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anecdote

L'occupation de la Lorraine n'était pas de tout repos pour les troupes françaises, harcelées par les partisans de Charles IV. La capitale resta profondément hostile à l'occupant. Significative de l'attitude des Nancéiens est celle du célèbre graveur Jacques Callot, à qui Louis XIII demanda de graver une plaque commémorative de la prise de Nancy comme il l'avait déjà fait pour la prise de La Rochelle. Callot répondit qu'il ne lui était pas possible de satisfaire cette demande car il était lorrain. Louis XIII lui aurait alors dit : - Le duc de Lorraine est bien heureux d'avoir des sujets si fidèles et si affectueux.

Auteur: Bogdan Henry

Info: La Lorraine des Ducs, Perrin, p.167

[ fidélité ]

 

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art pictural

Il s'éleva du temps du Giorgion une fameuse dispute à Venise entre les artistes, au sujet de la prééminence de la peinture et de la sculpture : le Giorgion entreprit de prouver que l'art du peintre pouvait montrer un objet dans toutes ses faces, aussi bien que le sculpteur. Pour cet effet, il représenta un homme tout nu, vu par derrière, et placé au bord d'une fontaine, qui, par réflexion, offrait le devant de la figure, tandis qu'une cuirasse luisante découvrait l'un des côtés, et qu'un miroir réfléchissait l'autre. Ce tableau ingénieux mérita les suffrages de tous les artistes, mais ne termina point la dispute.

Auteur: Internet

Info: in le Dictionnaire encyclopédique d'anecdotes modernes, anciennes, françaises et étrangères d'Edmond Guerard, Panckoucke

[ compétition - ]

 

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réconfort

Chaque écrivain garde, telle une ration de survie, ce genre d'anecdotes qui l'aident à supporter l'incompréhension, les dénigrements, l'insuccès. Oui, Proust refusé par Gallimard et publié à compte d'auteur. Et avant lui, Nietzsche et son Zarathoustra autoédité à quarante exemplaires. Schopenhauer accablé de ses manuscrits rejetés. Tchékhov et sa Mouette qui, au début, ne "décollait" pas des planches devant des spectateurs sceptiques. Le fameux calcul de Gide : ses Nourritures terrestres, en vingt-cinq ans, ont atteint le tirage de six cents exemplaires, autrement dit, vingt-cinq nouveaux lecteurs par an l Verlaine a fait mieux : un de ses recueils de poèmes s'est vendu à huit exemplaires... .

Auteur: Makine Andreï

Info: Le pays du lieutenant Schreiber

[ tapuscrit refusé ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

anecdote

Confident de Fouquet Paul Pelisson se retrouva à la Bastille. N'ayant plus d'autre distraction que la société d'un Basque grossier, joueur de musette, il parvint, à force de patience, à apprivoiser une araignée qui, chaque jour, au signal donné par les sons de la musette, sortait d'un soupirail et venait prendre des mouches jusque sur ses genoux... (...) le gouverneur de la Bastille, Besmaus, étant venu visiter Pellisson dans sa prison et ayant été témoin des confiantes évolutions de l'insecte, fut assez brutal pour l'écraser et priver ainsi Pellisson de son unique consolation "Ah Monsieur, s'écria le prisonnier, j'aimerais mieux que vous m'eussiez cassé le bras."

Auteur: Thoulier d'Olivet Pierre-Joseph dit l'abbé d'

Info: Éloge de Pellisson

[ prison ]

 

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anecdote

Un jour je suis arrivé chez Soutine vers 11 heures ou minuit à la cité Falguière. Modigliani avait jeté tous les meubles parce qu'ils avaient été envahis par les punaises. Je suis entré. Modigliani et Soutine étaient couchés par terre. Il n'y avait bien sûr ni électricité ni gaz. Ils tenaient chacun une bougie à la main ;Modigliani était en train de lire Dante et Soutine Le Petit Parisien. Autour d'eux, il y avait des tranchées avec de l'eau pour que les punaises ne passent pas. Mais les punaises sont malignes, elles montaient au plafond et se laissaient tomber directement sur eux, comme des parachutistes.

 

Auteur: Renault Olivier

Info: Rouge Soutine

[ vermine ] [ insectes ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

football

Un entraineur suspendu s'agite durant toute la première mi-temps, donne néanmoins des directives depuis la tribune via son adjoint. Il modifie les lignes, change deux joueurs... Malheureusement après chacune de ses modification l'équipe prend un but. A la mi-temps son équipe est menée 4 - 0. Dans le vestiaire le coach ne dit pas un mot, les joueurs se regardent, interrogatifs...
Le temps passe très lentements.
Arrive l'annonce de la reprise. Le coach demande que tout le monde se mette en cercle, bras sur les épaules. Une fois le rond humain constitué il les regardes tous rapidement, prend son souffle et crie : "allez tous vous faire enculer !"

Auteur: Internet

Info: Le vestiaire sur youtube, anecdote vraie racontée par Ramond Courbis

[ humour ]

 

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anecdote

M. de Mornay, gouverneur de Saint-Cloud, retiré au Palais-Royal à l'âge de quatre-vingt-neuf ans, eut, un jour de mardi gras, une crise qui lui fit croire qu'il ne passerait pas la journée. M. F..., son neveu, l'étant allé voir ce jour-là, entra dans sa chambre sans se faire annoncer, et ne fut pas peu surpris de trouver M. de Mornay seul, ses draps et sa couverture rabattus jusqu'au pied du lit, considérant avec un grand sang-froid son corps décharné, " Que faites-vous donc là, mon oncle? - Je m'examinais, et, au moment où vous m'avez surpris, je disais à la Mort : " Tu vas faire là un pauvre mardi-gras.

Auteur: Mornay Henry de

Info: in Suard, Mélanges de littérature

[ dernières paroles ]

 

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spiritualité

Un jour, plusieurs soufis rencontrèrent Rabia qui courrait, portant du feu dans une main et de l'eau dans l'autre. Ils lui dirent :
- Ô Dame du monde futur, où vas-tu, et que signifie tout cela ? Elle répondit :
- Je vais pour incendier le paradis et noyer l'enfer, en sorte que ces deux voiles disparaissent complètement devant les yeux des pèlerins et que le but leur soit connu, et que les serviteurs de Dieu le puissent voir, lui, sans objet d'espoir ni motif de crainte. Qu'en serait-il, si l'espoir du paradis et la crainte de l'enfer n'existaient pas ? Hélas, personne ne voudrait adorer son Seigneur, ou lui obéir !

Auteur: Rabi`ah al-`Adawiyah

Info: Rabia' the mystic, UP Cambridge 1928. Anecdote aussi rapportée par Frères Yves à Saint Louis dans : la Vie de Saint Louis, chap. 87

[ bipolarité ] [ détachement ]

 

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exagération

On rapporte que Démocrite, âgé de cent neuf ans, s'ennuya de vivre. Il retranchait tous les jours quelque peu de sa nourriture, et de cette manière il était enfin parvenu à éteindre presque tout à fait ce principe de feu qui vivifie nos corps ; il allait toucher à sa dernière heure lorsqu'une nièce qu'il aimait vint le supplier de ne pas se laisser mourir encore, parce que sa mort la priverait du plaisir de prendre part à une fête prochaine. Démocrite daigna, pour l'obliger, se résoudre à prolonger sa vie de quelques instants; et s'étant fait apporter du pain chaud, il vécut encore trois jours en le flairant seulement.

Auteur: Internet

Info: in le Dictionnaire encyclopédique d'anecdotes modernes, anciennes, françaises et étrangères d'Edmond Guerard, Anecdotes de médecine

[ ascétisme ] [ dernières paroles ]

 

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rapports humains

Aristomène, gouverneur du roi Ptolémée, voyant ce prince qui s'endormait en donnant audience à des ambassadeurs, et l'en ayant réprimandé, les flatteurs en prirent occasion de le perdre. Ils affectèrent la plus vive indignation contre cette hardiesse, et dirent au roi : "et si, accablé de veilles et de travaux, vous vous laissez quelquefois surprendre au sommeil, votre gouverneur devait vous avertir en particulier d'y faire attention, et non vous éveiller publiquement, et vous faire rougir devant une si nombreuse assemblée." Ptolémée ne tarda pas à les croire, et la réprimande d'Aristomène fut payée d'une coupe de poison, que le roi lui en envoya lui ordonnant de la boire.

Auteur: Plutarque

Info: in le Dictionnaire encyclopédique d'anecdotes modernes, anciennes, françaises et étrangères d'Edmond Guerard

[ manipulation ]

 

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