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hommes-par-hommes

Tout comme les femmes, les hommes sortaient eux aussi du ventre d'une mère en gémissant, mais ils se prenaient pourtant à se croire plus grands que des hommes dès qu'ils avaient quelques muscles à fourbir contre plus faible, tellement puissants quand ils frottaient leur sexe bandé contre des cuisses pour y enfouir leur éternelle gloire, la révélation dans une simple giclée de foutre cheminant à contre-courant du mystère inoubliable des femmes. Les hommes, qui avaient besoin de boire entre deux ruts pour échapper à leur propre pesanteur, se donner du courage, si pesants, même dans leur sommeil. Ces hommes, qui ne portaient pas les enfants, qui ne les porteraient jamais.

Auteur: Bouysse Franck

Info: Glaise

[ dénigrés ] [ nul ]

 

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anecdote

<Jedd> Voilà! J'ai découvert qu'en écrivant glllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllll soit un g suivi de 83 l, Google ne trouvait plus aucun résultat. En revanche, Bing, Yahoo, Baidu et même Lycos (si si!) ne trouvaient aucun résultat avec moins de lettre!
<Jedd> Ce qui nous prouve encore une fois la supériorité de Google!
<Lo'> Et que tu n'a vraiment rien à foutre!
<Jedd> Moque toi! Mais un jour mes études statistiques sauveront le monde! Par exemple, sais tu que si l'on retire un l, il n'y a qu'un résultat mais que si l'on en ajoute un, il y a 48 résultats.
<Jedd> Le jour où j'en aurais trouvé la raison, le monde m'appartiendra! Mouhahahhaah!
<Lo'> ...

Auteur: Internet

Info:

[ curiosité ] [ dialogue-web ] [ moteurs de recherche ]

 

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voyou

La nuit était splendide. Ailleurs que dans cette ruelle, des hommes et des femmes baisaient, mangeaient, prenaient un bain, dormaient, lisaient leur journal, engueulaient leurs gosses ou faisaient d’autres choses normales.
Eclairés par la lune, nous nous mîmes en garde, et c’est alors qu’une pensée me traversa l’esprit : Je préférais mille fois voir deux mecs se foutre sur la gueule plutôt que d’être l’un d’eux.
Pour autant, je n’avais pas peur, j’étais trop soûl pour craindre quoi que ce fût. Je ressentais juste de la lassitude, du genre Merde, je remets ça sans savoir pourquoi. Sans doute, me dis-je, est-ce pour faire quelque chose, comme d’étaler du beurre de cacahouète sur une tranche de pain.

Auteur: Bukowski Charles

Info: Dans "Un carnet taché de vin", page 330

[ sacré-profane ] [ marginal ] [ absurdité ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

alcoolisme

Thomas a picolé jusqu’à en mourir pour les mêmes raisons qui font que je bois aussi : il adorait la bouteille, ça l’a amené à son plein développement spirituel, ce que nous devrions tous faire si la majorité des gens n’était pas aussi stupide et ne remettait pas sa foi dans l’achat de nouvelles voitures, de maisons et toute cette camelote ! j’ai failli mourir pas mal de fois à cause de l’alcool, je suis même passé tout près une fois, c’était sympa et je n’en avais rien à foutre. Ils m’ont remis sur pied et m’ont foutu à la porte pour remettre ça. Qu’ils aillent se faire voir ailleurs ! Je suis prêt à mourir. Je suis prêt à rencontrer la Faucheuse. 

Auteur: Bukowski Charles

Info: Lettre à Tom McNamara, 25 octobre 1965

[ philosophie de vie ] [ valorisation ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

cinéma

Anna Karina est une comédienne non sans gentillesse, non sans charme dans le genre mémère, mais sans le moindre talent d'actrice.
Vu à la télévision "La blonde ou la rousse" (George Sidney), d'une exécrable vulgarité, souligné par une V.F ordurière, qui met sans arrêt dans la bouche du héros le verbe foutre.
Sinatra devient ainsi un grossier personnage.
Rita Hayworth mal doublée, mal dirigée, mal filmée et mal maquillée, devient quelconque.
Kim Novak a l'air d'une motte de saindoux.
L'autre soir, Marguerite Duras passait à la télé, s'étant fait la gueule de Gide, et expliquait que son roman, "Détruire, dit-elle", avait été très facile à écrire sitôt qu'elle avait trouvé le personnage de Stein.
Cela m'a plongé dans une hilarité inexcusable.

Auteur: Manchette Jean-Patrick

Info: Journal 1966-1974

[ vacherie ]

 

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fin de non recevoir

Le but de Sade est de faire sauter le maillon qui attache depuis toujours le plaisir sexuel à la procréation. Cette dernière étant la meilleure arme dont nous disposions pour nous empêcher d’abuser du plaisir, il est logique que, repoussant toutes les limitations, il en fasse le procès. Je le cite donc à nouveau : "Une jolie fille ne doit s’occuper que de foutre et jamais d’engendrer." Une fois encore, par qui un tel mot d’ordre court-il le risque d’être pris longtemps à la lettre ? Par personne. Donc Sade est inoffensif. D’ailleurs, pourquoi tue-t-on ? Au fond du fond ? Parce qu’on ne peut pas lire Sade. Parce qu’on ne veut pas, ou parce qu’on ne peut pas, avouer qu’on jouit du rêve de tuer.

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Exorcismes spirituels I - Rejet de greffe", page 79

[ inacceptable ] [ lisser les contours ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

conseils

J'ai joué pendant vingt ans de la musique classique, contemporaine, lu des centaines de partitions, de structures et de formes complexes, belles et chiantes avant de comprendre que ce qui nous transforme et nous transcende, c'est tout simplement deux sons mis en mouvement qui peuvent nous parler du fin fond des temps. Il faut se foutre des styles, des écoles, des modes, des civilisations même, des études : il faut élaguer. Les formes et les mouvements de la création m'ont toujours interpelée. Regardez un arbre. Sa complexité, sa simplicité et sa beauté, sa tête pointue attirée par le ciel, l'espace autour. Le "laisser être", voilà la chose : j'ai toujours cru au travail et à la réflexion mais il faut laisser venir les choses.

Auteur: Léandre Joëlle

Info: cité dans "Musiques expérimentales", de Philippe Robert - éd. Le Mot et le Reste, p.250

[ beaux-arts ] [ dépassement ] [ sons organisés ] [ sérénité du présent ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama

dialogue

Avant qu'il ait le temps de réagir, un homme assis à l'arrière se pencha et demanda :
- Que se passe-t-il ?
Je le reconnus. Un politicien en vue. Je dis :
- Votre chauffeur conduisait comme un dingue.
Il demanda :
- Savez-vous à qui vous parlez ?
- Oui. Au peigne-cul qui a niqué les infirmières.
Clancy essaya d'intervenir et il murmura :
- Bon Dieu, Jack, arrête.
Le politicien était descendu de voiture et il s'approchait de moi. Indigné au plus haut point, il braillait :
- Je vous ferai foutre dehors, espèce de blanc-bec impudent. Vous savez ce qui va se passer ?
Je répondis :
- Je sais exactement ce qui va se passer.
Et je lui écrasai mon poing sur la gueule.

Auteur: Bruen Ken

Info: Delirium tremens : Une enquête de Jack Taylor

[ emportement ]

 

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fatigue des sens

Je venais de baiser mon épouse et je ne coïncidais plus avec moi. J’étais en proie à la catatonie des sens qui suit immédiatement la déflagration du phallus dans l’amour fiat. J’étais mort, enterré dans cette femme familière. Des vagues rouges roulaient encore sous mes paupières exsangues. Mes poumons cherchaient leur air.
J’étais foutrement fatigué.
Je roulai sur le dos. Le drap qui plissait était frais sous ma peau. Je reprenais sans me presser mes esprits épars sur le traversin. Sa tête abandonnée dans une flaque de cheveux blonds contre mon épaule, Vera collait et décollait sa paume de son ventre moite.
Il est atroce le petit "srizz" que produit la main de l’épouse sur son ventre mol, le soir, dans le grand silence amer du matrimoniat.

Auteur: Zufferey Jean-Gabriel

Info: Dans "Le livre de Zob" page 13

[ routine ] [ lassitude ] [ petite mort ] [ orgasme ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

projet de vie

Et voilà, à 65 ans passés, je me retrouvais à la recherche de ma première maison. Je me rappelais que mon père avait pratiquement hypothéqué sa vie entière pour l’achat d’une maison. Il me disait : "Tu vois, je paie pendant toute mon existence pour avoir une maison et quand je mourrai, elle te reviendra. Toi, tu feras pareil, et quand tu mourras, tu légueras ta maison à ton fils. Ce qui fera deux maisons. Et puis ton fils…"
Le processus me paraissait d’une extrême lenteur : maison par maison, mort par mort. Dix générations, dix maisons. Et ensuite, il suffirait d’une seule personne pour les perdre au jeu, ou y foutre le feu avec une allumette avant de se précipiter dans la rue les couilles dans un panier de fruits.

Auteur: Bukowski Charles

Info: Dans "Hollywood", trad. Michel Lederer, Le livre de poche, page 57

[ absurde ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson