Ursule aussi libre qu’avec lui-même, solitaire, clarifié, froid et en même temps équilibré, polarisé avec elle. Il détestait jusqu’à la folie l’amour qui dévore, qui empoigne, qui mélange les êtres.

Auteur: Lawrence David Herbert

Info: Femmes amoureuses, traduit de l’anglais par Maurice Rancès et Georges Limbour, éditions Gallimard, 1949, pages 281-282

[ réinvention ] [ transcendant ] [ idéal ]

 

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survie

Les océans sont responsables de plus de la moitié de la production d'oxygène de la planète grâce à l'activité de photosynthèse du plancton végétal marin. Responsables de la majorité de cette photosynthèse océanique, les protistes, des micro-organismes marins eucaryotes (avec un noyau), unicellulaires et parfois photosynthétiques. Ni bactérie, ni virus, ni plante, ni animal à proprement parler, les protistes présentent une grande plasticité tant anatomique que physiologique, et un métabolisme complexe.
Emiliania huxleyi est un protiste appartenant à la lignée des haptophytes. De par son extrême abondance, cette toute petite cellule planctonique forme une espèce emblématique du phytoplancton marin. Dotée de métabolismes fondamentaux variés (photosynthèse, calcification, etc.), elle est connue pour son micro-squelette calcaire qui rend l'océan blanc-laiteux et visible depuis l'espace, lorsque les cellules se multiplient en gigantesques efflorescences.
Pour décrypter le génome d'Emiliania, premier génome d'haptophyte séquencé, les scientifiques ont utilisé treize souches de cette espèce provenant de tous les océans qui ont ensuite été isolées dans différents laboratoires.
Première découverte, le génome d'Emiliania huxleyi est vingt fois plus petit que le génome humain: il est constitué de 141 millions de bases (le génome des diatomées a environ 24 millions de bases et le génome humain environ 3 200 millions). Mais, surprise, il contient au moins un tiers de gènes en plus que le génome humain. Le consortium international a mis en évidence la présence de plus de 30 000 gènes codant pour toutes sortes de protéines et de fonctions, dont plus de la moitié sont totalement inconnues dans les bases de données génétiques existantes.
D'autre part, les treize souches séquencées, que l'on croyait relativement proches, ne partagent en moyenne que 75% de leurs gènes: on pourrait parler de génome-coeur d'Emiliania. Ainsi, 25% des gènes ne sont présents que dans certaines souches: ce génome "permutable" est composé des gènes spécifiques à certaines souches. Cette configuration en "pan-génome" (avec un génome-coeur entouré d'un génome permutable) est typique des bactéries et des archées. La présence d'une telle proportion de gènes spécifiques à certaines souches est remarquable pour un organisme eucaryote sexué. Elle offre sans nul doute à Emiliania une flexibilité génomique et des capacités d'adaptation élevées.

Auteur: Internet

Info: 14 juin 2013

[ sciences ] [ génétique ]

 

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gaz

Définition du pet en général : Le pet, que les Grecs nomment (prout, pet, gaz intestinal, la machine n'accepte pas les caractères !) les Latins, crepitus, l'ancien Saxon, purten ou furten, le haut Allemand, Fartzen, et l'Anglais, fart, est un composé de vents qui sortent tantôt avec bruit, et tantôt sourdement et sans en faire.
Il y a néanmoins des auteurs assez bornés et même assez téméraires pour soutenir avec absurdité, arrogance et opiniâtreté, malgré Calepino et tous les autres dictionnaires faits ou à faire, que le mot pet, proprement pris, c'est-à-dire dans son sens naturel, ne doit s'entendre que de celui qu'on lâche avec bruit ; et ils se fondent sur ce vers d'Horace qui ne suffit point pour donner l'idée complète du pet.
Nam disposa sonat quantum Vesica pepedi. (Sat. 8)
(" J'ai pété avec autant de tintamarre qu'en pourrait faire une vessie bien soufflée. ")
Mais qui ne sent pas qu'Horace, dans ce vers, a pris le mot pedere, péter, dans un sens générique ? Et qu'était-il besoin, pour faire entendre que le mot pedere signifie un son clair, qu'il se restreignît à expliquer l'espèce de pet qui éclate en sortant ? Saint-Évremond, cet agréable philosophe, avait une idée du pet bien différente de celle qu'en a pris le vulgaire : selon lui, c'était un soupir ; et il disait un jour à sa maîtresse devant laquelle il avait fait un pet :
" Mon coeur, outré de déplaisirs,
Était si gros de ses soupirs,
Voyant votre humeur si farouche,
Que l'un d'eux se voyant réduit
À n'oser sortir par la bouche,
Sortit par un autre conduit. "
Le pet est donc, en général, un vent renfermé dans le bas ventre, causé, comme les médecins le prétendent, par le débordement d'une pituite attiédie, qu'une chaleur faible a atténuée et détachée sans la dissoudre ; ou produite, selon les paysans et le vulgaire, par l'usage de quelques ingrédients venteux ou d'aliments de même nature. On peut encore le définir comme un air comprimé, qui, cherchant à s'échapper, parcourt les parties internes du corps, et sort enfin avec précipitation quand il trouve une issue que la bienséance empêche de nommer.

Auteur: Hurtaut Pierre-Thomas-Nicolas

Info: L'art de péter

[ vocabulaire ] [ flatulence ]

 

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septénaire

Il est possible de classer ou d'ordonner scientifiquement le monde minéral en 7 étapes ou 7 parties en fonction de la structure atomique de chaque minéral. Ces étapes sont les suivantes :

1 Éléments natifs : Les éléments natifs sont des minéraux qui ne sont composés que d'un seul élément, comme l'or, l'argent, le plomb ou le cuivre.

2 Sulfures et sulfosels : Les sulfures et les sulfosels sont des minéraux qui contiennent du soufre, comme la pyrite, la galène et la sphalérite.

3 Halogénures : Les halogénures sont des minéraux qui contiennent du chlore, du brome, de l'iode ou du fluor, comme le sel gemme, l'halite et l'anhydrite.

4 Oxydes et hydroxydes : Les oxydes et les hydroxydes sont des minéraux qui contiennent de l'oxygène, comme la magnétite, la limonite et l'alun.

5 Carbonates : Les carbonates sont des minéraux qui contiennent du carbone et de l'oxygène, comme le calcaire, la dolomite et l'aragonite.

6 Sulfates : Les sulfates sont des minéraux qui contiennent du soufre et de l'oxygène, comme l'anhydrite, la gypse et la barytine.

7 Phosphates : Les phosphates sont des minéraux qui contiennent du phosphore et de l'oxygène, comme l'apatite, la monazite et la scheelite.

Cette classification est basée sur la structure atomique des minéraux, qui est déterminée par le type d'atomes qu'ils contiennent et par la façon dont ces atomes sont liés les uns aux autres. Par exemple, les éléments natifs sont composés d'atomes d'un seul élément, tandis que les sulfures et les sulfosels sont composés d'atomes de soufre liés à d'autres atomes, comme le fer, le plomb ou le cuivre. On va du simple au complexe dans la classification des minéraux en 7 étapes. Les minéraux de la première classe, les éléments natifs, sont les plus simples. Ils ne sont composés que d'atomes d'un seul élément. Les minéraux des classes suivantes sont de plus en plus complexes. Ils sont composés d'atomes de plus en plus nombreux et de plus en plus complexes.

Cette classification est importante car elle permet de comprendre les propriétés physiques et chimiques des minéraux. Par exemple, les éléments natifs sont généralement très ductiles et malléables, tandis que les sulfures et les sulfosels sont généralement très durs et résistants.

Auteur: Internet

Info: Selon google bard, 15 juillet 2023

[ machine-homme ]

 

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kabbalisme

Selon Isaac Luria, le Divin primordial, pur esprit, qui remplit tout, dut d’abord se retirer de lui-même en lui-même pour créer l’espace qui abriterait sa création. Cette contraction de l’essence de Dieu en lui-même afin de laisser un espace pour l’univers avait eu pour effet de retirer l’essence de Dieu toujours plus loin de cet univers. Telle était la solution que Luria proposait pour rendre compte de la façon dont Tout avait été créé à partir de rien, mystère des mystères. Le néant avait lui aussi été créé. Le néant était le volume duquel Dieu retira son essence qui remplissait tout. Le commentaire du XVIIe siècle que lisait Pauli interprétait le récit de Luria comme une métaphore de l’essence de l’homme. Il affirmait que le tsimtsum renvoyait à la barrière entre l’homme, c’est-à-dire la conscience individuelle de l’homme, et Dieu. Ce rideau à travers lequel l’homme ne pouvait pas voir lui donnait l’apparence d’un moi indépendant de Dieu et l’illusion d’une liberté de décision.
A l’intérieur du vide créé par le tsimtsum, Dieu fit rayonner sa lumière divine. Cette lumière infinie pénétrait l’espace comme une balise, entrant en collision avec des fragments de l’essence de Dieu qui était encore en plein processus de retrait. L’univers, créé de la collision cosmique de ces deux manifestations divines, allait occuper l’espace ainsi libéré. Les sephirot avaient la tâche de donner un lieu à la lumière divine, tels des réceptacles conçus pour la contenir. Mais tragédie : les sephirot inférieures, éloignées de Dieu et donc privées de certaines des qualités divines, furent débordées ; incapables de contenir la lumière divine, elles se brisèrent et, volant en éclats, éparpillèrent leurs précieux contenus dans tous les coins de l’espace nouvellement créé. C’était la shevira, la brisure des vases. Non, disait le commentaire, ce n’était pas une tragédie, car il ne pouvait rien exister qui ne fût intentionnel. C’était la catharsis d’une nouvelle naissance, d’un nouveau commencement, d’une nouvelle création. Les convulsions, la douleur, la brisure du vase qui accompagnent l’entrée au monde de chaque nouveau-né sont de même une catharsis nécessaire, séparant le potentiel de l’effectif. C’est ce qui se passe dans la shevira. C’est à cause de la shevira que ce monde, que nous appelons "réel", est imparfait, en désordre et composées de parties, livré au mal. Le saint dessein de la Création est tikkun, le rassemblement de toutes ces étincelles divines venant des quatre coins de l’univers, pour restaurer l’ordre primordial, divin.

Auteur: Keve Tom

Info: Dans "Trois explications du monde", pages 385-386

[ cosmogonie ] [ ordonnancement ] [ tsimtsoum ] [ origine des origines ]

 
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hyperconscience

En fait, il ne semblait y avoir aucune limite à ce que les sujets sous LSD de Grof pouvaient atteindre. Ils semblaient capables de savoir ce que c'était qu'être chaque animal, et même chaque plante, sur l'arbre de l'évolution. Ils pouvaient expérimenter ce que c'était que d'être une cellule sanguine, un atome, un processus thermonucléaire à l'intérieur du soleil, la conscience de la planète entière, et même la conscience du cosmos entier. Plus encore, ils ont montré leur capacité à transcender l'espace et le temps et, parfois, ils ont rapporté des informations précognitives d'une précision étonnante. Dans une veine encore plus étrange, ils rencontraient parfois des intelligences non humaines au cours de leurs voyages cérébraux, des êtres incarnés, des guides spirituels de "plans de conscience supérieurs" et d'autres entités supra-humaines. À l'occasion, les sujets ont également voyagé dans ce qui semblait être d'autres univers et d'autres niveaux de réalité. Lors d'une séance particulièrement troublante, un jeune homme souffrant de dépression s'est retrouvé dans ce qui semblait être une autre dimension. Elle avait une luminescence étrange, et bien qu'il ne pouvait voir personne, il sentait qu'elle était remplie d'êtres désincarnés. Soudain, il a senti une présence très proche de lui et, à sa grande surprise, elle a commencé à communiquer avec lui par télépathie. Elle lui a demandé de contacter un couple qui vivait dans la ville morave de Kromeriz et de leur faire savoir que leur fils Ladislav était bien soigné et qu'il allait bien. Il lui donne ensuite le nom du couple, son adresse et son numéro de téléphone. Ces informations ne signifiaient rien, ni pour Grof ni pour le jeune homme, et semblaient totalement étrangères aux problèmes et au traitement de ce dernier. Pourtant, Grof n'arrive pas à s'en débarrasser. "Après quelques hésitations et avec des sentiments ambigus, j'ai finalement décidé de faire ce qui aurait certainement fait de moi la cible des plaisanteries de mes collègues, s'ils l'avaient appris", raconte Grof. "Je suis allé au téléphone, ai composé le numéro de Kromeriz et j'ai demandé si je pouvais parler à Ladislav. À mon grand étonnement, la femme à l'autre bout du fil s'est mise à pleurer. Quand elle s'est calmée, elle m'a dit d'une voix brisée : 'Notre fils n'est plus avec nous, il est décédé, nous l'avons perdu il y a trois semaines'."

(...)

C'était presque comme si le LSD donnait à la conscience humaine l'accès à une sorte de système de métro infini, un labyrinthe de tunnels et de chemins de traverse qui existait dans les souterrains de l'inconscient, et qui reliait littéralement tout dans l'univers avec tout le reste.

Auteur: Talbot Michael Coleman

Info: L'univers holographique

[ ouverture ] [ dé filtrage ] [ parapsychologie ]

 

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coadaptation

Étrangeté du vivant : deux araignées recréent une fleur pour survivre

Beaucoup de découvertes scientifiques majeures ont été faites par hasard. Celle-ci ne fait pas exception : des scientifiques ont surpris un couple d'araignées s'associant afin de recréer une fleur ! La première observation de mimétisme coopératif pour attirer les proies et repousser les prédateurs.

Il était une fois une araignée rêvant de ressembler à une fleur... Ne pouvant y parvenir seule, elle s'associa à un partenaire de son espèce. Ensemble, ils formèrent une magnifique tromperie visuelle, destinée tant à leurs proies qu'à leurs prédateurs. Un jour, un couple de spécialistes de l'environnement de l'université du Yunnan, en Chine, découvrit fortuitement cette coopération, et choisit de la documenter dans la revue Frontiers in Ecology and the Environment.

Voici l'histoire de cette association romantico-stratégique.

Elle débute dans une forêt tropicale humide à Xishuangbanna, dans le sud-ouest de la Chine. Dans le cadre de leur projet de recherche, Shi-Mao Wu et Jiang-Yun Gao y sont en pleine exploration lorsqu'ils tombent sur une araignée tentant manifestement d'imiter les fleurs qui l'entourent. Intrigués, ils s'approchent plus près, et découvrent qu'il s'agit en fait de deux araignées l'une sur l'autre, coopérant pour recréer l'image de cette fleur. Ce que les chercheurs ne savent pas encore, c'est qu'ils sont les premiers témoins d'un mimétisme coopératif, qui n'avait jamais été observé auparavant chez aucune espèce. 

A deux, on est plus forts ! 

Ces araignées, de leur nom latin Thomisus guangxicus, font partie de la famille des araignées-crabes, les Thomisidae. Elles survivent en se fondant dans le décor, d'une part pour se cacher de leurs prédateurs - généralement des oiseaux - et d'autre part pour piéger leurs proies - généralement des insectes visitant des fleurs. La paire observée par les chercheurs était composée d'un mâle et d'une femelle. La femelle avait l'apparence de pétales blancs pâles, imitant la corolle fusionnée de la fleur. Le mâle, quant à lui beaucoup plus petit et positionné sur le dos de la femelle, prenait l'apparence du pistil et des étamines. Le duo imitait parfaitement les fleurs de Hoya pandatura, de la famille des Asclepiadaceae, dont il était entouré.

Serait-ce le fruit d’une coévolution ?

La reproduction de la complexité de cette fleur n'est possible que par la présence d'araignées des deux sexes. Il s'agit d'un cas de coopération à double avantage, qui élargit les potentiels mimétiques des araignées mâles et femelles : les individus améliorent leur survie en tant que proie et leur efficacité en tant que prédateur. Comment ont-ils évolué ainsi ensemble ? C'est la question que se posent désormais les chercheurs. L'étude de la coévolution de ces araignées mâles et femelles peut représenter une piste de compréhension de la mise en place et de la variété des mimétismes coopératifs au sein du vivant.

 

Auteur: Internet

Info: https://www.futura-sciences.com, 30 mars 2024 - Léa Picon

[ animal-végétal ] [ tétravalence ]

 

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vie extrasolaire

Des scientifiques pensent avoir découvert une molécule vivante sur une autre planète que la Terre

Le sulfure de diméthyle, qui n'est produit que par la vie sur Terre, aurait été identifiée par la Nasa sur une autre planète. Ils doivent cependant encore confirmer cette présence.

Une molécule qui, sur Terre, n'est produite que par des êtres vivants, pourrait avoir été détectée sur l’exoplanète K2-18 b, a annoncé la Nasa dans un communiqué publié lundi 11 septembre. Située dans la constellation du Lion, à 124 années-lumière de la Terre, K2-18 b se trouve dans la zone habitable de son étoile. Elle est environ huit fois plus large que notre planète.

Comme le rapporte The Independent, c’est James Webb, le télescope spatial de l’agence américaine, qui est à l’origine de cette découverte. Et elle pourrait constituer une avancée majeure dans la recherche de la vie sur d'autres planètes.

La molécule en question est appelée sulfure de diméthyle (ou DMS), un composé léger contenant du soufre, selon les chercheurs. Sur Terre, il n'est produit que par des organismes vivants, la majeure partie provenant du phytoplancton dans les environnements marins.

Les scientifiques ne sont pas encore totalement sûrs de cette trouvaille, la présence en quantités significatives d’une telle molécule sur K2-18 b devant encore être officiellement validée par d’autres recherches.

Une exoplanète Hycean

Il a également été confirmé que la planète contient des molécules carbonées, notamment du méthane et du dioxyde de carbone. Cette découverte suggère que K2-18 b pourrait être ce que les chercheurs appellent une exoplanète Hycean : une exoplanète dont l'atmosphère est riche en hydrogène et dont la surface est recouverte d'eau.

"L’abondance du méthane et du dioxyde de carbone, ainsi que l’absence d’ammoniac, soutiennent l’hypothèse de l’existence d’un océan d’eau sous une atmosphère riche en hydrogène dans K2-18 b", a confirmé la Nasa. Or, de tels facteurs sont considérés comme propices à l'apparition d'une éventuelle vie extraterrestre.

"Nos résultats soulignent l'importance de prendre en compte divers environnements habitables dans la recherche de la vie ailleurs", a expliqué Nikku Madhusudhan, astronome à l'université de Cambridge, dans le communiqué.

"Traditionnellement, la recherche de la vie sur les exoplanètes se concentre principalement sur les petites planètes rocheuses, mais les mondes Hycéan plus grands sont beaucoup plus propices à l'observation de l’atmosphère", a-t-il ajouté.

D'autres recherches sont encore indispensables

Il est néanmoins nécessaire de poursuivre les recherches, a rappelé la Nasa, avant de pouvoir affirmer que l’exoplanète K2-18 b abrite réellement la vie. "Ces résultats sont le fruit de seulement deux observations de K2-18 b, et de nombreuses autres sont en cours", a assuré Savvas Constantinou, membre de l'équipe de l'université de Cambridge.

"Notre objectif ultime est d'identifier la vie sur une exoplanète habitable, ce qui transformerait notre compréhension de notre place dans l'Univers", a conclu Nikku Madhusudhan. "Nos résultats constituent une étape prometteuse vers une compréhension plus approfondie des mondes hycéens dans le cadre de cette quête".

Auteur: Internet

Info: https://www.geo.fr, Joséphine de Rubercy, 13/09/2023

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