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émanations principielles

Or, toute la spéculation juive, chrétienne et islamique est là pour nous apprendre que les anges "recteurs des sphères" sont à la racine du cosmos (dont ils constituent d’ailleurs le degré suprême) et que ce sont eux qui possèdent la clef des "causes secondes". C’est pourquoi la considération des anges ne relève pas d’une mentalité infantile qui mélange religion et science, mais au contraire elle est philosophiquement nécessaire si on entend élaborer une véritable cosmologie, c’est-à-dire autre chose que le "savoir ignorant" dont les modernes sont imbus.

Auteur: Borella Jean

Info: Dans "Lumières de la théologie mystique", éditions L'Harmattan, Paris, 2015, page 21

[ signification ]

 
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états multiples de l'Être

[…] le corporel ne manifeste pas l’intégralité du psychique, ni le psychique l’intégralité du sémantique, ce qui du reste va de soi : toute manifestation, à quelques égards, réduit ce qu’elle manifeste aux conditions de son plan de manifestation. Assurément, en vertu de son unité, toutes les modalités d’un être symbolisent les unes avec les autres et retentissent les unes sur les autres. C’est bien l’être total qui s’exprime en chacune de ses modalités, et donc la modalité la plus limitée, c’est-à-dire la modalité corporelle, reflète bien l’être total, mais pas intégralement.

Auteur: Borella Jean

Info: Amour et vérité, L’Harmattan, 2011, Paris, page 91

[ simultanéité ] [ métaphysique ]

 

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philosophie antique

Daïmon est un mot grec qui, en français, a donné "démon" par l’intermédiaire du latin impérial daemon. Originellement, ce terme n’a pas le sens "démoniaque" qui lui viendra de son usage par les chrétiens pour désigner les anges rebelles, mais il signifie, entre autres choses, le "génie" attaché à chaque homme (et à chaque cité). Il correspond donc, à certains égards, à ce que le christianisme nomme "ange gardien". Platon fait plusieurs fois allusions à cet agent des intuitions socratiques, intermédiaire personnel entre les inspirations proprement divines et l’entendement humain de Socrate.

Auteur: Borella Jean

Info: Penser l'analogie, L'Harmattan, Paris, 2012, page 194

[ signification ] [ étymologie ]

 

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christianisme

La grâce actuelle est un don divin donné actuellement à l’âme pour l’aider passagèrement dans ses opérations (un secours dans une épreuve, une inspiration, etc.). La grâce habituelle est un don divin communiqué à la substance de l’âme qui perfectionne l’être qui la reçoit "d’une manière immédiate et permanente" en vue de sa sanctification [...]. L’effet principal de la grâce habituelle, c’est ce que les théologiens appellent la justification ou déification ou encore sanctification : d’où le nom de grâce sanctifiante que l’on donne à l’effet principal de la grâce habituelle.

Auteur: Borella Jean

Info: "Esotérisme guénonien et mystère chrétien", éditions l’Age d’Homme, Lausanne, 1997, page 138

[ définition ]

 

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religieux

Theologia est un mot grec qui signifie étymologiquement science de Dieu. Pourtant, les écrivains de l’Antiquité l’ont rarement employé dans ce sens, tout au moins tel que les modernes le comprennent. Les Grecs qualifiaient de "théologiens" les poètes anciens, comme Orphée, Homère, Hésiode, qui ont composé, ou à qui sont attribuées, des théogonies, c'est à dire des récits mythologiques de l'origine du monde où les "dieux" jouent le premier rôle. [...] A ces "théologiens antiques", Aristote oppose les Physiologues ou Physiciens, qui assignent aux choses des causes "physiques" et qu’il nomme aussi ds Philosophes.

Auteur: Borella Jean

Info: Dans "Lumières de la théologie mystique", éditions L'Harmattan, Paris, 2015, page 17

[ historique ] [ définie ]

 
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transcendance

Car le symbole […] ne nous révèle pas cette multiplicité [des degrés de réalité] en pointant vers elle, à la manière du signe linguistique […], il ne l’indique pas transitivement, mais il l’implique, il la présuppose par son existence même : il est en effet lui-même un existant naturel, et qui, pourtant, n’appartient pas, comme symbole, à l’ordre des existants connus. Il n’est même pas tout à fait un existant, mais plutôt une présence sémantique. […] le symbole, par son existence même, est une métaphysique implicite, le témoin muet d’ "autre chose", la preuve d’une altérité ontologique essentielle.

Auteur: Borella Jean

Info: Dans "Histoire et théorie du symbole", éd. L'Harmattan, Paris, 2015, pages 225-226

[ manifestation ] [ intermédiaire ] [ défini ] [ emblème ]

 
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révélation

Sum Qui Sum, "Je suis Celui-qui Suis", ainsi parle Dieu. Le premier "Je suis" réfère à l’Essence insondable et en elle-même innommable ; le second "Je suis" réfère à l’Etre-Nom (il énonce le Nom qui est : "Suis") ; ce Nom est la Source, la Racine, la Détermination créatrices de tous ces "noms" que sont les créatures, de toutes les "déterminations" créaturelles ; le "Qui", en reliant l’Un à l’Autre, constitue la Relation éternelle et principielle que l’Etre divin soutient avec l’Essence divine, Relation éternelle qui est la Racine et la Source de toutes les relations créées et de toute relativité.

Auteur: Borella Jean

Info: Penser l'analogie, L'Harmattan, Paris, 2012, page 94

[ buisson ardent ] [ interprétation ] [ méontologie ] [ non-être ] [ créature-créateur ] [ christianisme ]

 

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concepts philosophiques

La philosophie appelle "substance" (ousia en grec) ce qui existe par soi-même ; par exemple l’eau, un arbre, un chat, un homme, un ange. Elle appelle "accident" ce qui n’existe que dans une substance, que par son inhérence dans une substance. Il y a donc deux sortes d’êtres, deux façons d’exister : l’être substantiel et l’être accidentel ; "accident" parce qu’il "arrive dans" la substance (accidens, en latin, signifie "qui arrive dans"). Les accidents sont de plusieurs sortes : quantité, qualité, relation, action, passion, temps, espace, etc. Ce sont toutes les manières d’être d’un être, tout ce qu’on peut en dire.

Auteur: Borella Jean

Info: Penser l'analogie, L'Harmattan, Paris, 2012, page 36

[ définitions ] [ étymologie ] [ attribut ]

 
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philosophie pérenne

La métaphysique, telle que nous la connaissons, est un souvenir du Paradis. Voilà notre thèse sur l’origine du langage humain et donc de l’herméneutique doctrinale. […] Ce langage sous-jacent est donc le signe d’une origine commune à toutes les traditions intellectuelles de l’humanité. D’autre part, l’intelligence exigeant une actualisation de sa capacité cognitive, il faut bien une "révélation" active de la part de Dieu venant illuminer l’esprit humain. Toutefois, cette révélation s’adressant à l’homme primordial apparaît immédiatement évidente et connaturelle à l’intellect qui la reçoit. Elle n’est pas essentiellement saisie comme une obligation et une contrainte, mais comme une vision.

Auteur: Borella Jean

Info: L'intelligence et la foi, L'Harmattant, Paris, 2018, page 33

[ primordiale ] [ argument ]

 

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sacrement chrétien

Le péché originel en nous n’est donc pas la possibilité générale et indéterminée de pécher (qu’implique notre liberté), mais c’est une ordination déterminée de notre nature à refuser la fin surnaturelle à laquelle nous appelle l’amour de Dieu : bref, c’est un habitus. A la réalité de cette ordination aux "états inférieurs", le sceau du baptême vient porter remède en lui substituant la réalité d’une ordination aux "états supérieurs", c’est-à-dire en rétablissant une relation réelle entre l’être humain et les états célestes, Dieu et les saints Anges, avec l’agir desquels l’être humain peut désormais entrer en synergie surnaturelle par la médiation de Jésus-Christ.

Auteur: Borella Jean

Info: "Esotérisme guénonien et mystère chrétien", éditions l’Age d’Homme, Lausanne, 1997, pages 275-276

[ effet ] [ conséquences ]

 

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