Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 38
Temps de recherche: 0.0527s

réussite

- Succès... c'est un très beau mot.

- Ah oui, et pourquoi ?

- Le succès, ce n'est pas marcher sur le tapis rouge avec des paparazzis aux trousses. Le mot vient du latin, étymologiquement ça signifie "ce qui arrive, survient". Donc ça veut juste dire : c'est arrivé ! Quelque chose s'est produit. C'est possible !

Le succès, ça peut être simplement réussir à cultiver un beau potager ou peindre sa maison de la couleur qu'on a choisie, ou encore voyager en Europe à pied.

Le succès, c'est uniquement faire en sorte que les choses arrivent.

Auteur: Galiano Enrico

Info: Et pourtant, le bonheur est là

[ gagner ] [ faire ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

désillusion

Cora repensa à son potager de Randall, ce lopin qu'elle chérissait. A présent, elle le voyait tel qu'il était : risible - un infime carré de terre qui l'avait persuadée qu'elle possédait quelque chose. Il était à elle autant que le coton qu'elle semait, désherbait et cueillait. Son lopin était l'ombre dune chose qui vivait ailleurs, hors de vue. Tout comme le pauvre Michael récitant la Déclaration d'indépendance était l'écho d'une chose qui existait ailleurs. A présent qu'elle s'était enfuie, qu'elle avait vu du pays, Cora n'était plus certaine que ce document décrive quoi que ce soit de réel. Comme elle, l'Amérique était un fantôme des ténèbres.

Auteur: Whitehead Colson Arch Chipp

Info: Underground railroad

[ désespoir ]

 

Commentaires: 0

populiste

Trump exprime une authenticité qui le distingue des politiques professionnels, sur lesquels tout semble glisser avec la même indifference inaltérable. Donald est sûrement un peu fou mais c’est une personnalité vraie, ce n'est pas l'assemblage artificiel des conseils de spin doctors. II dit les choses telles qu'elles sont. Il n'a pas de temps pour le politically correct et ce, dit-il, exactement comme l'Amérique, qui se perd dans des bavardages sur les toilettes transgenres et les potagers bio alors que les usines ferment et que les emplois se délocalisent vers le Mexique et l'Extrême-Orient. Le style agressif de Trump transmet un sentiment de force. Lui qui n’a pas peur de défier les conventions se battra avec la même énergie pour changer les choses.

Auteur: Empoli Giuliano da

Info: Les ingénieurs du chaos

[ simplificateur ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

potager

Le jardin doit être orné de roses et de lys, de tournesol, violettes et mandrake; ici vous devriez avoir le persil, du cost aromatique, du fenouil, de l'aurone... et la coriandre, la sauge, la sarriette, l'hysope, la menthe, du dictame, du céleri à couper, du pariétaire, des laitues, cresson de jardin et pivoines. Il devrait également y avoir des lits plantés d'oignons, de poireaux, d'ail, des citrouilles et des échalotes. Le concombre grandissant dans son abri, le pavot somnolent, la jonquille et le brank-ursine ennobliront un jardin. Ne devraient non plus manquer, si l'occasion se présente, des herbes pour le potage, des betteraves, des herbes mercurialis, de l'arroche, de l'oseille et des mauves, l'anis, la moutarde, le poivre blanc et absinthe sont aussi de bon service au jardinier.

Auteur: Neckham Alexandre de

Info: De la nature des choses, 1187

[ vocabulaire ] [ nourriture ]

 

Commentaires: 0

décadence

- Tu t'excites, grand-père.
- C'est vrai, ce que je dis. Quand est-ce qu'on aurait vu, avant, que les gens du village s'aident pour de l'argent ? On construisait une maison, on montait un poêle, et ça s'appelait de l'aide. Si le propriétaire avait de la gnôle, il la servait, et s'il en avait pas, c'était pas la peine ; la fois d'après c'était lui qui venait aider. Mais maintenant, tout est pour de l'argent. On laboure un potager - dix roubles. On apporte du foin - dix roubles. Et si tu as la chance de bien tomber et qu'on se fiche pas de toi, alors, c'est moins cher - un rouble. On travaille pour l'argent et on vit pour l'argent. Partout, on cherche le profit. C'est pas une honte, ça ?

Auteur: Raspoutine Valentin

Info: De l'Argent pour Maria

[ solidarité ]

 

Commentaires: 0

femmes-par-femme

Les différents âges de la femme se présentent et s'enfoncent dans la vapeur. Leurs corps s'évanouissent peu à peu. Des corps qui ont donné la vie, subi le bistouri, trimé des décennies derrière leur machine à coudre, planté et déplanté des potagers, émigré, puis sont revenus, qui ont encaissé les coups puis l'abandon de leur mari et de leurs enfants, épuisés, immobiles sur des lits étriqués avec pour seule compagnie le vacillement du téléviseur dans le coin de la pièce et les souvenirs d'amours anciennes. Sous le verre crasseux du dôme, avec ce goutte-à-goutte incessant, ces réminiscences glougloutantes, ce savoir que renferme le corps se propageait par vaguelettes à travers chacune de nous, comme si nous ne formions qu'un seul et unique organisme. Plic, plic, plic. Dans le bassin des dames, nous sommes jeunes et vieilles à la fois.

Auteur: Kassabova Kapka

Info: Élixir

[ bain public ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

océan

La chance de posséder ce terrain malaisé, bancal, col rocheux, impropre aux envies de fleurs, d'herbe douce, de potager. Des pins élégants, des chênes courts qui donnent une ombre maigre. Vers le fond, une maison mal foutue qu'on pourrait appeler bicoque. La seule chose qui vaille la peine dans ce patrimoine misérable, et alors là oui qui vaut vraiment la peine, plus que l'or, plus que des actions, plus que tous les trésors monnayables - il s'enflamme toujours quand il en parle ou quand il y pense -, la MER emplissant l'horizon. De la maison bicoque on ne la voit pas, mais on l'entend, on la respire, on la hume, on reçoit des dentelles d'embruns quand il a tempête. Il suffit de descendre en pente douce sur une centaine de mètres une piste caillouteuse, s'asseoir sur une grande dalle rocheuse en guise de vigie et là voilà, sa MER à l'infini.

Auteur: Vidal Sara

Info: La bicoque

 

Commentaires: 0

pensée-de-femme

Je me demande parfois où nous autres femmes d'un certain âge nous situons dans le réseau social une fois que la construction du nid a perdu de son charme. Il y a une génération, Margaret Mead, qui avait une assez bonne réponse personnelle à cette question, s'interrogeait aussi à ce sujet et faisait remarquer qu'en d'autres temps et dans d'autres cultures, nous avons joué un rôle...
"A l'époque où nous étions deux ici à nous nourrir et à travailler, j'avais un grand jardin entre les plaqueminiers et la vieille route le long de la rivière. J'aimais le travail nécessaire pour produire, vers le milieu de l'été. Les rangées bien droites de haricots et de betteraves, les carottes, les pommes de terre, la maïs, les tomates, les cardons, les oignons, les laitues au goût exquis et aux couleurs stupéfiantes. Je semais des petits pois le long du grillage et fleurissaient, donnant ensuite des cosses bien tendres. Et dans tout le potager je faisais pousser des soucis orange vif et jaunes. Ils protégeaient les légumes des insectes qui détestent l'odeur des fleurs et les évitent, épargnant ainsi les légumes..."

Auteur: Hubbell Sue

Info: Une année à la campagne

[ potager ] [ nature ]

 

Commentaires: 0

homme-animal

L'école qu'il fallait construire se trouvait dans un village de Karens, au nom cool de Keng Hom (Ragoût parfumé). Gens chiens cochons volailles vivaient ensemble en bonne intelligence. Les cochons n'étaient pas parqués mais libres de se nourrir à leur guise. En revanche, les carrés de légumes étaient entourés de solides clôtures tressées serré. Les experts en développement à la page avaient dit à ces Karens que les gens développés, vous savez, ils parquent leurs cochons: les clôtures autour des plants potagers, ça ne se fait pas. Les Karens leur avaient répondu qu'agir de la sorte était absurde: les cochons, ils avaient des jambes pour se déplacer, alors autant les laisser aller où ils voulaient, non? Quant aux légumes, c'est bien connu, ils ne peuvent pas marcher, de sorte que les protéger d'une clôture, c'était le bon sens même. En outre, les légumes, quand ils sont dans un enclos, ils ne protestent pas, mais les cochons - comme les Karens crédules qui avaient suivi les conseils des experts en développement n'avaient pas tardé à s'en apercevoir -, si on les parque, ils n'arrêtent pas de grogner, ils ne sont pas heureux, et ils s'échappent souvent. Telle était la sagesse du terroir.

Auteur: Saneh Sangsuk

Info: L'Ombre blanche : Portrait de l'artiste en jeune vaurien, p. 329

[ bon sens ] [ littérature ]

 

Commentaires: 0

littérature

... Je m'assis au milieu du potager - les serpents n'auraient guère pu s'approcher sans être vus - et j'appuyai le dos contre un potiron jaune, que le soleil avait tiédi. Quelques coquerets, chargés de fruits, poussaient le long des sillons. J'écartai les gaines triangulaires qui protégeaient les fruits - on aurait dit des enveloppes de papier - et je mangeai quatre ou cinq baies. Tout autour de moi, des sauterelles géantes, deux fois plus grosses que les sauterelles de Virginie, faisaient de l'acrobatie parmi les feuillages desséchés. Les rats à bourse couraient sur le sol labouré. Dans le fond du vallon, le vent ne soufflait pas très fort, mais je l'entendais bourdonner sa chanson là-haut, sur la plaine où ondoyaient les hautes herbes. Sous mes jambes, la terre était chaude ; elle était chaude aussi quand je l'écrasais entre mes doigts. D'étranges petits insectes rouges apparurent et tournèrent autour de moi en escadrons flâneurs. Ils avaient le dos laqué de vermillon et semé de taches noires. Je restais aussi immobile que possible. Il ne se passa rien. D'ailleurs, je n'attendais aucun événement. Semblable à un potiron, j'étais simplement quelque chose qui gisait sous le soleil et recevait ses rayons, et je n'en demandais pas davantage. Je me sentais parfaitement heureux. Peut-être est-ce là ce qu'on éprouve quand on meurt et qu'on devient partie d'un grand tout, que ce soit l'air et le soleil, ou la bonté et la connaissance. Je ne sais pas, mais le bonheur, c'est ça : se dissoudre dans un grand tout. Et quand le bonheur nous vient, il nous vient aussi naturellement que le sommeil...

Auteur: Cather Willa

Info: Mon Antonia

[ être ] [ nature ]

 

Commentaires: 0