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comédie sociale

Tandis que moi, Harry Haller, me trouvais là, dans la rue, amadoué et flatté, poli et courtois, souriant à la bonne figure myope de cet homme aimable, l’autre Harry se tenait à son ombre et ricanait, lui aussi. Il se dressait sarcastique et se disait que j’étais un drôle de type, hypocrite et loufoque, qui, il y avait à peine deux minutes, montrait furieusement les dents à toute cette terre maudite, et qui, maintenant, au premier mot inoffensif d’un bon bourgeois respectable, volait au-devant de lui, attendri, zélé, touché, et se vautrait comme un porc dans la joie d’avoir trouvé un petit bout d’estime, de gentillesse et de bienveillance.

Auteur: Hesse Hermann

Info: Le Loup des steppes

[ hypocrisie ] [ appartenance réconfort ] [ rapports humains ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

compétence

Tout le monde aime Frank, le gars aux appâts. Les habitués parce qu'il sait toujours quels poissons nagent ces temps-ci dans les parages et ce qu'ils vont pêcher, et qu'il ne leur fourgue jamais des appâts inadaptés. Les pêcheurs occasionnels pour les mêmes raisons, et aussi parce que, quand on amène son gamin un samedi, on sait que Frank l'équipera convenablement et, même s'il doit pour ce faire déloger un habitué pour un petit moment, lui trouvera un coin où ça mordra vraisemblablement. Les touristes adorent Frank parce qu'il est toujours souriant, qu'il a toujours la plaisanterie aux lèvres et, pour ces dames, un compliment qui frise le flirt mais jamais le rentre-dedans.

Auteur: Winslow Don

Info: L'hiver de Frankie Machine

[ commerce ] [ boutique ] [ spécialiste ]

 

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croisière

- Hé les suisses! Déjà installés dans l'autocar, une triplette de français croisés précédemment à Delphes salue notre arrivée. Une fois au port les bus déchargent tamouls, russes, coréens, noirs américains... grecs... sud-américains... arabes sous voile ou enturbannés. Tous se retrouvant au restaurant du pont inférieur, enveloppés par le grondement des moteurs, le bain musical d'inusables best-sellers internationaux entrecoupés de manière intermittente par les annonces des organisateurs que ponctuent discussions, bruits de vaisselle et autres cris d'enfants. Avec, par dessus, les regards affutés du personnel à l'aguets du client-passager rieur, ou absent, ou inquiet... souriant, rêveur, baillant, désabusé... la bouche pleine... Qu'il faut faire consommer - avec méthode - alors que le décor mer-îles défile, imperturbable, sous le soleil d'avril.

Auteur: Mg

Info: avril 2018

[ cosmopolitisme ] [ brouhaha ] [ tourisme de masse ]

 

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deuil

Mon pauvre papa a terminé son tour de piste la semaine passée, délivrance pour tous, lui en premier. Nous l'avons accompagné hier après-midi. Cérémonie simple, Hans-Christian à joué deux pièces latino américaines, moi l'accompagnant à la guitare. J'avais quelques doutes sur cette prestation, ils furent levés puisqu'il y eu même quelques mesures ou je réussis à avoir du plaisir. Expérience nouvelle s'il en est : jouer de la musique aux obsèques de son père.
Une verrée s'ensuivit au restaurant de la "prière", selon le lapsus amusant du pasteur qui corrigea en souriant : "Prairie". Passant de groupe en groupe j'eus plaisir à converser avec de vieux amis de papa, qui me parlèrent, trop brièvement, de l'homme qu'ils avaient connu "pas comme moi".

Auteur: Mg

Info: 27 janv. 2009

[ enterrement ]

 

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maman

Fils des mères encore vivantes, n'oubliez plus que vos mères sont mortelles. Je n'aurai pas écrit en vain, si l'un de vous, après avoir lu mon chant de mort est plus doux avec sa mère, un soir, à cause de moi et de ma mère. Soyez doux chaque jour avec votre mère. Aimez-la mieux que je n'ai su aimer ma mère. Que chaque jour vous lui apportiez une joie, c'est ce que je vous dis du droit de mon regret, gravement du haut de mon deuil. Ces paroles que je vous adresse, fils des mères encore vivantes, sont les seules condoléances qu'à moi-même je puisse m'offrir. Pendant qu'il est temps, fils, pendant qu'elle est encore là. Hâtez-vous, car bientôt l'immobilité sera sur sa face imperceptiblement souriante virginalement

Auteur: Cohen Albert

Info: Le Livre de ma mère

[ deuil ] [ regret ]

 

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songe

La nuit dernière, j'ai fait ce rêve. Des gens autour de moi conspirent. Ils veulent tuer quelqu'un, un prêtre. Et voilà : je suis devant le prêtre et j'ai un gourdin à la main. Les autres arrivent par derrière, frappent sur la tête du prêtre de toutes leurs forces. Le prêtre se retourne vers eux comme s'il ne sentait rien. Ils sont vaincus. On les appelle coupables. On les trouve. Mais il y a moi aussi, moi qui tenais un gourdin comme eux (et qui ne sais pourquoi : je ne voulais pas m'en servir). Je m'accuse, mais le prêtre n'accepte pas mon accusation : Non, dit-il en souriant, je vous ai vu; vous, vous étiez toujours en face de moi. Vous n'avez rien pu faire contre moi.

Auteur: Bodart Roger

Info: Journal

[ mystère ]

 

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religion

Une tempérance, une modération baigne le bouddhisme. Il se tient à l'écart des deux maux qui endommagent notre civilisation: le mercantilisme et le fanatisme. Contre ceux qui confondent être et avoir, qui assimilent bonheur et possession, qui deviennent agressifs à force d'être frustrés, il oppose une existence mesurée où l'on s'habitue à se connaître, à se maîtriser et à respecter ce qui nous entoure. Contre ceux qui tombent dans le fanatisme par refus de douter, contre ceux qui recourent à la fureur pure afin que l'univers cesse de contredire leurs illusions, il fournit une sagesse souriante, ouverte, tolérante, où l'on s'initie à vivre en harmonie avec les autres. Dans ce monde qui s'affole, s'angoisse et se déchire, le bouddhisme nous indique une forme incroyable de résistance: la sérénité.

Auteur: Schmitt Eric-Emmanuel

Info: Milarepa

[ Asie ] [ zen ] [ équilibre ]

 

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déclaration d'amour

- J'ai un truc à te dire, me chuchote-t-il.
Je fais courir les doigts sur les tendons de sa main et je le regarde.
- Je suis peut-être bien amoureux de toi.(il a un petit sourire.) Mais bon, j'attends d'être sûr pour te l'annoncer...
- Ça me paraît raisonnable, approuvé-je en souriant à mon tour. Il te faudrait un papier pour lister les pour et les contre, un truc comme ça.
Je sens le rire secouer sa cage thoracique. Son nez glisse le long de ma mâchoire, ses lèvres se pressent derrière mon oreille.
- Peut-être bien que je suis déjà sûr et que je veux juste éviter de te faire peur.
J'ai un petit rire.
- C'est que tu me connais mal.
- Très bien. Alors, je t'aime.

Auteur: Roth Veronica

Info: Divergent, tome 1

[ adolescent ]

 

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décroissance

Il n’y a qu’un problème sérieux : la surpopulation. Il est systématiquement esquivé par les écologistes. Au lieu de quoi, ils nous demandent de trier nos déchets, de ne plus rouler en diesel et de circuler à bicyclette. Quelle aimable plaisanterie ! Ils devraient au contraire se réjouir que des virus déciment la planète, supprimer les allocations familiales, se réjouir quand des enfants meurent de faim et renoncer à soigner les vieux. Au lieu de cela, ils entretiennent le mythe d’une planète verte, souriante, pacifique et bienveillante à l’égard de tous. Ils n’ont sans doute jamais lu des livres pour adultes : l’infantilisation est leur horizon ultime. Le plus saugrenu est que tous les partis politiques se prétendent, eux aussi, écologistes dans une sorte de course à la crétinisation générale. L’oncle Bens en rit encore.

Auteur: Jaccard Roland

Info: Le blog de Roland Jaccard

[ population ] [ monde ] [ utopie ]

 
Mis dans la chaine
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Ajouté à la BD par SFuchs

sodomie

Brandi en souriant fit pénétrer sa pine dans le trou élastique qui se trouvait entre les deux fesses du prince. Entré là, et tandis que les trois femmes le regardaient, il se démena comme un possédé en jurant :
- Nom de Dieu ! Je jouis, serre le cul, mon joli giton, serre, je jouis. Serre tes jolies fesses. Et les yeux hagards, les mains crispées sur les épaules délicates, il déchargea. Ensuite Mony se lava, se rhabilla et partit en disant qu'il reviendrait après dîner. Mais arrivé chez lui, il écrivit cette lettre :
" Mon cher Brandi,
" J'en ai assez d'être enculé par toi, j'en ai assez des femmes de Bucarest, j'en ai assez de dépenser ici ma fortune avec laquelle je serais si heureux à Paris. Avant deux heures je serai parti. J'espère m'y amuser énormément et je te dis adieu."

Auteur: Apolinaire

Info: Les onze mille verges

[ porno ] [ érotisme ]

 

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