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éducation

Si je dis à un enfant : "Ce monsieur n'est pas comme nous", je n'ai pas besoin d'autres explications. Mon affirmation est gravée dans la tête de cet enfant.
Si je dis le contraire : " Ce monsieur est comme nous"... " Il a les mêmes droits, ses enfants sont pareillement intelligents que toi... etc... etc..." là, il faudra que j'explique longtemps, et que je me répète souvent.

Auteur: Baudoin Edmond

Info: Roberto

[ jeunesse ] [ paresse ] [ expliquer ] [ différence ]

 

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pensée-de-femme

Qu’on ne vienne pas encore maintenant lui parler d’instinct maternel. Elle pourrait en vomir. C’est une foutaise, une étiquette que l’on colle aux femmes. Vous portez l’enfant, neuf mois, vous saurez comment vous y prendre et bien mieux que les hommes. C’est faux. Archifaux. On ne sait rien avant que l’enfant ne soit là. Et quand il arrive, ce n’est pas mieux, on fait comme on peut et on se trompe souvent.

Auteur: Saada Delphine

Info: Celle qui criait au loup

[ enfantement ] [ découverte ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

minéral

Comme Cheval l’a expliqué, ce sont les pierres qui lui ont donné l’idée des sculptures, ces pierres qui, formées au cours des périodes géologiques, lui sont apparues comme des caricatures. "D’étranges sculptures de toutes sortes d’animaux et des caricatures. Impossibles à imiter l’homme. Je me suis dit : puisque la nature veut faire des sculptures, je m’en vais édifier pour elles l’architecture qui leur convient." Quand vous scrutez ces pierres, elles deviennent des créatures, des oiseaux ou des animaux le plus souvent. Certaines vous regardent.

Auteur: Berger John

Info: Fidèle au rendez-vous, Le Palais idéal du facteur Cheval, p.90

[ vivant ] [ interprétation ]

 

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règles d'écriture

1. N’utilisez jamais une métaphore, une comparaison ou une autre figure de rhétorique que vous avez déjà vue souvent.

2.N’utilisez pas un mot long si un mot plus court fait l’affaire.

3.S’il est possible de supprimer un mot, supprimez-le toujours.

4.N’utilisez jamais le passif si vous pouvez utiliser l’actif.

5.N’utilisez jamais une expression étrangère, un terme scientifique ou un élément de jargon si vous leur trouvez un équivalent dans la langue de tous les jours.

6.Enfreignez n’importe laquelle des règles ci-dessus plutôt que de dire quoi que ce soit de carrément barbare.

Auteur: Orwell George

Info: Dans "Pourquoi j'écris ?", trad. de l'anglais par Marc Chénetier, éditions Gallimard, 2022, pages 91-92

[ élagage des signifiants étrangers ] [ simplicité ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

famille

Ma mémé, elle était silencieuse de mots mais bavarde en preuves d'amour.
(...)
Tiens curé, encore un truc dont tu aurais pu te servir pour honorer ma mémé, ce rapport à la terre ! Le respect du vivant, la parcimonie dans le prélèvement nécessaire, le recyclage des choses, s'assurer que la terre puisse servir encore à la descendance sans être obligé de la décontaminer. L'Église devrait être à la tête des mouvements les plus écologistes, le blé qui tue les paysans, qu'en penserait ton Jésus ? Arrête-moi mémé si je me trompe, mais je pense que cette parole devait te manquer aussi sinon les bancs d'église t'auraient vue un peu plus souvent.

Auteur: Torreton Philippe

Info: Mémé

[ grand-mère ] [ nostalgie ] [ deuil ] [ grand-maman ]

 

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menaces

Durant mes années de service à la cour, je n'ai jamais quitté une seule fois le palais sans être accompagnée. Dès les premiers jours, les tantes nous annonçaient qu'en le quittant toute seule, nous risquions de subir la plus grande des punitions. "Franchir seule la porte du palais? Même la peine de mort n'est pas trop sévère pour punir cette infraction", répétaient-elles souvent. Pour celle qui osait marcher comme bon lui semblait dans la cour, la règle ordonnait "de mutiler la jambe gauche et de casser la jambe droite". Quant à celle qui pénétrait dans les autres palais sans permission, "elle serait au moins expulsée du palais si on ne lui coupait pas la tête".

Auteur: He Rong Er

Info: Mémoires d'une dame de cour dans la Cité Interdite

[ femmes ] [ punies ] [ esclaves ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

bizarrerie

Dans les personnages de Dostoïevski, il se passe une chose assez curieuse très souvent. Généralement, ils sont très agités, hein ! Un personnage s’en va, descend dans la rue, et dit: “La femme que j’aime, Tania, m’appelle au secours, j’y vais, je cours, je cours, oui, Tania va mourir si je n’y vais pas“. Et il descend son escalier et il rencontre un ami, ou bien il voit un chien écrasé et il oublie complètement. Il oublie, il oublie complètement que Tania l’attend, en train de mourir. Il se met à parler comme ça, et il croise un autre camarade, il va prendre le thé chez le camarade et puis tout d’un coup, il dit “Tania m’attend, il faut que j’y aille“.

Auteur: Deleuze Gilles

Info: Conférence " Qu’est-ce que l’acte de création?" Conférence donnée dans le cadre des mardis de la fondation Femis – 17/05/1987

[ caractéristique ] [ discontinuité ] [ licence créative ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

médiumnité

Si l’introverti intuitif disait ce qu’il perçoit réellement, personne ne le comprendrait. Aussi ces sujets apprennent-ils à garder ces choses pour eux. Vous les entendrez rarement en parler. D’un côté c’est un grand inconvénient, mais par ailleurs il vaut mieux qu’ils ne parlent pas de leurs expériences, qu’elles soient intérieures ou qu’elles concernent leurs relations humaines. Par exemple, en présence de quelqu’un qu’ils ne connaissent absolument pas, ils peuvent avoir des images intérieures. Et ces images peuvent leur donner une grande quantité d’informations sur la personne qui est en leur présence. C’est une chose qui arrive très souvent. Ils connaissent tout à coup un événement important de la vie de cette personne et s’ils ne le gardent pas pour eux, en le racontant ils mettent le feu aux poudres. Ainsi l’intuitif introverti n’a pas la vie facile. C’est une personnalité très intéressante, mais il n’est pas facile d’entrer dans son intimité.

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: Extrait du livre "Entretiens avec Carl Gustav Jung" par Richard Evans (Petite Bibliothèque Payot)

[ types psychologiques ] [ pressentiments ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

enfance

Je me suis construit contre le héros qu'on m'imposait, enfant. Par exemple, vous me dites Le petit chose, et je vois un enfer noir comme la nuit, mais avec du brouillard qui serait noir ! Il faut ajouter Poil de carotte, La petite fille aux allumettes, Sans famille, et l'horreur des horreurs: Mateo Falcone... L'histoire d'un petit garçon en Corse qui rencontre un bandit qui s'est échappé. Les gendarmes arrivent et l'achètent en lui donnant une montre, pour qu'il le dénonce. Le père voit la montre et demande à son fils ce qui s'est passé, puis le tue, parce qu'il a trahi. Voilà le héros exemplaire que j'avais. C'était d'un sinistre... En face il y avait Le petit prince. Je déteste le Petit prince. Spécialement la séquence "Apprivoise-moi". C'est une leçon d'hypocrisie, de manipulation, qui reflète tellement la prise en main des adultes sur les enfants que dès le départ j'ai éprouvé de la haine pour ce truc qu'on me lisait assez souvent.

Auteur: Ponti Claude

Info: Télérama N° 3332, novembre 2013, Dossier Les héros nous veulent-ils du bien, Salon du livre jeunesse de Montreuil

[ convention ] [ obligation ]

 

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cauchemar

Fait le rêve suivant que mes propres cris de terreur ont interrompu, ainsi qu'il m'arrive souvent. Je me trouve à la salle Gaveau, au premier balcon. La salle est pleine, mais les musiciens ne paraissent pas encore. Autour de moi, on parle tout haut; je lis mon programme et n'écoute pas. À ce moment, quelqu'un murmure à mon oreille : "Il y a un changement de programme." Presque aussitôt, les lumières baissent, un grand silence se fait, puis la petite porte qui se trouve à gauche des orgues s'ouvre, et dans la pénombre, il entre quelqu'un. On le pousse par derrière. Plusieurs hommes en noir le suivent de près, le guident, car il a la tête prise dans une sorte de cagoule sans ouvertures. Quelqu'un lance vers le plafond une longue corde qui s'attache, je ne sais comment, à un crochet de fer. Cette corde semble vivante et heureuse, toute frémissante entre les mains de ceux qui en nouent l'extrémité. J'ai compris alors qu'on allait pendre l'homme en cagoule et de toutes mes forces j'ai crié.

Auteur: Green Julien

Info: Journal 5 février 1929

[ peine capitale ]

 

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