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drague

Quand il est arrivé en cours en milieu d'année j'ai fondu directement sous son charme, grand, beau, d'une timidité incroyable. On est devenu bien pote même s'il gardait une certaine réserve envers les autres... Gentil comme tout, il m'écoutait, me donnait des conseils, me consolait....
Et puis un jour on était chez moi et là je décide de prendre le taureau par les cornes... J'essaye de l'embrasser et il me repousse gentiment m'expliquant que les filles ben c'étaient vraiment son truc... On est resté très amis jusqu'à qu'il rencontre son copain et petit à petit plus de nouvelles...

Auteur: Internet

Info:

[ homo ] [ râteau ] [ pensée-de-femme ] [ dialogue-web ]

 

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art pictural

Pendant son court séjour à Rhodes, Apelles alla visiter l'atelier de Protogène, qui était alors absent. Une vieille femme qui gardait l'atelier, l'ayant invité à laisser son nom, il se borna à tracer sur une petite table un contour avec le pinceau. En rentrant, Protogène reconnut la main d'Apelles à la délicatesse de ce contour, et il traça dans l'intérieur un autre contour, plus beau et plus léger. Quand Apelles revint, on lui montra le dessin de Protogène ; alors entre les deux traits il en fit passer un nouveau, plus délié encore, et le peintre rhodien s'avoua vaincu*.

Auteur: Pline l'Ancien

Info: Histoire naturelle, *On dit que la table sur laquelle Apelles et Protogène avaient tracé leurs contours fut transportée à Rome, où elle disparut dans un incendie

[ compétition ] [ anecdote ]

 

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complexée

Toute sa vie, elle avait eu l'impression de gêner. Sa présence dérangeait Jacques, ses rires réveillaient les enfants que Louise gardait. Ses grosses cuisses, son profil lourd s'écrasaient contre le mur, dans le couloir étroit, pour laisser passer les autres. Elle craignait de bloquer le passage, de se faire bousculer, d'encombrer une chaise dont quelqu'un d'autre voudrait. Quand elle parlait, elle s'exprimait mal. Elle riait et on s'en offensait, si innocent que fût son rire. Elle avait fini par développer un don pour l'invisible et logiquement, sans éclats, sans prévenir, comme si elle y était évidemment destinée, elle avait disparu.

Auteur: Slimani Leïla

Info: Chanson douce, p 90

[ hantise ] [ obèse ] [ corpulente ]

 

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littérature

Dans son pavillon rempli de tapisseries et de trophées, le souverain étudiait sur des cartes géographiques le plan des batailles à venir. Les tables étaient encombrées de cartes déroulées : l'empereur y plantait des épingles. Il les prenait sur une pelote que lui tendait un de ses maréchaux. Les cartes étaient tellement chargées d'épingles qu'on n'y comprenait plus rien ; pour pouvoir y lire quelque choses il fallait enlever les épingles et les replacer ensuite ; C'est ainsi qu'à force d'ôter et de remettre, pour conserver leurs mains libres, aussi bien l'empereur que les maréchaux gardaient les épingles entre les lèvres et ne pouvaient parler que par grognements.

Auteur: Calvino Italo

Info: Le Vicomte pourfendu

[ discussion ]

 

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mégapole

Là où la lune m’avait donné l’illusion de la beauté et du charme, la lumière crue du jour ne me révéla que le sordide, l’aspect étranger et la malsaine prolifération d’une pierre qui s’étendait en largeur et en hauteur.
Une multitude de gens se déversaient dans ces rues qui ressemblaient à des canaux. C’étaient des étrangers trapus et basanés, avec des visages durs et des yeux étroits, des étrangers rusés, sans rêves et fermés à ce qui les entourait. Ils n’avaient rien de commun avec l’homme aux yeux bleus de l’ancien peuple des colons, qui gardait au fond du cœur l’amour des prairies verdoyantes et des blancs clochers des villages de la Nouvelle-Angleterre.

Auteur: Lovecraft Howard Phillips

Info: in H. P. Lovecraft : Contre le monde, contre la vie de Michel Houellebecq. [Description de NY par HPL]

[ racisme ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

conteuse

Cette nuit-là, et pendant bien des nuits encore, grand-mère m'a ouvert les portes de son enfance (...). Ses histoires m'aidaient à m'évader, m'emmenaient sur les sommets des collines de Nghê An, où je remplissais mes poumons du parfum des rizières, plongeais les yeux dans le Lam, me muais en un point vert sur les montagnes de Truong Son. Grâce à ses histoires, je goûtais sur ma langue la saveur sucrée des baies de sim, je sentais les grenouilles me sauter dans les mains et dormais dans un hamac, sous un ciel criblé d'étoiles scintillantes. (...) La guerre se poursuivait, et ses histoires nous gardaient en vie, moi et mon espoir.

Auteur: Nguyen Phan Qué Mai

Info: Pour que chantent les montagnes

[ narratrice ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

patriotisme

Nous avions libéré en septembre 1939 un grand nombre de criminels des pénitenciers, et les encourageâmes à reprendre leurs anciennes "professions", sous réserve qu'ils limiteraient leurs activités aux Allemands. Nos autorités gardaient les noms et les dossiers de chacun d'eux, de façon à pouvoir en conserver le contrôle après la guerre. Naturellement, il leur a été promis que leurs condamnations seraient réduites proportionnellement au succès de leurs opérations contre les Allemands. Le fait qu'aucun de ces criminels ne commit un seul de ces méfaits contre un Polonais et que l'on pouvait confier à beaucoup d'entre eux les plus sanglantes missions de l'action clandestine est significatif. Il prouve l'intensité de la haine collective contre l'Allemand."

Auteur: Karski Jan Kozielewski

Info: Mon témoignage devant le monde - Souvenirs 1939 - 1943, 1609, Points n° P2543, p. 345/346

[ union sacrée ] [ ww2 ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

rapports humains

Quand j'étais tout enfant, nous habitions à la campagne. La maison qui nous abritait n'était qu'une petite métairie isolée au milieu des champs. Là nous vivions en paix. Mes parents gardaient avec eux une grand-tante paternelle, Tante Martine.
C'était une femme à l'antique avec la coiffe de piqué, la robe à plis et les ciseaux d'argent pendus à la ceinture. Elle régentait tout le monde : les gens, le chien, les canards et les poules. Quant à moi, j'étais gourmandé du matin au soir. Je suis doux cependant et bien facile à conduire. N'importe! Elle grondait.
C'est que, m'adorant en secret, elle croyait cacher ainsi ce sentiment d'adoration qui jaillissait, à la moindre occasion, de toute sa personne.

Auteur: Bosco Henri

Info: L'enfant et la rivière

[ dissimulation ]

 

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colonialisme

Les hommes blancs annonçaient bien haut que leurs lois étaient faites pour tout le monde, mais il devint tout de suite clair que, tout en espérant nous les faire adopter, ils ne se gênaient pas pour les briser eux-mêmes.
Leurs sages nous conseillaient d'adopter leur religion mais nous découvrîmes vite qu'il en existant un grand nombre. Nous ne pouvions les comprendre, et deux hommes blancs étaient rarement d'accord sur celle qu'il fallait prendre. Cela nous gêna beaucoup jusqu'au jour où nous comprîmes que l'homme blanc ne prenait pas plus sa religion au sérieux que ses lois. Il les gardait à portée de la main, comme des instruments, pour les employer à sa guise dans ses rapports avec les étrangers.

Auteur: Pachgantschilhilas

Info: sagesse amérindienne

[ usa ] [ oppression ]

 

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personnage

Auparavant, Peredonov avait tenu à exposer ses livres comme pour témoigner de ses idées libérales. En fait, il n'avait ni idées ni même envie de réfléchir. Il gardait ces livres pour la façade, mais ne les lisait jamais. D'ailleurs, il y avait longtemps qu'il n'avait lu le moindre livre; il prétendait n'avoir pas le temps; il n'était abonné à aucun journal et ne se tenait au courant des événements que par les conversations. Il n'avait pas grand-chose à apprendre, car rien ne l'intéressait dans la vie, à part sa propre personne. Il allait même jusqu'à se moquer des abonnés aux journaux, leur reprochant de gaspiller leur argent et leur temps. Il faut croire que son temps lui paraissait éminemment précieux.

Auteur: Fyodor Sologoub

Info: Un démon de petite envergure

[ superficiel ] [ paresseux ] [ égoïste ]

 

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Ajouté à la BD par miguel