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narrations

Est-ce seulement possible de raconter quoi que ce soit ? Les choses racontées ne sont au fond qu’un récit, rien d’autre. Cela n’a strictement aucun rapport avec ce qui a été, qui est, ou qui sera. Elles mènent leur propre vie. Au lieu de se figer à jamais, elles vagabondent, se déploient, s’éloignant de plus en plus de ce qui a été ou de ce qui sera. C’est peut-être leur façon d’atteindre la vérité, qui sait ? (…) Nous vivons dans le récit. Le monde n’est qu’un récit.

Auteur: Mysliwski Wieslaw

Info: L'Art d'écosser les haricots, p. 69

[ . ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

hopital

Neel regarda la fragile silhouette allongée sur le lit au milieu d'une forêt de tubes et de câbles. Grâce au respirateur, la poitrine de la patiente se soulevait et s'abaissait comme les soufflets d'un accordéon. Le moniteur bipait régulièrement et, sur le tracé de l'électrocardiogramme, les petites déflexions se formaient et s'effaçaient avec une périodicité infaillible. (…) Mais ses yeux, ces yeux qui fixaient le mur nu, étaient sans expression et aveugles, et, quand Neel braqua une lumière sur eux, leurs pupilles ne se rétrécirent pas.

Auteur: Anirban Bose

Info: La Mort de Mitali Dotto

[ respiration articicielle ] [ intubé ]

 

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soigner

Mes angoisses se sont apaisées quand j'ai pris le temps d'écouter les siennes.
(…) J'ai compris que je n'étais plus dans l'empathie mais dans le partage, l'angoisse et le transfert, que je n'étais plus dans mon rôle de soignante et qu'il fallait que je me repositionne pour accomplir au mieux mes soins. Écouter sans partager, comprendre sans s'angoisser, prendre soin de l'autre sans se perdre soi-même… Les patients qui nous poussent au bout de nous-mêmes sont finalement ceux qui nous font le plus avancer dans notre pratique…

Auteur: Charline

Info: Bonjour, c'est l'infirmière Charité bien ordonnée commence par soi-même

[ aider ]

 

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dermatologie

Les plis sont des endroits très particuliers de l’épiderme, car ces petites niches sombres et mal ventilées abritent de nombreux germes cutanés. Les aisselles, le dessous des seins, le pli fessier, les plis de l’aine et parfois même, si l’on a de généreuses poignées d’amour, les plis du ventre, voire du dos, présentent des conditions idéales pour les agents pathogènes : humidité, chaleur et peu de lumière. Dans cette douillette atmosphère du genre tas de compost, on vit sans gêne et on se reproduit sans façon (…)

Auteur: Adler Yael

Info: Dans ma peau

[ macération ] [ hygiène ]

 

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être

Ce n’est pas sans raisons que l’état amoureux ressemble tant à celui dans lequel se trouve l’artiste ou de l’homme qui crée en général ; la bonté qu’il témoigne à tout ce qui vit, la tendance à ne pas se laisser distraire par les nécessités triviales de l’existence les rapprochent en effet et les rendent l’un et l’autre incompréhensibles et ridicule aux yeux du philistin pour qui précisément les réalités matérielles représentent tout. Car tout grand amoureux est un génie et tout génie est fondamentalement un amoureux (…)

Auteur: Weininger Otto

Info: sexe et caractère (1903, 294 p.)

[ puissance ] [ force ] [ sensations ] [ virilité authentique ]

 

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adaptation

On dit couramment que la cécité accroît les perceptions auditives. Je ne crois pas que cela soit vrai. Ce n’étaient pas mes oreilles qui entendaient mieux qu’autrefois, c’était moi qui me servais mieux d’elles. (…) J’avais besoin d’entendre et d’entendre encore. Je multipliais les bruits à plaisir. Je secouais des clochettes, je donnais du doigt contre tous les murs, j’essayais la résonance des portes, des meubles, des troncs d’arbres, je chantais dans les pièces vides, je jetais des galets au loin sur les entendre siffler dans l’air puis s’ébouler.

Auteur: Lusseyran Jacques

Info: Et la lumière fut, p. 33

[ non-voyant ] [ monde sonore ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

colonialisme

Les Indiens n'étaient pas immunisés contre l'alcool comme les Européens ; sur eux l'effet de l'ivrognerie était terrifiant. Tous les éclaireurs blancs étaient d'accord sur ce point : un Indien était capable de tout pour se procurer de l'alcool, et capable de n'importe quoi après en avoir bu ! (…) La recette de ce breuvage de contrebande est à elle seule révélatrice :
Un quart d'alcool pur
Une livre de tabac à chiquer
Une livre de piments rouges
Un quart d'extrait de gingembre
Un quart de molasses
Eau du Missouri à volonté

Auteur: Wilson Allen Henry

Info: L'Indien blanc

[ Usa ] [ drogue ]

 

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rationalisme linguistique

Il est intéressant de noter que les défenseurs de la logique dans l’IA ont, depuis un certain temps, essayé d’échapper à la fragilité des contraintes strictes en développant des logiques, telles que les logiques non monotones, où toutes les règles sont essentiellement utilisées ensemble pour faire des inférences, et non séparément.
Dans le paradigme symbolique, les contraintes sont typiquement dures, l’inférence est logique et le traitement peut donc être séquentiel (…). Dans le paradigme subsymbolique, les contraintes sont souples, l’inférence est statistique, et il est donc plus naturel d’utiliser des implémentations parallèles de l’inférence.

Auteur: Smolensky Paul

Info: 1989 : 58

[ niveaux ] [ limitation ] [ discordance ] [ intelligence artificielle ] [ homme-machine ] [ connexionnisme ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

esclavagisme

Aucun historien n’a, depuis plus de deux cents ans, nié l’horreur de la traite négrière. Et c’est bien ainsi. (…) Quel livre d’histoire maritime et quel récit d’aventures pouvait ne pas décrire les drames de la traite, des marchés, des sordides cantonnements et des traversées à fond de cale ? Mais, des musulmans et des Africains eux-mêmes, convertis ou non, pas un mot ou presque : l’on ne s’aventurait qu’à pas comptés. L’histoire de l’Afrique s’est écrite sans que l’on veuille vraiment porter attention à cette traite, la première et la plus importante de toutes.

Auteur: Heers Jacques

Info: Les négriers en terre d'islam : La première traite des Noirs VIIe-XVIe siècle

[ dissimulation ]

 

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souvenir

Aujourd'hui (…), c'est une journée qui ne pourra jamais rien signifier d'autre que le regret et la perte et un chagrin comme l'acier – si dur, si vif, si froid que l'air même paraît brutal. Respirer fait mal. Mon cœur souffre à force de pomper le sang. Comme le mythe de Midas à l'envers, tout ce que je touche ou que je regarde, que je lis ou que je me rappelle se transforme en poussière. Parce qu'aujourd'hui, c'est l'anniversaire de mon père, et toutes les pensées qu'il m'inspire sont ternies par le souvenir de sa mort.

Auteur: Hegland Jean

Info: Dans la forêt

[ tristesse ] [ deuil ] [ papa ]

 

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