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joies

- Quelle différence faites-vous entre le plaisir et le bonheur ? - Le plaisir se ramasse, le bonheur se cueille.

Auteur: Colette Sidonie Gabrielle

Info:

[ précisées ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

alcool

Je me vante d'avoir grandi, mûri, vieilli dans la familiarité du vin ; à le tutoyer dès l'enfance, on perd l'esprit d'intempérance et de gloutonnerie ; on acquiert, on forme son goût personnel.

Auteur: Colette Sidonie Gabrielle

Info:

[ révélateur ] [ sous contrôle ]

 

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saisons

Le sentiment d'attente ne s'ajuste qu'au seul printemps. Avant lui, après lui nous escomptons la moisson, nous supputons la vendange, nous espérons le dégel. On n'attend pas l'été, il s'impose ; on redoute l'hiver.

Auteur: Colette Sidonie Gabrielle

Info: L'Etoile Vesper 1946

[ cycle ]

 

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écriture

Ecrire.. C'est le regard accroché, hypnotisé par le reflet de la fenêtre dans l'encrier d'argent-la fièvre divine qui monte aux joues, au front, tandis qu'une bienheureuse mort glace sur le papier la main qui écrit.

Auteur: Colette Sidonie Gabrielle

Info: La vagabonde

[ . ]

 

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sens charnels

Moi, c’est mon corps qui pense. Il est plus intelligent que mon cerveau. Il ressent plus finement, plus complètement que mon cerveau. Quand mon corps pense... tout le reste se tait. À ces moments-là, toute ma peau a une âme.

Auteur: Colette Sidonie Gabrielle

Info: La Retraite sentimentale

[ source ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

cachotteries

- Maman, tu ne veux pas qu'on le fasse mettre, le téléphone ?
- C'est une dépense, dit soucieusement Mme Alvarez. Nous sommes déjà très juste...Le téléphone n'est vraiment utile qu'aux hommes qui font de grosses affaires et aux femmes qui ont quelque chose à dissimuler.

Auteur: Colette Sidonie Gabrielle

Info: Dans "Gigi"

[ superflu ] [ simplicité ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

alcool

Autour de nous règnent les sons amortis, le calme et ce luxe suprême, bientôt inaccessible à notre existence : la lenteur réfléchie, la mesure. Au-dehors, la bise elle-même galope, la route se couvre d'automobiles, le téléphone grelotte sans trêve. Mais au chevet du vin cloîtré, le temps s'endort et peut-être que nous cessons, un moment, de vieillir.

Auteur: Colette Sidonie Gabrielle

Info:

[ élixir de jouvence ]

 

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sexe

J'ai couché avec lui et trois autres, en comptant Antoine. Et pas un, pas un, vous entendez bien, ne m'a donné de ce plaisir qui les jetait à moitié mort à côté de moi ; pas un ne m'a assez aimée pour lire dans mes yeux ma déception, la faim et la soif de ce dont, moi, je les rassasiais.

Auteur: Colette Sidonie Gabrielle

Info: L'Ingénue libertine, p. 158

[ frustration ] [ pensée-de-femme ] [ hommes-par-femme ]

 

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alcool

La vigne, le vin sont de grands mystères. Seule dans le règne végétal, la vigne nous rend intelligible ce qu'est la véritable saveur de la terre. Quelle fidélité dans la traduction... Elle ressent, exprimée par la grappe, les secrets du sol. Le silex, par elle, nous fait connaître qu'il est vivant, fusible, nourricier. La craie ingrate pleure, en vin, des larmes d'or..

Auteur: Colette Sidonie Gabrielle

Info:

[ mystérieux ]

 

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saison

Le sentiment d'attente ne s'ajuste qu'au seul printemps. Avant lui, après lui nous escomptons la moisson, nous supputons la vendange, nous espérons le dégel. On n'attend pas l'été, il s'impose ; on redoute l'hiver. Pour le seul printemps nous devenons pareils à l'oiseau sous l'auvent de tuile, pareils au cerf lorsqu'une certaine nuit il respire, dans la forêt d'hiver, l'inopiné brouillard que tiédit l'approche du temps nouveau.

Auteur: Colette Sidonie Gabrielle

Info: L'Étoile Vesper

[ littérature ]

 

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