Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 93
Temps de recherche: 0.065s

prostitution

La plus jolie petite pute du Limousin, m’a-t-il dit. Et il s’y connaissait le bougre. Facile, docile, pas froid aux yeux et pas cher avec ça, vu qu’elle avait un gosse dans l’appartement et un autre dans le ventre. Mais bon, on l’aimait bien, vu qu’elle rechignait pas à la besogne. (…) Pas encore majeure et déjà meilleure pute du pays. Elle te soufflait dans le cornet et t'offrait sa tranchée – avant comme arrière – sans rechigner, sans demander un sou de plus !

Auteur: Bein Stéphane

Info: Allons enfants ... , pages 134-135

[ simplicité ] [ survie ]

 

Commentaires: 0

narrations

Est-ce seulement possible de raconter quoi que ce soit ? Les choses racontées ne sont au fond qu’un récit, rien d’autre. Cela n’a strictement aucun rapport avec ce qui a été, qui est, ou qui sera. Elles mènent leur propre vie. Au lieu de se figer à jamais, elles vagabondent, se déploient, s’éloignant de plus en plus de ce qui a été ou de ce qui sera. C’est peut-être leur façon d’atteindre la vérité, qui sait ? (…) Nous vivons dans le récit. Le monde n’est qu’un récit.

Auteur: Mysliwski Wieslaw

Info: L'Art d'écosser les haricots, p. 69

[ . ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

hopital

Neel regarda la fragile silhouette allongée sur le lit au milieu d'une forêt de tubes et de câbles. Grâce au respirateur, la poitrine de la patiente se soulevait et s'abaissait comme les soufflets d'un accordéon. Le moniteur bipait régulièrement et, sur le tracé de l'électrocardiogramme, les petites déflexions se formaient et s'effaçaient avec une périodicité infaillible. (…) Mais ses yeux, ces yeux qui fixaient le mur nu, étaient sans expression et aveugles, et, quand Neel braqua une lumière sur eux, leurs pupilles ne se rétrécirent pas.

Auteur: Anirban Bose

Info: La Mort de Mitali Dotto

[ respiration articicielle ] [ intubé ]

 

Commentaires: 0

soigner

Mes angoisses se sont apaisées quand j'ai pris le temps d'écouter les siennes.
(…) J'ai compris que je n'étais plus dans l'empathie mais dans le partage, l'angoisse et le transfert, que je n'étais plus dans mon rôle de soignante et qu'il fallait que je me repositionne pour accomplir au mieux mes soins. Écouter sans partager, comprendre sans s'angoisser, prendre soin de l'autre sans se perdre soi-même… Les patients qui nous poussent au bout de nous-mêmes sont finalement ceux qui nous font le plus avancer dans notre pratique…

Auteur: Charline

Info: Bonjour, c'est l'infirmière Charité bien ordonnée commence par soi-même

[ aider ]

 

Commentaires: 0

être

Ce n’est pas sans raisons que l’état amoureux ressemble tant à celui dans lequel se trouve l’artiste ou de l’homme qui crée en général ; la bonté qu’il témoigne à tout ce qui vit, la tendance à ne pas se laisser distraire par les nécessités triviales de l’existence les rapprochent en effet et les rendent l’un et l’autre incompréhensibles et ridicule aux yeux du philistin pour qui précisément les réalités matérielles représentent tout. Car tout grand amoureux est un génie et tout génie est fondamentalement un amoureux (…)

Auteur: Weininger Otto

Info: sexe et caractère (1903, 294 p.)

[ puissance ] [ force ] [ sensations ] [ virilité authentique ]

 

Commentaires: 0

adaptation

On dit couramment que la cécité accroît les perceptions auditives. Je ne crois pas que cela soit vrai. Ce n’étaient pas mes oreilles qui entendaient mieux qu’autrefois, c’était moi qui me servais mieux d’elles. (…) J’avais besoin d’entendre et d’entendre encore. Je multipliais les bruits à plaisir. Je secouais des clochettes, je donnais du doigt contre tous les murs, j’essayais la résonance des portes, des meubles, des troncs d’arbres, je chantais dans les pièces vides, je jetais des galets au loin sur les entendre siffler dans l’air puis s’ébouler.

Auteur: Lusseyran Jacques

Info: Et la lumière fut, p. 33

[ non-voyant ] [ monde sonore ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

esclavagisme

Aucun historien n’a, depuis plus de deux cents ans, nié l’horreur de la traite négrière. Et c’est bien ainsi. (…) Quel livre d’histoire maritime et quel récit d’aventures pouvait ne pas décrire les drames de la traite, des marchés, des sordides cantonnements et des traversées à fond de cale ? Mais, des musulmans et des Africains eux-mêmes, convertis ou non, pas un mot ou presque : l’on ne s’aventurait qu’à pas comptés. L’histoire de l’Afrique s’est écrite sans que l’on veuille vraiment porter attention à cette traite, la première et la plus importante de toutes.

Auteur: Heers Jacques

Info: Les négriers en terre d'islam : La première traite des Noirs VIIe-XVIe siècle

[ dissimulation ]

 

Commentaires: 0

question

Le formalisme relativiste est (…) celui d’une géométrie quadri-dimensionnelle, avec le temps comme quatrième coordonnée. La philosophie impliquée est donc que "rien de ce qui arrive ne peut être autre que ce qu’il aura été". La fécondité explicative de cette approche s’est montrée prodigieuse et n’a jamais été démentie. D’autre part, le formalisme quantique est fondamentalement un calcul des probabilités (…). La question, ou plutôt l’énigme, est alors celle-ci : comment ce mariage de l’eau et du feu est-il possible ? De l’eau du "tout est écrit" relativiste avec le feu du jeu probabiliste de l’information?

Auteur: Costa de Beauregard Olivier

Info: Conférence du 21 octobre 1979. Il pense à ceci en raison de la symétrie des équations

[ rétrocausalité ]

 

Commentaires: 0

souvenir

Aujourd'hui (…), c'est une journée qui ne pourra jamais rien signifier d'autre que le regret et la perte et un chagrin comme l'acier – si dur, si vif, si froid que l'air même paraît brutal. Respirer fait mal. Mon cœur souffre à force de pomper le sang. Comme le mythe de Midas à l'envers, tout ce que je touche ou que je regarde, que je lis ou que je me rappelle se transforme en poussière. Parce qu'aujourd'hui, c'est l'anniversaire de mon père, et toutes les pensées qu'il m'inspire sont ternies par le souvenir de sa mort.

Auteur: Hegland Jean

Info: Dans la forêt

[ tristesse ] [ deuil ] [ papa ]

 

Commentaires: 0

nirvana

(…) je pense que l'homme autant que la femme sont capables de cette "jouissance autre" qui est sensuelle, non pas en deça mais à travers le sexe (…). A moins que cette jouissance autre – cette féminité, si elle est spécifique à certaines femmes – ne soit le secret de toute écriture, transversale au sexe et au langage, une jouissance inhumaine, cosmique, où la personne n'est d'aucun sexe parce qu'elle est de tous les sexes, ceux de toutes les plantes, de tous les animaux, de toutes les étoiles, de toutes les odeurs, de toutes les sensations.

Auteur: Kristeva Julia

Info: Colette : Un génie féminin

[ pensée-de-femme ] [ illumination ] [ orgasme ] [ unicité ]

 

Commentaires: 0