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citation s'appliquant à ce logiciel

Chaque personnalité humaine est un univers, qui peut donc susciter tout et son contraire à son endroit, de l'amour passion à la haine impitoyable en passant par le simple intérêt. Avec "Les fils de la pensée" il y a une volonté de rester fixé sur un concept et son énonciation, de se fixer sur le langage et pas sur un auteur et sa singularité.

Ce soft veut donc privilégier les idées, simples ou complexes, de concert avec la clarté et la beauté de leur formulation, avec pour objectif de les classer. Ce qui débouche sur des "déclinaisons", des "transpositions"... et autres variations. Variations qui glisseront immanquablement jusqu'à des "contre-propositions" ou "pensées contraires".

Tout ceci au sein d'un cadre rhétorique global, la langue française, dans une tentative de susciter une forme de "sagesse partagée en mouvement" ou, a minima, une réflexion collective bouillonnante. Cette accumulation d'"extraits indexés", surtout à ses débuts, court le risque de délivrer l'image de son instigateur. Ce dernier espère que ce n'est plus le cas grâce aux déjà nombreux ajouts des participants. Cette interface donne donc la possibilité d'"interactions créatives" entre fans des idées et autres formulations du langage (dans un sens véritablement large puisque, il faut le répéter ici, on pourra aller du court calembour jusqu'au long raisonnement étayé) ce qui au finish amène à créer une sorte de dictionnaire collectif et multidimensionnel.

Collectif parce chacun peut proposer des extraits, et surtout donner son avis sur l'indexation d'une entrée. C'est à dire discuter dans quelle Catégorie et avec quels tags elle doit être répertoriée, étant entendu que les mots utilisés pour "catégories" et "tags" ne doivent jamais déjà être présents dans le corps du texte de la citation (sauf très rares exceptions ou très long extraits). Interdiction centrale qui implique d'entrée l'usage de pas mal de réflexion... l'utilisation de synonymes... Et de recul... Bref une PRISE DE TEMPS.

Prise de temps que les stimuli innombrables et trop souvent consuméristes de notre monde de compétition nous ont fait oublier.

Nous voilà sur la piste d'une nouvelle manière d'agrément, via lecture et réflexions... Quelque chose dont notre monde a besoin puisque nous voilà en pleine consommation de biens non tangibles. Ainsi, grande espérance, toutes ces interactions-discussions émergent et bâtissent petit à petit une forme de dictionnaire des concepts, des inventions littéraires et autres perles des énonciations de la langue française, via des "chaines de tags pertinentes" (par exemple "laisser-faire" "injustice" et "précédent"). Tout ceci au sein de cette "édition collective d'un ouvrage universel à multiples rayonnages entrecroisés". Telle est la part quelque peu créative, gentiment allumée, de ce logiciel. Enfin, pour ce qui est des multiples recherches possibles au sein de la base de données, les miracles de l'informatique permettront de les redoubler en combinant mots, auteurs, tags, tailles des extraits, etc... Ici nous sommes en terrain mieux connu.

Auteur: Mg

Info: 1 mai 2016. *Aussi : le langage de classification - càd les termes utilisés pour catégorie et tags/corrélats, en se situant au premier degré, dans le sérieux et sans aucune License poétique - fait peut-être émerger, idée glaçante, un idiome intermédiaire, une langue"interface" synthétique... métalangage pour automates...

[ passe-temps ] [ divertissement ] [ loisir ] [ désincarnation ] [ volutes ] [ slow slow thinking ]

 

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homme-machine

Elisa Vianello, chercheuse au CEA et coordinatrice du programme Edge AI, a reçu une subvention de 3 millions d'euros du Conseil européen de la recherche (ERC) dans le but de développer des dispositifs de mémoire sur silicium à l'échelle nanométrique inspirés du système nerveux des insectes. Un des objectifs de ce projet ambitieux est la mise au point de la toute première puce intelligente associée à un module neuronal local capable de traiter les données sensorielles en temps réel. Cette innovation trouve des applications dans la robotique grand public, les puces implantables pour le diagnostic médical et l'électronique portable.

La communauté de l'intelligence artificielle (IA) a récemment proposé de puissants algorithmes qui devraient permettre aux machines d'apprendre par l'expérience et d'interagir de manière autonome avec leur environnement. 

Toutefois, pour concrétiser cette ambition, des nanosystèmes dotés d'architectures de pointe de moins en moins énergivores, et dont la mémoire devra être à très haute densité, à haute résolution et dotée d’une endurance illimitée, doivent être mis en place. Si cette capacité n'existe pas encore aujourd'hui, le projet d’Elisa Vianello pourrait en ouvrir la voie : elle a découvert que différentes fonctions du système nerveux de l'insecte ressemblent étroitement aux fonctions assurées par les mémoires déterministes, probabilistes, volatiles et non volatiles.

"Comme la mémoire idéale n'existe pas aujourd'hui, le projet vise à construire une synapse hybride qui intègre différentes technologies de mémoire." Elle précise pour ce faire, s’être appuyée sur les grillons qui pour échapper à leurs prédateurs, "prennent des décisions justes à partir de données peu fiables, imprécises et lentes envoyées par leurs neurones et synapses. En examinant de près leur structure biologique, nous avons identifié une diversité de fonctions de type mémoire impliquées dans leurs systèmes sensoriels et nerveux. En combinant ces différentes fonctions, le système de traitement interne du criquet parvient à atteindre des performances remarquables et efficaces energétiquement." 

Elisa et son équipe fabriqueront des réseaux de dispositifs de mémoires physiques à l'échelle nanométrique avec l’objectif de traduire les principes biologiques des insectes en principes physiques. Ceci permettra l’apprentissage à partir d'un volume très limité de données bruitées, telles que les données mesurées en temps réel par différents capteurs (caméras, radars, capteurs cardiaques (ECG), capteurs musculaires (EMG), flux de bio-impédance et potentiellement aussi de signaux cérébraux par le biais de capteurs EEG et de sondes neuronales). 

"Les travaux d'Elisa permettront d’ouvrir de nouvelles perspectives de recherche vers des projets d’intelligence embarquée moins énergivore et capable d'apprendre en ligne", a déclaré Jean-René Lequepeys, directeur adjoint et technique du CEA-Leti, laboratoire duquel dépend Elisa Vianello. "Il s'agit d'une véritable rupture technologique et applicative qui combinera les derniers développements de la microélectronique en utilisant de nouvelles générations de mémoires non volatiles et en s'inspirant du monde vivant. Ce travail de recherche s'inscrit pleinement dans les priorités de l'institut et ouvrira de belles perspectives de premières mondiales et de commercialisation."

Auteur: Internet

Info: Sur http:wwwcea. Fr, Mars 2022. Elle obtient une bourse pour développer des mémoires à l'échelle nanométrique inspirées du système nerveux des insectes

[ épigénétique ] [ logique floue ] [ homme-animal ] [ heuristique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

parcours de vie

Eugen Bleuler (1857-1939) était un homme d’une profonde modestie, dont les tendances à l’ascétisme, héritées de son milieu familial, avaient été stimulées par son mentor, Auguste Forel, ancien directeur du Burghölzli. Jung décrivait Bleuler comme un homme "[ayant] simplement l’ambition tout à fait chrétienne de ne pas être un obstacle sur le chemin des autres, et cette ambition était assortie d’un vif désir d’apprendre et d’un enthousiasme juvénile." [Lettre à Freud, 20 février 1908]

De souche paysanne, Bleuler était le premier de sa famille à avoir pu étudier au-delà de l’école élémentaire. Né à Zollikon […], le père de Bleuler avait quitté la ferme familiale pour tenir un petit magasin dans le village et devenir administrateur de l’école. Le père et le grand-père de Bleuler avaient tous deux participé activement aux luttes politiques des années 1830, qui aboutirent aux réformes libérales du canton de Zurich. Celles-ci conféraient aux paysans le droit de pratiquer le commerce, d’exercer certaines professions et d’accéder à l’enseignement supérieur dans a nouvelle université créée en 1833, au plus fort des réformes. Tout le monde accepta que Bleuler récolte ce qu’avaient semé ses ancêtres en entrant à l’université. Il allait également de soi qu’il étudierait la médecine et choisirait la psychiatrie comme spécialité : sa sœur souffrait en effet d’une forme grave de ce qui serait appelé un peu plus tard schizophrénie catatonique, et, à en croire la rumeur, d’autres membres de la famille présentaient une pathologie semblable. […]

Devenu directeur [du Burghölzli], Bleuler était bien décidé à se consacrer d’abord à ses patients, à qui il s’adressait dans leur propre dialecte. Il avait la conviction qu’en écoutant les discours incohérents des patients schizophrènes, il pourrait établir un contact avec eux, peut-être même une véritable relation. Si le thérapeute parvenait à nouer avec le malade une relation d’homme à homme, pensait-il, sa schizophrénie pourrait être traitée et régresser, voire disparaître. Pour Bleuler, un tel objectif impliquait le refus délibéré de toute routine quotidienne et une part d’inattendu dans le traitement des patients. Ainsi, subitement et sans raison apparente, il pouvait transférer un patient d’une salle à une autre, au grand désarroi de ses assistants. D’autres fois, il arrêtait un traitement qui semblait loin d’être terminé. Surtout, personne n’était autorisé à parler de "son" patient, car chaque médecin […] était censé connaître l’histoire de tous les malades dans ses moindres détails mais se comporter envers chacun d’entre eux comme s’il était le seul à l’avoir en charge. […]  Bleuler attendait avant tout de ses médecins qu’ils apprennent les dialectes parlés par les pensionnaires pour pouvoir s’adresser à eux dans leur langue, et qu’ils se comportent comme s’ils avaient les mêmes capacités mentales et le même statut social. Cette politique lui valut de nombreuses plaintes de la part de ses assistants et associés au Burghölzli […] qui ne voyaient en lui qu’un paysan mal dégrossi. En réalité, il défendait un esprit de collégialité peu orthodoxe et faisait preuve d’un ascétisme raffiné.

Auteur: Bair Deirdre

Info: Dans "Jung", trad. de l’anglais par Martine Devillers-Argouarc’h, éd. Flammarion, Paris, 2007, pages 92-94

[ méthode thérapeutique ] [ antipsychiatrie ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

biopouvoir

On juge ainsi des progrès d’une civilisation à son seul respect de la vie comme valeur absolue. [...] On accuse la société, lorsqu’elle tue en pleine préméditation, de vengeance barbare, digne du Moyen Âge. C’est lui faire beaucoup d’honneur. Car la vengeance est encore une réciprocité mortelle. Elle n’est ni "primitive" ni "pur mouvement de nature", rien n’est plus faux. Elle est une forme très élaborée d’obligation et de réciprocité, une forme symbolique. Rien à voir avec notre mort abstraite, sous-produit d’une instance morale et bureaucratique à la fois (notre peine capitale, nos camps de concentration) – mort comptable, mort statistique, qui, elle, a tout à voir avec le système de l’économie politique. Elle en a la même abstraction, qui n’est jamais celle de la vengeance ou du meurtre, ou du spectacle sacrificiel. Judiciaire, concentrationnaire, ethnocidaire : telle est la mort que nous avons produite, celle que notre culture a mise au point. Aujourd’hui, tout a changé, et rien n’a changé : sous le signe des valeurs de vie et de tolérance, c’est le même système d’extermination, mais en douceur, qui régit la vie quotidienne – et celui-là n’a même plus besoin de la mort pour réaliser ses objectifs.

Car le même objectif qui s’inscrit dans le monopole de la violence institutionnelle et de la mort se réalise aussi bien dans la survie forcée, dans le forcing de la vie pour la vie (reins artificiels, réanimation intensive des enfants mal formés, agonies prolongées à tout prix, greffes d’organes, etc.). [...] Cette "thérapeutique héroïque" se caractérise par des coûts croissants et des "avantages décroissants" : on fabrique des survivants improductifs. Si la Sécurité sociale peut encore s’analyser comme "réparatrice de force de travail au profit du capital", cet argument est ici sans valeur. Si bien que le système se retrouve ici devant la même contradiction que pour la peine de mort : il surenchérit sur la préservation de la vie comme valeur parce que ce système de valeurs est essentiel à l’équilibre stratégique de l’ensemble – mais cette surenchère déséquilibre économiquement l’ensemble. Que faire ? Un choix économique s’impose, où on voit se profiler l’euthanasie comme doctrine et pratique semi-officielle. [...] L’euthanasie est déjà là partout, et l’ambiguïté d’en faire une revendication humaniste (même chose pour la "liberté" de l’avortement) est éclatante : elle s’inscrit dans la logique à moyen ou long terme du système. tout ceci va dans le sens d’un élargissement du contrôle social. Car, derrière toute les contradictions apparentes, l’objectif est sûr : assurer le contrôle sur toute l’étendue de la vie et de la mort. [...] et l’interdiction de mourir est la forme caricaturale, mais logique, du progrès de la tolérance – l’essentiel est que la décision leur échappe, et que jamais ils ne soient libres de leur vie et de leur mort, mais qu’ils meurent et vivent sous visa social. C’est même encore trop qu’ils restent livrés au hasard biologique de la mort, car c’est encore une espèce de liberté.

Auteur: Baudrillard Jean

Info: Dans "L'échange symbolique et la mort", éditions Gallimard, 1976, pages 283 à 285

[ gestion rationalisée ] [ humanisme prétexte ] [ santé ] [ acharnement thérapeutique ]

 

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fauteurs de guerre

La plupart des Américains ne savent pas à quel point la Russie et l'Ukraine sont passées près de mettre fin à la guerre actuelle en avril.

Le 27 mars dernier, le président ukrainien Zelensky déclarait à son peuple : "Notre objectif est évident - la paix et le rétablissement d'une vie normale dans notre État natal dès que possible."

Il faisait allusion à ce qui n'a pas été dit : L'Ukraine et la Russie, sous l'égide de la Turquie, membre de l'OTAN, ont convenu d'un plan de paix provisoire en quinze points pour mettre fin à la guerre qui dure depuis un mois.

Les points clés sont le retrait de la Russie de toute l'Ukraine, à l'exception du Donbass et de la Crimée. L'Ukraine renonce à une future adhésion à l'OTAN et s'engage à rester neutre entre la Russie et l'OTAN. Le Donbas et la Crimée feraient l'objet d'une transition politique fondée sur l'autodétermination, reconnue par les deux belligérants. La sécurité de l'Ukraine serait garantie par les pays voisins, mais aucune troupe étrangère n'entrerait en Ukraine.

Qu'est-ce qu'on ne trouve pas à redire ?

Pour les fabricants d'armes américains, un grand gâchis pour la fabrication d'armes. Ces 60 milliards de dollars d'armement gratuit pour les combattants ukrainiens qui ont épuisé nos dépôts de munitions IUS.

Pour les militaires américains, la fin d'une nouvelle guerresans fin - même si elle est par procuration - pour remédier aux inerties de la paix.

Pour la classe politique, la fin de la nouvelle guerre froide avec la Russie, qui l'affaiblit, la marginalise et l'empêcher de s'intégrer économiquement à l'Europe.

Pendant ce temps... (suivent articles et photos montrant comment Zelensky démarche les grands fabricants d'armes US comme Rayhteon, etc)

Le 9 avril, l'Oncle Sam a donc envoyé Boris Johnson, dernière version caniche du Premier ministre britannique proo américain, à Kiev, afin d' expliquer à Zelensky qui dirige la guerre. Johnson a déclaré que le Royaume-Uni "était dans la course à long terme" et qu'il ne participerait à aucun accord entre l'Ukraine et la Russie, puisque "l'Occident collectif" y voyait une occasion de "faire pression" sur la Russie et d'en tirer le meilleur parti. On ne peut pas accuser Johnson de subtilité.

Deux semaines plus tard, les États-Unis ont envoyé le secrétaire à la défense Lloyd Austin à Kiev pour renforcer l'avertissement de Johnson et indiquer clairement que les États-Unis et l'OTAN étaient déterminés à utiliser la guerre pour "affaiblir" la Russie. La Turquie, alliée de l'OTAN, a reproché aux États-Unis et au Royaume-Uni d'avoir saboté une chance prometteuse de mettre fin à la guerre dès le début.

Lorsqu'il s'agit de provoquer, de prévenir et de prolonger une guerre insensée, l'Amérique échoue toujours au test de la paix. Pour en revenir à la question posée : Pourquoi les États-Unis ont-ils torpillé le règlement négocié de la guerre en Ukraine en avril ?

Parce que nous le pouvons.

Auteur: Zlotow Walt

Info: AntiWar.com, Sept 9, 2022

[ propagande russe ? ] [ marchands ]

 
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vie extrasolaire

Des scientifiques pensent avoir découvert une molécule vivante sur une autre planète que la Terre

Le sulfure de diméthyle, qui n'est produit que par la vie sur Terre, aurait été identifiée par la Nasa sur une autre planète. Ils doivent cependant encore confirmer cette présence.

Une molécule qui, sur Terre, n'est produite que par des êtres vivants, pourrait avoir été détectée sur l’exoplanète K2-18 b, a annoncé la Nasa dans un communiqué publié lundi 11 septembre. Située dans la constellation du Lion, à 124 années-lumière de la Terre, K2-18 b se trouve dans la zone habitable de son étoile. Elle est environ huit fois plus large que notre planète.

Comme le rapporte The Independent, c’est James Webb, le télescope spatial de l’agence américaine, qui est à l’origine de cette découverte. Et elle pourrait constituer une avancée majeure dans la recherche de la vie sur d'autres planètes.

La molécule en question est appelée sulfure de diméthyle (ou DMS), un composé léger contenant du soufre, selon les chercheurs. Sur Terre, il n'est produit que par des organismes vivants, la majeure partie provenant du phytoplancton dans les environnements marins.

Les scientifiques ne sont pas encore totalement sûrs de cette trouvaille, la présence en quantités significatives d’une telle molécule sur K2-18 b devant encore être officiellement validée par d’autres recherches.

Une exoplanète Hycean

Il a également été confirmé que la planète contient des molécules carbonées, notamment du méthane et du dioxyde de carbone. Cette découverte suggère que K2-18 b pourrait être ce que les chercheurs appellent une exoplanète Hycean : une exoplanète dont l'atmosphère est riche en hydrogène et dont la surface est recouverte d'eau.

"L’abondance du méthane et du dioxyde de carbone, ainsi que l’absence d’ammoniac, soutiennent l’hypothèse de l’existence d’un océan d’eau sous une atmosphère riche en hydrogène dans K2-18 b", a confirmé la Nasa. Or, de tels facteurs sont considérés comme propices à l'apparition d'une éventuelle vie extraterrestre.

"Nos résultats soulignent l'importance de prendre en compte divers environnements habitables dans la recherche de la vie ailleurs", a expliqué Nikku Madhusudhan, astronome à l'université de Cambridge, dans le communiqué.

"Traditionnellement, la recherche de la vie sur les exoplanètes se concentre principalement sur les petites planètes rocheuses, mais les mondes Hycéan plus grands sont beaucoup plus propices à l'observation de l’atmosphère", a-t-il ajouté.

D'autres recherches sont encore indispensables

Il est néanmoins nécessaire de poursuivre les recherches, a rappelé la Nasa, avant de pouvoir affirmer que l’exoplanète K2-18 b abrite réellement la vie. "Ces résultats sont le fruit de seulement deux observations de K2-18 b, et de nombreuses autres sont en cours", a assuré Savvas Constantinou, membre de l'équipe de l'université de Cambridge.

"Notre objectif ultime est d'identifier la vie sur une exoplanète habitable, ce qui transformerait notre compréhension de notre place dans l'Univers", a conclu Nikku Madhusudhan. "Nos résultats constituent une étape prometteuse vers une compréhension plus approfondie des mondes hycéens dans le cadre de cette quête".

Auteur: Internet

Info: https://www.geo.fr, Joséphine de Rubercy, 13/09/2023

[ . ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

énergie verte

L’hydrogène est partout sur Terre, notamment dans l’eau, mais jamais pur ; le problème est de l’isoler. Jusqu’ici, on y parvient en brûlant beaucoup d’énergie fossile (pétrole, gaz, bois) pour créer les réactions chimiques nécessaires. Ces procédés rejettent 830 millions de tonnes de CO2 par an, soit 2,5 fois les émissions de la France. Mais l’industrie a besoin de cet hydrogène pour produire les engrais azotés qui polluent nos nappes phréatiques (les ammonitrates, à l’origine des catastrophes d’AZF à Toulouse et du port de Beyrouth) ; pour raffiner les produits pétroliers qui polluent notre air (carburants) ; pour fabriquer les puces électroniques des smartphones, comme chez STMicroelectronics, dont les rejets de chlorure d’hydrogène et d’ammoniac contaminent l’air et l’eau de la cuvette grenobloise. Bref, l’hydrogène saccage notre environnement lors de sa production et de ses usages. Pour de véritables écologistes, la solution découle de l’énoncé du problème : stop.

Pour les technologistes, macroniens, verts, rouges - tous saint-simoniens – la solution est dans l’hydrogène "décarboné". En fait, de l’hydrogène produit avec de l’électricité, énergie prétendue non polluante puisque nul gaz ne s’échappe des prises et interrupteurs. On appelle ça l’électrolyse. Rappelez-vous vos cours de chimie : en envoyant de l’électricité dans de l’eau via des électrodes, on sépare oxygène et hydrogène. Il s’agit donc d’industrialiser le procédé. Le CEA-Grenoble s’y affaire avec sa technologie "d’électrolyseur haute température à oxyde solide", déployée à échelle industrielle via Genvia, sa société créée avec Schlumberger New Energy, en partenariat avec Vinci Construction, les ciments Vicat et l’Agence régionale énergie climat Occitanie. Objectif : créer une "giga factory" pour "répondre aux livraisons de gigawatts d'électrolyseurs et de piles à combustible que le marché devrait demander en 2030 et au-delà."

[...] L’industrie rejettera donc toujours plus d’ammoniac, de chlorures d’hydrogène, de particules fines, mais fabriqués avec de l’hydrogène produit "proprement". Vraiment ? Le "mix énergétique faiblement émetteur de CO2", c’est le nom de code pour nucléaire. L’hydrogène "décarboné", c’est de l’hydrogène nucléaire, à quelques pourcentages près d’éolien et de solaire, sources d’électricité aussi ravageuses que les autres. Rabâchons : il-n’y-a-pas-d’énergie-propre.

L’autre objectif des technologistes est le moteur électrique à hydrogène pour voiture, scooter, bus, train, bateau, avion : les "mobilités du futur". Car l’hydrogène possède un fort pouvoir énergétique et peut être converti en électricité, en chaleur ou en force motrice. Suivez bien : grâce à la pile à combustible (PAC), votre hydrogène produit avec de l’électricité… produit derechef de l’électricité. C’est l’inverse de l’électrolyse.

Dépenser de l’électricité pour produire de l’électricité, c’est raisonnable pour les ingénieurs. C’est ainsi qu’ils peuvent stocker l’électricité en surplus dans les périodes de moindre consommation. Certes, ils perdent 85 % d’énergie pour transformer cette électricité en hydrogène, puis pour faire l’inverse, mais c’est mieux que de tout perdre. Comme les taux d’intérêt négatifs en somme. Puis les Shadoks nous l’ont appris : "Il vaut mieux pomper même s'il ne se passe rien, plutôt que risquer qu'il se passe quelque chose de pire en ne pompant pas".

Auteur: PMO Pièces et main-d'oeuvre

Info: Dans "Le règne machinal", éditions Service compris, 2021, pages 79 à 82, https://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/mutation.pdf

[ greenwashing ]

 

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astrophysique

Une nouvelle étude met en doute le modèle standard d’expansion de l’Univers

Le taux d'expansion de l'Univers a deux valeurs différentes mais très précises et qui ne sont pas compatibles. Ce problème, connu sous le nom de tension de Hubble, rejoint d'autres questions, telles que l'origine de l'énergie noire et le problème de la planéité.

(Photo) Pour cette étude, des solutions numériques ont été obtenues pour les densités d'énergie/matière noire et pour le paramètre Hubble.

L'objectif de ce travail est d'expliquer la tension de Hubble à travers une interprétation géométrique de points de vue observationnels sur des variétés incorporées.

Des ensembles de données de 1048 supernovae Panthéon de type Ia et de 34 chronomètres cosmiques combinés à 7 échantillons basés sur la taille de l'oscillation acoustique radiale du baryon ont été utilisés pour contraindre le modèle.

Cette étude a été publiée dans la revue Classical and Quantum Gravity, par Robert Monjo et Rutwig Campoamor-Stursberg, professeurs au Département d'algèbre, géométrie et topologie de l'Université Complutense de Madrid.

L’expansion de l’Univers se produit-elle ou non comme on le pensait auparavant ?

Selon les auteurs, "les observations géométriques pures, telles que l'échelle de distance cosmique, montrent que l'expansion de l'Univers n'est pas comme celle observée dans le rayonnement de fond cosmique des micro-ondes". Cette différence, expliquent-ils, implique une incompatibilité statistique connue en cosmologie sous le nom de " tension de Hubble ", liée au paramètre d'expansion de l'Univers, dont le nom a été inventé en l'honneur de l'astronome Edwin Hubble, qui a détaillé le taux d'expansion il y a un siècle.

Ces travaux montrent que, lorsqu'on applique la géométrie analytique au mouvement des étoiles supernova, l'expansion cosmique se comporte " comme si elle était linéaire, avec une vitesse égale à l'inverse de l'âge de l'Univers ".

Selon Monjo, l'auteur principal de l'étude, les observations recueillies par les missions spatiales au cours des dernières décennies sont " déformées par les trajectoires courbes de la lumière dans l'espace en expansion ", provoquant une " accélération apparente ".

Pour prouver son hypothèse, l'étude analyse sa compatibilité avec la théorie standard, prédisant une "énergie sombre apparente" de 70%, c'est-à-dire "très similaire à celle vraisemblablement observée dans le fond cosmique des micro-ondes". La différence par rapport au modèle standard serait que cette valeur serait constante, c'est-à-dire qu'elle aurait toujours la même valeur pour s'ajuster à l'expansion linéaire.

Selon cette étude, intitulée " Perspective géométrique pour expliquer la tension de Hubble ", l'Univers serait fini, en expansion linéaire à la vitesse de la lumière, et fermé par un rayon de courbure égal à l'âge de l'Univers. Avec ces ingrédients, les auteurs dérivent une accélération fictive similaire à celle qui explique l’énergie noire.

Les auteurs envisagent l'hypothèse selon laquelle l'Univers pourrait être fini, (...) s'étendant linéairement à la vitesse de la lumière, et fermé par un rayon de courbure égal à l'âge de l'Univers (...).

Actuellement, tous les indices et alternatives à la matière noire sont sérieusement analysés par la communauté scientifique. Si les découvertes de Monjo et Campoamor-Stursberg se confirment, ce sera une nouvelle ère dans la cosmologie moderne.

Auteur: Internet

Info: tameteo.com, Joana Campos Meteored Portugal 05/11/2023

[ cosmologie ]

 

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parlêtre

Pour le psychanalyste, le Réel est cette instance logique, indissociable du Symbolique et de l’Imaginaire dont elle constitue le nouage, le Réel se caractérise de l'impossible: impossible à dire, impossibie à symboliser, impossible à imaginer, et qui cependant se fait jour à travers la parole...

Selon la façon dont se nouent les registres du Réel, du Symbolique et de l’Imaginaire, nous obtenons la structure de ce qui se spécifie comme appartenant aux champs de la Religion, de la Science et de la psychanalyse (ou de l’art): la religion (RSI) Réalise à travers un Symbole ce qu’elle offre à Imaginer, par exemple le mystère de l'Eucharistie comme réellement corps et sang du Christ à travers le Symbolique (concept du dieu trine) de l'Idée qu'elle se fait de Dieu (l'homme à l'image de Dieu, et sa réciproque tout aussi bien: idée d’un dieu parfait, infiniment "bon" et aimable...)

La science (SIR) Symbolise (S=concept), l'Idée (l’image) qu'elle se fait du Réel: le tropisme inhérent au discours scientifique consiste en cette volonté de réduire le Réel au Symbolique, que "tout le Réel" finirait par être répertorié, comptabilisé, rendu transmissible sous la forme de formules qui. passant de main en main sans que leur contenu en soit affecté le moins du monde, ni par qui les transmet ni par qui les reçoit, en rendraient compte "objectivement", "pour tous"... d'où l'évacuation systématique hors de la sphère scientifique du sujet ($) en tant qu’il est manifeste du réel (le grain de sable de l’énonciation)...

Moyennant quoi, la Science se définit d’être réfutable, selon l’épistémologue Karl Popper lui-même...

La psychanalyse (IRS) imagine, invente (I=Idée) ce qui du Réel (R=ce qui relève du percept, par le biais de la jouissance, de la souffrance...), peut se symboliser, se dire, s'écrire (S=concept=mathème, topologie)... L'approche psychanalytique fait en sorte que la vie du sujet s’organise autour du vide central (das Ding) identifié comme ce qu'il y a de plus Réel (ce qui fait dire à Beckett que rien n'est plus réel que rien)...

La linguistique, d’abord, peut définir le matériel de la psychanalyse, voire l’appareil de son opération, elle laisse en blanc (les semblants) ce qui la rend effective en psychanalyse (raison pour laquelle la "science des discours", Lacan la nomme "linguisterie"...) La psychanalyse ne cesse depuis Freud d’affirmer que la vérité de la souffrance, c’est d’avoir la vérité comme cause: "Aussi bien dirions-nous que la découverte de Freud est cette vérité que la vérité ne perd jamais ses droits."

Céder sur les mots, c'est toujours avoir déjà cédé sur les choses. Ne compromets pas ton désir, tes besoins et tes demandes s'en trouveront automatiquement satisfaits.

Faire de la santé un objectif direct est contre-productif, tu dois concentrer ton énergie sur autre chose si tu veux que ta santé advienne. Inverse les devises du sens commun, aux fausses certitudes proposées par la réalité, privilégie le mystère du réel, aux sourires fielleux des compromis, des arrangements mensongers, de la soumission, préfère la morsure de la vérité. Prends des risques, confronte-toi à ta peur, fais de la vérité ta priorité, et ta santé viendra par surcroît. Apprendre à parler correctement sa propre langue est le premier moment du système immunitaire.

Auteur: Dubuis Santini Christian

Info: Publication facebook 30.12.2020

[ pensée adéquate ] [ noeud borroméen ] [ thérapie ] [ mal de vivre ] [ indicible priméité ]

 

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cybernétique

Comment utiliser la puissance collective des mini-robots pour créer des motifs inspirés de la nature.
Les scientifiques ont démontré comment des essaims de robots minuscules pouvaient être programmés comme des cellules pour former des formes ensemble en s'appuyant sur les interactions avec leurs voisins.

Imaginez un avenir où des centaines ou des milliers de petits robots balayeront le terrain après une catastrophe naturelle. Imaginez-vous opéré(e) par des nano-robots qui pratiquent une chirurgie interne. Un jour une telle technologie pourrait être disponible grâce à la recherche mettant en œuvre les principes biologiques de l'auto-organisation en robotique à essaims.

Soutenus par le projet SWARM-ORGAN financé par l'UE les scientifiques ont montré comment des centaines de mini-robots pouvaient utiliser les mécanismes génétiques et cellulaires régissant la morphogénèse biologique précoce. Leurs conclusions ont été publiées récemment dans la revue "Science Robotics".

L'article explique le concept: "La morphogenèse permet à des millions de cellules de s'auto-organiser en structures complexes et prendre des formes fonctionnelles très variées pendant le développement embryonnaire. Ce processus émane des interactions locales de cellules sous le contrôle de circuits génétiques identiques dans chaque cellule, résistants au bruit intrinsèque, et capables de s'adapter à des environnements changeants." Comme indiqué dans le même article, ces attributs offrent "de véritables opportunités dans les applications robotiques en essaim allant de la construction à l'exploration".

Il conclut: "Les résultats montrent des essaims de 300 robots qui s'auto-construisent en des formes organiques et modulables, résistant aux dommages. C'est un pas vers l'émergence de la formation de formes fonctionnelles dans les essaims de robots suivant les principes de l'ingénierie morphogénétique auto-organisée."

La technologie humaine inspirée par la nature
Le Dr James Sharpe chef de l'unité Barcelonnaise du Laboratoire européen de biologie moléculaire a déclaré: "Nous montrons qu'il est possible d'appliquer les concepts naturels d'auto-organisation à la technologie humaine comme les robots."

Le communiqué de presse explique le processus: "S'inspirant de la biologie, les robots stockent des morphogènes: des molécules virtuelles qui transportent l'information structurante. Les couleurs indiquent la concentration en morphogène de chaque robot: le vert indique des valeurs morphogènes très élevées, le bleu et le violet indiquent des valeurs inférieures, et aucune couleur n'indique une absence quasi-totale du morphogène dans le robot."

Les robots transmettent ces informations à leurs voisins par messagerie infrarouge. "En cela les robots sont semblables à des cellules biologiques car eux aussi ne peuvent communiquer directement qu'avec d'autres cellules physiquement proches d'eux. ... L'essaim prend différentes formes en déplaçant les robots des zones à faible concentration en morphogène vers les zones à forte concentration en morphogène – appelées “taches de turing” ce qui conduit à la croissance de protubérances qui sortent de l'essaim." Une vidéo présente la création de différentes formes dans ces essaims. L'équipe de recherche a également montré les propriétés d'auto-guérison de ces robots qui leur permettent de s'adapter aux dommages.

Le projet SWARM-ORGAN (A theoretical framework for swarms of GRN-controlled agents which display adaptive tissue-like organisation) s'est terminé en 2016. Son objectif était "d'explorer de manière exhaustive une approche spécifique – à savoir l'utilisation des RRN (réseaux de régulation génétique) – comme méthode de contrôle potentiellement puissante pour ces systèmes" selon le site web du projet. Une équipe multidisciplinaire composée d'experts aux profils variés notamment en biologie des systèmes développementaux en informatique en robotique morphogénétique et en physique a participé au projet.

Auteur: Internet

Info: https://www.techno-science.net, 27/02/2019

[ différenciation cellulaire ]

 

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Ajouté à la BD par miguel