Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 61
Temps de recherche: 0.0498s

humour

<M> Re !
<A> Enfin ! Tu foutais quoi ?
<M> Je "gouvernais"... -_-
<A> Encore !? Ça fait déjà 3 fois aujourd'hui !
<M> Bah ouais, j'y peux rien, j'ai un peuple très... chiant ! :p
<A> Pfff. Si le caca était une monnaie, tu serais milliardaire !
<M> Ouais... Ben en ce moment, je payerais surtout en liquide alors...
* A has quit (partie vomir)
<M> On a pas le même rapport avec le trône... Moi je lui montre mon auguste derrière, elle son visage...
<K> Pour le trône, ça fait quasiment pas de différence.
<M> C'est méchant... :p
<K> Surtout pour ton cul !

Auteur: Internet

Info:

[ jeu de mot ] [ fiente ] [ déféquer ] [ dégueuler ] [ dialogue-web ]

 

Commentaires: 0

introversion

Je crois qu’il y autant de formes d’autisme que de personnes Asperger ! Pour ce qui me concerne, j’ai beaucoup de mal à hiérarchiser des informations. Quand je regarde un film ou une série, je dois comprendre le moindre détail, même si ça n’a aucune importance. Même pour la conférence de presse d’un footballeur je dois mettre 50 fois la vidéo en arrière, pour comprendre le moindre détail de ce qu’il dit. Je perds un temps fou ! Plus généralement, il y a encore beaucoup de stéréotypes sur l’autisme. Ce que j’essaie de faire comprendre, c’est que l’autisme n’est pas une maladie, c’est une différence. Une façon différente de voir le monde…

Auteur: Liron Olivier

Info: https://kroniques.com/2018/08/26/entretien-avec-olivier-liron

[ citation s'appliquant à ce logiciel ] [ réflexion ] [ tatillon ] [ minutieux ] [ esprit analytique ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

écriture

Ma résolution de devenir écrivain s'affermit en lisant les grands auteurs – Flaubert, Dostoïevski, Shakespeare – l'un après l'autre. Mais je commençais à ressentir profondément ma différence. Auparavant, j'étais une Vietnamienne qui parlait mal ma langue et avait la tête farcie de culture française. Maintenant, j'étais une étrangère qui aspirait à écrire aussi bien que l'indigène. Il y avait en moi une fêlure que j'essayais de comprendre en me tournant vers les écrivains qui ont trahi leur langue natale : Conrad le Polonais écrivant en anglais, Cioran le Roumain et Beckett l'Irlandais écrivant en français. Chacun, en investissant la langue qu'il a choisie, m'apparaissait à la fois comme un voleur et un donateur.

Auteur: Lê Linda

Info: Le complexe de Caliban, p. 41

[ décentrage ] [ seconde main ] [ deuxième langue ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

adaptation

L'intelligence est alors la capacité d'atteindre des objectifs, malgré les obstacles, au moyen de décisions fondées sur l'obéissance à des règles rationnelles (vérités). Les informaticiens Allen Newell et Herbert Simon ont étoffés cette idée plus avant en notant que l'intelligence consiste à spécifier un objectif et à évaluer la situation en cours, afin de voir comment cette dernière diffère de l'objectif, pour ensuite mettre en oeuvre l'application d'un ensemble d'opérations qui réduisent la différence. Cette définition est peut-être rassurante pour des êtres humains puisque les étrangers ne sont pas les seuls intelligents. Nous avons des désirs, les poursuivons en utilisant des croyances, qui, quand tout va bien, sont au moins approximativement vraies selon les probabilités.

Auteur: Pinker Steven

Info: p. 62, Comment fonctionne l'esprit, 1997

[ artificielle ]

 

Commentaires: 0

judaïsme

Certes, ils étaient tous - à présent et par définition - des Israéliens mais rien ne paraissait plus théorique que ce statut. Encore une manière de se voiler la face. Personne ne considérait la population de son quartier comme "israélienne", pas même les intéressés. Ils restaient cette masse humaine, plus ou moins appréciée, que l'on appelait les "nouveaux-immigrants". Chaque groupe portait le nom de son pays d'origine les Russes, les Marocains, les Caucasiens, les Roumains et tous se définissaient justement par leur différence. Les Israéliens, eux, formaient un autre peuple, à part, ils habitaient plus loin, de l'autre côté de la ligne de démarcation qui suivait le trajet du 57 et ils étaient, eux, les citoyens légitimes de ce pays.

Auteur: Kimhi Alona

Info: Victor et Macha

 

Commentaires: 0

écriture

je me suis étonnée, un jour, lors d’un atelier d’écriture, qu’une participante me dise trouver si difficile d’écrire sur la folie, sujet abordé dans plusieurs de mes nouvelles. Ca me semble si naturel, au contraire, d’écrire à partir d’une vision du monde radicalement différente de celle des autres et de faire naître une forme de trouble à partir de là. Je peux m’y projeter cent fois plus facilement que dans le quotidien d’une famille ordinaire. Il suffit d’un léger pas de côté : trouver la logique qui habite le personnage et s’y tenir jusqu’au bout. C’est un exercice qui devient vite jubilatoire dès lors que l’on maîtrise l’angle d’attaque.

Tout trouve son utilité un jour. Même la différence.

Auteur: Fazi Mélanie

Info: Nous qui n'existons pas

[ décentrage ] [ astuce ] [ recette ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

homme au foyer

Et puis Betty s’est trouvée un boulot de dactylo, et quand une de ces nénettes se mettent à bosser, vous voyez tout de suite la différence. On continuait à picoler toutes les nuits et elle partait avant moi le matin, la gueule en plomb. Ça lui montrait un peu ce que c’était. Moi je me levais vers 10h30, prenais un petit café peinard, un ou deux œufs, jouais avec le chien, flirtais avec la jeune femme d’un mécanicien qui habitait par-derrière, me liais d’amitié avec une strip-teaseuse qui habitait par-devant. A une heure j’étais sur le champ de courses, ensuite retour avec mon bénéf et j’allais à l’arrêt de bus avec le chien pour prendre Betty et la ramener. C’était la belle vie.

Auteur: Bukowski Charles

Info: Dans "Le Postier" page 61

[ journée type ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

pensée-de-femme

- Tu me rappelles l'histoire de la tour de Nesle, me fit-elle un jour le reproche, comme je bazardais une chemise hors d'usage. - ... ? - C'était au XIVe siècle. Marguerite de Bourgogne y avait installé son lupanar personnel et, du haut du donjon, balançait ses amants à la Seine dès qu'ils ne la satisfaisaient plus. Quelle imbécile ! Elle les aurait remis dans le circuit, ils n'auraient pas été perdus pour tout le monde : la récup', c'est pas fait pour les chiens. - Drôle de comparaison ! - Bah, entre un vêtement et un homme. Il n'y a guère de différence. Tous deux te caressent, s'imprègnent de tes odeurs, épousent les replis les plus intimes de ta chair. Ça crée des liens indissolubles.

Auteur: Gudule Anne Duguël Liger-Belair

Info: Mémoires d'une aveugle

[ femmes-hommes ] [ rencontre ] [ sexe ]

 

Commentaires: 0

parents

La "petite course" que devait faire maman sur le chemin du retour a en fait nécessité quatre arrêts pour dénicher un shampoing dont un blog de hippies disait le plus grand bien. 100% naturel, non testé sur des animaux, mis en bouteille dans un pays respectable, contenant des extraits d'une certaine feuille poussant sur une certaine montagne. Retenue en otage dans la voiture, je faisais passer le temps en échafaudant un plan: tout d'abord vider le flacon et y verser un shampoing de supermarché et attendre de voir si elle remarquait la différence. Bien sûr, à peine assise dans la voiture avec l'objet convoité, elle m'a dit que je perdais mon temps avec mes jeux puérils.
C'est vraiment pas drôle d'avoir une mère télépathe.

Auteur: Harrington Kim

Info:

[ science-fiction ] [ enfants ]

 

Commentaires: 0

responsabilité

Ma conviction profonde est que le futur n'est écrit nulle part; il sera ce que nous ferons de lui. Et le destin? Le destin est à l'être humain ce que le vent est au voilier. Si le timonier ne peut décider d'où souffle le vent, ni avec quelle force, il peut en revanche orienter la voile. Et cela implique parfois une immense différence. Le même vent qui provoquera le naufrage de tel marin inexpérimenté, ou imprudent, ou mal inspiré, mènera tel autre à bon port. Nous pourrions presque en dire autant du "vent" de la mondialisation qui souffle sur la planète. Il serait absurde de vouloir l'entraver mais si nous naviguons adroitement, en tenant notre cap et en évitant les écueils, nous pourrons arriver "à bon port".

Auteur: Maalouf Armin

Info:

[ civilisation ]

 

Commentaires: 0