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économie

Nous sommes dans cette époque où production de masse et profit à tous prix sont en train de tuer le travail, surtout ses composants d'humanisme et de tolérance. Efficacité, croissance continue, amélioration constante... c'est à dire souvent avec la remise en question incessante des produits et des habitudes, car le système ne peut ni se permettre de vendre des produits qui durent... ni perdre du temps, qui est de l'argent bien sûr. Et nous voilà dans l'ère des managers conseils et leurs préceptes, comme celui-ci du caricatural ricain Phil B. Cosby
"Pourquoi des entreprises devaient-elles gaspiller beaucoup de temps et argent pour le dépistage et le fait de définir et combattre des erreurs, s'il est possible d'empêcher leurs apparition dès le début ?
Le zéro erreur doit devenir le standard de la production!"
Ce genre de pensée fait froid dans le dos.

Auteur: Mg

Info: 27 juin 2012

[ entreprise ] [ perfection ]

 

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diaspora

Les juifs tenaient généralement les horlogeries, les pharmacies, les cabinets médicaux et dentaires, les studios de photographie, les enseignes de gramophones et de TSF, les commerces d'instruments de musique, les imprimeries, enfin bref, tout ce qui nécessitait d'avoir de solides connaissances, tandis que la cordonnerie, la serrurerie, le métier de barbier, ou encore la blanchisserie, qui ne réclamaient qu'un bref apprentissage, était le lot des Roumains.

Ce n'était pas que les juifs étaient plus intelligents, ou raffinés, que les Roumains, non, c'était la conséquence d'une loi qui leur interdisait de posséder de la terre dans un pays où l'économie reposait essentiellement sur l'agriculture, de sorte que s'ils voulaient échapper à la grande pauvreté des faubourgs, l'unique solution dont ils disposaient était de se tourner vers les études. Leur " réussite " était en quelque sorte le résultat inattendu d'une mesure discriminatoire.

Auteur: Duroy Lionel

Info: Eugenia, p.21

[ historique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

globalisation

L'erreur fondamentale des avocats de la mondialisation est qu'ils sont animés par une foi aveugle dans le rôle central du marché, alors que celui-ci n'est en réalité qu'une institution dérivée. Ils croient que le commerce précède la culture, et que le simple développement des échanges internationaux crée les conditions d'un développement social bénéfique pour les populations... La réalité est qu'on n'a jamais vu de marchés se mettre en place et une économie fonctionner là où il n'y a pas au préalable une culture tissée d'échanges sociaux et de valeurs communes. Il n'y a pour s'en convaincre qu'à voir ce qui se passe en Russie où on a créé une économie de marché qui est un échec parce que le communisme y a détruit le secteur social et les valeurs culturelles qui créent la confiance sans laquelle il ne peut y avoir d'échanges.

Auteur: Rifkin Jeremy

Info: Libération, 29 novembre 1999

[ différences culturelles ] [ désocialisation ]

 

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littérature

Dès qu'il eut posé les deux pieds sur le quai, il s'immobilisa et regarda autour de lui. Il vit, sur sa droite, une dame âgée de deux mille ans, tordue à l'équerre, canne en main et se déplaçant à la vitesse d'une tortue morte. le chef de gare la soutenait de côté. Un vrai, - uniforme, casquette, moustaches S.N.C.F., un sifflet autour du cou et l'oeil sévère -, comme ceux qu'on croyait disparu à jamais. En plus, il se coltinait la valise de la vieille, un truc tellement énorme qu'elle devait dormir dedans par souci d'économie. Il vit, sur sa gauche, un couple qui s'étreignait pour un pathétique au revoir, hypothétique adieu, les larmes aux yeux. Il vit l'enseigne au-dessus de sa tête, où le nom de la ville apparaissait en grosses majuscules bleues. Le tout dans un silence feutré.

Auteur: Malte Marcus

Info: Le lac des singes

[ train ] [ transport ]

 

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économie

La durée du travail : Le mythe prend deux formes :
a) La croyance selon laquelle la mesure sera gratuite, sans pertes, ni manque à gagner. Il serait certes possible aujourd'hui le ne travailler que 15 heures ou même moins, si nous nous contentions des consommations de 1900. Mais le même progrès technique ne se mange pas deux fois.
b) La croyance, plus répandue encore, selon laquelle la réduction de la durée du travail augmente à proportion le nombre des emplois. Cette idée résulte d'une opération arithmétique simple, qui suppose implicitement que rien n'est changé dans l'économie, en dehors de cette durée, comme si le travail total était une masse déterminée que l'on peut partager de diverses façons.
Ces sophismes sont si séduisants qu'il est difficile d'y résister. Ceux qui les dénoncent passent pour des attardés, ou pour les défenseurs du camp des propriétaires.

Auteur: Valéry Paul

Info: Regards sur le monde actuel <p.91>

 

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administration

L'"acquis communautaire", monstrueux recueil de normes que jamais personne n'a lu. En l'an 2004, il comptait déjà 85000 pages ; aujourd'hui il doit dépasser les 150 000. Dès l'année 2005, le Journal officiel de l'Union européenne pesait au total plus d'une tonne, autant qu'un jeune rhinocéros. (...) On estime que 85% des lois n'émanent plus des Parlements, mais de Bruxelles. (...) Il [toutes les règles édictées par l'UE] s'agit d'un recueil d'environ 1 400 000 documents. S'il faut parler du coût de cet appareil réglementaire, les traitements et pensions si volontiers critiqués par les médias sont ce qui pèse le moins lourd. Là-dessus, il y a déjà un certain temps, un commissaire nommé Verheugen avait vendu la mèche. Il avait convenu que les règlements de l'UE pour l'économie européenne coûtaient quelque 600 milliards par an. Ce qui équivaut au PIB des Pays-Bas.

Auteur: Enzensberger Hans Magnus

Info: Le doux monstre de Bruxelles ou L'Europe sous tutelle, P63

[ hypertrophie ] [ gouvernance ] [ politique ]

 

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psychanalyse

L’éthique freudienne est là pour autant qu’elle nous montre qu’une des phases de la fonction de l’éthique [...] est en quelque sorte ce par quoi l’éthique nous rend inaccessible cette Chose qui l’est d’ores et déjà. J’essaie aujourd’hui de vous montrer, sur la voie d’une esthétique freudienne au sens le plus large du terme esthétique, c’est-à-dire l’analyse de toute économie à proprement parler des signifiants, que l’esthétique freudienne nous la montre - cette Chose - inaccessible.

Et c’est bien là quelque chose qui est tout à fait essentiel à mettre au départ du problème pour essayer d’en articuler les conséquences. C’est dans ces conséquences, en particulier, que se situe le problème de l’idéalisation. Ce quelque chose que vous avez vu s’ébaucher la dernière fois autour de la sublimation de la morale courtoise, c’est quoi ?

Le surgissement du type idéal !

Auteur: Lacan Jacques

Info: 2 mars 1960

[ inconscient ] [ représentation ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

propagande bienveillante

L’amour est partout. L’amour est un ordre qui ne saurait se discuter. C’est de toute part que la propagande de l’amour nous environne, nous imbibe, nous assaille, nous détrempe, nous éduque et nous rééduque. Tout nous aime. Les start-up nous aiment. La nouvelle économie nous aime. Les téléphones mobiles nous aiment. Les autoroutes nous aiment. Le théâtre de rue nous aime. Les brigades d’intervention poétique nous aiment. Les parkings nous aiment. La Journée sans voitures nous aime. La Journée sans tabac nous aime. Les nouveaux réseaux nous aiment. Les donneurs d’organes nous aiment. La mondialisation nous aime. Les opposants à la mondialisation nous aiment. Les mondialisateurs itou. Les marchés financiers nous aiment. La cyberculture nous aime. Les centres piétonniers nous aiment. Le marketing nous aime. Halloween, Mardi Gras, la Techno parade et la Gay Pride nous aiment comme des dingues. L’amour nous aime comme un malade.

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Exorcismes spirituels, tome 3", Les Belles Lettres, Paris, 2002, page 364

[ romantisme déchaîné ] [ amourobésité ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

capitalisme

Et, de fait, dès l'été 1949, l'économie est assainie, il n'est plus utopique de faire confiance à la monnaie. Les Japonaises le comprennent vite... Avec délices, elles se laissent aller à cette manie d'économiser qu'elles ont contractés pendant la guerre ; elles sont si avares qu'en six mois les dépôts en banque augmentent du tiers (530 millions en juin, 792 millions en décembre) : pour la première fois depuis la guerre les entreprises vont pouvoir emprunter un peu d'argent Japonais. Au début de l'année 1950, la ménagère peut envisager son avenir avec plus d'espoir que l'année précédente : son niveau de vie est bas mais il monte doucement. Certes l'économie est toujours faible- il y a encore 500 000 chômeurs - mais elle est stable ; une mère de famille peut prévoir quelques investissements, elle redevient sage, posée et tempère les ardeurs révolutionnnaires de son mari...

Auteur: Dufourcq B. Elisabeth

Info: Les femmes Japonaises (1969, 296 p.)

[ après-guerre ] [ évolution économique ] [ histoire ] [ asie ] [ épargne ]

 

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économie rurale

Marchez prudemment à travers ces champs. Libellules et papillons volent à l’étourdi. Les abeilles bourdonnent d’un arbre en fleur à l’autre. Faites une trouée dans les feuillages et vous verrez des insectes, araignées, grenouilles, lézards et beaucoup d’autres petits animaux s’activant dans l’ombre fraîche. Taupes et vers de terre fouissent sous la surface. […]
Et maintenant regardez un instant le champ du voisin. Les mauvaises herbes ont toutes été détruites par la culture et les herbicides. Le poison a exterminé les petits animaux du sol et les insectes. Les fertilisants chimiques ont brûlé la terre, sa matière organique et les microorganismes. En été vous voyez des paysans au travail dans les champs, portant des masques à gaz et de longs gants en caoutchouc. Ces champs de riz qui ont été exploités en permanence depuis plus de 1500 ans sont maintenant dévastés par la surexploitation agricole d’une seule génération.

Auteur: Fukuoka Masanobu

Info: La révolution d'un seul brin de paille, p. 59

[ industriel ]

 

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