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vocabulaire

PANTALON ( sur un patron de Venise )

Un des personnages les plus appréciés des spectateurs de la Commedia dell'arte était le célèbre "Pantalone", qui campait un vieux paysan assez ballot, vêtu d'un habit collant tout d'une pièce. Son costume s'inspirait du vêtement traditionnel des paysans des environs que les habitants de Venise appelaient les "pantaloni".

Ce surnom leur venait du nom de Pantaleone ("vrai lion" en grec), saint patron de la ville de Venise, prénom sous lequel étaient souvent baptisés les nouveau-nés des campagnes voisines.

Auteur: Galey Bernard-Claude

Info: L'etymo jolie : origines surprenantes des mots de tous les jours

[ diachronie ] [ étymologie ] [ falzar ] [ culotte ] [ habillement ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

démodé

Vois-tu, jamais je n'abandonnerai l'argentique. Avec ton appareil, tu élimines tout de suite les photos ratées. Une photo ratée, ma vieille, c'est un chef-d'oeuvre trente ans plus tard, parce qu'on y voit la grosse poubelle qui faisait que vingt ans avant on trouvait que c'était une photo ratée. Et les photos où on trouvait qu'on avait l'air moche, trente ans après on se regrette, on est content de les avoir, tu verras. Notre époque ne va plus produire que des photos réussis, ça va être un désastre artistique de plus.

Auteur: Goetz Adrien

Info: Intrigue à Venise

[ relatif ] [ noir-et-blanc ]

 

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judaïsme

Je suis un juif ! Un juif n'a-t-il pas des yeux ? ... Un juif n'a-t-il pas de mains, des organes, des proportions, des sens, des affections, des passions ? ... N'est-il pas nourri de la même nourriture, blessé des mêmes armes, sujet aux mêmes maladies, guéri par les mêmes moyens, échauffé et refroidi par le même été et par le même hiver qu'un chrétien ? ... Si vous nous piquez, est-ce que nous ne saignons pas ? ... Si vous nous chatouillez, est ce que nous ne rions pas ? ... Si vous nous empoissonnez, est ce que nous ne mourons pas ? .... Et si vous nous outragez, est-ce que nous ne vengerons pas ?

Auteur: Shakespeare William

Info: le marchand de Venise Acte III, scène 1

 

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art pictural

Il s'éleva du temps du Giorgion une fameuse dispute à Venise entre les artistes, au sujet de la prééminence de la peinture et de la sculpture : le Giorgion entreprit de prouver que l'art du peintre pouvait montrer un objet dans toutes ses faces, aussi bien que le sculpteur. Pour cet effet, il représenta un homme tout nu, vu par derrière, et placé au bord d'une fontaine, qui, par réflexion, offrait le devant de la figure, tandis qu'une cuirasse luisante découvrait l'un des côtés, et qu'un miroir réfléchissait l'autre. Ce tableau ingénieux mérita les suffrages de tous les artistes, mais ne termina point la dispute.

Auteur: Internet

Info: in le Dictionnaire encyclopédique d'anecdotes modernes, anciennes, françaises et étrangères d'Edmond Guerard, Panckoucke

[ compétition - ]

 

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Gaule

Son entrée à l'Académie française m'est apparue passionnante, non pas tant pour l'élection que pour le changement de statut qu'elle opère sur lui. Jusque-là, il était encore un paria des lettres et puis soudain, grâce à cette élection, il reprend goût à l'écriture. Ce n'est pas un hasard d'ailleurs si peu après il compose son plus beau livre : Venises. Entre le moment où il dépose sa candidature et son discours de réception, ce n'est plus le même homme et c'est ce qu'il m'intéressait de dépeindre." Elle ajoute : "D'autre part, le contexte dans lequel s'inscrit ce changement, celui de l'après Mai 1968, est particulièrement intéressant car Morand, si moderne dans l'entre-deux-guerres, ne se reconnaît plus dans cette époque. Nous sommes donc loin des clichés habituels et un peu exaspérants de "l'homme pressé", cosmopolite, qui aime la vitesse, les voitures.

Auteur: Dreyfus Pauline

Info:

[ littérature ]

 

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vivre

Je suis amoureuse de cette Terre sur laquelle j'ai mes pieds. Je l'aime avec tous ses défauts, toutes ses tares. Je l'aime à cause de ça. J'aime le trop froid et le trop chaud, la pluie, la boue, les embouteillages, les examens ratés, les cartes postales moches, les mensonges, les larmes, les blessures et la mort. J'aime ce qui manque et ce qui dépasse, j'aime le trop et le pas assez, je veux me brûler aux orties et aux casseroles, ça ne me dérange pas, je veux bien égarer mes clefs, avoir mal à la tête, être trompée (pas par Bran), être bousculée. Mais je prends aussi les bonnes choses. Je veux être caressée, je veux manger des banana split, je veux écouter de la bonne musique, recevoir des lettres, voir naître des bébés, faire la sieste, aller à Venise... je veux faire entrer l'air dans mes poumons, ... je veux respirer.

Auteur: Mourlevat Jean-Claude

Info: Terrienne

[ jouir ]

 

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fabrication sérielle

Nous avons, dans ces derniers temps, beaucoup travaillé et étudié la grande invention de la civilisation : la division du travail ; seulement nous lui donnons un faux nom. A vrai dire, ce n'est pas le travail qui est divisé, ce sont les hommes ; divisés en portions d'hommes, en petits fragments, en miettes vivantes, de telle sorte que la parcelle d'intelligence qu'on leur laisse est insuffisante pour former une épingle ou un clou, et s'épuise à former la pointe d'une épingle ou la tête d'un clou. Fabriquer un grand nombre d'épingles en un jour est évidemment une chose bonne et désirable, mais si nous pouvions seulement voir avec quel sable cristallisé ou à la loupe pour pouvoir discerner ce qu'il est -nous comprendrions quel déchet il renferme ! Et le grand cri qui sort de nos villes manufacturières, dominant le souffle de la fournaise, vient vraiment de ceci : -que nous fabriquons de tout, excepté des hommes.

Auteur: Ruskin John

Info: La Nature du gothique, Pierre de Venise, trad. Mathilde Crémieux, Librairie Aillaud, 1907

[ à la chaîne ] [ ère industrielle ] [ critique ] [ productivisme compétitif ] [ déshumanisation ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

flocons

J'ignorais que la neige pouvait se précipiter ainsi sur les villes côtières (je m'imaginais, comme si je n'étais jamais sorti de ma campagne, qu'elle était l'apanage des hauteurs continentales) ; j'ignorais que la neige pût tomber sur la mer et s'y maintenir intacte, sans fondre aussitôt. En cinq minutes à peine, la couche s'était épaissie et la lagune était tapissée d'une blancheur chaste que flétrissait la proue du vaporetto en s'y ouvrant un chemin. Derrière nous, nous laissions un sillage d'eau brassée des plus noirs, mais la neige venait vite étendre son pieux manteau sur la déchirure. Je n'avais jamais encore contemplé une chute de neige aussi consciencieuse, jamais encore assisté au spectacle d'une nature libérée de ses chaînes qui bafoue ses propres lois et vous plonge dans une atmosphère d'irréalité. Il neigeait sur la lagune, il neigeait sur Venise, il neigeait sur moi avec un acharnement qui avait quelque chose d'un présage ou d'un avertissement, d'une fatalité à l'œuvre que je n’ai pu percevoir.

Auteur: De Prada Juan Manuel

Info: La tempête

[ océan ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

femmes-hommes

Je jure à M. le marquis de Sade, mon amant, de n’être jamais qu’à lui, de ne jamais ni me marier, ni me donner à d’autres, de lui être fidèlement attachée, tant que le sang dont je me sers pour sceller ce serment coulera dans mes veines. Je lui fais le sacrifice de ma vie, de mon amour et de mes sentiments, avec la même ardeur que je lui ai fait celui de ma virginité, et je finis ce serment par lui jurer que si d’ici à un an, je ne suis pas chanoinesse et par cet état, que je n’embrasse que pour être libre de vivre avec lui et de lui consacrer tout, je lui jure, dis-je, que si ce n’est pas, de le suivre à Venise où il veut me mener, d’y vivre éternellement avec lui comme sa femme. Je lui permets en outre de faire tout l’usage qu’il voudra contre moi dudit serment, si j’ose enfreindre la moindre clause par ma volonté ou mon inconscience.

Auteur: De Launay Anne-Prospère

Info:

[ lettre de soumission ] [ épistole ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

largué

les chevaux galopent
et elle est à des miles de là
riant avec un
taré

Bach et la bombe à hydrogène
et elle est à des miles de là
riant avec un taré

le système bancaire
va à vau-l’eau
sur des gondoles à Venise
et elle est à des miles de là
riant avec un
taré

auparavant c’était comme si vous
n’aviez jamais tout à fait vu un escalier
(chaque marche vous
dévisageant)
et dehors
le vendeur de journaux semble
immortel
tandis que les voitures roulent
sous le soleil
qui brille comme un ennemi
et vous vous étonnez
qu’il soit aussi difficile
de devenir cinglé –
si vous ne l’êtes pas
déjà

jusqu’à cet instant
vous n’aviez jamais vu un
escalier qui ressemble
à un escalier
une poignée de porte qui ressemble
à une poignée de porte
et jamais entendu des bruits pareils à ceux-là

et quand l’araignée apparaît
et vous regarde
en définitive
vous ne la détestez pas
et elle est à des miles de là
riant avec
un taré.

Auteur: Bukowski Charles

Info: Dans "L'amour est un chien de l'enfer", pages 76-77, "communion"

[ séparation ] [ acuité du réel ] [ inquiétante étrangeté ] [ perdu ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson