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censure

Quand on ne peut plus rire d’un malheur, c’est que le totalitarisme émotionnel est en train d’instaurer son régime de mort par le biais de l’exaltation altruiste. Rire des malheurs devient alors un signe d’inhumanité, de barbarie, un outrage à la communauté, un manque choquant de respect pour les souffrances sacrées des individus. La menace qui pèse sur le rire se répercute aussitôt sur les contes et sur les romans ; elle les vise directement en les privant de leur sujet de prédilection : le visible.

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Exorcismes spirituels I - Rejet de greffe", page 100

[ bien-pensance ] [ bienveillance ] [ contrôle généralisé ] [ moeurs ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

pensée-de-femme

La douceur a fait pacte avec la vérité ; elle est une éthique redoutable.
Elle ne peut se trahir, sauf à être falsifiée. La menace de mort même ne peut la contrer.
La douceur est politique. Elle ne plie pas, n'accorde aucun délai, aucune excuse. Elle est un verbe : on fait acte de douceur. Elle s'accorde au présent et inquiète toutes les possibilités de l'humain.
De l'animalité, elle garde l'instinct, de l'enfance l'énigme, de la prière l'apaisement, de la nature, l'imprévisibilité, de la lumière, la lumière.

Auteur: Dufourmantelle Anne

Info: Puissance de la douceur

[ délicatesse ] [ amabilité ]

 

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monothéisme

Nécessité pratique de l'existence de Dieu : Je ne voudrais pas avoir affaire à un prince athée, qui trouverait son intérêt à me faire piler dans un mortier : je suis bien sûr que je serais pilé. Je ne voudrais pas, si j'étais souverain, avoir affaire à des courtisans athées, dont l'intérêt serait de m'empoisonner : il me faudrait prendre au hasard du contrepoison tous les jours. Il est donc absolument nécessaire pour les princes et pour les peuples, que l'idée d'un Etre suprême, créateur, gouverneur, rémunérateur et vengeur, soit profondément gravée dans les esprits.

Auteur: Voltaire

Info: Dictionnaire philosophique, Garnier 1967, p.43 article Athée, Athéisme

[ menace ] [ utile ] [ père fouettard ]

 

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amorce

Pourquoi lui dire oui alors qu'en mon for intérieur je pensais non ? Pourquoi ne pas me débarrasser d'elle sous n'importe quel prétexte, et ne pas mettre entre nous mille kilomètres de distances. Il y a des fois, dans la vie, de rares fois, où l'on perçoit le tournant fatal, vertigineux, qu'un acte dérisoire peut provoquer. Le désastre qui nous menace à la suite d'une décision banale. Ce soir-là je savais par-dessus tout que je ne devais pas l'écouter davantage. Et pourtant, comme incapable de résister à la force d'inertie de la compassion, ou de bonnes manières, je me levai et la suivis dans la rue.

Auteur: Martínez Guillermo

Info: La mort lente de Luciana B.

[ déclic ] [ faiblesse ] [ inéluctable ] [ femmes-hommes ]

 

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destin

C'est un serviteur qui va au marché, il y voit la Mort, et la Mort le regarde d'un air menaçant. Le serviteur revient en vitesse auprès de son maître et lui dit : "Je voudrais vous emprunter votre cheval pour aller à Samarra, ainsi la Mort ne me trouvera pas." Le maître le laisse partir puis se rend à son tour au marché, voit la Mort et lui demande : "Qu'es-ce qui vous prend de menacer du regard mon serviteur ?" Et la Mort répond: "Menacer ? Non, non, j'ai seulement trouvé étonnant de le croiser ici. J'ai rendez-vous avec lui ce soir à Samarra."

Auteur: Lee Patrick

Info: L'entité 0247

[ implacable ]

 

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menace

La Mort, personne n'a jamais vu son visage. Et pourtant, elle est là, près de nous, elle guette ; elle est notre compagne de route. Nous construisons tous des maisons, mais elles se lézardent au fil du temps. Nous recevons en héritage les biens de notre père, mais un jour nous serons vieux à notre tour, et nous léguerons l'héritage à nos fils. Parce que nous ne voyons jamais son visage, et que nous n'avons jamais entendu le son de sa voix, nous oublions la Mort, et pourtant elle nous surveille. Chaque fois que nous nous endormons, nous préparons le grand sommeil qui nous prendra un jour.

Auteur: Saillard Rémi

Info: L'épopée de Gilgamesh

[ omniprésente ]

 

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être humain

Je sais que les hommes sont des enfants qui chassent leur désespoir par la colère, leur peur dans l'amour; au vide, ils répondent en construisant des châteaux et de temples. Ils s'accrochent à des récits, ils les poussent devant eux comme des étendards; chacun fait sienne une histoire pour se rattacher à la foule qui la partage. On les conquiert en leur parlant de batailles, de rois, d'éléphants et d'êtres merveilleux; en leur racontant le bonheur qu'il y aura au-delà de la mort, la lumière vive qui a présidé à leur naissance, les anges qui leur tournent autour, les démons qui les menacent, et l'amour, l'amour, cette promesse d'oubli et de satiété.

Auteur: Enard Mathias

Info: Parle-leur de batailles, de rois et d'éléphants

[ perdu ]

 

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menaces

Durant mes années de service à la cour, je n'ai jamais quitté une seule fois le palais sans être accompagnée. Dès les premiers jours, les tantes nous annonçaient qu'en le quittant toute seule, nous risquions de subir la plus grande des punitions. "Franchir seule la porte du palais? Même la peine de mort n'est pas trop sévère pour punir cette infraction", répétaient-elles souvent. Pour celle qui osait marcher comme bon lui semblait dans la cour, la règle ordonnait "de mutiler la jambe gauche et de casser la jambe droite". Quant à celle qui pénétrait dans les autres palais sans permission, "elle serait au moins expulsée du palais si on ne lui coupait pas la tête".

Auteur: He Rong Er

Info: Mémoires d'une dame de cour dans la Cité Interdite

[ femmes ] [ punies ] [ esclaves ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

alimentation

En 1950, il faut 110 jours pour "faire" un poulet fermier, qui ne pèse que de 1,3 à 1,5 kilo en moyenne. En 1978, un poulet standardisé est tué entre 50 et 56 jours et pèse, toujours en moyenne, 1,8 kilo. Mieux, le taux de mortalité passe de 20% à 3 ou 4%, et l'indice de consommation -le nombre de kilos d'alimentation par kilo - est divisé par deux. En effet, en 1950, il faut donner à peu près 4,5 kilo de nourriture, sans compter la cueillette libre du volatile, pour obtenir un kilo de poulet. En 1978, il suffit de 2,05 à 2,1 kilos. Moins de la moitié !

Auteur: Nicolino Fabrice

Info: Bidoche. L'industrie de la viande menace le monde

[ industrie ] [ absurde ]

 

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dangers

Quelle menace dérisoire représentent les squales en comparaison de fléaux méconnus tels que les chutes de noix de coco (150 morts par an), les accidents d’escalator (200 victimes étranglées par leurs propres vêtements coincés dans les marches), les explosions de bouchons de champagne (750 décès), sans parler des dentiers mal fixés (1 200 cas de suffocation durant le sommeil). Et quelle terreur l’homme devrait éprouver face à lui-même, l’homo sapiens, qui chaque année poignarde, fusille, pend, électrocute, gaze ou bombarde un million de ses contemporains.
Sur la foi de ces statistiques, l’homme peut pousser des cris d’horreur devant la souris, le serpent ou l’araignée, mais il risque toujours moins sa vie à nager parmi les requins qu’à serrer la main de son prochain.

Auteur: Santini Bertrand

Info: Jonas, le requin mécanique

[ relatif ]

 

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