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femmes-par-homme

Par exemple, la question du sexe devait être repensée aussi, à présent que les vieux modes de vie avaient disparu pour toujours, et quelqu’un avait avancé la "théorie du verre d’eau". L’acte sexuel, soutenaient les jeunes Je-sais-tout, est comme celui de boire un verre d’eau : quand vous avez soif, vous buvez, et quand vous ressentez du désir, vous faites l’amour. Il n’avait pas été contre ce système, même si cela supposait des femmes aussi librement désireuses qu’elles étaient désirées. Certaines l’étaient, d’autres pas. Mais l’analogie avait ses limites. Un verre d’eau n’engage pas le cœur.

Auteur: Barnes Julian

Info: Le fracas du temps, p 28

[ libido ] [ parité ] [ modernité ]

 

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Ajouté à la BD par Plouin

puberté

La sexualité de l'adolescent est éclatée et dominée par ce que les psychanalystes appellent les "pulsions partielles". Cela signifie, entre autres, qu'il a du mal à relier ses désirs sexuels à une dimension relationnelle fondée sur la reconnaissance de l'intégrité de la personne. L'adolescent a donc tendance à fantasmer sur des parties du corps, séparées les unes des autres, et indépendantes de la personnalité qui les habite. Or, c'est précisément ce qu'offre la pornographie. Celle-ci a donc un fort pouvoir de résonance avec l'expérience de l'adolescent, car elle amplifie les forces de régression et d'éclatement psychiques.

Auteur: Guyénot Laurent

Info: Le livre noir de l'industrie rose

[ déséquilibre ] [ femmes-hommes ]

 

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femmes-hommes

C'est cette idée de virilité – notion exclusivement féminine – qu'il faudrait autopsier. Donc, la virilité se mesure à la puissance sexuelle, et la puissance sexuelle consiste simplement à différer aussi longtemps que possible l'acte sexuel. Elle est affaire d'abnégation. Ce terme de puissance doit donc s'entendre dans son sens aristotélicien, comme le contraire de l'acte. Puissance sexuelle est tout l'inverse et comme la négation d'acte sexuel. Elle est l'acte promis, jamais tenu, indéfiniment enveloppé, retenu, suspendu. La femme est puissance, l'homme est acte. Et donc l'homme est naturellement impuissant, naturellement désaccordé aux lentes et végétatives maturations féminines.

Auteur: Tournier Michel

Info: Le Roi des Aulnes

[ différents ] [ désir ] [ self-contrôle ] [ physiologiques ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

libido

L’état de besoin, qui exige le retour de la satisfaction, se révèle de deux manières : d’abord par un sentiment particulier de tension, qui a quelque chose de douloureux, ensuite par une excitation d’origine centrale, un prurit projeté dans la zone érogène périphérique. On peut donc dire que le but de la sexualité est de substituer à la sensation d’excitation projetée dans la zone érogène une excitation extérieure qui l’apaise et crée un sentiment de satisfaction. 

[…] il est seulement quelque peu étonnant qu’une excitation, pour être apaisée, doive faire appel à une autre excitation appliquée au même endroit.

Auteur: Freud Sigmund

Info: Trois essais sur la théorie sexuelle

[ désir ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

neurologie

- Lors de l'orgasme, le cerveau intervient différemment chez l'homme et chez la femme...
- Grâce à l'imagerie cérébrale, on peut voir le chemin qui relie le périnée au cerveau. Chez la femme, lors d'un acte sexuel, les aires du cerveau qui "s'allument" sont plus larges et plus impliquées. On a pu démontrer que la zone la plus impliquée, c'est l'aire émotionnelle. La sexualité féminine est liée à la relation interpersonnelle et à l'estime de soi. Autrement dit, le désir de la femme se fonde non seulement sur des mécanismes purement instinctifs, mais aussi sur des mécanismes cognitifs complexes. Chez l'homme, il est uniquement biologique.

Auteur: Pasini Willy

Info: Entretien avec Barbara Witkowska, à propos de son ouvrage : Libre et parfois effrontée, éditions Odile Jacob, 240 p.

[ jouissance ] [ femmes-hommes ] [ comparés ]

 

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concept psychanalytique

Lacan remplace la Chose nouménale kantienne par la Chose impossible/réelle, l’objet ultime du désir : le mouvement fondamental de la "sublimation" n’est donc pas celui des besoins concrets, matériels et sexuels vers des questions "spirituelles", mais celui de la libido qui passe du vide de la Chose vers un objet matériel et concret revêtant un caractère sublime au moment où il occupe la place de la Chose. C’est la raison pour laquelle Lacan définit la sublimation comme l’élévation d’un objet à la dignité de la Chose : la "sublimation" advient lorsqu’un objet faisant partie de la réalité quotidienne se trouve à la place de la Chose impossible.

Auteur: Zizek Slavoj

Info: Dans "Fragile absolu", éditions Flammarion, 2010, page 153

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

question

Je demande à une amie : - A quoi sert la jouissance de la la femme puisqu'elle n'en a pas besoin pour se reproduire ? Elle : - Sans attraction sexuelle on vous laisserait pas nous approcher.
Le très médiatisé psychothérapeute et sexologue Willy Pasini répond à une interrogation similaire.
- A quoi sert l'orgasme féminin ?
- C'est une question difficile pour la science. Pour certains scientifiques, il ne sert à rien. D'autres disent qu'il éveille chez la femme le désir sexuel. Sur le plan purement biochimique, l'orgasme sert à la procréation. Les contractions utérines attirent le sperme vers le haut. Une femme orgasmique est plus facilement procréative.

Auteur: Mg

Info: août 2017

[ femmes-hommes ] [ jouissance ]

 

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dualisme pulsionnel

La conception populaire distingue la faim et l’amour parmi les représentants des pulsions qui cherchent d’un côté à maintenir la vie de l’entité individuelle, et de l’autre à la reproduire. En nous fondant sur cette séparation tellement évidente, nous faisons aussi, en psychanalyse, une distinction entre les pulsions de la conservation de soi ou les pulsions du moi, d’une part, les pulsions sexuelles de l’autre, et nous donnons le nom de "libido" à la force par laquelle la pulsion sexuelle fait émergence dans la vie psychique : libido – désir sexuel, comme analogue, par exemple, à la faim, à la volonté de puissance, etc., parmi les pulsions du moi.

Auteur: Freud Sigmund

Info: Une difficulté de la psychanalyse

[ explication ] [ forces antagonistes ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

femmes-hommes

Je suis toujours terrifié par ce côté siamois des couples : ils pensent pareil, mangent pareil, se saoulent ensemble, comme s’ils partageaient un même flux sanguin. Il doit y avoir un résultat chimique d’arasement après plusieurs années à maintenir cette chorégraphie continue. Même lieu, mêmes routines, même alimentation, vie sexuelle simultanée, stimulants identiques, concordance de température, de niveau économique, de peurs, d’incitations, de promenades, de projets… Quel monstre bicéphale crée-t-on ainsi ? Te voilà symétrique à l’autre, les métabolismes se synchronisent, tu fonctionnes en miroir ; un être binaire porteur d’un seul désir. Et l’enfant arrive pour envelopper cette étreinte, la sceller d’un lien éternel. L’idée seule est pure asphyxie.

Auteur: Mairal Pedro

Info: L'Uruguayenne

[ mariés ] [ mimétiques ] [ paire ]

 

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romantisme

Le désir des corps n'est pas nécessairement de l'amour, et il est des occasions où le refus de l'acte sexuel est une preuve d'amour plus grande que ne le serait un baiser. Il y a érotisme là où il y a tension : l'élan créateur de l'artiste, le combat ascétique du moine, la chasteté nuptiale d'un couple ramassent plus d'énergie sexuelle positive, plus d'érotisme cosmique que l'abandon de ceux/celles qui s'envoient en l'air avec n'importe qui. Aimer un être, c'est le découvrir comme une personne, c'est-à-dire comme quelqu'un d'unique, et respecter cette unicité. L'amour est aux antipodes de l'égoïsme vampirisateur du donjuanisme (et, souvent, de la passion) ; l'amour est oblation de soi.

Auteur: Matzneff Gabriel

Info: Les passions schismatiques (1977, 144p.)

[ don de soi ] [ sacrifice ] [ dimension sacrée ]

 
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