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animal domestique

L'attribution de noms aux chats est une question difficile,

Ce n'est pas un simple jeu de vacances ;

Vous pouvez penser au début que je suis aussi fou qu'un chapelier

Quand je vous dis qu'un chat doit avoir TROIS NOMS DIFFÉRENTS.

Tout d'abord, il y a le nom que la famille utilise quotidiennement,

comme Peter, Augustus, Alonzo ou James,

comme Victor ou Jonathan, ou George ou Bill Bailey -

Tous ces noms sont des noms de tous les jours.

Il y a des noms plus fantaisistes si vous pensez qu'ils sonnent mieux,

Certains pour les messieurs, d'autres pour les dames :

Comme Platon, Admète, Électre, Déméter -

Mais ce sont tous des noms de tous les jours.

Mais je vous le dis, un chat a besoin d'un nom particulier,

Un nom particulier et plus digne,

Sinon, comment pourrait-il garder sa queue perpendiculaire,

ou étaler ses moustaches, ou chérir sa fierté ?

Des noms de ce genre, je peux vous en donner un quorum,

comme Munkustrap, Quaxo, ou Coricopat,

Bombalurina, ou encore Jellylorum -

Des noms qui n'appartiennent jamais qu'à un seul chat.

Mais au-delà de tout cela, il reste encore un nom,

et c'est le nom que vous ne devinerez jamais ;

Le nom qu'aucune recherche humaine ne peut découvrir -

Mais LE CHAT LUI-MÊME LE SAIT, et ne l'avouera jamais.

Lorsque vous remarquez un chat en profonde méditation,

La raison, je vous le dis, est toujours la même :

Son esprit est engagé dans une contemplation extatique

de la pensée, de la pensée, de la pensée de son nom :

Son ineffable effable

Effanineffable

Nom singulier, profond et impénétrable.

Auteur: Eliot Thomas Stearns

Info: Old Possum's Book of Practical Cats

[ minet ] [ singularité ] [ homme-animal ] [ mystère ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

conte électoral

- Dieu est grand ! répondit le mendiant. Mais qu’importe les affaires. Il y a tant de joie dans l’existence. Tu ne connais pas l’histoire des élections ?

- Non, je ne lis jamais les journaux.

- Celle-là n’était pas dans les journaux. C’est quelqu’un qui me l’a racontée.

- Alors je t’écoute.

- Eh bien ! Cela s’est passé il y a quelque temps dans un petit village de Basse-Égypte, pendant les élections pour le maire. Quand les employés du gouvernement ouvrirent les ruines, ils s’aperçurent que la majorité des bulletins de vote portaient le nom de Barghout. Les employés du gouvernement ne connaissaient pas ce nom-là ; il n’était sur la liste d’aucun parti. Affolés, ils allèrent aux renseignements et furent sidérés d’apprendre que Barghout était le nom d’un âne très estimé pour sa sagesse dans tout le village. Presque tous les habitants avaient voté pour lui. Qu’est-ce que tu penses de cette histoire ?

Gohar respira avec allégresse ; il était ravi. "Ils sont ignorants et illettrés, pensa-t-il, pourtant ils viennent de faire la chose la plus intelligente que le monde ait connue depuis qu’il y a des élections." Le comportement de ces paysans perdus au fond de leur village était le témoignage réconfortant sans lequel la vie deviendrait impossible. Gohar était anéanti d’admiration. La nature de sa joie était si pénétrante qu’il resta un moment épouvanté à regarder le mendiant. Un milan vint se poser sur la chaussée, à quelques pas d’eux, fureta du bec à la recherche de quelque pourriture, ne trouva rien et reprit son vol.

- Admirable ! s’exclama Gohar. Et comment se termine l’histoire ?

- Certainement il ne fut pas élu. Tu penses bien, un âne à quatre pattes ! Ce qu’ils voulaient, en haut lieu, c’était un âne à deux pattes.




Auteur: Cossery Albert

Info: Mendiants et orgueilleux

[ humour ] [ homme-animal ]

 

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homme-animal

L'un des exemples les plus connus est l'évasion d'un chimpanzé délicieusement excentrique baptisé Cholmondeley. Chumley -c'était son surnom- avait vécu toute sa vie en animal domestique. Il partageait la table de son maître, fumait un paquet de cigarettes par jour, buvait de la bière et ne se promenait jamais sans vêtements. Quand il se retrouva brutalement dans la section des singes du zoo, nu et privé de tabac comme d'alcool, parce que son maître avait été contraint de se séparer de lui, il décida de passer à l'action. Il devait y avoir une erreur. Il n'allait quand même pas terminer ses jours dans cet asile pour singes dégénérés et pleins de tics. Il commença par faire la grève de la faim. "Pas de bière, pas d'aliments" devint sa devise. Les vétérinaires s'inquiétèrent et décidèrent de l'examiner. Les piqûres anesthésiantes n'existaient pas encore à cette époque, et il fallut attirer Chumley dans une grande caisse pour le chloroformer. Le chimpanzé sentit le gaz arriver, repéra l'ouverture pratiquée sur un côté de la caisse et la boucha discrètement d'un doigt prompt. Puis il s'assit et observa les visages, de plus en plus perplexes, des médecins de l'autre côté de la paroi. Ils avaient calculé qu'il lui faudrait cinq minutes pour perdre conscience, et il continuait à le dévisager. Au bout de dix minutes, il aurait dû être mort. Pourtant, il les fixait toujours de son regard impassible. Quand ils découvrirent le coup du doigt, ils comprirent qu'ils avaient affaire à un primate particulièrement ingénieux. Ils en eurent confirmation par la suite, quand Chumley réussit à pratiquer une ouverture dans le toit de sa cage d'infirmerie et fila vers Camden Town. N'ayant jamais beaucoup aimé marcher, il bondit dans un autobus. Là il constata avec étonnement que la vieille dame assise à son côté se mettait soudain à pousser des cris hystériques. La panique gagna alors tout l'autobus et Chumley, interloqué, se prit à douter de l'équilibre mental de l'espèce humaine.

Auteur: Morris Desmond

Info: La fête zoologique

[ inversion ] [ humour ]

 

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homme-animal

Je crois bien que je pourrais m’en retourner vivre chez les animaux, si placides, si autonomes,

Eux que je resterais des heures et des heures à regarder, sans bouger.



Jamais ils ne s’échinent ni ne se lamentent sur leur état,

Jamais ne passent la nuit à pleurer sur leurs péchés,



Jamais n’ont de ces discussions nauséeuses sur leurs obligations envers Dieu,

Jamais ne sont insatisfaits, ni saisis de la folie furieuse de posséder les choses,

Jamais ne s’agenouillent devant un autre, ou des ancêtres ayant vécu plusieurs milliers d’années plus tôt,

Jamais ne se prétendent respectables ni malheureux sur terre.



Oui, ils me montrent leur parenté avec moi, que j’accepte,

Me montrent d’évidentes images de moi qu’ils ont clairement en leur possession ;



 Je me demande où ils les ont trouvées,

Les aurais-je négligemment laissées tomber en passant chez eux il y a des siècles ?



 Sur ma route éternellement tendue vers le futur,

Dans ma rapidité à toujours recueillir plus, toujours montrer plus de choses,

Infinies et omnigénériques, entre autres ces images,

Sans trop avoir souci exclusif de qui ira chercher mes souvenirs,

Choisissant, par exemple, celui-ci que j’aime et m’entendant avec lui en termes d’amitié.



 Ce gigantesque, sculptural étalon qui répond facilement à mes caresses,

Tête, front haut, large entre les oreilles,

Pattes luisantes et souples, queue balayant la poussière,

Œil brillant d’étincelles de fureur, oreilles finement coupées, allure flexible.



Ses naseaux se dilatent comme mes talons l’étreignent,

Ses membres harmonieux frissonnent de plaisir dans la course qui nous ramène.



 Je ne t’emploie qu’une minute, étalon, avant que je ne te laisse,

Pourquoi ce besoin de tes foulées alors que mon galop dépasse le tien ?

Sans bouger, assis sur ma chaise, je vais plus vite que toi.

Auteur: Whitman Walt

Info: Dans "Feuilles d'herbe", Chanson de moi-même, traduction Jacques Darras, éditions Gallimard, 2002, pages 103-104

[ lignée parallèle ] [ miroir du passé ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

révélation tactile

Hier, après midi, ma maîtresse Sœur Marguerite m'a conduite à voir et à toucher la poule qui couve treize oeufs sur la paille, dans une caisse ; je l'ai touchée et j'ai examiné comment elle couve, elle ne s'irritait pas et ne se fâchait pas, elle était tranquille et douce, je l'ai admirée, j'ai vu et touché cinq poussins qui sont sortis de la coque ; ils sont gentils et vifs, ils restent près de leur mère, la mère leur donne à manger les miettes du pain, j'ai vu d'autres œufs que la poule couve, j'ai vu un œuf qui commence à éclore; quand les poussins sont sortis de la coque, ils sont mouillés, la mère les couvre pour les faire sécher. Je ne comprends pas comment les poussins peuvent sortir des oeufs, c'est vraiment un mystère, c'est Dieu qui les a faits, c'est une merveille.
Ordinairement au printemps, les poules, après avoir pondu leurs œufs, elles les couvent pendant vingt et un jours ; quand les poussins sortent des œufs, la mère les conduit à se promener et à leur apprendre à chercher les grains et les vers pour les nourrir.
La mère a grand soin de ses poussins, elle veille sur eux, elle les défend et les protège quand un danger leur arrive. C'est une bonne et vigilante mère pour ses poussins. Quand les poussins deviennent plus grands, alors leur mère les abandonne. Je remercie le bon Dieu de nous avoir donné des poules et des œufs. Qu'il est bon pour nous !
La poule est un oiseau domestique, elle est utile, elle nous donne des œufs, sa chair est un mets délicat. Elle a des ailes courtes, elle vole un peu, elle a une crête sur la tête, son bec est arrondi, ses pattes sont grandes, ont chacune quatre ongles crochus, sa queue est courte et droite. Il y a des poules de différentes couleurs.
La poule se nourrit de grains et de vers qu'elle arrache de la terre, elle a des plumes. Quand on tue les poules, on leur arrache les plumes, qui servent à faire les oreillers, les traversins, les couettes, les coussins.

Auteur: Heurtin Marie

Info: Description de la poule couvant des oeufs, 13 mars 1904

[ handicap ] [ homme-animal ] [ découverte ] [ émerveillement ]

 
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homme-animal

L'étude d’oiseaux montre des grandes différences pour l'apprentissage des chants selon les sexes.
Quand on en vient a l'apprentissage des chants, les oiseaux femelles semblent être plus rapides, mais les mâles peuvent développer leurs propres chansonnettes.
Selon un rapport publié aujourd'hui dans le journal "Nature" les oiseaux cardinaux féminins apprennent le même nombre de chansons que des mâles en moins d'un tiers du temps. Pourtant les mâles peuvent maîtriser les arias sans suivre de cours particuliers et les femelles ne peuvent pas.
Les bébé oiseaux apprennent des chants en écoutant les adultes autour d'eux. Parmi des espèces tempérées, d’habitude seuls les mâles chantent. Le cardinal nordiques (cardinalis cardinalis ) est cependant une exception à cette règle. Ayako Yamaguchi de l'université de la Californie à Davis a ainsi décidé de savoir si les modèles d'acquisition de chants diffèrent entre les sexes chez ces oiseaux. En utilisant des airs de cette espèce enregistrés sur bande, Yamaguchi a donné des cours à 15 femelles et à 11 mâles sur une période d'une année. Elle a constaté que les femelles ont cessé d'apprendre de nouveaux chants après environ 70 jours. Les mâles, en revanche, ont continué à en apprendre jusqu'à environ sept mois. En outre, Yamaguchi a observé que les femelles élevées en isolement chantent rarement . Et quand elles le font, leurs chants ont de faibles qualité acoustique. Mais, rapporte elle, les mâles isolé, "développèrent des types de chant improvisés... semblable aux chants normaux des cardinaux".
Pourquoi il y a t’il de telles différences dans les modèles d’apprentissage ? cela reste peu clair. On pense que puisque les chansons d'adulte cardinaux existent dans plein de dialectes différents de différentes régions géographiques, les oiseaux dispersé juvéniles pourraient débarquer dans une population avec un dialecte étranger. Le modèle masculin, note Yamaguchi, "lui permettant d'assortir ses types de chants avec ceux de ses voisins, même lorsqu'il s'implante dans une population nouvelle." Par contre une femelle préserve son dialecte natal. L'assortiment des chants pourrait être important pour les cardinaux masculins en vue de leur établissement dans de nouveaux territoires, comme chez d'autres espèces" écrit l'auteur, "Mais n'est pas évident pour les femelles, pour des raisons non encore bien identifiées".

Auteur: Wong Kate

Info: Fortean Times Mai 17, 2001

[ mâles-femelles ] [ musique ] [ improvisation ] [ exogamie ]

 
Mis dans la chaine

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homme-animal

La sociobiologie traite du comportement social au sein de l'espèce, l'écologie du comportement se penche sur le comportement des animaux envers la nourriture, les parasites et les prédateurs. Les deux disciplines utilisent cependant le même mode de pensée. En tant que sociobiologiste, on se demande quelles possibilités ou " stratégies " de comportement pourraient être ouvertes à l'animal dans telle ou telle situation importante de son existence. Une femelle, par exemple, peut avoir le choix entre un mâle fort, mais qui a déjà une femelle, et un mâle plus faible, mais encore célibataire. On réfléchit alors aux possibilités alternatives de comportement dont disposent, dans cette situation, la femelle elle-même, chacun des mâles et, dans le premier cas, la rivale. Chacune des deux possibilités aura des conséquences pour la femelle qui doit faire le choix. Avec le mâle plus puissant, elle aura accès à de meilleurs lieux de nourriture, mais elle sera exposée aux manifestations d'hostilité de la première épouse. Si celle-ci est de rang supérieur à la femelle elle-même, le choix du mâle le plus fort pourrait apporter plus d'inconvénients que d'avantages. On évalue alors cet ensemble de données, que l'on appelle les coûts et les profits, de la manière la plus réaliste possible, pour chacune des deux options : on les mesure aux effets qu'ils produisent sur le nombre de petits de la femelle - que l'on désigne aussi par le terme de " fitness ". (...)
On peut tester ces réflexions et ces prévisions sur des animaux dont le comportement n'est pas trop complexe.
On reconnaît sans difficulté dans cette perspective la pensée économique des coûts et des profits qui caractérise notre époque - ce qui doit éveiller notre scepticisme. Les biologistes se sont-ils contentés de garder sur le nez les lunettes qu'ils portaient de toute façon en tant que produits de leur culture ? (...) Sans doute les modèles sociobiologiques, comme tous les modèles, simplifient-ils tellement la réalité qu'ils ne sont pratiquement plus utilisables pour les animaux complexes ; et dans le cas des animaux à longue vie, il n'est pratiquement pas possible de mesurer concrètement les effets d'une stratégie sur le nombre d'enfants engendrés au cours de l'existence.

Auteur: Kummer Hans

Info: Vies de singes : moeurs et structures sociales des babouins hamadryas

[ mâles-femelles ] [ calcul ]

 

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anecdote

Wojtek l'ours soldat
L'histoire véridique et singulière d'un soldat du IIème Corps polonais du général Anders : Wojtek (Albert) l'ours brun. Wojtek est né en 1941 dans la région d'Hamadam en Iran et décédé en décembre 1963 à Edimbourg en Ecosse.
Des soldats polonais avaient acheté un ourson orphelin en Iran qu'ils prénommèrent Wojtek. C'était un ours brun de Syrie mais il ressemblait beaucoup aux ours de Pologne. Les soldats ne pensaient pas que l'ourson allait devenir un ours imposant.
Il mangeait des fruits, des légumes, du pain, des conserves de viandes, de la confiture et parfois du miel.
Lorsqu'il était petit, il dormait sous la tente avec les hommes; puis, il eut droit à son propre dortoir : une caisse de bois. Mais il ne l'utilisait pas souvent, préférant aller se blotir contre ses soigneurs. Il devint la mascotte de toute la compagnie.
Lorsque l'Armée Anders dut s'embarquer pour l'Italie, Wojtek fut officiellement incorporé sur les registres du Corps et reçut son livret militaire et un matricule ce qui lui permit de suivre la troupe.
Petit, il s'était habitué à voyager à côté du chauffeur dans les véhicules. Plus tard, il fallait l'aider à grimper car il refusait de voyager autrement.
Wojtek a servi dans la 22ème Compagnie de ravitaillement de l'artillerie du 2ème Corps dont il est devenu l'emblème.
Les hommes le gâtaient et à force, il avait pris certaines de leurs mauvaises habitudes : il aimait la bière et les cigarettes, se battre pour la rigolade. Ce n'était pas une mascotte comme les autres puisqu'il portait les munitions jusqu'en première ligne et buvait à la bouteille.
Quoi de surprenant, on l'avait nourri de lait avec en guise de biberon, une bouteille de vodka dont la tétine était un préservatif (d'où aussi son attirance pour la vodka)..
Wojtek ne fumait pas mais mangeait des cigarettes ou des mégots.
Non, vraiment, Wojtek n'était pas une mascotte ordinaire, acheminant des caisses de munitions en première ligne durant la bataille de Monte Cassino.
Aucun des soldats qui avaient conduit à ses côtés ne sont morts; par contre, l'on raconte que ceux qui avaient refusé de le faire monter dans leurs véhicules périssaient peu de temps après...

Auteur: Internet

Info: https://sites.google.com/site/armeepolonaisesuite/wojtek-l-ours-soldat

[ homme-animal ]

 

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éthologie

Mon but était d’analyser les rivalités entre mâles pour des questions de rang, le rôle de médiation des femelles dominantes, comme Mama, et les différentes façons de surmonter les conflits. Pour y parvenir, il a fallu que je m’intéresse à la hiérarchie sociale et à l’exercice du pouvoir, des thèmes qui, à l’époque, étaient controversés. C’était les années 1970, l’heure de gloire du flower power. Nous étions jeunes, plus ou moins anarchistes, farouchement en faveur de la démocratie et méfiants vis-à-vis des autorités qui dirigeaient l’université (on les appelait "mandarins", comme les bureaucrates de la Chine impériale). La jalousie sexuelle était jugée dépassée, et toute espèce d’ambition, suspecte. Hélas pour moi, la colonie de chimpanzés que j’étudiais trahissait toutes ces tendances "réactionnaires" à la puissance 1000: goût du pouvoir, arrivisme et jalousie. […]

Premièrement, en tant qu’être humain, j’étais sidéré par les ressemblances avec nos cousins les plus proches. Je traversais la phase que connaît tout primatologue, celle du: "Si ça, c’est un animal, je suis quoi, moi?" Deuxièmement, je faisais partie d’une joyeuse bande de hippies, et je constatais chez les grands singes des comportements courants dénoncés par les gens de ma génération. Loin de leur permettre d’influencer mon regard sur les grands singes, j’ai commencé à avoir une vision plus juste de mes camarades. Au fond, cela revenait aux fondamentaux de l’observation: la reconnaissance des formes. Peu à peu, je découvrais les manœuvres cachées pour décrocher tel ou tel poste, les coalitions qui se forment, les intrigues pour obtenir des faveurs, l’opportunisme politique, et ce dans mon propre environnement. Je ne parle pas exclusivement de la génération qui précède la mienne. Les mouvements étudiants avaient leurs mâles alpha, leurs luttes de pouvoir, leurs groupies et leurs jalousies. Pire encore, plus nous étions proches, plus la jalousie sexuelle pointait sa tête hideuse. Mes recherches sur les grands singes me donnaient la distance idéale pour identifier ces tendances; pour qui se donnait la peine de les observer, elles étaient claires comme le jour. Les leaders ridiculisaient et isolaient tous ceux qui les menaçaient et piquaient les copines des autres, alors qu’ils prêchaient les bienfaits de l’égalitarisme et de la tolérance. Il y avait un hiatus énorme entre ce que ma génération, dans ses discours politiques enflammés, prétendait être, et son comportement réel. Nous étions complètement dans le déni !

Auteur: Waal Frans de

Info: La dernière étreinte

[ psycho-sociologie ] [ primates ] [ homme-animal ] [ analogies ]

 

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homme-animal

Il faut concevoir que l’Univers est un champ d’énergie, que tout est énergie, que ce que nous connaissons sur le plan matériel n’est qu’une condensation de cette énergie, alors si nous parlons des fourmis, si nous parlons des abeilles, si nous parlons des oiseaux, il y a une fonction ésotérique, autrement dit occulte, autrement dit invisible liée à ces animaux-là, à ces formes-là, et lorsque l’être humain sera capable de se dédoubler et de comprendre les Lois des formes des Mondes invisibles qui sont constituées avant qu’il y ait programmation pour la densification dans la matière, l’être humain connaîtra les Lois et le pourquoi de ces animaux-là, mais on ne peut pas dissocier le royaume animal de l’évolution de l’être humain, car les animaux les plus complexes vont aussi vers une évolution supérieure, mais non pas dans le sens que l’être humain peut le comprendre aujourd’hui.

On dit souvent que le minéral va à la plante, la plante devient animale, l’animal devient humain, et l’humain devient surhumain, ça c’est vrai dans une certaine perspective, mais lorsque l’être humain est en relation parfaite avec l’Univers, autrement dit qu’il n’est plus influencé par les Planètes et qu’il est libre de se dédoubler, c’est-à-dire de visiter les Mondes invisibles, je ne parle pas des mondes spirituels là, je parle des Mondes invisibles, des Univers parallèles, à ce moment-là, l’être humain n’a plus le temps de s’occuper des animaux et n’est plus intéressé aux animaux parce que sa science le projette vers la construction d’Univers totalement neufs, et il est obligé de par la nature de l’Intelligence et de par le processus créatif extrêmement rapide de l’Intelligence, du Principe de l’Intelligence, de constituer des mondes totalement nouveaux dans lesquels les formes anciennes qui ont servies à l’évolution d’une humanité ne servent plus, alors s’il y a des animaux aujourd’hui sur la Terre, ils servent à l’humanité, mais dans les temps qui viendront où l’être humain sera en contact avec les Mondes parallèles, si l’être humain veut des animaux il sera obligé d’en créer des nouveaux et ce sera lui qui les créera, parce qu’il aura la capacité de se servir de l’énergie de l’âme et qu’il fera partie de la Hiérarchie, et qu’il connaîtra la Loi des formes et aussi les Lois d’évolution, qui sont liées à la forme et à la régénération de la forme.

Auteur: Montréal Bernard de

Info: http://hommageabdm.canalblog.com/archives/2016/09/30/34384731.html

[ méta-spiritualité ] [ anthropocentrisme ]

 
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