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racisme

Les Alliés ont voulu une libération de Paris par les Blancs.
Selon deux notes confidentielles, révélées mardi 7 avril par la BBC, les Alliés américains et britanniques se sont assurés que seuls des soldats blancs soient présents lors de la libération de Paris, le 25 août 1944. Lors de la préparation du débarquement, le Général de Gaulle avait insisté pour que les troupes françaises soient les premières à entrées dans Paris. Or, selon la BBC, cette demande a été approuvée par le Haut Commandement allié, mais à la condition que les divisions ne comportent aucun soldat noir.
Ainsi, dans une note confidentielle émise en janvier 1944 que la BBC s'est procurée, le Major-Général américain Walter Bedell Smith stipule qu' "il était préférable que la division mentionnée consiste en un effectif blanc". Seule la seconde division blindée répondait aux critères... Un autre document, du général anglais Frederick Morgan ajoute que "malheureusement la seule unité française totalement blanche était une division marocaine.
Pendant la seconde guerre mondiale, l'armée américaine a opéré une ségrégation raciale, séparant ses régiments entre Noirs et Blancs.

Auteur: Internet

Info: Nouvelobs.com 07.04.2009

[ Usa ] [ Europe ]

 

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Gaule

C'est uniquement en France que l'on remarque aujourd'hui un accord secret, plus parfait qu'il n'a jamais été, entre les intentions des boursiers, intentions dont les Juifs sont les représentants, et les voeux d'une politique nationale inspirée par le chauvinisme. Et c'est précisément cette identité de vues qui constitue un immense danger pour l'Allemagne. C'est pour cette raison que la France est, et reste, l'ennemi que nous avons le plus à craindre. Ce peuple, qui tombe de plus en plus au niveau des nègres, met sourdement en danger, par l'appui qui il prête aux Juifs pour atteindre leur but de domination universelle, l'existence de la race blanche en Europe. Car la contamination provoquée par l'afflux de sang nègre sur le Rhin, au coeur de l'Europe, répond aussi bien à la soif de vengeance sadique et perverse de cet ennemi héréditaire de notre peuple qu'au froid calcul du Juif, qui y voit le moyen de commencer le métissage du continent européen en son centre et, en infectant la race blanche avec le sang d'une basse humanité, de poser les fondations de sa propre domination.

Auteur: Hitler Adolf

Info: Mein Kampf

[ antisémitisme ] [ racisme ] [ frustration ] [ finance ] [ élitisme ]

 

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révolution

C'est alors qu'à travers l'Europe, et d'abord en France avec Proudhon, mais aussi en Angleterre avec Godwin, en Allemagne avec Stirner, en Russie avec Bakounine, s'élabore un ensemble de doctrines qui, si elles diffèrent sur la manière de conduire l'individu à l'émancipation véritable, ont toutes en commun de réclamer la disparition de l'État politique.
Quatre grands courants se dégageront par la suite
Le proudhonisme vise à fonder progressivement une démocratie économique, par le système des mutuelles et des coopératives.
Le communisme anarchiste, sous l'impulsion de Bakounine, veut établir immédiatement, et par la Révolution violente, cette société sans l'État et sans capitalisme. Une Révolution qui ne peut être le fait de la seule classe ouvrière, et qui ne doit pas aboutir - comme le voudraient les marxistes - à la dictature dit prolétariat.
Le syndicalisme révolutionnaire, ou anarcho-syndicalisme, pense, sous l'influence du marxisme, que cette révolution libertaire doit être accomplie par la seule classe ouvrière, et que son premier objectif est la grève générale.
L'anarchie individualiste enfin, qui ne croit pas à la capacité révolutionnaire des masses, et exalte un individualisme forcené bafouant les lois.

Auteur: Guilleminault Gilbert

Info: L'épopée de la révolte, le roman vrai d'un siecle d'anarchie 1862-1962

[ Europe ] [ historique ]

 

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art pictural

Mais le meilleur maître du temps est un homme tout différent de l'Albane, un peu plus jeune que lui, pauvre, inégal, de son vivant fort contesté, en demeurant la figure la plus sympathique de l'école. Ce nouveau venu s'appelait Dominico Zampieri. C'était le fils d'un cordonnier. Il naquit à Bologne en 1581. Il était court et gros. Ses camarades lui donnèrent le diminutif de Meniechino. Il paraissait peu doué; on le baptisa le Bœuf. Ce tâcheron muet, obstiné, gauche, ce candide qui avait l'audace de s'exprimer comme il sentait, qui se cherchait anxieusement et ne se trouvait pas toujours, modeste, replié, humble, en butte à la critique, disgracié en ménage, devait se voir fatalement sacrifié aux faiseurs, aux improvisateurs, à l'effronterie d'un Lanfrane. Même illustre, il resta toujours le "petit Dominique", Dominiquin.

C'était une âme charmante, un original, un rêveur, un homme qui s'est longuement assimilé les maîtres, mais qui sentait aussi vivement la beauté, là où elle se rencontre, à l'improviste, au coin d'une rue, et qui la recueillait toute fraîche, à la volée, dans une note furtive prise sur un calepin, sous son manteau.

Auteur: Gillet Louis

Info: La Peinture en Europe au XVIIe siècle - Manuels d'Histoire de l'Art. Le Dominiquin

[ portrait ] [ peintre baroque ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

teinte

Mais revenons dans la seconde moitié du XIXème siècle, lorsque partout en Europe se met en place un nouveau paysage industriel et que des régions entières changent d'aspect sous l'emprise de la mine, du charbon, du fer et de la métallurgie. Le noir s'immisce partout, jusqu'au cœur des grandes villes, telle Londres qui, au dire de Charles Dickens, possède vers 186 "les rues plus plus sales et les plus sombres que le monde ait jamais vues" et que "la suie et la fumée enveloppent continuellement d'un crasseux vêtement de deuil". La capitale anglaise n'a cependant pas le monopole de l'obscurité et de la saleté. Dans toutes les cités industrielles, les fumées déposent sur les immeubles, les objets et les personnes des couches e suie plus ou moins épaisses, plus ou moins grasses, dont il est pratiquement impossible de se débarrasser. D'où la permanence des vêtements masculins de couleurs sombres, spécialement le noir, trop cher pour être porté par les ouvriers - leurs tenues de travail sont bleues ou grises - mais qui dans les bureaux et le monde des affaires constitue une sorte d'uniforme.


Auteur: Pastoureau Michel

Info: Noir : Histoire d'une couleur. Toutes les couleurs du noir - XVIIIème-XXIème siècle, p.198

[ ébène ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

géographie

La langue courante confond souvent la province de Hollande avec l’État des Pays-Bas. Cette confusion tient à la puissance hollandaise, la plus riche et la plus influente des provinces (Amsterdam, Rotterdam, La Haye, Delft, Leyde et Haarlem sont hollandaises). Plus au sud, la "Plaine de Flandres" s'étale entre Calais à l'ouest, Douai au sud, et l'estuaire de l'Escaut à l'est, en Belgique. Le langage courant a pu aussi parler de la Flandre pour désigner l'ensemble des Pays-Bas. La chose n'est pas incongrue tant les dialectes flamands sont cousins du néerlandais. Pour ajouter à la confusion, les parties francophones de l'espace géographique flamand ont pu être nommées "Flandre gallicane", "Flandre d'Artois", voire "Flandre wallonne". Le mot Flandre, qui donne Vlaam ou Vlaanderen selon la région, vient du germano-frison flām, soit un lieu inondé, détrempé, embourbé. Quant à la Hol-land, c’est le pays creux et marécageux. Du sud au nord, la toponymie des Pays d'embas baigne dans l'eau. Hazebrouck est le marais du lièvre. Lille, comme sa prononciation l'indique (l’île), est entourée d'eau. Le dam d'Amsterdam renvoie aux digues, Alkmaar est une étendue d'eau et Heerenveen rappelle la tourbe (veen).

Auteur: PMO Pièces et main-d'oeuvre

Info: http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/pays-bas_1_2_3.pdf

[ étymologie ] [ géopolitique ] [ Europe ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

conformisme

La communauté en soi, dit Demian, est belle. Mais ce n'est pas la communauté véritable. Elle naîtra du rapprochement de certains individus et elle transformera le monde pour quelque temps. Ce qu'on appelle communauté n'est que formation grégaire. Les hommes se réfugient les uns auprès des autres parce qu'ils ont peur les uns des autres. Chacun pour soi ! les patrons pour eux, les ouvriers pour eux, les savants pour eux ! Et pourquoi ont-ils peur ? L'on a peur uniquement quand on n'est pas en accord avec soi-même. Ils ont peur parce qu'ils ne sont jamais parvenus à la connaissance d'eux-mêmes. Ils se rassemblent parce qu'ils ont peur de l'inconnu qui est en eux. Ils sentent que leurs principes sont surannés, qu'ils vivent d'après de vieilles Tables de la Loi et que ni leurs religions ni leurs morales ne répondent aux nécessités présentes. Depuis plus d'un siècle, l'Europe ne fait qu'étudier et construire des usines. On sait exactement combien il faut de grammes de poudre pour tuer un homme mais on ne sait plus comment on prie; on ne sait même plus comment se divertir pendant une heure seulement.

Auteur: Hesse Hermann

Info: Demian

[ refuge ]

 

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population positiviste

Mais je me méfie un peu de ma popularité aux États-Unis : l’intérêt américain pour la psychanalyse reste superficiel. La popularité mène à une acceptation superficielle, qui se passe de recherches sérieuses. Les gens ne font que répéter les phrases qu’ils apprennent au théâtre ou dans les revues. Ils croient comprendre quelque chose à la psychanalyse parce qu’ils peuvent répéter comme des perroquets son jargon. Je préfère l’étude plus approfondie de la psychanalyse, effectuée dans les centres européens, bien que les États-Unis aient été le premier pays à me reconnaître officiellement. La Clark University m’a accordé un diplôme honoraire tandis que j’étais encore frappé d’ostracisme en Europe. Pourtant, les États-Unis apportent peu de contributions originales à la psychanalyse. Les Américains sont des généralisateurs intelligents, mais rarement des penseurs créatifs. Les médecins aux États-Unis et occasionnellement en Europe, essaient de monopoliser la psychanalyse. Mais ce serait un danger pour la psychanalyse que de la laisser exclusivement aux mains des médecins, car une formation strictement médicale constitue aussi souvent un empêchement qu’un avantage pour la psychanalyse. Quand certaines conceptions scientifiques traditionnelles sont enracinées dans le cerveau, elles sont toujours un empêchement.

Auteur: Freud Sigmund

Info: Entretien par G.S. Viereck, 1926

[ récupération ] [ mécompréhension ] [ discours scientifique ]

 

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socio-psychologie

Cette mise en scène d'un loup (Ysengrin) qui fait rire au lieu de faire peur ne constitue peut-être pas tant un exutoire, comme on pourrait le croire au premier abord, que le reflet d'une certaine réalité. Il semble bien que l'on ait moins peur du loup dans les campagnes des XIIe et XIIIe siècles qu'avant l'an mille, du moins en Europe occidentale. La peur du loup ne sera de retour qu'à la fin du Moyen Âge et, surtout, à l'époque moderne, où elle deviendra une angoisse permanente dans la vie des campagnes. Cette peur est en effet liée au périodes de crises (climatiques, agricoles, sociales), pas aux moments de prospérité économique ni d'essor démographique. Ce n'est pas un hasard si l'histoire de la Bête du Gévaudan trouve sa place dans la France du XVIIIe siècle et non au cœur du Moyen-Âge. À l'époque féodale, dans les campagnes françaises, on a surtout peur du Diable, du dragon, de la Mesnie Hellequin ou des revenants, mais on n'a plus guère peur du loup. Cette accalmie, hélas ! ne durera pas ; cette peur reviendra avec force moins de deux siècles plus tard.

Auteur: Pastoureau Michel

Info: Le loup : Une histoire culturelle

[ historique ] [ rumeurs ] [ fantômes communautaires ] [ lupus ]

 

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maya

Que les hommes publics diffusent des mensonges

N’a rien de nouveau. Que l’Amérique accepte

La corruption et l’empire comme les républiques historiques

C’est admis depuis des années.



Pour commencer tu peux en vouloir au soleil

Si ces choses te mettent en colère. Regarde la roue s’incliner et tourner,

Ils sont tous liés à la roue, ces gens, ces guerriers,

Cette république, Europe, Asie.



Observe-les gesticuler,

Observe-les chuter. Le groupe sert des mensonges, l’homme

Passionné joue son rôle ; la froide passion pour la vérité

Chasse sans la meute.



Tu n’es pas Catulle, tu sais,

A railler ces caricatures grossières de César. Tu es loin

Des vers de Dante, et encore plus loin de ses haines

Politiques retorses.



Laisse les garçons chercher le plaisir, et les hommes

Lutter pour le pouvoir, et les femmes peut-être pour la gloire,

Et les serviles servir un Chef et les dupes être dupés.

Ta vie n’est pas la leur.

Auteur: Jeffers Robinson

Info: Dans "Mara ou Tu peux en vouloir au soleil", Préface, trad. de l’anglais (États-Unis) par Cédric Barnaud, éditions Unes, 2022, page 125

[ témoin ] [ hors-jeu ] [ théâtre social ]

 

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