Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 441
Temps de recherche: 0.0518s

barbarie

Pour finir, parlons d’autre chose, parlons de l’ "humain".

 C’est là un vocable, et sans doute un concept aussi, qu’on réserve pour les temps des grands massacres. Il faut la pestilence, Lisbonne et une boucherie religieuse majeure, pour que les êtres songent à s’aimer, à foutre la paix au jardinier d’à côté, à être simplissimes.

C’est un mot qu’on se renvoie aujourd’hui avec une fureur jamais égalée. On dirait des dum-dum.

Cela pleut sur les milieux artistiques avec une abondance toute particulière. C’est dommage. Car l’art ne semble pas avoir besoin du cataclysme, pour pouvoir s’exercer.

Les dégâts sont considérables déjà. Avec "Ce n’est pas humain", tout est dit. À la poubelle.

Demain on exigera de la charcuterie qu’elle soit humaine.

Cela, ce n’est rien. On a quand même l’habitude.

Ce qui est proprement épouvantable, c’est que l’artiste lui-même s’en est mis.

Le poète qui dit : Je ne suis pas un homme, je ne suis qu’un poète. Vite le moyen de faire rimer amour et congés payés.

Le musicien qui dit : Je donnerai la sirène à la trompette bouchée. Ça fera plus humain.

Le peintre qui dit : Tous les hommes sont frères. Allons, un petit cadavre.

Le philosophe qui dit : Protagoras avait raison.

Ils sont capables de nous démolir la poésie, la musique et la pensée pendant cinquante ans. 

 

Auteur: Beckett Samuel

Info: Dans "Le monde et le pantalon"

[ humanitarisme ] [ hypocrisie ] [ belle âme diabolique ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

credo

Le mot taoïsme (…) a toujours exercé sur moi la plus vive séduction, bien que, mis à part le grand poème qui est un peu leur Bible, je connaisse peu les taoïstes et leurs croyances, Mais du jour où mes yeux tombèrent sur le Tao-te king, œuvre d’une grande beauté et d’une merveilleuse précision qui renferme une énigmatique description du grand moteur de l’univers et de son fonctionnement, je m’aperçus que c’était là ce en quoi je croyais – ou choisirais de croire si je découvrais un jour que croire m’était devenu nécessaire.
Mais, attention : que signifie pour moi le verbe "croire" ? Voilà un mot qui ne souffre point qu’on le traite ainsi à la légère, sans au moins essayer d’en saisir le sens exact. A mes yeux, chaque croyance, quelle qu’elle soit, requiert un certain degré de circonspection car elle se fige bien vite en dogme si, de provisoire, elle devient absolue. Par contre, le mot Tao évoque pour moi différentes attitudes (toute vérité étant relative), un état de disponibilité totale et de total abandon, une conscience totale, exhaustive et sans réserve de cet instant où la certitude pointe le nez, tel un poisson au bout de l’hameçon. C’est alors que l’esprit est en parfait accord avec la grande métaphore du monde – celle du Tao.
La réalité, alors souveraine, se libère de l’encombrant appareil conceptuel de la pensée consciente. C’est le point crucial où l’esprit se fond dans la création tout entière. Cette poésie, c’est le Tao.

Auteur: Durrell Lawrence

Info: Le sourire du Tao

[ religion ] [ Asie ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

entropie

C'est le destin du vin d'être bu, et c'est le destin du glucose de s'oxyder. Mais il ne s'oxyde pas tout de suite : celui qui l'a bu le conserve dans son foie pendant plus d'une semaine, bien enroulé et tranquille, comme aliment de réserve pour un effort soudain ; effort qu'il est contraint de faire le dimanche suivant, en poursuivant un cheval qui détale. Adieu la structure hexagonale : en l'espace de quelques instants, l'écheveau se déroule et redevient glucose, lequel est entraîné par la circulation sanguine jusqu'à une minuscule fibre musculaire de la cuisse pour y être brutalement scindé en deux molécules d'acide lactique, sinistre annonciatrices de la fatigue : ce n'est que plus tard, quelques minutes après, que le halètement des poumons sera à même de fournir l'oxygène nécessaire à l'oxydation discrète de ce dernier. Ainsi, une nouvelle molécule de dioxyde de carbone retourne dans l'atmosphère, et une parcelle de l'énergie que le soleil avait transmise au cep de vigne passe de l'état d'énergie chimique à celui d'énergie mécanique, puis se transforme en une chaleur paresseuse qui réchauffe imperceptiblement l'air déplacé par la course et le sang du coureur. Telle est la vie, bien qu'elle soit rarement décrite de cette manière : une inclusion, un prélèvement à son profit, un parasitage du cours descendant de l'énergie, de sa noble forme solaire à celle dégradée de la chaleur à basse température. Dans ce parcours descendant, qui mène à l'équilibre et donc à la mort, la vie dessine un coude et s'y niche.

Auteur: Levi Primo

Info: The Periodic Table (1975), trad en anglais Raymond Rosenthal (1984), 192-3. Trad en français MG avec DeepL

[ alcool ] [ hydrate de carbone ] [ photosynthèse ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

hygiénisme

Nous vivons l’âge du sucre sans sucre, des guerres sans guerre, du thé sans thé, des débats où tout le monde est d’accord pour que demain soit mieux qu’hier, et des procès où il faut réveiller les morts, de vrais coupables jugés depuis longtemps, pour avoir une chance de ne pas se tromper.

Si l’époque se révèle difficile à saisir, c’est à cause de tout ce qu’elle a éliminé de réel, sans arrêter de vouloir nous faire croire à la survie de sa réalité en simili. Il ne va plus rester grand-chose, si ça continue à ce train-là. Tout est certifié hypocalorique, la vie, la mort, les supposées idées, les livres, les conflits "propres" dans le Golfe, l’art, les pseudo passions, la prétendue information, les émissions.

On décrète des "journées sans tabac". Pourquoi pas des années sans femmes ? Des femmes garanties sans cholestérol ? Des idéologies sans matières grasses ?
Avec quoi pourrions-nous assouvir le besoin de négatif, en nous, depuis que le négatif a été décrété hors-la-loi, si ce n’est avec les dangers du passé ? Nous sommes bien trop fragiles, désormais, bien trop privés d’immunités pour nous offrir d’autres ennemis qu’à titre vraiment très posthume. Voilà le revers de notre bien-être. Nous ne pouvons plus nous affronter qu’à des événements archivés, peignés de multiples commentaires, rediffusés cinq fois par an, mieux pétrifiés que les voies piétonnes de nos centres-villes tétanisés. Plus de surprises autres qu’organisées. Même nos haines solidement justifiées donnent l’impression d’avoir été trouvées dans des réserves naturelles pour faune et flore en grand péril.

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "L'empire du bien"

[ dénégation ] [ penchants obscurs ] [ édulcoré ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

rationalisme

C’est pour cela, avons-nous dit, que la science moderne réussit dans ses applications pratiques, et c’est pour cela aussi que la réalité ambiante ne semble pas lui infliger de démentis trop éclatants. Il n’aurait pas pu en être de même à des époques antérieures, où le monde n’était pas aussi "solide" qu’il l’est devenu aujourd’hui, et où la modalité corporelle et les modalités subtiles du domaine individuel n’étaient pas aussi complètement séparées (bien que, comme nous le verrons plus loin, il y ait, même dans l’état présent, certaines réserves à faire en ce qui concerne cette séparation). Non seulement l’homme, parce que ses facultés étaient beaucoup moins étroitement limitées, ne voyait pas le monde avec les mêmes yeux qu’aujourd’hui, et y percevait bien des choses qui lui échappent désormais entièrement ; mais, corrélativement, le monde même, en tant qu’ensemble cosmique, était vraiment différent qualitativement, parce que des possibilités d’un autre ordre se reflétaient dans le domaine corporel et le "transfiguraient" en quelque sorte ; et c’est ainsi que, quand certaines "légendes" disent par exemple qu’il y eut un temps où les pierres précieuses étaient aussi communes que le sont maintenant les cailloux les plus grossiers, cela ne doit peut-être pas être pris seulement en un sens tout symbolique. Bien entendu, ce sens symbolique existe toujours en pareil cas, mais ce n’est pas à dire qu’il soit le seul, car toute chose manifestée est nécessairement elle-même un symbole par rapport à une réalité supérieure […].

(Après avoir parlé du processus de solidification du monde, qui devrait précéder le processus de dissolution)

Auteur: Guénon René

Info: Le règne de la quantité, chapitre "Les limites de l'histoire et de la géographie", pp 128-129

[ aveuglement ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

communes

Vers 2000 avant notre ère, de l'Égypte à la Turquie, à l'Indus, à la Chine, au pourtour nord de la Méditerranée, des villes existent qui mettent en valeur le premier grand développement de la civilisation. Leur structure est singulièrement uniforme, mais ceci n'est pas pour surprendre, puisqu'on a vu que la cité n'est que l'élément expressif du nouveau dispositif fonctionnel pris par la collectivité humaine. À toute époque, et aussi bien en Amérique qu'en Europe non méditerranéenne ou en Afrique noire, chaque fois que le groupe, ayant atteint le seuil agricole, franchit le seuil métallurgique, le même dispositif fonctionnel prend forme. La cité en est le moyeu. Elle est enfermée dans son enceinte défensive, centrée sur les réserves de céréales et le trésor. Les cellules qui l'animent sont le roi ou son délégué, les dignitaires militaires et les prêtres, servis par un peuple de domestiques et d'esclaves. Les artisans forment à l'intérieur du dispositif urbain une série de cellules généralement endogames ; leur sort est lié à celui des classes dirigeantes. [...] L'évolution, depuis le développement des premières économies agraires, se fait donc dans le sens d'une sur-sédentarisation, par la suite de la formation d'un capitalisme qui est la conséquence directe de l'immobilisation autour des réserves de céréales. L'immobilisation aboutit à la formation d'un dispositif défensif entraînant inévitablement la hiérarchisation sociale. Cette hiérarchisation s'opère sur des bases normales puisque, comme un organisme vivant, le dispositif social possède une tête où s'élabore l'idéologie du groupe, des bras qui lui forgent ses moyens d'action et un vaste système d'acquisition et de consommation qui satisfait à l'entretien et à la croissance du groupe.

Auteur: Leroi-Gourhan André

Info: Le Geste et la Parole, tome 1 : Technique et Langage

[ historique ]

 

Commentaires: 0

réserve

Les pensées de derrière la tête.
On dit qu'un homme a des pensées de derrière la tête quand il ne dit pas tout ce qu'il pense ou tout ce qu'il veut. C'est un cas très ordinaire et rien d'exceptionnel n'est signifié par cette expression. Celui qui dirait tout ce qu'il pense et déclarerait toutes ses intentions n'aurait que des pensées de devant la tête, des pensées de façade, si on peut dire et serait une sorte de monstre. Sa tête ressemblerait à une maison impossible, sans hauteur ni profondeur, sans toit, sans cave, sans escalier, sans propriétaire, où on ne pourrait s'étendre pour dormir qu'en mettant ses pieds et même ses jambes hors de la fenêtre, au scandale des personnes élégantes ou raisonnables qui passeraient dans la rue. On ne peut imaginer rien de plus absurde. En supposant qu'une telle demeure parût habitable à des malheureux accoutumés à l'étalage de leur misère, comment des gens dignes d'estime, n'ayant rien à se reprocher, pourraient-ils supporter de s'offrir en spectacle à tous ceux qui seraient tentés de regarder dans leur intérieur ?
Un homme qui a des pensées de derrière la tête, au contraire, est simplement un individu sensé, habitant une maison bien aménagée, pourvue, par conséquent, d'un endroit retiré où il lui soit loisible de penser en sécurité, et d'un autre endroit, peu éloigné du premier, où il puisse obéir à certains appels de la nature, sans que personne en soit informé. L'idéal serait qu'il n'y eût qu'un seul endroit pour les deux fonctions qui paraissent avoir, dans ce cas, une mystérieuse et profonde conformité. Les spéculateurs et les sociologues me comprendront !

Auteur: Bloy Léon

Info: Exégèse des lieux communs, Mercure de France 1968, p.230-231

[ . ]

 

Commentaires: 0

pleine conscience

Le lâcher-prise est la simple mais profonde sagesse qui nous porte à laisser couler le courant de la vie plutôt que d’y résister. […] c’est accepter le moment présent inconditionnellement et sans réserve. C’est renoncer à la résistance intérieure qui s’oppose à ce qui est. Résister intérieurement, c’est dire non à ce qui est, par le jugement de l’esprit et la négativité émotionnelle. […]
Le lâcher-prise est un phénomène purement intérieur. Cela ne veut pas dire que, sur le plan concret de la dimension extérieure, vous ne passiez pas à l’action pour changer telle ou telle situation. En fait, quand vous lâchez prise, ce n’est pas la situation dans sa globalité que vous devez accepter, mais juste ce minuscule segment appelé instant présent.
Par exemple, si vous étiez pris dans la boue quelque part, vous ne diriez pas : "Ok, je me résigne au fait d’être pris dans la boue." La résignation n’a rien à voir avec le lâcher-prise. Il n’est pas nécessaire que vous acceptiez une situation indésirable ou désagréable. Il n’est pas nécessaire non plus que vous vous racontiez des histoires en vous disant qu’il n’y a rien de mal à être pris dans la boue. Au contraire, vous reconnaissez alors totalement que vous voulez vous en sortir. Puis, vous ramenez votre attention sur le moment présent sans mentalement l’étiqueter d’une façon ou d’une autre. En somme, vous ne portez aucun jugement sur le présent. Par conséquent, il n’y a ni opposition ni négativité émotionnelle. Vous acceptez le moment tel qu’il est. Puis, vous passez à l’action et faites tout ce qui est en votre pouvoir pour vous sortir de la boue.

Auteur: Tolle Eckhart

Info: Dans "Le pouvoir du moment présent" pages 221-223

[ défini ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

ouvriers étrangers

On a un peu vite oublié que Karl Marx condamnait déjà la concurrence déloyale que représentaient les travailleurs immigrés pour le prolétariat autochtone: l’immigration était, selon lui, l’"armée de réserve du capital". Dans les années 1950, le Parti communiste, en même temps qu’il dénonçait la contraception et l’avortement comme des "vices bourgeois", ne raisonnait pas autrement: internationalisme et cosmopolitisme n’étaient pas, à ses yeux, synonymes. Jean-Claude Michéa le répète aujourd’hui: la mondialisation n’est rien d’autre que l’extension planétaire d’un capitalisme spéculatif et déterritorialisé dont les peuples font les frais. N’oubliez pas, non plus, les prises de position d’André Gérin, ancien maire communiste de Vénissieux ("L’immigration n’est pas une chance pour la France") ni celles du syndicaliste communiste Jacques Nikonoff, ancien président d’ATTAC ("Il faut stopper l’immigration et organiser le retour sur une base volontaire") ni, bien sûr, la lettre adressée en 1981, à une époque où le FN n’était encore qu’un groupuscule, par Georges Marchais au recteur de la mosquée de Paris: "La cote d’alerte est atteinte. Je précise bien: il faut stopper l’immigration officielle et clandestine."

Un chiffré-clé à cet égard: selon un sondage IFOP de janvier dernier, 51% des électeurs de Mélenchon trouvent que l’immigration s’effectue en France à un rythme trop élevé, contre seulement 31% chez ceux d’Emmanuel Macron. Un sur deux! Ce n’est, en fait, un secret pour personne que La France insoumise a deux électorats tout à fait différents. C’est ce qui explique la guerre de moins en moins feutrée que se livrent dans ses rangs les progressistes libertaires du type Danièle Obono ou Clémentine Autain, et les tenants d’un véritable populisme de gauche. 

Auteur: Benoist Alain de

Info:

[ capitalisme nomade ] [ historique ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

psychoïde

Sur le chiffre quatre, qui éveillait tant de choses en lui, Jung avait écrit : "La Trinité chrétienne a un caractère exclusivement masculin […], l’inconscient la transforme en quaternité." Ce qui conférait à la quaternité son unité composite, bien différente des trois personnes ne formant qu’un seul Dieu ; ce quatrième élément réintroduisait, comme par contrebande, le principe du mal, mais aussi la femme ou le corps, avec comme symbole la Vierge. L’une de ses premières utilisations du quatre lui fut inspirée par l’étude des mandalas […]. Au fil des années, le concept de quaternité est venu à représenter la totalité de la personnalité dans le processus d’individuation. Dans la symbolique chrétienne qu’il avait commencé à évoquer dans Aïon, et particulièrement dans la Sainte-Trinité du catholicisme, on ne pouvait parvenir à la complétude que par ajout de l’élément féminin qui la transformait en quaternité. Désormais, Jung était convaincu d’avoir entre les mains suffisamment de faits irréfutables et vérifiables pour franchir le pas : il avait de quoi prouver que les trois catégories combinées de l’espace, du temps et de la causalité en formaient une quatrième et ultime, contenue dans le concept de synchronicité. […]

Ces découvertes furent immédiatement contestées par plusieurs des universitaires ou écrivains qu’il avait élevés au rang, sinon de disciples, au moins de fins connaisseurs de sa psychologie. Il s’interrogeait toujours sur ce qu’allait devenir son essai sur la synchronicité, quand il s’ouvrit sur ce sujet à Philip Wylie. […] Wylie lui fit part de son opinion et de ses réserves. Il corrigea également quelques théorisations un peu floues sur les travaux d’Einstein, Niels Bohr, Max Planck et d’autres, mais il le fit avec circonspection, en spécialiste.

Auteur: Bair Deirdre

Info: Dans "Jung", trad. de l’anglais par Martine Devillers-Argouarc’h, éd. Flammarion, Paris, 2007, pages 834-835

[ physique quantique ] [ transdisciplinarité ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson