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corps-esprit

La sensibilité, c’est la faculté de tendre ou de désirer et par suite d’éprouver du plaisir et de la douleur ; la nature et l’intensité des affects éprouvés sont déterminées par une sensibilité à l’œuvre.

Si l’on reconnaît désormais le rôle primordial des dimensions affectives de la cognition dans l'ensemble de nos manières incarnées de construction du sens de - et d'engagement dans - notre monde, et s’il y a lieu d’explorer les modes profondément affectifs par lesquels nous engageons notre monde à un niveau qui précède et sous-tend nos expériences émotionnelles conscientes, c’est bien la conception de l’affectivité qui reste à questionner.



 

Auteur: Andrieu Bernard

Info: Vocabulaire international de philosophie du sport, tome 2 : Les nouvelles recherches

[ émotivité ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

question

Sa prise de conscience de la dépendance absolue de ses enfants et des obligations d'adulte qui en découlaient pour elle, formait le coeur du problème de Jennett. Aux yeux du monde, un artiste se devait d'être libéré de toute obligation personnelle, condition vitale pour atteindre dans son oeuvre les idéaux les plus élevés, les plus transcendantaux. David Heaton s'était octroyé une telle liberté. Une liberté ontologiquement infantile, toutefois affranchie des contraintes de l'impuissance infantile. David ne serait jamais complètement adulte s'il voulait réussir comme artiste. Jennett se trouvait donc confronté à un choix cornélien : devait-elle se montrer responsable envers ceux qu'elle avait mis au monde ou fidèle à sa vocation ?

Auteur: Kay Francesca

Info: Saison de lumière

[ égoïsme ] [ maternité ] [ artiste ] [ dilemme ]

 

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beaux-arts

La musique se distingue de tous les autres arts par le fait qu'elle n'est pas une copie du phénomène, ou plus exactement de l'objectivité adéquate de la volonté, mais qu'elle est la copie directe de la volonté elle-même, et qu'elle se présente donc comme la métaphysique de tout ce qui est physique dans le monde, et comme la chose-en-soi de tout phénomène. Nous pourrions donc tout aussi bien appeler le monde musique incarnée que volonté incarnée ; voilà pourquoi la musique fait apparaître chaque image, et même chaque scène de la vie réelle et du monde, avec une signification plus élevée, certainement d'autant plus élevée, que sa mélodie est analogue à l'esprit intérieur du phénomène en question.

Auteur: Nietzsche Friedrich

Info: La naissance de la tragédie

[ modélisation sonore ] [ image-son ] [ correspondance ] [ opéra ] [ pré-cinéma ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

laïcité

Je suis convaincu que ceux qui ont une croyance ont tort. C'est-à-dire que nous n'avons pas plus besoin de préserver le mythe de Dieu pour préserver une société juste et stable que de nous accrocher à l'étalon-or pour que notre monnaie reste saine. C'était une béquille utile, mais nous l'avons dépassée. Selon une étude récente, le Danemark est le pays le plus sain, le plus en santé, le plus heureux et le plus exempt de crime au monde, et, dans l'ensemble, les Danois ignorent tout simplement la question de Dieu. Nous devrions certainement commencer à penser que ceux qui croient en un dogme donné ont tort, parce que ses créances diminuent rapidement et que ses supports commencent à se tordre.

Auteur: Dennett Daniel C.

Info: "The folly of pretence" by Daniel Dennett, www.theguardian.com. July 16, 2009

[ évidence ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

dirigeants temporels

Sur ce plan inférieur de la vie, il fallait s’acquitter de la dette envers le gouvernement. Jésus ne favorisait aucune aspiration à l’indépendance. Il ne promettait aucun secours en faveur de la libération.  [...]

Une fois de plus Il déclarait que Son Royaume n’était pas de ce monde, que la soumission à Sa personne n’était pas incompatible avec la soumission au pouvoir séculier et que la liberté politique n’est pas la seule liberté qui compte. [...] Jésus était venu pour restaurer d’abord les droits de Dieu. Comme Il le leur avait déjà dit, s’ils cherchaient d’abord le Royaume de Dieu et Sa justice, tout le reste, et notamment la liberté politique, leur serait donné par surcroît.

Auteur: Sheen Fulton

Info: A propos de la question des hérodiens et des pharisiens "est-il permis ou non de payer le tribut à César?", dans "La vie du Christ", trad. Abbé Giraud P.S.S., éditions Dominique Martin Morin, 2012, pages 263-264

[ impôt ] [ révolte ] [ revendications politiques ] [ accidentel-essentiel ] [ détachement ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

quêtes

Je vis que A. E. ne questionnait pas réellement le monde, mais volait vers un monde "supérieur", et que ce monde "supérieur" avait tous les défauts (à mes yeux) de la sur-nature : en particulier, d'être exsangue (et comment en serait-il autrement ?) Pour moi, j'avais cru voir le secret dans la terre, les clefs dans l'herbe. Sans doute ce qui nous attend à l'issue ne peut être conçu ; mais je me dis qu'il fallait avancer dans la direction de cet inconcevable (qui nous fascine comme tout abîme) "à travers l'épaisseur du Visible", dans le monde de la contradiction, avec des moyens et des sentiments ambigus, en particulier un mélange d'amour et de détachement, d'acharnement et de négligence, d'ambition et d'ironie.

Auteur: Jaccottet Philippe

Info: In "La promenade sous les arbres", éd. La Bibliothèque des Arts, p. 40 - A. E. était le nom de plume de George William Russell, poète irlandais (1867 - 1935)

[ ailleurs ] [ présence ] [ poésie ] [ céleste ] [ terrestre ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

bâclage littéraire

Maintenant, si on se demande comment, refusant le monde et maudissant la vie, Céline aurait pu éviter de rendre certains hommes responsables de sa malédiction, on est forcé de répondre qu’il lui eût fallu, au moins, cesser de maudire l’écart transcendant ouvert par son langage. Je ne veux pas suggérer qu’il lui a manqué d’être, par exemple, chrétien. D’autres écrivains au XXe siècle ont pu atteindre une aussi insoutenable lucidité sans se précipiter, en retour, vers aucun garde-fou. On peut même définir l’écrivain comme celui qui, justement, n’est pas obligé d’avoir une religion, et sans doute est-il le seul de son espèce. Mais en se mêlant de la réforme du monde, en orchestrant la persécution, en se mettant en somme à croire aux hommes, Céline était-il encore écrivain ? 

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Céline", éd. Gallimard, 2001, page 187

[ solution facile ] [ vide ] [ antisémitisme ] [ question ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

distanciation

De toutes les choses ridicules, la plus ridicule est, me semble-t-il, d'être très affairé en ce monde, d'être un homme expéditif à table comme au travail. En conséquence, quand je vois, au moment décisif, une mouche se poser sur le nez d'un homme d'affaires de ce genre, ou s'il est éclaboussé par une voiture qui le dépasse au galop, ou que le Knippelsbro se lève devant lui, ou qu'une tuile tombe, et le tue, je ris de bon coeur. Et qui pourrait bien s'empêcher de rire ? Qu'est-ce qu'ils peuvent bien faire ces agités toujours pressés ? En va-t-il d'eux comme de cette femme qui, dans son affolement, en voyant qu'il y avait le feu à la maison, sauva les pincettes ? Que sauvent-ils de plus du grand incendie de la vie ?

Auteur: Kierkegaard Søren Aabye

Info: Ou bien... Ou bien, I

[ question ] [ gens pressés ]

 

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Ajouté à la BD par Bandini

musique

Recoins de ma vie.
Souvent, je regrette d'être venu moi-même en ce bas monde; non pas que je haïsse le monde. Non.... J'aime le monde, le grand monde et même le demi-monde, étant personnellement une sorte de demi-mondain.
Mais que je suis venu faire sur cette Terre si terrestre et si terreuse?
Y ai-je des devoirs à remplir? Y suis-je venu pour accomplir une mission - une commission?
M'y a-t-on envoyé pour m'amuser? pour me distraire un peu?... pour oublier les misères d'un au-delà dont je ne me souviens plus? N'y suis-je pas importun?
Que répondre à toutes ces questions?
Croyant bien faire, presque à mon arrivée, ici-bas, je me suis mis à jouer quelques airs avec des accords que j'inventai moi-même....
Tous mes ennuis sont venus de là...

Auteur: Satie Erik

Info: Écrits réunis par Ornella Volta, Éditions Champ Libre, 1981, p. 176

[ ils ont dit ] [ Personnel ]

 
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orphelin

Pour ma part, élevée par ma grand-mère, je n'ai pas de grandes références d'amour strictement maternel. Je devine à travers l'amour que me portent mes enfants que j'ai sans doute inventé une forme de relation entre tendresse de grand-mère et instinct de mère mais, au fond, je me sens parfois démunie devant leurs regards, leurs questions, leurs caprices. Je ne fais plus partie de leur monde, et je ne me rappelle pas non plus avoir fait partie de celui d'en face. Je suis une sorte de mère hybride qui aurait adopté trois enfants d'un coup, sans jamais en avoir vu grandir aucun. Seul l'amour de ma grand-mère me sauve. J'applique quelque chose que j'ai toujours senti en elle, quelque chose de la campagne. Je ne sais pas faire, alors je fais comme je sens.

Auteur: Deghelt Frédérique

Info: La vie d'une autre

[ paternité ] [ maternité ]

 

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