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Science-fiction

À part quelques-unes habillées comme les garçons, la majorité portaient le voile islamique, voire le voile intégral, mais leurs burqas auraient justifié leur arrestation n'importe où dans le Califat : burqas moulantes en cuir noir excitant les fantasmes érotiques, burqas de plastique translucide dans des coloris pastel laissant peu de place à l'imagination, burqas décorées de clous à hauteur des seins et du pubis, etc.

Auteur: Spinrad Norman

Info: Oussama

[ Islam ] [ sexe ]

 

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branchitude

Lorsqu’elles rentraient de Paris, elles avaient un air différent, elles disaient petite mère en parlant à Agnès et demandaient, Ça va papa ? avec des intonations fortes, comme si leur père était devenu sourd. Ou soudain si vieux. Elles étaient maquillées, portaient des anneaux aux oreilles, et Sabine tapotait sa cigarette en demandant, Ça vous dérange pas si je fume ? et sans attendre la réponse elle allumait la cigarette en plissant les yeux.

Auteur: Olmi Véronique

Info: Les Evasions particulières, pp 154-155

[ post-adolescence ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

pureté

Le fait est que nous semblons tous être capable de vivre parce qu'à un moment ou un autre nous avons pris refuge dans le mensonge, la cécité, l'enthousiasme, l'optimisme, dans une certaine conviction, le pessimisme ou quelque chose de ce genre. Lui n'avait jamais pris refuge nulle part. Il était absolument incapable de mentir... Il n'avait pas de refuge, aucun abri. Comme si il était nu et que tous les autres portaient des vêtements.

Auteur: Jesenská Milena

Info:

[ simplicité ] [ gourou ] [ charisme ] [ initié ]

 

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imagination

Le plus effrayant la nuit, c’était les bruits. Des hurlements angoissants qui retentissaient à n’en plus finir. Une résonance démesurée. Les pires acouphènes que j’eusse pu imaginer étaient ceux que ma propre frayeur chuintait dans mes songes. Les sons portaient loin sur la morne étendue que la neige formait et reformait chaque nouveau jour. Jamais je n’avais pu m’habituer à ces cris macabres qui me prouvaient que je ne serais en sécurité nulle part.

Auteur: Tahtieazym Luca

Info: Chaos

[ angoisse ]

 

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prédateur

L'animal planta ses yeux dans ceux de Torak. Et le monde disparut. Le garçon n'entendait plus les chiens. Ne voyait plus Renn ou Inuktiluk. Ne pouvait même plus ciller.
Rien n'existait que ces yeux, plus noirs que du basalte.
Rien que ce regard plus fort que la plus enracinée des haines.
A cet instant précis Torak compris que, pour l'animal, toutes les autres créatures portaient le même nom :
c'étaient des proies.
Toutes.
Sans exception.

Auteur: Paver Michelle

Info: Chroniques des Temps Obscurs, Tome 3 : Les Mangeurs d'Ame

[ regard ] [ froideur ]

 

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normalité sociale

Maya réalisa que c'étaient toujours les "normaux" qui représentaient le plus grand danger, des nantis qui régnaient sur l'univers avec cette idée perverse que tout leur était dû. Avocats et cadres, conseillers municipaux, acteurs et athlètes épris de leur reflet dans le miroir. Maya ne connaissait pas le mot sociopathe, mais elle savait que c'étaient ces types-là qui s'en sortaient le mieux dans la vie et qui portaient les secrets les plus sombres, les plus lourds.

Auteur: Farris Peter

Info: Le diable en personne

[ égoïsme ] [ individualisme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

cuirasse

Mes parents me portaient. C'est sans doute pourquoi, pendant toute mon enfance, je n'ai pas touché terre. Je pouvais m'éloigner, revenir; les objets n'avaient pas de poids, rien ne collait à moi. Je passais entre les dangers et les peurs comme la lumière à travers un miroir. Et c'est cela que j'appelle le bonheur de mon enfance. C'est une armure magique qui, une fois posée sur vos épaules, peut être transportée à travers votre existence entière.

Auteur: Lusseyran Jacques

Info: Et la lumière fut, p. 16

[ éducation ] [ équilibre ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

homosexualité

Chez les indiens de l’île de Galveston au sud du Texas je fus témoin d'un fait diabolique : je vis un homme qui était marié à un autre, je vis aussi d'autres hommes marié de même à d'autres hommes efféminés; ils étaient vêtus comme des femmes; ils tiraient de l'arc et portaient de très grands fardeaux; nous avons vu beaucoup de ces espèces d'homme efféminés, ils sont plus membrus que les autres, plus grands et portent des charges très pesantes.

Auteur: Cabeza de Vaca Álvar Núñez

Info: La relación de 1555. Pratiques semble t'il largement tolérées par les populations indiennes d'Amérique du Nord.

[ travestis ] [ amérindiens ] [ historique ]

 

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création ratée

L’Éternel vit que la méchanceté des hommes était grande sur la terre, et que toutes les pensées de leur cœur se portaient chaque jour uniquement vers le mal. L’Éternel se repentit d’avoir fait l’homme sur la terre, et il fut affligé en son cœur. Et l’Éternel dit : J’exterminerai de la face de la terre l’homme que j’ai créé, depuis l’homme jusqu’au bétail, aux reptiles et aux oiseaux du ciel ; car je me repens de les avoir faits.

Mais Noé trouva grâce aux yeux de l’Éternel.

Auteur: La Bible

Info: La Sainte Bible, traduction Louis Segond, Genèse, 6, 5-8

[ éradication ] [ patriarche ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

progrès technologique

Jadis les outils, les meubles, la maison elle-même portaient dans leur morphologie, dans leur usage, clairement empreints la présence et l'image de l'homme. Cette collusion est détruite au niveau de l'objet technique perfectionné, mais il s'y substitue un symbolisme qui n'est plus celui des fonctions primaires, mais des fonctions super-structurelles : ce ne sont plus ses gestes, son énergie, ses besoins, l'image de son corps que l'homme projette dans les objets automatisés, c'est l'autonomie de sa conscience, son pouvoir de contrôle, son individualité propre, l'idée de sa personne.

Auteur: Baudrillard Jean

Info: Le système des objets (1968, Gallimard, 288 p.)

[ évolution ] [ absorption technologique ] [ transition ]

 

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