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désexualisation
Dans la préface [du 19e siècle à travers les âges], il faudra que j’explique qu’il s’agit du socialisme "éternel", perceptible aussi bien dans les formations de droite que dans celles de gauche… De la progression du fantôme…
[…] Faire bien sentir que je parle de sexualité. Prendre l’exemple suivant : une amie essaie de vous raconter une histoire vaguement sentimentale récente. Bizarrement, la question de savoir si elle a baisé ou pas reste vague, nuageuse. Vous la questionnez, elle se dérobe (je prends le cas où cette amie vous est elle-même sexuellement indifférente, sinon elle se déroberait pour des raisons qui fausseraient ma démonstration). Finalement, elle vous dit que ce n’est pas ça qui compte. Elles (ils aussi de plus en plus souvent) en arrivent toujours à vous dire ça. Ce qui importe, c’est la relation dans son ensemble. Quel ensemble ? Cosmique, magique. Dans une fusion, où on ne fait pas attention aux détails. Ça coule, c’est tout, ça fusionne. Là est l’occulte : dans la déclaration de non-pertinence du détail-coït. Or il change tout. Coït ou pas coït ? Même chose que théorie des catastrophes. Pour eux, non : pas de changement qualitatif de système.
[…] Je n’ai pas cherché à étudier rationnellement le socialisme ni l’occultisme. On trouvera peu d’arguments, c’est mon goût qui décide contre eux (paraphrase de Nietzsche).
Auteur:
Muray Philippe
Années: 1945 - 2006
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: essayiste et romancier
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Ultima Necat, tome 1, Les Belles Lettres, 2015, 26 mai 1983
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essai
]
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objectif
]
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refoulement
]
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relations platoniques
]
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idéalisation
]
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saintes nitouches
]
expertise médiatique
Et d’ailleurs la méthode la plus efficace pour penser le monde est encore d’inventer les moyens d’en rire. Aucun intellectuel, jamais, n’a su. C’est même à cela qu’il se remarque.
Je parle de l’intellectuel dans tous ses états, pas seulement des deux ou trois ventriloques médiatiques connus de tous qui étalent régulièrement leur confusion mentale en première page du Monde ou ailleurs, à seule fin d’enrober de complication une réalité de plus en plus inintelligible, de souffler du brouillard sur le brouillard, du méli-mélo dans l’imbroglio. Je parle surtout du gros des troupes, les professionnels de la profession, les intellectuels de l’intellecture dont les opinions mécaniques, automatiques, pour la plupart positives et interchangeables, se débitent à tout propos dans les pages "débats" des quotidiens. Tel jour, l’opinion émane du CNRS. Tel autre, de l’Ehess. D’autres encore, mais plus rarement, du Cadis, du Csor, du GLWR ou du ZKH. Très exceptionnellement du XCT. Presque jamais du RLFFFFH. De toute façon, il s’agit de noyer le poisson. C’est le travail de l’expert, qui n’est pas appelé ainsi par hasard. On le remarque à ce qu’il commence par s’appuyer sur un sondage imbécile pour développer une pensée sans intérêt qui se conclut sur un appel à "réenchanter le débat politique", à "lutter contre toutes les formes d’intoléranc" ou à "dépasser les schémas anciens".
La bêtise, ici, est un service public.
Auteur:
Muray Philippe
Années: 1945 - 2006
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: essayiste et romancier
Continent – Pays: Europe - France
Info:
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contrôle de l'opinion
]
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débilitage
]
[
embrouillamini
]
[
establishment
]
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sériosité risible
]
écrivain-sur-écrivain
Je crois que, apparemment très loin de ce que l’on a pu, ces dernières décennies, aimer, lire ou écrire, Borges est pourtant un des noms éminents de ce qu’il faudrait cesser d’appeler la modernité, un de ces points cardinaux à partir desquels se redéfinit l’horizon contemporain tourmenté de la littérature. […] En un sens, Borges est une métaphore pour exprimer le tombeau de pas mal d’illusions, à commencer par ce à quoi on attribue une autonomie sous les noms de temps modernes ou modernisme. […]
Que sait-on de lui ? Qu’il a fait un rapide passage par l’avant-garde dans les années 20 (ça s’appelait "l’ultraïsme" en Argentine) ; que ses prises de position politiques ont été bien souvent regrettables ; qu’il avoue une sympathie pour Jung couplée à une antipathie vieillotte contre Freud dont il trouve que les théories peuvent se ramener à "quelques faits désagréables" (ce qui ne veut pas dire, d’ailleurs, qu’il se trompe complètement sur le fondateur de la psychanalyse puisqu’il émet cette hypothèse que Freud, lui au moins, ne prenait peut-être pas trop au sérieux ses propres découvertes ; après tout, comme Freud, Borges est prodigieusement doué pour ce que ce dernier appelait le "consentement fragmentaire", finalement le seul art de vivre supportable) ; qu’il n’est pas très chaud non plus pour le christianisme, et c’est peut-être sa seule vraie faiblesse d’Argentin, de quoi le rendre sympathique aux Européens…
Auteur:
Muray Philippe
Années: 1945 - 2006
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: essayiste et romancier
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Dans "Exorcismes spirituels, tome 2 : Mutins de Panurge", le Zimzoum (tsim-tsum) de Borges, éd. Les Belles lettres, Paris, 1998, pages 178-179
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portrait intellectuel
]
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psychanalyse
]
[
monde des lettres
]
[
judaïsme vs protestantisme
]
athéisme
Il est clair que Bloy connaissait aussi bien que n’importe qui la "mort" de Dieu ("Il est incontestable que Dieu n’existe plus"), même si toute son œuvre apparaissait superficiellement comme une protestation pathétique contre cette certitude. Mais, de même que la pierre soulevée révèle dans l’herbe blanchie le grouillement des larves et des insectes, de même le poids de l’Eglise arrachée du monde lui montrait, avec une violence qu’il fallait toute son adhésion à l’Eglise pour mesurer, l’horreur même de ce monde auquel le lien théocratique, pendant des siècles, avait donné un sens, tant bien que mal, en le rattachant à la pensée de l’autre monde.
La charge même de ce cadavre considérable en lui (l’Eglise) contraignait Bloy à une attitude résolument critique sur le monde et sur l’histoire des hommes. Il y a gros à parier que, durant la période triomphante de l’Eglise, Bloy aurait été en révolte contre sa domination dans la mesure où elle constituait une tentative de montrer ce monde comme naturel. Au XIXe siècle, à l’inverse, sa profession de foi catholique s’édifie contre la version politique qui tend à prendre le relais de la religion disparue sous le masque d’une opposition radicale à cette religion, et qui poursuit son œuvre en élargissant ses ravages jusqu’à des horizons alors inconnus que défrichent ce qu’on appellera plus tard les dictatures ou les totalitarismes.
Auteur:
Muray Philippe
Années: 1945 - 2006
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: essayiste et romancier
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Ultima Necat, tome 1, Les Belles Lettres, 2015, Bloy, l’homme au secret, 1er septembre 1979
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écrivain-sur-écrivain
]
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triomphe
]
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sécularisation
]
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domination idéologique
]
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opposition
]
pseudonymes
Mais comment comprendre quoi que ce soit à ce qu’on appelle l’histoire de l’art ou de la littérature si on ne possède pas une encyclopédie complète, détaillée et analytique des changements de noms des artistes ou des écrivains ? Cette encyclopédie existe-t-elle ? Non ? Alors il faut la faire. Fouillée, précise, colorée. Transformations ou pas, déformations, abréviations, pseudos. Comment ? Pourquoi ? Dans quelles circonstances ? Les noms des peintres, c’est amusant à constater, bougent davantage que ceux des écrivains. A chaque fois, c’est tout un petit roman qui apparaît, avec ces affaires de signatures. […] Rembrandt van Rijn dit Rembrandt : là c’est le prénom qui a gagné. Mais Van Gogh, qui signait ses toiles "Vincent" est passé, lui, avec son nom. Domenikos Theotohopoulos, né à Candie, en Crète, ça n’évoque rien à personne ; alors que Greco, n’est-ce pas, c’est définitif. Murillo ? Fils de Gaspard Estoban et de Maria Perez. Où est "Murillo" là-dedans ? Nulle part ; c’est un empreint du peintre à sa tante, Ana Murillo, qui l’a recueilli à la mort de ses parents alors qu’il avait dix ans. Quant à Velasquez, il a eu beau réunir le nom de son père à celui de sa mère et signer Diego Rodriguez de Silva y Velasquez, on n’a retenu pour toujours que les dernières syllabes. Il faudrait aussi reparler de Pablo Ruiz devenu Picasso par sa seule décision, ou de Tintoretto qui s’appelait Jacopo Robusti.
Auteur:
Muray Philippe
Années: 1945 - 2006
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: essayiste et romancier
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Dans "Exorcismes spirituels, tome 2 : Mutins de Panurge", éd. Les Belles lettres, Paris, 1998, page 331
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patronymes
]
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charge signifiante
]
bien-pensance
Ce qu’il y a de fondant, à Cordicopolis, ce sont toutes ces âmes idylliques qui s’imaginent qu’on pourrait avoir le Bien sans Mal, le tigre sans ses griffes, la langue française sans ses buissons d’épineuses incohérences, le soleil sans la pluie, des voitures sans pollution, une "bonne" télé sans ses pubs, la littérature sans son revers de crime par lequel elle s’immortalise, les loisirs de masse sans le béton, la chimie industrielle sans les pluies acides. Le beurre sans l’argent pour le payer. Midi à quatorze heures comme toujours. Autant rêver Céline sans ses Bagatelles. Un "Céline qui penserait juste", ainsi que je l’ai lu quelque part. La réconciliation des contraires. Le Paradis sans la Chute. Le Trémolo enfin reconnu, établi dans tous ses droits, et sans aucune contrepartie. Voilà l’utopie des bien-pensants, l’idéal de l’Ultra-Doux planétaire, plus de matières grasses, plus de colorants, rien que des objectifs super-light sous les déguisements de la Vertu. Déjà ces saynètes en chambre qu’on appelle "débats politiques" ne sont plus organisées qu’entre représentants de tendances parfaitement interchangeables, entre démocrates-ouverts-antiétatiques-humanistes, par exemple, et républicains-modérés-centralisateurs-humanistes. C’est un régal de les voir discuter, faire semblant de se contredire, alors que ce qu’ils veulent, comme tout le monde, c’est consolider le terrain commun, celui de la confusion générale, la seule garantie de "vérité". À la fin, comme ne le disait pas Staline, c’est toujours le Consensus qui gagne.
Auteur:
Muray Philippe
Années: 1945 - 2006
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: essayiste et romancier
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Dans "L'empire du bien"
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déni sociétal
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auto-persuasion
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[
naïveté
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société édulcorée
]
politique
Quand le travail de deuil sera achevé (c’est-à-dire que je me serai fait à l’idée qu’une nouvelle classe, avant-hier soir [après la victoire de François Mitterrand aux élections présidentielles françaises], a découvert qu’enfin elle avait pris le pouvoir, une nouvelle classe inculte bien entendu, et impérieuse comme toutes les classes montantes), quand j’aurai fait mon deuil de la paix où je vivais (et des sept nouvelles années de paix que je souhaitais pour travailler sur un terrain connu – la connaissance du terrain me permettant de l’oublier pour m’occuper du terrain suivant : celui qui vient de revendiquer sa prééminence et de triompher), je pourrai me remettre au travail, à la fois travail sur le deuil et sur ses suites. J’assiste à une révolution : personne ne le dit parce qu’il ne faut pas faire peur, et lui laisser des chances d’être irréversible. Cette révolution me paraît d’autant plus évidente qu’elle ne fait qu’entériner, ou officialiser, comme toute révolution, la réalité d’une prise de pouvoir bien antérieure. Il ne s’agit plus que d’apprendre à l’immense middle-class déjà en place ce qu’elle est : GH [Genre Humain, nom du roman sur lequel Muray travaillait]. […] Il s’agit de lui répéter ce qu’elle doit exclure, comme toujours, pour être : métaphysique, théologie. Le fait qu’elle refoule ces dimensions fait d’elle l’éternelle reproductrice de tous les siècles, de toutes les civilisations qui, déjà, les ont refoulées.
Auteur:
Muray Philippe
Années: 1945 - 2006
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: essayiste et romancier
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Ultima Necat, tome 1, Les Belles Lettres, 2015, 12 mai 1981
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occulto-socialisme
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éternel retour
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dixneuviémisme
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gauche-droite
]
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cyclique
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portrait
Un jour de juillet dernier, dans ce journal [Libération], à la veille de la Love Parade de Berlin, apparut ainsi la photo d’un personnage trentenaire dont la physionomie abondamment piercée se montrait en couleurs. Pourquoi nous parlait-on de cet inconnu ? Parce que c’était un raver et qu’il allait précisément se rendre, cette année encore, à la Love Parade de Berlin. Il s’agissait donc d’un héros de notre temps, et chacun sait qu’il vaut mieux survivre avec son temps que mourir dans les ténèbres. Au fil de l’article, dans lequel il était question de "danseurs fluo-délire" et de boutiques de "boisson tchaï", on apprenait que cet homme de Nulle-Part-Land, végétarien comme il se doit, ne buvait que des choses saines car il comptait bien danser toute sa vie, qu’il était généralement habillé d’une "mégatunique psychédélique ornée d’une spirale de sphères orange, jaunes, violettes" afin de se mettre des couleurs plein la tête, qu’il était membre d’une association de ravers préventifs, Techno plus, prônant la rave propre, sans drogues, qu’il avait découvert Trotski, Marx et Proudhon au rayon Histoire de la Fnac, et qu’il avait ensuite "poussé la révolte jusqu’à se manifester au cri de "Libérez Marie-Jeanne, enfermez Jean-Marie"". Un bon petit diable, en somme, un mouton à cinq pattes comme on s’exprime dans la néo-presse quand on veut faire l’éloge de ceux que possède au plus haut point le frisson sacré de l’enthousiasme fraternel.
Auteur:
Muray Philippe
Années: 1945 - 2006
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: essayiste et romancier
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Dans "Exorcismes spirituels, tome 2 : Mutins de Panurge", éd. Les Belles lettres, Paris, 1998, page 128
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caricature
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cliché ambulant
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homo festivus
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fêtard sans frontières
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ironie
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attentats
Les attaques du 11 septembre 2001 ont été un formidable prétexte pour accélérer le développement de la dernière grande passion occidentale, la seule que les Occidentaux soient encore en état de s’offrir, et ce n’est nullement la guerre mais la petite manie maniaque de la sécurité ou de l’assurance tous risques. Et qu’en l’occurrence le troupeau abattu ne soit pas le bon (celui qui propage le virus du terrorisme international) n’a aucune importance. Ce qui compte c’est d’appliquer le principe préventif des abattages dissuasifs (les troupeaux voisins y regarderont à deux fois, maintenant, avant de nous emmerder). Mais ce principe, lui non plus, n’est pas historique. Il n’est que médical et prophylactique. Il relève de l’obsession de l’assurance-vie, c’est-à-dire du terrorisme de la survie, du contrôle de la mort par sa neutralisation. Et jamais, dans l’Histoire, aucune guerre n'a été décidée sur le modèle des traitements contraceptifs élevés au niveau de la géopolitique. Quand être protégé est la dernière preuve que l’on parvienne encore à s’administrer que l’on n’est pas mort, c’est la vie elle-même qui est pour ainsi dire dissuadée par sa protection même. Après l’Histoire, écrirait aujourd’hui Hegel, la vie protégée, c’est-à-dire la mort par anticipation, vit une longue vie humaine. Et fabriquer de la sécurité est la dernière activité, le dernier faire qui donne encore l’impression que l’on fait quelque chose. Le droit d’ingérence, dans ces conditions, devient aussi le droit du plus mort.
Auteur:
Muray Philippe
Années: 1945 - 2006
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: essayiste et romancier
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Dans "Exorcismes spirituels, tome 4", Les Belles Lettres, Paris, 2010, pages 1537-1538
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obsession sécuritaire
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orient-occident
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monopole de la violence
]
politique
Notre époque ne produit pas que des terreurs innommables, prises d’otages à la chaîne, réchauffement de la planète, massacres de masse, enlèvements, épidémies inconnues, attentats géants, femmes battues, opérations suicide. Elle a aussi inventé le sourire de Ségolène Royal. C’est un spectacle de science-fiction que de le voir flotter en triomphe, les soirs électoraux, chaque fois que la gauche, par la grâce des bien-votants, se trouve rétablie dans sa légitimité transcendantale. On en reste longtemps halluciné, comme Alice devant le sourire en lévitation du Chat de Chester quand le Chat lui-même s’est volatilisé et que seul son sourire demeure suspendu entre les branches d’un arbre.
On tourne autour, on cherche derrière, il n’y a plus personne, il n’y a jamais eu personne. Il n’y a que ce sourire qui boit du petit-lait, très au-dessus des affaires du temps, indivisé en lui-même, autosuffisant, autosatisfait, imprononçable comme Dieu, mais vers qui tous se pressent et se presseront de plus en plus comme vers la fin suprême.
C’est un sourire qui descend du socialisme à la façon dont l’homme descend du cœlacanthe, mais qui monte aussi dans une spirale de mystère vers un état inconnu de l’avenir où il nous attend pour nous consoler de ne plus ressembler à rien.
C’est un sourire tutélaire et symbiotique. Un sourire en forme de giron. C’est le sourire de toutes les mères et la Mère de tous les sourires."
Auteur:
Muray Philippe
Années: 1945 - 2006
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: essayiste et romancier
Continent – Pays: Europe - France
Info:
"Exorcismes spirituels, tome 4", Les Belles Lettres, Paris, 2010, page 1595. Le sourire à visage humain
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ironie
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vacherie
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chiasme
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