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santé publique

On est frappé du dynamisme, de la capacité d'invention de ces femmes que l'Evangile a libérées. Un exemple est frappant : celui de Fabiola. Le nom évoque pour nous un roman fameux qui avait pour cadre précisément l'Eglise des catacombes, mais la Fabiola de l'histoire,comme il arrive souvent dépasse sensiblement celle de la légende : elle fait partie de ces dames de l'aristocratie romaine qui sont devenues les disciples de saint Jérôme; frappée de voir le nombre de pèlerins qui viennent à Rome et là se trouvent sans ressources, elle fonde une " Maison des malades ", nosokomion, à leur intention. Autrement dit, Fabiola fonde le premier hôpital.

Auteur: Pernoud Régine

Info: La Femme au temps des cathédrales

[ historique ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

historique

On est frappé du dynamisme, de la capacité d'invention de ces femmes que l'Evangile a libérées. Un exemple est frappant : celui de Fabiola. Le nom évoque pour nous un roman fameux qui avait pour cadre précisément l'Eglise des catacombes, mais la Fabiola de l'histoire, comme il arrive souvent dépasse sensiblement celle de la légende : elle fait partie de ces dames de l'aristocratie romaine qui sont devenues les disciples de saint Jérôme; frappée de voir le nombre de pèlerins qui viennent à Rome et là se trouvent sans ressources, elle fonde une "Maison des malades", nosokomion, à leur intention. Autrement dit, Fabiola fonde le premier hôpital.

Auteur: Pernoud Régine

Info: La Femme au temps des cathédrales

[ accueil ] [ soigner ]

 

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législation

Nous rencontrons ici un trait profond du caractère romain: le sentiment des liens affectifs qui existent entre les membres de la cité. (...) . Cela entraîne que les citoyens ont, les uns envers les autres, des devoirs de pietas qui dans une certaine mesure l'emportent sur le droit. Un souvenir de cela subsiste dans une maxime romaine, souvent répétée que "le comble du droit est le comble de l'injustice "Summum ius, summa inuiria" : les Romains, peuple de juristes, ont été en même temps sensibles aux limitations d'un système dans lequel la parole écrite, la règle une fois formulée remplaceraient l’appréciation sensible de chaque situation, saisie dans sa complexité

Auteur: Grimal Pierre

Info: Cicéron

[ bon sens ] [ historique ]

 

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étymologie

Ces 71 mots gaulois, parvenus jusqu'à nous après plus de millénaires de vicissitudes, concernent surtout le monde agricole et reflètent le mode d'existence de populations vivant des produits de la culture, de la pêche et de la chasse. Parmi ces mots qui nous parlent de leur vie familière, il en est une qui mérite une attention particulière: la lieue.
À la réflexion, il est en effet assez curieux que ce peuple qui avait complétement adopté la civilisation romaine ait réussi à conserver et à transmettre de génération en génération et cela pendant des siècles sa propre unité de longueur, la lieue gauloise (2 222 mètres) à la place du mille romain (1 485 mètres).

Auteur: Walter Henriette

Info: Le Français dans tous les sens

[ mesure ] [ distance ]

 

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loisirs

Car seul Epicure, écrit Lucrèce, était en mesure de consoler l'homme qui, s'ennuyant à mourir chez lui, se précipitait à la campagne pour s'apercevoir que son esprit y est tout aussi accablé. Epicure, mort plus de deux siècles auparavant, n'était rien de moins que le sauveur.
"La vie humaine, spectacle répugnant, gisait
Sur la terre écrasée sous le poids de la religion, (…)
Quand pour la première fois un homme, un Grec,
Osa la regarder en face, l'affronter enfin."
Cet homme, si peu en accord avec une culture romaine privilégiant la dureté, le pragmatisme et la vertu militaire, était un Grec qui avait triomphé non pas par la force des armes, mais par la puissance de l'intelligence.

Auteur: Greenblatt Stephen

Info: Quattrocento

[ jouir ] [ déculpabiliser ] [ historique ] [ otium ]

 

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femmes-hommes

Devant le site de Jublains, l’après-midi, un car à deux étages (immatriculé en Allemagne) attendait le retour des touristes éparpillés dans l’enceinte romaine. Cette présence attestait de la dignité de l’endroit. Claire en fut ravie ; elle se pencha sur les pièces en bronze et en or (dûment étiquetées et classifiées) avec le sentiment de remplir une mission civilisatrice. Par à-coups, elle jetait un œil sur les touristes allemands, sans doute des retraités qui, comme les enfants, écoutaient la guide développer une façon de cours sur la numismatique. Les femmes approuvaient d’un mouvement de tête, de bas en haut et de haut en bas, les yeux plissés, pleines d’intérêt pour ce qu’on leur apprenait ; les hommes, dans l’ensemble, avaient plutôt l’air de se faire chier.

Auteur: Patrice Jean

Info: l’homme surnuméraire

[ au musée ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

colonisation

Reconnaissons ici une des lois les plus constantes de l'histoire. Aucune conquête de quelque durée et de quelque ampleur ne saurait rester impunie. Ce n'est pas impunément, en effet, qu'entre peuples restés jusque-là à des étages de civilisations différentes, le conquérant provoque cette brusque réduction à un niveau commun qu'entraîne la conquête. Si le peuple vaincu est profondément perturbé dans son organisation politique, dans ses coutumes les plus chères, le vainqueur ne l'est pas moins dans sa sécurité mentale. C'est la contre-invasion des idées, des moeurs, des tendances du vaincu chez le vainqueur, contre laquelle celui-ci, à moins d'un rideau de fer impitoyablement baissé, ne peut à peu près rien. Nous avons vu le cas dans la société romaine qui, pour avoir absorbé l'Orient hellénistique, s'était finalement hellénisée jusqu'à la dé-romanisation.

Auteur: Grousset René

Info: Figures de proue

[ inversion ] [ influence ] [ culture ] [ soft power ]

 

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efficacité

Que l’époque se reconnaissance dans l’équation : "vivre = orgasmer" permet de fournir une qualification à son idiosyncrasie. Il est en effet permis de nommer "hédoniste" toute époque prétendant assimiler la jouissance sexuelle à l’événement de l’orgasme. Qu’une telle assimilation ne se laisse pas lire dans l’histoire permet de conclure qu’il s’agit bien là d’un trait propre à l’époque. Ni l’érotologie arabe, ni la chinoise, ni la japonaise, ni l’indienne, ni la grecque, ni la romaine – pour se limiter aux plus connues – n’ont procédé à une assimilation du même ordre. L’orgasme, pour y être reconnu comme un événement important de la sexualité, y recevait le statut d’un simple terminus ad quem. Beaucoup plus important que celui-ci était la manière d’y parvenir ; et ce que son obtention entraînait comme conséquences pour celui qui l’obtenait.

Auteur: De Sutter Laurent

Info: Dans "Contre l'érotisme", page 16

[ modernité ] [ tantrisme ] [ baise ] [ préliminaires ] [ paroxysme sexuel ] [ historique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

femmes-hommes

... à Rome la patria potestas, le pouvoir du père, était absolu, sur la famille et notamment sur les enfants à leur naissance ; tous les juristes ont relevé ce qu'on appelle la "disparition forcée des cadettes" ; en effet, si le père était tenu de conserver à la naissance les enfants mâles en raison des besoins militaires (sauf s'ils étaient mal formés ou jugés trop chétifs), il ne gardait en général qu'une seule fille, l'aînée ; c'est tout à fait exceptionnellement qu'on voit mention de deux filles dans une famille romaine. Et il est significatif que chacun des garçons reçoive un praenomen (prénom), tandis que la fille, l'aînée généralement, ne porte qu'un nom, celui de la famille paternelle ; ainsi, dans la gens Cornelia, la fille s'appelle Cornelia, ses frères sont Publius Cornelius, Gaïus Cornelius, tec. Pas de nom personnel donc pour la fille, mais seulement celui du père.

Auteur: Pernoud Régine

Info: La Femme au temps des cathédrales, Le Livre de Poche n° 5690, p. 23-24

[ historique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

historique

A Rome la patria potestas, le pouvoir du père, était absolu, sur la famille et notamment sur les enfants à leur naissance ; tous les juristes ont relevé ce qu'on appelle la "disparition forcée des cadettes" ; en effet, si le père était tenu de conserver à la naissance les enfants mâles en raison des besoins militaires (sauf s'ils étaient mal formés ou jugés trop chétifs), il ne gardait en général qu'une seule fille, l'aînée ; c'est tout à fait exceptionnellement qu'on voit mention de deux filles dans une famille romaine. Et il est significatif que chacun des garçons reçoive un praenomen (prénom), tandis que la fille, l'aînée généralement, ne porte qu'un nom, celui de la famille paternelle ; ainsi, dans la gens Cornelia, la fille s'appelle Cornelia, ses frères sont Publius Cornelius, Gaïus Cornelius, tec. Pas de nom personnel donc pour la fille, mais seulement celui du père.

Auteur: Pernoud Régine

Info: La Femme au temps des cathédrales

[ famille ]

 

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