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beaux-arts

La musique se distingue de tous les autres arts par le fait qu'elle n'est pas une copie du phénomène, ou plus exactement de l'objectivité adéquate de la volonté, mais qu'elle est la copie directe de la volonté elle-même, et qu'elle se présente donc comme la métaphysique de tout ce qui est physique dans le monde, et comme la chose-en-soi de tout phénomène. Nous pourrions donc tout aussi bien appeler le monde musique incarnée que volonté incarnée ; voilà pourquoi la musique fait apparaître chaque image, et même chaque scène de la vie réelle et du monde, avec une signification plus élevée, certainement d'autant plus élevée, que sa mélodie est analogue à l'esprit intérieur du phénomène en question.

Auteur: Nietzsche Friedrich

Info: La naissance de la tragédie

[ modélisation sonore ] [ image-son ] [ correspondance ] [ opéra ] [ pré-cinéma ]

 

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transcendance

Par culture traditionnelle, on entend une culture organique, dont toutes les activités sont ordonnées autour d’une idée centrale et, à proprement parler, “du haut vers le haut”. “Vers le haut” signifie vers quelque chose de supérieur à ce qui est simplement naturaliste et humain. Cette orientation présuppose un ensemble de principes ayant une valeur de norme immuable et un caractère métaphysique. À un tel ensemble, on peut donner le nom de Tradition au singulier, parce que les valeurs et les principes de base sont essentiellement les mêmes dans les traditions historiques distinctes, en dehors des adaptations et formulations qui leur sont propres. Qui reconnaît de telles valeurs et les affirme, peut se dire un homme de la Tradition.

Auteur: Evola Julius

Info: Interview de Gianfranco de Turris, "L’Italiano", novembre 1970

[ définie ]

 
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spécificité raciale

Ce par quoi en réalité le juif se rapproche le plus de la femme est son extrême adaptabilité. Les talents de journalistes des juifs, la "mobilité" de leur pensée, l’absence en eux de tout mouvement de réflexion authentique et original, tout cela autorise à dire du juif ce qu’on a dit plus haut de la femme, qu’il n’est rien et par là même peut tout devenir. Le juif est un individu mais il n’est pas une individualité ; il ne connait par vocation que les formes inférieures de la vie, et ne ressent pas le besoin d’une survie personnelle ; il lui manque l’être vrai, immuable et métaphysique, il n’a pas part à la vie supérieure et éternelle.

Auteur: Weininger Otto

Info: sexe et caractère (1903, 294 p.) p.260

[ protéiforme ] [ judaïsme ] [ néant ] [ vide spirituel ] [ âme damnée ] [ juiveté ]

 
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théorie freudienne

Sa métapsychologie, tentant de définir l’essence de l’être, la définit comme Eros, contrairement à sa définition traditionnelle comme Logos. L’instinct de mort affirme le principe de non-être (la négation de l’être) contre Eros (l’affirmation de l’être). La fusion des deux principes, omniprésente dans l’œuvre de Freud, correspond à la fusion métaphysique traditionnelle de l’être et du non-être. Il est vrai que la conception freudienne d’Eros se réfère surtout à la vie organique. Cependant, comme but de l’instinct de mort, la matière inorganique est si profondément liée à la matière organique […] qu’il semble qu’on puisse se permettre de donner à cette conception un sens ontologique général. L’être est essentiellement le penchant au plaisir, la volonté de plaisir. 

Auteur: Marcuse Herbert

Info: Dans "Eros et civilisation", trad. de l'anglais par Jean-Guy Nény et Boris Fraenkel, éditions de Minuit, Paris, 1963, page 114

[ psychanalyse-philosophie ] [ résumé ]

 

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religion

Qu’on y songe : c’est en 529 que, sur ordre de l’empereur Justinien, est fermée l’Académie que Platon avait fondée neuf cent ans plus tôt ; c’est en 529 que saint Benoît fonde, au Mont-Cassin, la première abbaye européenne, sur l’emplacement d’un temple dédié à Apollon, divinité dont Platon fut comme une manifestation doctrinale ; et c’est en 533 que fut révélée à l’Église l’existence de la tradition dionysienne. Par le monachisme bénédictin (éducateur de l’Europe) et par le Corpus dionysien, le christianisme s’est avéré comme le véritable dépositaire et continuateur de la lumière platonicienne sauvée et vivifiée par le Soleil christique, en même temps qu’il en recevait les principes métaphysiques propres à structurer la pensée chrétienne durant plus d’un millénaire.

Auteur: Borella Jean

Info: Dans "Lumières de la théologie mystique", éditions L'Harmattan, Paris, 2015, page 36

[ paganisme ] [ incorporation ] [ continuité ] [ remplacement ]

 

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intellect

Je ne suis point cet assemblage de membres, que l'on appelle le corps humain ; Je ne suis point un air délié et pénétrant, répandu dans tous ces membres ; je ne suis point un vent , un souffle, une vapeur, ni rien de tout ce que je puis feindre et imaginer, puisque j'ai supposé que tout cela n'était rien , et que, sans changer cette supposition je trouve que je ne laisse pas d'être certain que je suis quelque chose. [...] Mais qu'est-ce donc que je suis ? Une chose qui pense. Qu'est-ce qu'une chose qui pense ? C'est-à-dire une chose qui doute, qui conçoit, qui affirme, qui nie, qui veut, qui ne veut pas, qui imagine aussi, et qui sent.

Auteur: Descartes René

Info: Dans les "Méditations métaphysiques"

[ neti neti ] [ cogito ] [ monade ]

 

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philosophe-sur-philosophe

Pascal n’est pas seulement un penseur ‘‘chrétien’’ à la façon dont toute la métaphysique des Temps nouveaux de Descartes à Hegel (et même Nietzsche !) est également déterminée chrétiennement (l’homme comme ‘‘subjectum’’, le monde comme ‘‘cosmos’’, ‘‘Dieu’’ comme fondement et cause première de tout). Pascal est chrétien en tant que croyant dont les capacités et les exigences en matière de foi surpassent largement le niveau moyen des croyants et des pratiquants. Et en tant que ce chrétien qu’il est, il pense la pensée occidentale qui est alors déjà celle des Temps nouveaux, et sous une forme qui ne le cède en rien à celle des plus grands penseurs. Mais cette pensée, il ne la pense que pour la foi.

Auteur: Heidegger Martin

Info: Réflexions X

[ critique ] [ religion ] [ anti-modernisme ]

 

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éloge

Pardonnez-moi de vous dire cela aussi brutalement, mais ce que vous avez fait est très, très beau. C'est à la fois désespéré et au-delà du désespoir. On est giflé par la distance que vous prenez avec le lecteur. Votre parole est comme projetée par un rayon qui viendrait de très loin, et puis la langue est magnifique. Vous êtes une grande grammairienne. Moi aussi, quand j'écrivais, il fallait que chaque phrase transmette sa vibration à la suivante. C'était un problème plus qu'esthétique. Un problème métaphysique. Un problème tellement grave, tellement important pour moi. Je ne comprends pas comment vous avez pu faire des phrases si riches. C'est comme ce que j'aime le mieux, Baudelaire, Nerval.
J'ai pris une gifle

Auteur: Genet Jean

Info: A mademoiselle Lydie Dattas

[ écriture ]

 

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tromperie politique

À ce propos aussi Androlicas a laissé par écrit un mot que voulait dire Lysandre, par où il appert qu’il faisait bien peu de compte de se parjurer ; car il disait “qu’il fallait tromper les enfants avec des osselets, et les hommes avec les serments”, suivant en cela Polycrate, le tyran de Samos, mais non pas avec raison ; car lui était capitaine légitime et l’autre violent usurpateur de domination tyrannique ; et ce n’était point fait en vrai Laconien de se comporter envers les dieux ni plus ni moins qu’envers les ennemis, ou encore pirement et plus injurieusement ; car celui qui trompe son ennemi, moyennant la foi qu’il lui jure, donne à connaître qu’il le craint, mais qu’il ne se soucie point des dieux.

Auteur: Plutarque

Info: Vies parallèles (in Vie de Lysandre), entre 100 et 120, trad. Anne-Marie Ozanam, éditions Gallimard, coll. Quarto, 2002

[ entourloupe ] [ légèreté métaphysique ] [ mensonge ]

 

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unicité

On a d’abord halluciné l’Un dans l’être, avec les mathématiques (le zéro n’existait pas pour un Grec ; l’Un était le régime d’intellection le plus simple de ce qui était), dans la philosophie avec Parménide (l’Un comme "boule compacte" ou "rondeur parfaite", selon la traduction). Ce qui implique qu’un ancien ne pouvait pas entendre le non-être, le néant, de la même façon que l’entend un moderne (disons : un post-luthérien, et tout spécialement un post-kantien). En quoi Héraclite, soit dit en passant, en parlant de "l’Un discordant’ en lui-même", est sans doute bien plus vrai et lucide que le platonisme, qui lancera la promotion métaphysique occidentale de l’Un jusqu’à Plotin, Paul et Augustin au moins, avec la fortune qu’on sait.

Auteur: Belhaj Kacem Mehdi

Info: Dans "Après Badiou", page 246

[ divergence ] [ philosophie ] [ historique ]

 

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