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big brother

Une compagnie d'assurance serait heureuse de subventionner les coûts d'installation de capteurs dans votre maison - aussi longtemps qu'elle pourra automatiquement alerter les pompiers ou faire que les lumières du porche avant clignotent au cas où votre détecteur de fumée se déclenche. Pour l'instant, accepter de tels systèmes de suivi est présenté comme un avantage supplémentaire qui peut nous épargner de l'argent. Mais quand en arriverons-nous au point où ne pas les utiliser sera considéré comme une négligence - ou, pire, un acte de dissimulation - qui doit être pénalisé par des primes plus élevées?

Auteur: Morozov Evgeny

Info:

[ apériteur ]

 

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alcoolisme

J’avais bu tout le vin rouge et il n’y avait rien d’autre dans la maison. Il manque toujours quelque chose au bonheur de l’homme, nous ne sommes jamais vraiment satisfaits. Pourtant cette nuit-là, je trouvai ce que je cherchais. Dans le cellier, derrière les ingrédients pour préparer les gâteaux, une bouteille de rhum pour stériliser les gelées, à moitié pleine. Également une bouteille de porto pour la soupe à la queue de bœuf. Et même du fine old Cherry. Je débouchai les bouteilles et les installai devant moi. Et puis je me mis à boire.

Auteur: Hinrichs Jakob

Info: Dans "Hans Fallada : vie et mort du buveur", page 24

[ organisation rituelle ] [ manque ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

érotisme

C.B. s'installa de manière à pouvoir regarder dans la cuisine où la serveuse se baissa soudain afin de prendre quelque chose dans un tiroir situé tout en bas d'un meuble. Quand elle pivota sur ses talons pour dire une chose qu'il n'entendit pas, il eut droit à un bref aperçu de ce qu'il y avait sous sa robe de serveuse vert pâle. Le coeur de Chien Brun bondit, ses testicules frémirent. Mobilisant quelques vestiges de sa période religieuse juvénile, il fut une fois encore reconnaissant envers le mystère de la beauté féminine, l'harmonieux postérieur de la serveuse saillant comme le cul d'une cane dans la basse-cour.

Auteur: Harrison Jim

Info: L'Eté où il faillit mourir

[ littérature ]

 

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tueur

- Mon père installait des pièges dans le jardin contre les écureuils, les taupes, ce genre de bêtes, et chaque matin mon boulot c'était d'en faire le tour et de défoncer avec une pelle tout ce qui n'était pas encore mort. A l'âge de sept ans, j'ai commencé à les découper pour voir à quoi elles ressemblaient à l'intérieur, mais j'ai arrêté quand je me suis mis à étudier les tueurs en série. Vous avez entendu parler de la triade Macdonald ?
- Trois caractéristiques qu'ont en commun 95% des tueurs en série, répondit-il. Enurésie nocturne, pyromanie et cruauté envers les animaux. Effectivement, tu présentes les trois, je le reconnais.

Auteur: Wells Dan

Info: Je ne suis pas un serial killer, p.36-37

[ série ] [ triade ] [ symptôme ] [ sadique ]

 

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plaisirs faciles

Ce que nous voyons aujourd'hui, c'est la preuve que le peuple, la multitude, ne peut rien faire de la liberté sinon de la corrompre instantanément et en faire une constellations de micro-servitudes plus abjectes que tout ce qu'une souveraineté décadente pourrait nous imposer. Ce que le "bon peuple" fait de la liberté sexuelle, c'est le viol en réunion, l'inceste et la pédopornographie organisée. Ce que le "bon peuple" fait de l'art, c'est de la chansonnette en tubes et des installations multimédias. Ce que le "bon peuple" fait du progrès techno-scientifique, c'est la stupidité en réseau, la vulgarité interactive. Ce que le "bon peuple" fait des traditions, ce sont des musées pour touristes.

Auteur: Dantec Maurice

Info: Laboratoire de catastrophe générale

[ dégradation ] [ dégénérescence ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

lampadaires

Respectant un itinéraire choisi avec soin, il profitait encore du système d'éclairage nocturne imaginé par M. de La Reynie, le célèbre lieutenant de police du roi Louis XIV. Trente ans s'étaient avérés nécessaires à son installation et, désormais, quelques milliers de lanternes espacées pendaient à des cordes tendues en travers des rues. Elles étaient massives, en verre et tôle de fer, abritaient chacune une chandelle en suif d'un quart de livre qui brûlait quatre heures durant. Par mesure d'économie, on ne les allumait qu'aux mois d'hiver, vers 8 heures, de sorte qu'elles s'éteignaient peu après minuit sans être remplacées. Et encore n'illuminaient-elles que les principales artères de Paris. Partout ailleurs, c'étaient les ténèbres jusqu'à l'aube.

Auteur: Pevel Pierre

Info: Le Paris des merveilles, tome 2 : L'élixir d'oubli

[ historique ] [ ville ]

 
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interprétation psychanalytique

En écrasant le serpent, la Marie peinte par le Caravage renie-t-elle la tentation éveillée chez la femme par le serpent – ou bien prétend-elle atteindre à la complétude d’une autre manière, en se passant de l’homme ? C’est-à-dire en installant son enfant à la place du phallus – ce que suggère la position de Jésus, enfant nu entre les jambes de sa mère, et dont le sexe est dans le prolongement du phallus de celle-ci si elle en avait un ? En bon petit garçon œdipien, Jésus collabore à l’entreprise maternelle. Sainte Anne, sur le côté, complète cet univers dont l’homme est exclu – le Père ne faisant qu’un, ici, avec le Fils.

Auteur: Rey Olivier

Info: Dans "Une folle solitude", page 54, à propos du tableau "La Madone des palefreniers" de Caravage

[ autosuffisance ] [ gynocratie ] [ mythe biblique ] [ question ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

contemplation

Legorouchka était couché sur le dos, et les mains derrière la tête, regardait le ciel au-dessus de lui. Il vit s'allumer puis s'éteindre les lueurs du soleil couchant ; les anges gardiens, couvrant l'horizon de leurs ailes d'or s'installaient pour dormir ; la journée s'était écoulée heureusement, une nuit paisible et heureuse s'était faite et ils pouvaient tranquillement rester tranquillement chez eux au ciel... Légorouchka vit le ciel s'obscurcir peu à peu, les ténèbres descendre sur terre, les étoiles s'allumer une à une.

Lorsqu'on regarde longuement un ciel profond, sans en détacher les yeux, on ne sait pourquoi les pensées et l'âme s'unissent en un sentiment de solitude. On commence à se sentir irréparablement seul.

Auteur: Tchekhov Anton Pavlovitch

Info: "La Steppe. Histoire d'un voyage" 1888, trad Vladimir Volkoff, Le Livre de Poche, coll. "libretti , 1995. pp 78-79

[ isolement ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

littérature

Il s'avança un fauteuil, s'installa entre sa femme et sa mère et, tandis que Dawn parlait, il lui prit la main. Il y a cent façons de prendre la main de quelqu'un. Selon que c'est la main d'un enfant, la main d'un ami, la main d'un parent âgé, la main de celui qui part, la main du mourant, la main du mort. Il tenait la main de Dawn comme on tient la main d'une femme adorée, toute sa ferveur passant dans son étreinte, comme si, par cette pression de sa paume, il arrivait à échanger leurs âmes, comme si ces doigts enlacés symbolisaient toute leur intimité. Il tenait la main de Dawn comme s'il ne savait rien de leur situation présente.

Auteur: Roth Philip

Info: Pastorale américaine

[ toucher ]

 

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décor d'enfance

Une pendule inlocalisable perdue parmi les ténèbres des armoires laissait s'égoutter des heures étouffées dans un quelconque couloir lointain encombré de malles de bois précieux et conduisant à des chambres raides et humides où le cadavre de Proust flottait encore, éparpillant dans l'air raréfié un relent usé d'enfance. Les tantes s'installaient, avec peine, sur le bord de fauteuils gigantesques décorés de filigranes en crochet, elles servaient le thé dans des théières ouvragées comme des ostensoirs manuélins et complétaient leur jaculatoire en désignant avec la cuiller à sucre des photographies de généraux furibonds décédés avant ma naissance, à la suite de glorieux combats de trictrac et de billard dans des mess mélancoliques comme des salles à manger vides où les " Dernière Cène " étaient remplacées par des gravures de batailles.

Auteur: Lobo Antunes António

Info: Le cul de Judas

 

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Ajouté à la BD par miguel