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troc

- Montre-moi ton permis de séjour.

Comme sous l'effet de la frayeur, la femme laissa tomber la serviette, levant les mains pour se couvrir les yeux. Longues jambes, taille étroite, ventre plat, seins hauts et fermes, une vraie femme comme celles qui se voyaient dans les publicités à la télévision. Au bout d'un instant, devant l'attente immobile de Fatma, Montalbano se rendit compte qu'il ne s'agissait pas de peur, mais d'une tentative pour trouver le plus évident et le plus pratique des arrangements entre un homme et une femme.

Auteur: Camilleri Andrea

Info: La forme de l'eau

[ prostitution ] [ femmes-hommes ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

justification

Les grands et les riches sont accueillis avec un sourire sur le grand escalier du monde ; celui qui est pauvre, mais ambitieux, doit grimper par-dessus le mur, ou se frayer des pieds et des mains un passage par l'escalier de derrière, ou, pardi, se hisser par quelque conduit de la maison, si sale et si étroit qu'il puisse être, pourvu qu'il mène en haut. Le paresseux sans ambition prétend que la chose n'en vaut pas la peine, se refuse entièrement à la lutte, et se décerne le nom de philosophe.

Auteur: Thackeray William Makepeace

Info: Mémoires de Barry Lyndon du Royaume d'Irlande, trad. Léon de Wailly, p.137, Hachette, 1867

[ flemme ]

 

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barbarie

Jouer avec la frayeur d'un enfant procure une grande joie à ce genre de brutes. Un enfant atteint plus vite le bord du gouffre, il a toujours peur de façon définitive. On sait bien que la violence, la cruauté sont un aphrodisiaque puissant et que ceux qui ne jouent pas avec la mort d'un être humain, ceux qui ne la voient pas germer et venir à maturation chez cet autre, ne connaissent pas la vraie volupté. D'abord timide, incrédule, elle enfle et dépasse la victime: c'est alors que les bourreaux éprouvent le plus de plaisir.

Auteur: Janko Anna

Info: Une si petite extermination

[ sadisme ] [ horreur ]

 

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deuil

Après la disparition d'un être aimé, on souffre le martyre, on sombre jusqu'à toucher le fond, on se confronte à soi-même au plus noir de la nuit, et pour finir (parce que l'instinct de survie l'emporte sur tout le reste), on s'aperçoit que cette confrontation avec soi-même suffit. Alors, lentement, on relève la tête. On recommence à regarder le monde autour de soi. On voit que ce monde - à travers, entre autres, le formation des nuages ou les étiquettes des produits - se fraye à nouveau un chemin en nous... et peu à peu on se remet.

Auteur: Saul Black Glen Duncan

Info: Leçons d'un tueur

[ dépression ] [ dépendance ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

hyper-complexité

Nous sommes des chimistes et donc des chasseurs, les deux espérances de la vie adulte dont parlait Pavese sont les nôtres : le succès et l’échec, tuer la baleine blanche ou fracasser le bateau ; nous ne devons pas nous rendre devant la matière incompréhensible, nous ne devons pas baisser les bras. Nous sommes ici pour ça, pour nous tromper et pour nous corriger […]. Il ne faut jamais se sentir désarmés : la nature est immense et complexe, mais elle n’est pas imperméable à l’intelligence ; il faut lui tourner autour, la piquer, la sonder, chercher un passage ou s’en frayer un.

Auteur: Levi Primo

Info: Il Sistema Periodico, op. cit., pp. 66

[ chercheurs ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

camp de concentration

Ne pense plus à tes parents, à ton frère, à ton amoureux maintenant, lui avait-il dit, mais à tous les autres, à tous ceux qui comme eux ont été torturés, battus, massacrés et qui forment aujourd'hui cette grande foule anonyme à laquelle je songe aussi. Personne ne peut plus les connaître ni les reconnaître individuellement, ils sont si nombreux que nous ne devons plus penser qu'au véritable visage de leurs assassins. Ce sont ces assassins que tu auras devant toi ce soir, c'est devant eux que nous devons tous chanter avec toi, surtout ne montre aucune faiblesse, aucune frayeur, nous t'aiderons.

Auteur: Bor Josef

Info: Le requiem de Terezin

 

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nature

Cette cabane se trouvait dans un jardin abandonné, et le bruit des pommes sauvages tombant sur le toit de planches nous réveillait toutes les nuits. Elle nous servait à remiser lignes de pêche, plombs de chasse, pommes et feuilles mortes. Nous ne faisions qu'y dormir car le jour, de l'aube au crépuscule, nous étions sur les rives des innombrables lacs et cours d'eau, à pêcher ou à brûler du bois mort. Pour parvenir là-bas, il nous fallait nous frayer d'étroits sentiers dans les hautes herbes odorantes dont les extrémités oscillaient au-dessus de nos têtes en nous saupoudrant les épaules de pollen jaune.

Auteur: Paoustovski Constantin Gueorguievitch

Info: La Tanche d'Or

[ été ]

 

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gêne

A peine entré, il se trouva nez à nez avec une fille nue qui se dirigeait vers la douche. Il resta pétrifié. En un éclair, mille idées bizarres traversèrent son esprit. Dans cet instant fugitif, il aurait pu écrire un roman. Il balbutia quelque chose, et la fille, s'enveloppant dans une serviette de bain blanche, lui demanda sur un ton désagréable s'il n'avait pas vu l'écriteau. Elle ajouta entre ses dents : "Imbécile !" Il se précipita comme un automate vers l'autre vestiaire, dont il ouvrit la porte avec une frayeur insolite, vu qu'il est plus facile de s'enlever un vêtement qu'une idée.

Auteur: César Aira

Info: La guerre des gymnases

[ surprise ] [ femmes-hommes ] [ nudité ]

 

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tendresse

La tendresse prend naissance à l'instant où nous sommes rejetés sur le seuil de l'âge adulte et où nous nous rendons compte avec angoisse des avantages de l'enfance que nous ne comprenions pas quand nous étions enfants. La tendresse, c'est la frayeur que nous inspire l'âge adulte. La tendresse, c'est la tentative de créer un espace artificiel où l'autre doit être traité comme un enfant. La tendresse, c'est aussi la frayeur des conséquences physiques de l'amour ; c'est une tentative de soustraire l'amour au monde des adultes (où il est insidieux, contraignant, lourd de chair et de responsabilité) et de considérer la femme comme un enfant.

Auteur: Kundera Milan

Info: La vie est ailleurs, p.171, Folio no834

 

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psychologie jungienne

Tandis que l’on se fraye un chemin à travers ses œuvres volumineuses en cherchant à dégager de la masse de définitions qui varient sans cesse une formulation claire et sans équivoque de ses principes psychologiques, on commence à reconnaître qu’en dépit de l’imprécision et de l’inconsistance de son exposé, deux tendances s’affirment indubitablement dans tous ses écrits : premièrement, un désintérêt pour toutes les réalisations accomplies par l’homme moderne qui frise le mépris ; et deuxièmement une volonté qui ne fléchit jamais de construire un système psychologique qui contredise les théories de Freud sur chaque point important. Même les névroses de l’homme moderne sont considérées par Jung avec un mépris mal dissimulé. 

Auteur: Glover Edward

Info: A propos de C. G. Jung, dans "Freud ou Jung ?", trad. Lucy Jones, P.U.F., Paris, 1954, page 50

[ critique ] [ réactionnisme ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson