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bizarre

L'excentricité n'est pas, comme les personnes mornes nous font croire, une forme de folie. C'est souvent un genre de fierté innocente, et l'homme de génie et l'aristocrate sont fréquemment considérés comme des excentriques parce que le génie et l'aristocrate sont entièrement sans peur et très peu influencés par les avis et les caprices de la foule.

Auteur: Sitwell Edith

Info:

[ caractère ] [ original ]

 

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complicité

Judit et moi échangions des propos muets, comme pour exprimer qu’entre nous et ceux qui n’avaient pas vécu nos expériences s’était ouvert un abîme, que nous étions différentes, d’une autre espèce. Que se passait-il ? Notre restant de vie n’était plus qu’un poids, alors que nous avions espéré un monde qui nous aurait attendues, qui se serait agenouillé devant nous.

Auteur: Bruck Edith

Info: Le pain perdu

[ non-dits ] [ désillusion ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

déconstruction

Voilà, me disais-je, c’est mon pays. Le mot "patrie", je ne l’ai jamais prononcé : au nom de la patrie, les peuples commettent toutes sortes d’infamie. J’abolirais le mot "patrie", comme tant d’autres mots et expressions : "mon", "tais-toi", "obéir", "la loi est la même pour tous", "nationalisme", "racisme", "guerre" et presque aussi le mot "amour", privé de toute substance.

Auteur: Bruck Edith

Info: Le Pain perdu, p138

[ linguistique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

poème

La joie est un papillon
Qui vole bas au-dessus des champs,
Mais le chagrin est un oiseau
Aux grandes ailes puissantes et noires,
Qui vous emportent loin au-dessus de la vie
Chatoyant ici-bas dans l'eau et le feuillage.
L'oiseau du chagrin vole haut dans le ciel,
Là où les anges de la douleur veillent
Sur les camps de la mort.

Auteur: Södergran Edith

Info: seize ans

[ mélancolie ] [ dépression ] [ tristesse ]

 

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portrait

Mrs Peniston était une femme dodue, dont la peau incolore était sillonnée de rides vulgaires. Ses cheveux gris étaient coiffés avec précision ; ses vêtements avaient l’air trop neufs et pourtant quelque peu démodés. Elle avait toujours des toilettes noires, très ajustées, ornées à grands frais de paillettes : elle était de ces femmes qui portent du jais à leur premier déjeuner.

Auteur: Wharton Edith

Info: Dans "Chez les heureux du monde" page 153

[ stricte ] [ empruntée ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

vacherie

Le président Mitterrand nomma, en la personne d'Edith Cresson, la seule femme Premier ministre que le France est connu. Comme elle avait été - dit-on - sa maîtresse, un députe d'opposition, François d'Auber, ne l'appelait plus que " la Pompadour à Matignon ", et Jean Dutourd avait fait observer que " Mitterrand a nommé Edith Cresson Premier ministre comme Caligula avait fait nommer son cheval consul ".

Auteur: Testu François Xavier

Info: In Le Bouquin des méchancetés

[ politique ] [ France ]

 

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anecdote

Edith et ses amants, c'était un sacré roman ! Elle les quittait toujours parce qu'elle ne supportait pas d'être abandonnée. Comme cadeau d'adieu, elle leur offrait une montre Cartier. Un jour, elle invita tous ses anciens fiancés à déjeuner et ils eurent l'élégance et l'humour d'être tous présents ! Au dessert, pour s'amuser, elle demanda l'heure. Ils avaient tous la même montre !

Auteur: Brialy Jean-Claude

Info: Le Ruisseau des singes

[ nymphomane ] [ musique ] [ potin ] [ femme-par-homme ]

 

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ouverture

Combien, vu de la cage, le monde extérieur semblait séduisant à Lily, tandis qu'elle entendait la porte claquer sur elle ! ... En réalité, elle le savait bien, la porte ne claquait jamais ; elle demeurait toujours ouverte ; mais la plupart des prisonniers étaient comme des mouches dans une carafe : une fois entrés, ils ne pouvaient plus reconquérir leur liberté. L'originalité de Selden était de n'avoir jamais oublié le chemin de la sortie.

Auteur: Wharton Edith

Info: Chez les heureux du monde

[ . ]

 
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mercantis

Naples me parut une ville vociférante, pauvre, riche, dépravée, humaine et insistante. Sur les marchés, on voulait nous vendre, nous imposer la marchandise ou les santons de la crèche : on nous mettait sous le nez les bergers, l’Enfant Jésus, la Vierge, les anges, Totò, le trio De Filippo, et les cornes porte-bonheurs. Se libérer du marchand n’était pas chose facile. Dans cette ville aristocratique et bruyante, le baise-main n’était pas rare et l’imagination, tout comme la chanson, faisait partie du décor.

Auteur: Bruck Edith

Info: Le Pain perdu, pp 140-141

[ casse-pieds ] [ italie du sud ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

rajeunissement

Voir ainsi une jeunesse pleine d'espoir faire irruption dans sa maison, c'était comme allumer un feu dans un âtre froid. Mais il n'y avait pas que cela. La jeune fille était davantage que la créature extrêmement serviable qu'il avait discernée en elle. Elle ouvrait grands ses yeux et ses oreilles : il pouvait tout lui montrer, tout lui expliquer, et savourer le bonheur de voir toutes les connaissances qui lui transmettait laisser en elle des répercussions et des échos durables qu'il pouvait ressusciter à volonté.

Auteur: Wharton Edith

Info: Ethan Frome, p 49

[ jouvence ]

 

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