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dépassement ésotérique

Je prépare les possibilités de parvenir à une activité supérieure de l’âme que nous ne possédons pas encore et que je ne puis aujourd’hui provoquer que pendant de brefs instants pour ensuite, épuisé par l’effort, retomber dans l’ancienne routine. Je veux, lorsque j’écris, faire naître une unité entre les sciences de la nature, la poésie et la démence.

Auteur: Strindberg August

Info:

[ ambition artistique ] [ sixième race racine ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

beaux-arts

Strindberg : Je suis le plus grand peintre scandinave.
Munch : Dans ce cas, je suis le plus grand poète.
Un silence.
Munch : je hais tout et tout le monde, sauf moi-même.
Strindberg: tu as de la chance, même moi je me hais.
Fin du dialogue. A Berlin, Munch et Strindberg, tous deux célèbres, viennent de faire connaissance.

Auteur: Dussidour Dominique

Info: Si c'est l'enfer qu'il voit, Dans l'atelier d'Edvard Munch, p. 88

[ égoïsme ] [ mégalo ] [ dialogue ] [ rencontre ]

 

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filiation

LA MÈRE : Connais-tu MON enfance, à moi ? Soupçonnes-tu le mauvais foyer que j'ai eu, tout le mal que j'ai appris là ? […] Ne m'accuse pas, donc, et je n'accuserai pas mes parents, qui pourraient accuser les leurs, et ainsi de suite ! D'ailleurs, c'est comme cela dans toutes les familles, bien que cela ne se manifeste pas aux gens du dehors.

Auteur: Strindberg August

Info: Le Pélican

[ symptôme ] [ prodrome ] [ psy ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

sincérité

GERDA : Les gens vous disent méchant si l'on dit ce qui est vrai... Tu es tellement méchante, me disait-on toujours lorsque je déclarais qu'une chose mauvaise était mauvaise... Et puis, j'ai appris à me taire... Alors, j'ai été appréciée pour mes bonnes manières ; puis j'ai appris à dire ce que je ne pensais pas, et alors, je me suis trouvée prête à entrer dans la vie.

Auteur: Strindberg August

Info: Le Pélican, Acte II

[ naïveté ] [ pessimisme ] [ réserve ]

 

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causes-effets

GERDA : Sais-tu pourquoi père haïssait mon mari à ce point ?
LE FILS : Oui, ton Axel est venu lui prendre sa fille et son épouse, de sorte qu'il a dû rester tout seul ; puis, le vieux a bien vu que son gendre était mieux servi à table que lui-même ; vous vous enfermiez au salon, faisiez de la musique et lisiez, mais toujours de façon déplaisante pour notre père ; il se trouvait évincé, chassé de son foyer et c'est pour cela qu'il est allé au cabaret pour finir.

Auteur: Strindberg August

Info: Le Pélican de August, Acte II

[ famille ] [ intrus ] [ tensions ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

liberté

- Karl : Ce n'est pas vrai, père. Je ne renie pas Dieu.
- Larsson : Mais tu n'as pas de religion ?
- Karl : Comment le savez-vous ?
- Larsson : Mon Dieu! Tu ne fréquentes jamais la maison du Seigneur et tu ne lis jamais la parole de Dieu. Si quelqu'un fait ainsi, il n'a pas de religion.
- Karl : Le Dieu que je vénère n'habite pas dans des maisons de pierres édifiées par les mains des hommes.
- Larsson : Mais comment s'appelle-t-elle, ta religion ? Tu appartiens tout de même bien à une secte quelconque ?
- Karl : La religion que j'embrasse est celle de l'amour et de la vérité.
- Larsson : Je n'ai jamais entendu parler de cette religion. Et ton intention est de devenir pasteur ?

Auteur: Strindberg August

Info: Le libre-penseur

[ spiritualité ]

 

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Ajouté à la BD par Bandini

confort

Pauvre vieille Terre ! Toute l'ancienne misère n'existe plus, presque toute la souffrance non plus. Et pourtant cela ne va pas. La maladie et la famine sont vaincues. La vie est sur le point de devenir éternelle. La guerre ne se rencontre plus que dans les livres d'histoire, un phénomène anthropologique lointain, une étrange pratique obsolète de nos ancêtres, comme le cannibalisme ou la saignée. Et pourtant, cela ne va pas ! Je passe en revue tout ce que je sais de l'histoire humaine - et j'en sais beaucoup, vraiment, les pestes, les massacres, tous les épisodes de torture pratiquée par pur amusement, les grandes et médiocres bassesses, le catalogue complet des péchés que Sophocle, Shakespeare et Strindberg comprenaient si bien - et je me demande pourquoi nous ne nous réjouissons pas plus de ce que nous avons atteint. Je dois en conclure que nous sommes une race entreprenante, jamais satisfaite de rien, même du plus merveilleux état de satisfaction.

Auteur: Silverberg Robert

Info: Starborne

[ souffrance ] [ insatisfaction ]

 

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amour obsessionnel

Strindberg tout seul dans son délire transforme toutes les régions éparses de l’occulte moderne en méthode de masturbation. Son Journal occulte est un formidable mémento des nuits très secouées qu’il traverse. A cause d’Harriett : l’enfer avec elle dure de 1901 à 1908. A peine vient-il de faire sa connaissance qu’il la tient chaque soir dans ses bras, qu’il lui fait l’amour, qu’elle revient. Il est le premier à se taquiner et se tripoter, à ma connaissance, sur l’air de la nouvelle liturgie. Résistance formidable, exemplaire, à la nullité cachée sous toute jouissance. S’il lui faut absolument le spectre d’Harriett pour se masturber, c’est qu’il n’est pas question qu’il accepte la réalité du néant de ses masturbations. De ses possessions télépathiques, comme il dit… Il finit tout de même par l’épouser. Un peu plus tard, elle est enceinte. Emancipée, elle veut que l’enfant porte son propre nom et pas celui de son mari. Drames, colères. Et tout de suite un prodige : "Ce soir, une boule de feu a traversé la constellation du Cocher." Harriett s’en va, revient, repart. Il sent sa présence dans sa bouche comme un goût de violettes mâchonnées. Elle est loin maintenant, ils ont divorcé, elle s’est même fiancée avec un autre. Ça n’empêche pas les coïts avec son zombi consentant. Comme il dit, leurs affaires sexuelles sont passées "sur le plan astral"… Il inscrit presque tous les jours deux ou trois "X" dans son journal. Parfois plus, parfois moins. C’est le comptage des baises médiumniques. 18 avril 1908 : "La nuit dernière : à 11 heures et demie, elle m’a cherché, gentiment, amoureusement, X X X X . A 3 heures, idem. A 7 heures idem. Six fois !" Et ainsi de suite jour après jour pendant qu’elle se remarie, qu’elle s’apprête à avoir d’autres enfants. Qui seront de lui, bien entendu, il préfère l’en avertir tout de suite dans une lettre : il va les lui faire par conception immaculée et par voie télépathique…

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Le 19e siècle à travers les âges", pages 272-273

[ psychose ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson