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crispation vitale

Le ciel est occupé par une Aurore boréale. Il ne fait pas trop froid dehors. Soleil brille plusieurs heures par jour en ce moment, bientôt elle éclipsera complètement les Aurores. Je sors marcher sur la banquise et quand la ville n'est plus qu'un tout petit globe lumineux à l'horizon, je m'étends. Terre plate et glace lisse effacent les limites du Ciel. On dit que le temps est relatif. C'est vrai. Les humains n'ont rien compris au temps. Le temps ne se hâte jamais. Le temps n'écoute pas les horloges. Le temps obéit aux lois de la physique, tout comme la matière, mais peut aussi la contrôler. Le temps est Matière. Le temps est vivant. Le temps à un poids. Le temps s'accouple avec la gravité pour nous ramener sur terre. On ne voyage pas dans le temps, c'est lui qui passe à travers nous et nous mène devant lui. Le temps nous dirige à la baguette ; il nous envoie au tombeau. Endormi près de mon corps allongé sur la surface gelée, le temps aide mon cœur à battre moins vite et ma température à baisser.

La Paix me pénètre. À l'instant où le Corps entre en dormance, l'Âme s'éveille. Le Corps est tellement brut, visqueux, mal dégrossi. L'Âme a appris à hiberner dans son cachot de morve et de tendons. Notre viande distrait l'Âme et la tient occupée. Notre électricité prend l'Âme dans ses filets, et notre chair, dans son piège. On a beau passer notre vie à tenter de contempler et de canaliser la divinité de notre Âme, on chemine à pas hésitants sans jamais se déraidir suffisamment pour la laisser la Communication s'établir.

Auteur: Tagaq Tanya

Info: Croc fendu

[ raideur ] [ fermeture ] [ chronos ]

 

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lire

Chez lui, la lecture avait même pris une place qu'il n'avait jamais accordée à un être humain. Pourquoi perdre son temps dans de vains et quotidiens bavardages quand on peut entrer en communion avec les meilleurs, les plus excitants penseurs de toutes les époques ? Pourquoi peupler sa vie d'êtres médiocres, attachants certes, mais faibles raisonneurs, quand on a le choix de rendre visite à Platon, Sénèque et Proust ? Le culte de ce que le monde appelait communément la réalité, la matière solide de l'existence, lui était étranger. L'air triomphant avec lequel ses contemporains se jetaient dans le combat du quotidien le faisait sourire. Il n'avait jamais compris ce qu'il pouvait y avoir d'héroïque à affronter la surface plane et lisse de la condition humaine dans sa plus banale expression. Enfant, ses parents lui avaient souvent reproché de fuir la réalité comme s'ils avaient décelé quelque couardise dans son comportement qui consistait à s'acquitter le plus vite possible des tâches incontournables de tous les jours afin de pouvoir retourner à ses livres et à sa rêverie. Il s'étaient sentis blessés de l'ennui qu'il affichait ouvertement face à cette dimension de la vie qui était leur unique territoire. [...] Au lieu de fuir, il était en marche vers quelque chose. Mais comment aurait-il pu décrire ce vaste univers de la pensée dans lequel il s'était aventuré à quelqu'un qui n'avait jamais ouvert un livre de sa vie avec plaisir, qui ne savait pas ce que c'était. [...] Kouros s'était alors très vite habitué à voler du temps. Il lisait dans les toilettes où personne ne le dérangeait. il lisait dans la nature prétextant d'autres besognes pour pouvoir s'éloigner.

Auteur: Henrichs Bertina

Info: La joueuse d'échecs

[ motivation ] [ élitisme ] [ cloître littéraire ]

 

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éloge

La critique littéraire sur Dostoïevski a été, jusqu'à ces derniers temps, une réaction idéologique aux voix de ses héros, trop directe pour percevoir objectivement l'originalité artistique de sa nouvelle structure romanesque. De plus, en essayant de formuler une théorie sur ce nouvel univers plurivocal, elle n'a pas trouvé d'autre moyen que de le transformer en un univers du type habituel, autrement dit : interpréter une oeuvre inspirée par une volonté artistique essentiellement nouvelle, dans l'optique d'une volonté ancienne et routinière. Les uns, subjugués par le contenu même des conceptions idéologiques de certains héros, essayaient de les réduire à une unité systématique, monologique, négligeant la pluralité des consciences distinctes qui est un élément essentiel dans la conception artistique de l'auteur ; d'autres, sans succomber à la tentation d'une idéologie directe, transformaient les consciences (pleinement posées comme telles) des héros, en des psychismes perçus comme des objets, réifiés, et considéraient l'univers de Dostoïevski au même titre que l'univers habituel du roman socio-psychologique européen. Au lieu de l'événement que représente l'interaction de deux consciences autonomes, nous avions, dans le premier cas, un monologue philosophique et dans le second, un monde compris monologiquement, un monde objectivé, en corrélation avec la seule conscience de l'auteur. Ni la discussion philosophique enthousiaste avec le héros, ni l'analyse psychologique ou psychopathologique réifiante et impartiale, ne sont capables de saisir l'architectonique même des oeuvres dostoïevskiennes. L'exaltation des uns les empêche d'avoir une vision objective, authentiquement réaliste, d'un univers de consciences différentes de la leur ; le réalisme des autres "vole trop bas". On comprend parfaitement que les uns et les autres aient évité les problèmes artistiques à proprement parler ou les aient abordés occasionnellement et en surface.

Auteur: Bakhtine Mikhaïl

Info: La Poétique de Dostoïevski, Le Seuil, pp. 35-36

[ personnages ] [ profondeur ]

 

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art pictural

C’est surtout dans l’Apothéose de l’Empereur Napoléon Ier, tableau venu de l’Hôtel de ville, que M. Ingres a laissé voir son goût pour les Étrusques. Cependant les Étrusques, grands simplificateurs, n’ont pas poussé la simplification jusqu’à ne pas atteler les chevaux aux chariots. Ces chevaux surnaturels (en quoi sont-ils, ces chevaux qui semblent d’une matière polie, solide, comme le cheval de bois qui prit la ville de Troie ?) possèdent-ils donc la force de l’aimant pour entraîner le char derrière eux sans traits et sans harnais ? De l’empereur Napoléon j’aurais bien envie de dire que je n’ai point retrouvé en lui cette beauté épique et destinale dont le dotent généralement ses contemporains et ses historiens; qu’il m’est pénible de ne pas voir conserver le caractère extérieur et légendaire des grands hommes, et que le peuple, d’accord avec moi en ceci, ne conçoit guère son héros de prédilection que dans les costumes officiels des cérémonies ou sous cette historique capote gris de fer, qui, n’en déplaise aux amateurs forcenés du style, ne déparerait nullement une apothéose moderne.

Mais on pourrait faire à cette œuvre un reproche plus grave. Le caractère principal d’une apothéose doit être le sentiment surnaturel, la puissance d’ascension vers les régions supérieures, un entraînement, un vol irrésistible vers le ciel, but de toutes les aspirations humaines et habitacle classique de tous les grands hommes. Or, cette apothéose ou plutôt cet attelage tombe, tombe avec une vitesse proportionnée à sa pesanteur. Les chevaux entraînent le char vers la terre. Le tout, comme un ballon sans gaz, qui aurait gardé tout son lest, va inévitablement se briser sur la surface de la planète.

Auteur: Baudelaire Charles

Info: Exposition universelle : II. Ingres, 1855, reproduit dans Curiosités Esthétiques, 1868

[ vacherie ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

psycho-sociologie

Pour devenir un être civilisé, l’individu intériorise de nombreuses contraintes sous l’effet de l’éducation, des règles morales, de l’exclusion possible du groupe, des lois et des sanctions. Le problème, c’est que ces contraintes intérieures peuvent mettre tellement la pression sur l’individu qu’elles dégénèrent. Angoisses, mélancolie, fatigue, hystérie, manies, dépressions, troubles de la personnalité, TOC… : tels sont les maux de l’esprit qui se contraint trop. D’un côté, cela permet des sociétés moins violentes, pacifiées en apparence, puisque les individus s’autocontrôlent ; la mauvaise nouvelle, c’est que la pression intérieure peut prendre des proportions invivables. Être civilisé, cela se paie en termes de souffrances psychiques. Et plus on se civilise, plus ces souffrances deviennent incontrôlables et dévastatrices. Le docteur Jekyll et son mister Hyde sont un archétype des effets de la société victorienne sur le moi d’un individu parfaitement civilisé. En tant que docteur, Jekyll fait partie de la bonne société et toute son éducation l’a conduit à réprimer son animalité ; sauf que celle-ci refait surface sous la forme d’une bête immonde qui finit par prendre possession de lui. C’est ce qu’on appelle la dé-civilisation subjective. Et les élites sont les premières touchées, puisqu’elles sont les plus éduquées. D’ailleurs, on ne peut pas comprendre leur mépris envers les couches inférieures de la société si on ne prend pas la mesure des efforts psychiques considérables auxquels elles doivent consentir pour apprendre ne serait-ce que es bonnes manières. Ce qui n’est pas le cas des “rustres”. D’où une haine d’autant plus féroce qu’elle se double d’une jalousie et d’une nostalgie. Le colonisateur qui, au nom de la civilisation, s’acharne sur les populations indigènes ne fait qu’appliquer aux autres ce qu’il s’applique psychiquement à lui-même.

Auteur: Bouillier Grégoire

Info: Le coeur ne cède pas

[ surmoi ] [ nantis déshumanisés ]

 
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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

imagination

Il existe dans les hommes bien organisés un doux état de la pensée où elle s'isole à plaisir de toutes les réalités de la vie ; où elle peut se déposséder, sans rien perdre, du passé, du présent, de l'avenir, et même de l'espérance, pour se former un monde à son choix, sur lequel elle exerce avec un souverain empire tous les attributs de la puissance de Dieu. Elle crée, elle agit sur ce qu'elle a créé, elle réagit sur elle-même au moyen des impressions qu'elle prête à ses créatures ; elle fait l'obstacle pour le détruire, la difficulté pour le succès, le combat pour la victoire. Et quand sa joie, fatiguée de triomphes, s'ennuie sur un bonheur trop facile, un souffle suffit pour détruire ce fragile univers, un souffle suffit pour en composer un autre, comme l'orbe aux brillantes couleurs qui se détache du chalumeau d'un enfant, et s'égare un moment dans l'air en réfléchissant à la surface de ses flancs limpides et radieux toutes les lumières du ciel.

Qui s'étonnera que la monomanie réflective n'ait pas encore été nommée, puisque la délicieuse extase de l'esprit que je viens de décrire, et dont tous les hommes ont goûté les douceurs, ne peut se désigner que par une locution incomplète et triviale dans notre langue si riche en vaines nomenclatures, si pauvre en vocables intellectuels et psychiques ? Cette faculté merveilleuse qui vaut tous les biens de la terre, qui en compense toutes les privations, qui dédommage d'avoir été, qui console d'être, qui contient plus clairement qu'aucun mythe la révélation assidue de notre essence spirituelle et de notre immortalité ; c'est la divinité anonyme qui préside aux châteaux en Espagne.

Auteur: Nodier Charles

Info: "Piranèse", éd. Marguerite Waknine, p.4-5

[ psychologie ] [ abstraction ] [ fugacité ] [ enthousiasme ] [ théologie fantaisiste ] [ jeux intimes ] [ monde intérieur ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama

canevas

IL y a fort longtemps tous les hommes étaient des dieux.
Mais ils abusèrent tant de leur divinité que Brahma décida de leur ôter le pouvoir divin et de le cacher à un endroit où il leur serait impossible de le retrouver. Le grand problème fut donc de lui trouver une cachette.
Les dieux furent convoqués à un conseil pour résoudre ce problème, ils proposèrent : "Enterrons la divinité de l'homme dans la terre."
Mais Brahma répondit: "Non, cela ne suffit pas, car l'homme creusera et la trouvera."
Alors ils suggérèrent : "Dans ce cas, jetons la divinité dans le plus profond des océans."
Mais Brahma répondit à nouveau: "Non, car tôt ou tard, l'homme explorera les profondeurs de tous les océans, et il est certain qu'un jour, il la trouvera et la remontera à la surface."
Déconcertés, les dieux proposèrent: "Il ne reste plus que le ciel, oui, cachons la divinité de l'homme sur la Lune."
Mais, Brahma répondit encore: "Non, un jour, l'homme parcourra le ciel, ira sur la Lune et la trouvera."
Les dieux conclurent: "Nous ne savons pas où la cacher car il ne semble pas exister sur terre ou dans la mer d'endroit que l'homme ne puisse atteindre un jour."
Alors Brahma dit: "Voici ce que nous ferons de la divinité de l'homme: nous la cacherons au plus profond de lui-même, car c'est le seul endroit où il ne pensera jamais à chercher."
Ainsi, depuis ce temps-là, l'homme a fait le tour de la terre, il a exploré, escaladé, plongé et creusé, exploré la lune et le ciel à la recherche de quelque chose qui se trouve en lui.

Auteur: Internet

Info: vieille légende hindoue

[ être humain ] [ religion ] [ esprit ]

 

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monde amniotique

Le murmure de l’océan monte dans la nuit fraîche, comme une caresse, une promesse, un souvenir doux. Les étoiles se reflètent à la surface, des milliers d’étoiles qui palpitent et dansent dans le courant, frêles éclats de ciel tombés du firmament. Les vagues s’enroulent autour de ses chevilles. Un souffle effleure son visage, ses épaules…

Elle frissonne, et plonge.

Les friselis de l’eau sur sa peau lui disent qu’elle est vivante. Les échos qui vibrent dans la matière liquide lui rappellent qu’elle n’est pas seule. Non loin, le parfum âpre d’une présence l’invite à la suivre. Elle se met en mouvement. Sans effort, elle glisse. Ses muscles puissants ondulent et roulent sur ses côtes. L’air qu’elle a puisé dehors embrase ses cellules. Elle n’est entravée par aucune chaîne, aucune chair ne la retient. Elle est libre, libre ! Ivre, elle jaillit, sous le regard sévère des colosses pétrifiés. Impatiente, elle file, elle vole à travers les nappes d’eau mélangées, celles qui montent, tièdes et vives, celles qui tombent, lourdes et lentes. Joueuse, elle flâne, elle flaire, elle frôle, puis dans un sursaut, elle évite les rôdeurs, ces géants saisis par le froid qui dérivent dans la nuit.

Soudain, elle se fige.

La mer a un goût de sel, presque piquant. L’éclat argenté d’un poisson perce l’obscurité. Elle l’effleure, le suit et s’arrête à nouveau. Devant elle s’ouvre un corridor étroit entre deux falaises. Le ciel renversé se drape de transparences turquoise. Au-delà, c’est l’inconnu.

Elle s’avance, change de position.

Viens ! entend-elle.

Les sons se diluent dans le silence, échos lointains, incertains.

Sur le qui-vive, elle écoute encore.

Viens ! l’appelle-t-on.

Auteur: Querbalec Émilie

Info: Les chants de Nüying - Prélude

[ appartenance ]

 

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prose poétique

Quand le bac traversait la rivière, sur les berges les joncs se mettaient à bouger ; peut-être un animal s’y cachait-il, se préparant à plonger et à prendre part à la course. En ce cas, il ne restait au voyageur aucune chance de lui échapper, d’autant plus que le bac glissait lentement, remorqué par un filin accroché sur l’autre rive, filin que le passeur saisissait à pleines mains et tirait.

Des marais s’étendaient aux alentours, troublés ainsi périodiquement par un investissement hypothétique et mystérieux. Le bac n’avait pas de rebord et le moindre clapotis provoquait une montée d’eau ; malgré sa largeur, il se prêtait facilement au jeu du naufrage et du rétablissement, repliant ou déroulant les algues au passage. Mais cela ne dérangeait pas les pressions tranquilles et constituées. Mieux encore : en quittant une rive pour l’autre, on était pénétré par le sentiment d’une durée immobile, d’un glissement devenu peu à peu imperceptible. Alternance ou substitution des mobiles, les surfaces indiquaient surtout l’unicité d’un instant et de son miroir.

En débarquant, les voyageurs avaient tendance à s’attarder parmi les limpidités et les nonchalances vaporeuses du matin qui plus tard s’en allaient, laissant l’air indemne. À vrai dire, les voyageurs ne se sentaient pas à l’aise, soupçonnant la présence de l’être embusqué dans les joncs, dont l’intelligence s’identifiait par moment à l’espace pur, sans escalade. Ils finissaient par apprendre que le rejeton du passeur avait là son champ d’action. Lors de la montée des eaux il allait se mettre debout, se débusquant, certes, mais aussi s’enfonçant davantage dans le marais ; comme son père, il garderait le filin et il tirerait pour ramener les choses à leur expression insensible et effacée.

Auteur: Fardoulis-Lagrange Michel

Info:

[ embarcation ] [ allégorie ] [ instants évanescents ]

 

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topologie

Un lignée (lineate) est une Magnitude plus que longue. Une nouvelle forme de doctrine a forcé notre auteur à souvent utiliser de nouveaux mots, surtout pour séparer, que les lois logiques et les règles d'une division soient plus parfaite par dichotomie, c'est-à-dire en deux sortes, pour être tenues et observées. C'est pourquoi une Magnitude a été divisée en deux sortes, à savoir une Ligne et une Lignée (lineate) : Et une lignée est fait le genre d'une surface et un corps. Jusqu'à présent, une ligne, qui est la première et la plus simple de toutes les grandeurs, a été décrite : Maintenant, suivez une lignée (Lineate), l'autre type de grandeur opposée comme vous voyez à une ligne, suivez ensuite dans l'ordre. Lineatum est donc un Lineate, ou Lineamentum, ou Lineamentum, un Lineament, (comme par l'autorité de notre auteur lui-même, le savant Bernhard Salignacus, qui était son élève, l'a corrigé) est cette grandeur dans laquelle il existe des lignes : Ou qui est faite de lignes, ou qui est plus que longue : Par conséquent, les lignes peuvent être tracées sur une surface, qui est le griffonnage appropriée ou des parcelles de lignes ; elles peuvent aussi être tracées dans un corps, comme le Diamètre dans un Prisma : l'axe dans une sphère ; et généralement toutes les lignes tombent d’en-haut : Et c'est pour cela que Proclus fait des lignes simples, d'autres pleines. Ainsi, les lignes de Conicall, comme l'ellipse, l'hyperbole et la parabole, sont appelées lignes pleines parce qu'elles proviennent de la coupe d'un corps. 2. A un Linéate appartiennent un Angle et une Figure. Les affections communes d'une magnitude devaient être délimitées, coupées, mesurées conjointement et prescrites : Puis pour qu'une ligne soit correcte, tordue, retouchée,

Auteur: Petrus Ramus Pierre de La Ramée

Info: la voie de la géométrie

[ historique ]

 

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