Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 48
Temps de recherche: 0.0443s

audition

Surtout ne pas paniquer, ne pas se laisser aller à la peur irraisonnable qui fait perdre le contrôle - même aux control freaks comme lui - et parfois faire des gestes qu'on regrette par la suite... il se souvint d'avoir lu quelque part que Van Gogh se serait peut-être coupé l'oreille à cause d'un acouphène, justement, et il se vit en train d'essayer de retrancher de sa tête ce son abominable. La douleur que ça avait dû être ! Le désespoir, aussi, d'un homme qui en est rendu là !

Auteur: Tremblay Michel

Info: L'Homme qui entendait siffler une bouilloire

[ syndrome ] [ peur ]

 

Commentaires: 0

femmes-hommes

Souvent, ils ne comprennent pas ce qui leur arrive. La femme demande le divorce. Ils manquent tellement de recul qu'ils n'ont toujours pas compris ce qui leur était arrivé. Ils doivent quitter leur appartement... Ils " flippent. " Ils se transforment en " légumes ". Ne savent pas comment prendre soin d'eux-mêmes. Quand ils font un effort presque démesuré, pour se mettre à draguer après le repas qu'ils ont offert à une femme, celle-ci se sauve en courant, comme prise de panique. Ils ont même l'impression de faire un peu peur, ou alors d'être collants.

Auteur: Anonyme

Info: Citée par Christine Castelain-Meunier dans, L'Amour en moins

[ hommes-par-femmes ] [ Faibles ]

 

Commentaires: 0

affolement

PANIQUE (due à la flûte de Pan)

Pan, le dieu grec des troupeaux, passait sons temps à poursuivre amoureusement les bergères (ou les jeunes bergers !). Lorsque cet être velu, aux cornes et aux pieds de bouc, surgissait d'un bosquet en faisant jaillir des sons stridents de sa flûte, on comprend la "panique" (du grec "panikos", même sens ) de ces jeunes personnes.

Malgré son apparence effrayante, les Athéniens vénéraient le dieu Pan : il avait jadis sauvé les armées athéniennes en inspirant une peur "panique" aux Perses pendant les guerres médiques.

Auteur: Galey Bernard-Claude

Info: L'etymo jolie : origines surprenantes des mots de tous les jours

[ étymologie ] [ stabilité diachronique ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

expérience de mort imminente

Les premières sensations de choses irréelles sont des images d’un grand tunnel sans fin avec des couleurs vives et violentes, plein de tourmente et de bruit comme si je tombais dans un précipice sans fond. Mon corps me faisait mal avec des nausées, la panique s’emparait de moi de voir ce monde qui me paraissait être l’enfer. Dans un bruit infernal, tout s’arrête subitement et je suis assis au sol. Autour de moi des labyrinthes en forme de grottes dégoulinant d’humidité avec des plantes horribles et ces personnages hideux et encore ces vilains oiseaux, de gros "poussins".

Auteur: Morisson Jocelin

Info: Dans "L'expérience de mort imminente", témoignage de Bertrand Pillot, pages 55-56

[ négatif ] [ peur ]

 
Mis dans la chaine

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

scénario

L’image devient sombre.

Une comptine est chantée par une voix d’enfant.

Un, deux, trois, nous irons au bois

On suit un promeneur. On ne voit pas son visage.

Quatre, cinq, six, qu’la peur nous unisse !

Une forme humaine passe furtivement entre la caméra et le promeneur qui semble égaré.

Sept, huit, neuf, ce n’est pas du bluff

Le promeneur aperçoit quelque chose hors champ qui l’effraie. Il panique et se met à courir.

Dix, onze, douze, un seul aura l'flouze !

Sur l’écran s’affiche : "NE REVIENS PAS !"

Auteur: Le Roy Philip

Info: 1, 2, 3, nous irons au bois

[ accroche ] [ suspense ] [ thriller ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

maladie mentale

L'anorexie et la boulimie sont actuellement considérées comme les deux faces d'un même comportement. Parfois, les deux versants coexistent chez la même personne qui passe de l'anorexie à la boulimie et réciproquement. Lésés par la vie, les "anorexiques" et les "boulimiques" se vengent, les uns en se privant, les autres en se gavant.
(...)
Les troubles du comportement alimentaire sont de plus en plus fréquents dans nos sociétés industrialisées. L'anorexie et la boulimie en sont les deux entités les plus abouties. Historiquement, la boulimie a été perçue comme une forme particulière de l'anorexie mentale, tant ces deux troubles sont liés par une peur panique de grossir et des préoccupations qui gravitent autour de la nourriture.

Auteur: Senninger Franck

Info: La boulimie : La faim sans fin

[ nourriture ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

covid-19

Comment comprendre un revirement aussi spectaculaire [décision française de confinement en date du 17 mars 2020] ? L'erreur serait ici de chercher un plan ou une stratégie. En essayant de reconstituer un puissant complot, on prêterait beaucoup de rationalité à un pouvoir qui, en la circonstance, en a été singulièrement dépourvu. A l'opposé de l'intelligence tactique, il faut plutot aller chercher du côté de la peur, qui est souvent le mobile principal des grandes défaites. Ce gouvernement, qui va se mettre à gouverner systématiquement par la peur à compter de cette date, a été lui-même, à partir de là et de bout en bout, gouverné par la peur. Par la peur panique du virus bien sûr, mais aussi par celle de la révolte sociale.

Auteur: Stiegler Barbara

Info: De la démocratie en Pandémie (2021)

[ politique ] [ réaction affective ]

 
Mis dans la chaine

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

femmes-par-homme

On dit les femmes "bavardes" et les enfants "timides". Elles ne sont pas "bavardes" et les enfants ne sont pas "timides" mais la musique de la parole féminine et les silences des enfants reflètent la longue histoire du verbe accaparé par celui qui a transmué la force musculaire en cette force tranquille de la parole qui menace sans menacer, qui menace par le temps qu'elle prend à s'étirer, à prendre son temps, à occuper le temps. Ainsi la musique de la parole féminine conserve-t-elle, étroitement mêlées en elle, les traces d'une longue plainte et d'une éternelle revendication. Il est rare que cette parole soit tranquille et ferme. Les mots par leur rapidité disent la peur qu'ils soient coupés. Reste comme une panique congénitale: Me laissera-t-il finir?

Auteur: Rezvani

Info: Parole d'honneur, in Théâtre : dernier refuge de l'imprévisible poétique

[ bâillonnées ]

 

Commentaires: 0

rapports humains

C'est l'inclination humaine la plus extraordinaire, la compassion en positif ou en négatif, qui se vautre et fait ripaille, c'est la compassion qui organise les orgies autour de mon lit de malade, entassée dans les fauteuils, sur le divan, installée sur le bord de mon lit. Deux extrêmes se forment : la compassion véhémente, tapageuse, blagueuse, qui cache derrière une moue de supériorité aux lèvres et un geste de mépris la peur panique qui nous saisit tous à proximité de la grande Énigme qui nous guette. Et l'autre, taciturne et sérieuse, la plus courageuse des deux, qui assume la vérité qu'il n'y a pas de compassion sans égoïsme, et que celle-ci nous a été présentée au soir de notre enfance, les jours des premiers dangers, par sa sœur aînée, la peur personnelle de la mort, et que nous connaissons depuis lors.

Auteur: Karinthy Frigyes

Info: Voyage autour de mon crâne

[ comédie ] [ grandir ] [ seconde vie ] [ déniaisement ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

hypersensibilité

Mais c'étaient surtout les images imperceptibles de mon esprit, les rares syllabes que je prononçais qui me faisaient peur. Il suffisait d'une pensée que je ne parvenais pas même à fixer, d'un simple frétillement de signification violacé, un hiéroglyphe vert de mon cerveau, pour que le malaise réapparaisse et que la panique croisse en moi. Qu'en certains recoins de la maison revinssent des ombres trop drues, humides, avec leurs murmures, les mouvements rapides de masses sombres et j'étais saisie d'épouvante. Alors, je me surprenais à allumer et à éteindre mécaniquement la télévision, rien que pour me tenir compagnie, à chantonner une berceuse dans le dialecte de mon enfance, ou l'écuelle vide d'Otto près du réfrigérateur me causait une souffrance insupportable, ou bien, en proie à une somnolence immotivée, je me retrouvais étendue sur le divan, occupée à me caresser les bras non sans les marquer du tranchant de mes ongles.

Auteur: Ferrante Elena

Info: Les Jours de mon abandon

[ angoisse ] [ déclic ]

 

Commentaires: 0