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communication

Je déteste qu'on m'appelle monsieur alors qu'on veut dire ducon. Ça se voit à l'attitude des gens. " Monsieur " était un mot qui impliquait le respect, mais ces gens-là le disent avec mépris. Les videurs et les flics font beaucoup ça.

Auteur: Levison Iain

Info: Un petit boulot, p. 135

[ langage corporel ] [ insulte ]

 

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imaginaire enfantin

- On peut dormir avec toi cette nuit ?

- NAN !

- Juste cette nuit ? S'il te plaît, maman !

- J'AI DIT NAN !

[snrfl - chouine - renifle - bouhou - snif]

- Bon, si vous venez, vous promettez d'arrêter de chouiner ?

- Oui. Oui. Oui.

- Par contre, je vous préviens que le premier qui tente de me faire un câlin, il retourne dans le chaudron. Et c'est que cette nuit, hein ?

- Bonne nuit, maman !

- M'appelez pas maman...

- Bonne nuit, Grand Méchant Renard !

Auteur: Renner Benjamin Reineke

Info: Le grand méchant renard, pp. 108-109

[ conte pour enfants ] [ mélange ] [ conjonction des contraires ] [ affection ] [ jeu de rôles ] [ négociation ] [ rituel ]

 

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affection maternelle

Elle adore [...] ces deux enfants qu'elle passe des heures à observer. Elle en pleurerait, de ces regards qu'ils lui lancent parfois, cherchant son approbation ou son aide. Elle aime surtout la façon qu'a Adam de se retourner, pour la prendre à témoin de ses progrès, de ses joies, pour lui signifier que dans tous ses gestes il y a quelque chose qui lui est destiné, à elle et à elle seule.






Auteur: Slimani Leïla

Info: Chanson douce, p 211

[ amour ] [ attention ] [ joie ] [ élan ] [ lien privilégié ]

 

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subatomique

Une particule mystérieuse découverte au CERN pourrait révolutionner notre vision de l’univers !

Le CERN, le célèbre centre de recherche situé à la frontière franco-suisse, a récemment annoncé une avancée scientifique qui pourrait révolutionner notre compréhension des particules fondamentales de l’univers. En analysant des données collectées lors des collisions de protons au LHC (Grand collisionneur de hadrons), une équipe de chercheurs a mis en évidence une particule qui pourrait être le plus petit hadron jamais observé : le toponium.

Qu’est-ce qu’un hadron et pourquoi cette découverte est-elle importante ?

Pour comprendre l’ampleur de cette découverte, il est essentiel de revenir sur quelques bases de la physique des particules. Les hadrons sont des particules subatomiques composées de quarks, les éléments constitutifs des protons et des neutrons. Ils se divisent en deux grandes familles : les baryons (comme les protons) et les mésons, qui sont plus légers. Ces particules sont fascinantes car elles obéissent aux lois de l’interaction forte, l’une des quatre forces fondamentales qui régissent l’univers.

Le toponium est une particule encore plus exotique. Il fait partie des particules dites de quarkonium, des particules formées de paires quark-antiquark d’un même type de quark lourd. Dans le cas du toponium, il est composé de quarks top, qui sont parmi les plus lourds et les plus instables.

Cela étant dit, jusqu’à présent, cette particule échappait aux chercheurs, en grande partie à cause de sa durée de vie extrêmement courte, rendant sa détection particulièrement difficile. Son étude pourrait fournir des informations précieuses pour compléter notre compréhension du Modèle standard, la théorie qui décrit les particules et les forces fondamentales.

Une découverte inattendue au CERN

Les chercheurs de la collaboration CMS, travaillant sur la détection de nouvelles particules et phénomènes dans les collisions de haute énergie au LHC, ont fait une découverte surprenante. Lors de l’analyse de collisions proton-proton à une énergie de 13 téraélectronvolts (TeV) entre 2016 et 2018, ils ont observé un excès de paires de quarks top. Les chercheurs ont constaté que cet excès de paires pourrait être un indice de la présence du toponium.

Cette observation a été rendue possible grâce à des méthodes de détection très avancées, utilisant des modèles théoriques pour interpréter les résultats expérimentaux et affiner l’analyse des données.

Pourquoi cette particule est-elle si difficile à détecter ?

La principale difficulté pour détecter le toponium réside dans sa très courte durée de vie. Le toponium est formé par des quarks top, qui sont parmi les particules les plus lourdes du modèle standard. En raison de leur masse élevée, ces quarks se désintègrent presque instantanément après la création du toponium. Cette désintégration rapide empêche les scientifiques de l’observer directement avant qu’elle ne disparaisse.

En plus de sa durée de vie ultra-courte, le toponium est une particule unique, différente de toutes celles étudiées jusqu’à présent. Contrairement à d’autres particules similaires, appelées " quarkonia ", qui se désintègrent généralement par un processus où la matière et l’antimatière s’annihilent mutuellement, le toponium se désintègre d’une manière différente. Dans ce cas, ce sont les quarks eux-mêmes qui se transforment, ce qui complique encore son identification.

 Un modèle encore à confirmer

Malgré les résultats prometteurs, les scientifiques restent prudents. Bien que l’hypothèse d’un toponium soit soutenue par les données, d’autres explications sont possibles, notamment celle d’une particule de Higgs supplémentaire. Cette hypothèse serait un prolongement des théories existantes sur le boson de Higgs, la particule découverte en 2012 qui joue un rôle clé dans la manière dont les autres particules acquièrent leur masse.

Pour confirmer ou infirmer l’existence du toponium, les chercheurs prévoient de recourir à un modèle plus précis de cette particule, ainsi qu’à des expérimentations supplémentaires avec les détecteurs ATLAS, l’autre grande expérience du LHC. Ils espèrent ainsi solidifier la preuve de cette découverte et peut-être repousser encore plus loin les frontières de la physique des particules.

Une découverte qui ouvre de nouvelles perspectives

Si la découverte du toponium est confirmée, elle constituerait un véritable bouleversement dans la physique des particules. Cette particule pourrait non seulement permettre de mieux comprendre les propriétés des quarks top, mais aussi aider à éclaircir certains des mystères non résolus du Modèle standard.

En particulier, elle pourrait fournir des indices sur des phénomènes qui échappent encore aux théories actuelles, comme la matière noire et l’énergie noire, des éléments fondamentaux de l’univers qui ne peuvent pas encore être expliqués par les connaissances scientifiques actuelles.

Le toponium serait aussi un objet d’étude fascinant pour les chercheurs en physique théorique, qui tentent de créer une version plus complète de la physique des particules, en intégrant des éléments comme la gravité quantique. La détection de cette particule pourrait bien être le premier pas vers une nouvelle révolution scientifique, ouvrant la voie à une compréhension encore plus profonde des lois de l’univers.

En somme, bien que la découverte du toponium ne soit pas encore confirmée, elle marque un tournant dans l’exploration de la physique des particules. Le LHC continue de repousser les limites de notre compréhension du monde subatomique, et cette potentielle découverte pourrait être l’une des clés pour résoudre certains des plus grands mystères de l’univers.



 

Auteur: Internet

Info: https://sciencepost.fr/, Brice Louvet, 17 avril 2025

 

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astrophysique

Une exoplanète tout juste découverte stupéfie les astronomes : "Le système le plus bizarre de tous les temps"

Elle s'appelle 2M1510 (AB) b et son nom n'est pas le seul élément étonnant de cette découverte purement fortuite.

(Image : En bleu, les trajectoires des deux étoiles du système. En orange, la trajectoire de la planète en question.)

On en connaît certaines avec des vents supersoniques, d’autres en forme de ballon de rugby, voire régulièrement arrosées de pluie de verre à l’horizontale (oui oui). Mais cette fois, les chercheurs des universités de Birmingham, Cambridge, Paris et Coimbra ont découvert une exoplanète " d’un genre inconnu ", comme ils le disent eux-mêmes. 

Nommée 2M1510 (AB) b, elle regroupe plusieurs caractéristiques extrêmement rares. Couplées, cela donne un cocktail encore jamais vu par l’être humain. L’observatoire européen austral (ESO), n’hésite pas à qualifier la découverte de « système planétaire le plus bizarre de tous les temps ». 

De surprises en surprises

Contrairement à la Terre, qui ne dispose que d’une étoile (notre Soleil), 2M1510 (AB) b orbite autour de deux étoiles, comme Tatooine dans Star Wars. Ce n’est pas inédit en soi, mais c’est assez rare pour être signalé : on a à peine confirmé l’existence d’une vingtaine de planètes à double étoiles dans tout ce qui a déjà été observé.

De plus, les deux étoiles en question, 2M1510 A et 2M1510 B, sont des naines brunes. Il s’agit d’objets plus grands que des planètes géantes gazeuses comme Jupiter, mais trop petits pour être des étoiles proprement dites comme notre Soleil.

En résumé : elles ne produisent que très peu de chaleur (toutes proportions gardées) et n’émettent pas beaucoup de lumière. Vulgairement, on peut parfois les qualifier d’étoiles " ratées ". Même avec deux " soleils ", pas de flamboyant double lever du jour sur 2M1510 (AB) b.

D’ailleurs, regardées depuis la Terre, les deux naines brunes s’éclipsent régulièrement l’une l’autre, formant ainsi ce que les astronomes appellent une binaire à éclipses. 

Dit comme ça, cela paraît très technique. Et ça l’est. Eh bien si, en plus, on vous disait qu’il y a une troisième caractéristique quasiment jamais vue par l’être humain. 

On le sait, la Terre tourne autour du Soleil sur un axe quasi horizontal, l’équateur. C’est le cas de la plupart des planètes et exoplanètes découvertes à ce jour. 

Eh bien 2M1510 (AB) b, elle, orbite plus ou moins à la verticale. On parle d’orbite " polaire ", et c’est la première fois qu’une exoplanète avec une telle orbite est observée autour d’un système binaire de naines brunes.

Ce système est incroyablement rare : il s'agit seulement de la deuxième paire de naines brunes à éclipses connue à ce jour, et il contient la première exoplanète jamais découverte sur une trajectoire perpendiculaire à l'orbite de ses deux étoiles hôtes. Les auteurs de Evidence for a polar circumbinary exoplanet orbiting a pair of eclipsing brown dwarfsDans le communiqué de presse de l'ESO, observatoire européen austral

Découverte fortuite 

" Une planète en orbite non seulement autour d’un système binaire, mais d’un système binaire composé de deux naines brunes, et qui plus est sur une orbite polaire, c’est vraiment incroyable et passionnant ", s’enthousiasme Amaury Triaud, co-auteur de l’étude et professeur à l’Université de Birmingham.

Enthousiasme d’autant plus compréhensible quand on sait que la découverte a été faite de manière fortuite, alors que les scientifiques ne cherchaient pas du tout une telle planète ou une telle configuration orbitale.

Reste maintenant à étudier toutes les données possibles pour mieux comprendre ce système d’un nouveau genre.

Auteur: Internet

Info: https://actu.fr/, Martin Leduc, 16 avril 2025

[ autre monde ] [ insolite ] [ sérendipité ]

 

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ouverture

La citrouille n’a pas besoin d’être transformée en carrosse pour devenir admirable : il suffit de la regarder d’un œil neuf.


Auteur: Marquet Gabrielle

Info: Artips, 18/01/2019

[ déconditionnement ] [ mental ]

 

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rapports humains

- Je voudrais bien écrire un livre, mais je sais pas taper à la machine.

- T'as qu'à demander à quelqu'un que tu lui dictes et lui il tape.

- Oui, c'est ça, pour qu'y se foute de ma gueule, en plus...

Auteur: Gourio Jean-Marie

Info: 'Brèves de Comptoir', compilation 1993-1995

[ humour ] [ simplicité ]

 

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étymologies

Comment la fascination du mathématicien Alan Turing pour les taches de léopard l'a conduit à résoudre une autre énigme

(Image : photo d'un léopard. Légende ,Comment se forment ces taches ?) 

Beaucoup d'entre nous s'émerveillent devant la fourrure tachetée des léopards ou les rayures qui ornent les zèbres .

Mais peu de temps après, on se demande s'il y a un ordre dans ce caractère apparemment aléatoire de la nature.

Et beaucoup moins nombreux sont ceux qui tentent de le trouver en utilisant les mathématiques.

Cependant, quelqu'un a transformé cette fascination en une théorie qui a résolu une énigme ancienne.

Cette personne était le pionnier de l'informatique Alan Turing, qui, dans un changement d'orientation remarquable, a tourné son attention vers les mathématiques cachées de la nature.

Le seul article qu'il publia sur le sujet et le dernier de sa vie, intitulé " Les bases chimiques de la morphogénèse " , parut dans le Journal de la Royal Society de Londres en 1952, deux ans avant qu'il ne se suicide avec une pomme trempée dans du cyanure.

Il deviendra l'un des scientifiques les plus cités, même si sa théorie était tellement en avance sur son temps que des décennies s'écoulèrent avant que sa valeur ne soit reconnue.

Il peut être surprenant qu'un ouvrage écrit par un scientifique au manteau d'héroïsme, ayant joué un rôle clé dans le déchiffrement des messages envoyés à l'aide des machines allemandes Enigma extrêmement complexes pendant la Seconde Guerre mondiale, n'ait pas attiré plus d'attention au moment de sa publication.

Mais à cette époque, et jusqu'en 1974, cette histoire était secrète, donc bien que Turing fût reconnu comme un mathématicien brillant, il ne jouissait pas encore du statut qu'il avait atteint à titre posthume.

Comme son article de 1936 " Sur les nombres calculables ", qui n'a été largement considéré comme fondamental dans la théorie du calcul que dans les années 1960, celui-ci a mis longtemps à être apprécié.

De plus, des avancées scientifiques étaient nécessaires pour prouver que son incursion dans la biologie était autre chose qu'une distraction intelligente mais sans rapport avec un esprit agité.

L'énigme

Sans léopards ni zèbres à Manchester, où il travaillait depuis 1948, Turing a parcouru la campagne du Cheshire, fasciné, détectant des traces mathématiques dans plusieurs plantes remarquablement symétriques.

Les marguerites, par exemple, avaient 34, 55 ou 89 pétales, des nombres qui faisaient partie de la suite de Fibonacci, dans laquelle chaque nombre est égal à la somme des deux précédents.

Il a alors compris que les organismes biologiques devaient avoir une logique interne.

Peut-être que le mécanisme qui produit des merveilles comme la mosaïque de la peau d'une girafe ou les feuilles verticillées d'une tige de plante pourrait être expliqué par les mathématiques.

(Image de pétales d'une fleur. Légende : La symétrie dans la nature attire l'attention depuis des siècles.)

Le point de départ était un mystère.

Aux premiers stades de développement, la plupart des êtres vivants, qu'il s'agisse de plantes, d'animaux ou d'humains, ont une apparence très similaire : des embryons qui étaient initialement des sphères uniformes de cellules identiques.

Mais à un moment donné, un processus se déclenche qui conduit cette boule de cellules à devenir un cocotier, une étoile de mer ou l'un d'entre nous.

Comment quelque chose d'aussi phénoménal peut-il se produire ?

Turing a estimé que ce processus était similaire à ceux qui produisaient les motifs dans la coloration des animaux ou les formes des plantes qui l'avaient captivé, et même ceux dans les doigts de ses mains.

En examinant ces modèles, il a développé des équations et, petit à petit, sa " théorie mathématique de l'embryologie ", comme il l'appelait, a commencé à prendre forme.

Une théorie de la vie

Turing a postulé que les modèles étaient le résultat de l'interaction de produits chimiques qui se propageaient entre des groupes de cellules par ailleurs identiques, comme l'explique Matilda Battersby sur BBC Earth .

Il a inventé le terme morphogène (morpho, du grec pour " forme ", et gen, du grec pour " engendrer "), signifiant générateurs de formes.

Ces morphogènes, a-t-il soutenu, diffusent et réagissent les uns avec les autres dans un processus qu'il a appelé réaction-diffusion intercellulaire, qui est maintenant également connu sous le nom de mécanisme de Turing.

Sa théorie, expliquée avec des mathématiques fascinantes, affirmait qu'à l'intérieur des tissus ou des cellules, il existe deux morphogènes qui agissent l'un sur l'autre.

Les deux se propagent à des rythmes différents, travaillant simultanément mais indépendamment comme s'ils étaient en compétition.

Pour comprendre cela, il est utile d'imaginer une situation prédateur-proie.

Lorsque les prédateurs ont beaucoup de proies disponibles, leur population augmente, mais cela entraîne une diminution de la population de proies, ce qui entraîne une diminution du nombre de prédateurs en raison d'un manque de nourriture et, au fil du temps, une augmentation du nombre de proies.

Au niveau moléculaire, a noté Turing, lorsqu'un des morphogènes déclenche une réaction et se propage à travers un groupe de cellules, l'autre intervient pour l'empêcher de se propager.

Ces réactions chimiques déclenchent la différenciation cellulaire, qui donne naissance aux motifs physiques que nous observons chez les êtres vivants, des doigts de nos mains aux taches sur un guépard.

Un morphogène arrive en premier, par exemple, pour assombrir les cellules de la peau des zèbres jusqu'à ce que l'autre arrive pour l'arrêter, créant ainsi les rayures noires et blanches.

(Image de peaux de zèbres côte à côte. Légende :  L'action d'un activateur et d'un inhibiteur crée des schémas... dans plusieurs cas hypnotiques.)

En plus de proposer une explication à l'énigme de la façon dont les êtres vivants deviennent ce qu'ils sont, Turing a développé des équations qui modélisent les modèles produits par l'interaction des morphogènes.

Il s'agissait d'équations très complexes pour les ordinateurs de son époque, mais même si cela impliquait un travail ardu, il réussit à créer un motif tacheté semblable à celui de la peau d'une vache.

Turing a terminé son travail, l'a publié et a recommencé à compter les pétales de fleurs.

Précis et très présent

L'idée était suspendue entre les pages de la revue scientifique.

Pour être juste, il a lui-même admis d'emblée que " ce modèle sera une simplification et une idéalisation, et par conséquent une falsification ".

Il s'était demandé comment les modèles qu'il observait dans la nature apparaissaient et avait trouvé la réponse sans regarder au microscope.

Il était vague sur ce qu'étaient les morphogènes dont il parlait, des substances dont la nature chimique n'avait pas encore été élucidée.

De plus, l'année suivante, James Watson et Francis Crick, sans parler du travail pionnier de Rosalind Franklin, ont révélé la structure de l'ADN, ce qui promettait d'être une voie fructueuse pour résoudre le mystère qui avait occupé Turing.

Mais dans les années 1960, ses écrits sur la morphogenèse ont été redécouverts.

Et avec l'avènement d'ordinateurs puissants et la naissance de la biologie cellulaire moléculaire moderne, deux générations de scientifiques qui ont pris sa théorie au sérieux à partir des années 1980 ont prouvé qu'elle était correcte.

" Je ne dirai pas que ce que Turing a fait nous a fait gagner la guerre ", a déclaré l'un de ses collègues à Bletchley, " mais j'ose dire que nous aurions pu la perdre sans lui. "

Cet article est devenu l'une des théories fondatrices de la biologie mathématique, une discipline dédiée à la compréhension du fonctionnement des mécanismes de la nature en trouvant des équations qui les décrivent.

Et bien que Turing ne soit ni un biologiste ni un chimiste, sa théorie a eu un impact substantiel sur les deux domaines, ainsi que sur d'autres domaines aussi divers que la géomorphologie et la criminologie, selon le rédacteur en chef du magazine Nature .

Leurs modèles ont tout expliqué, de l'activation neuronale dans le cerveau à la structure des coquillages, et ont été utilisés pour mieux comprendre les établissements humains et pour concevoir des filtres à eau, pour ne citer que quelques exemples.

0, 1, 1, 2, 3, 5, 8, 13, 21, 34, 55, 89...

La théorie de Turing avait plus d'applications qu'on ne l'imaginait, comme cela a été et continue d'être démontré.

Cela lui aurait fait plaisir.

En conclusion de son article, après avoir admis les limites des exemples biologiques qu'il a donnés, combinées aux " mathématiques relativement élémentaires " qu'il a utilisées, il a écrit :

" Je pense cependant que les systèmes biologiques imaginaires discutés et les principes discutés devraient être d'une certaine aide pour interpréter les formes biologiques réelles . "

Après ce dernier point, et durant les deux dernières années de sa vie, il se consacra aux tournesols.

Il est resté fasciné par la phyllotaxie, la disposition des pétales, des feuilles et des tiges des plantes, quelque chose qui a captivé de nombreuses personnes depuis l'Antiquité, y compris Léonard de Vinci, car c'est un sujet complexe et mystérieux.

Les pétales et les graines de tournesol ne sont pas seulement disposés en deux spirales contradictoires, mais semblent également suivre les séquences de Fibonacci.

Turing a reconnu le travail du scientifique néerlandais J.C. Schoute, qui a étudié les motifs de 319 têtes de tournesol juste avant la Seconde Guerre mondiale.

Il a ensuite développé une théorie pour expliquer pourquoi les séquences de Fibonacci sont apparues chez les plantes.

Cependant, il n'a jamais eu l'occasion de l'essayer avant de mourir.

Plus de 60 ans après sa mort, la Royal Society a publié de nouvelles preuves appuyant son explication mathématique des motifs sur les pétales de tournesol.

Un groupe de scientifiques du monde entier, encouragé par l'Université de Manchester, a planté des centaines de tournesols et compté leurs pétales pour tester leur exactitude par rapport à la séquence de Fibonacci, comme l'a rapporté Kiona N. Smith dans le magazine Forbes .

Leurs résultats ont soutenu l'idée de Turing, mais le recensement des tournesols a également révélé de nouveaux modèles, que les équations de Turing semblent également expliquer.



 

Auteur: Internet

Info: https://www.bbc.com/, 15 avril 2025

[ méta-moteur ] [ principe universel ] [ nombre d'or ] [ biomathématiques émergentes ] [ auto-organisation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

supplices éternels

Nos contradicteurs remarquent bien qu’il n’est maintenant aucune chair qui puisse souffrir sans pouvoir mourir ; et ils ne remarquent pas que cela est vrai d’une certaine nature plus noble que le corps. Cet agent qui vivifie et gouverne le corps, l’esprit, peut souffrir et ne peut mourir. Voilà donc qu’une chose se trouve sensible à la douleur et pourtant immortelle. Il en sera donc alors du corps des damés, comme il en est aujourd’hui, nous le savons, de l’esprit de tous les hommes. Et d’ailleurs, songeons-y bien, ce que l’on appelle la douleur du corps, appartient plutôt à l’âme. C’est en effet l’âme qui souffre et non le corps, quand même la souffrance lui vient du corps, alors qu’elle souffre où le corps est blessé.

Auteur: Saint Augustin Aurelius Augustinus

Info: La cité de Dieu, volume 3, traduction du latin de Louis Moreau revue par Jean-Claude Eslin, éditions du Seuil, mai 1994, page 227

[ corps-esprit ] [ origine ] [ naturel-surnaturel ] [ temporel-éternel ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

Bible

Et voici la signification de ces mots ; ainsi que je l’ai appris, Gog, c’est le "toit" ; Magog, ce qui est "du toit" ; en d’autres termes, à peu près, "la maison" et celui qui sort "de la maison". Ce sont donc les nations, où le diable est enfermé comme dans un abîme ; et c’est lui qui s’élance et se précipite dehors ; elles sont le toit, et il sort du toit.

Auteur: Saint Augustin Aurelius Augustinus

Info: La cité de Dieu, volume 3, traduction du latin de Louis Moreau revue par Jean-Claude Eslin, éditions du Seuil, mai 1994, page 176

[ étymologie ] [ explication ] [ métaphore ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson