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grandir

Les chercheurs en concluent qu'un élément manque au génome Origami, mais pour Derek la réponse est claire, le problème vient d'eux. Ils restent aveugles à une vérité simple : des esprits complexes ne peuvent se développer par eux-mêmes. Si c'était possible, les enfants sauvages seraient comme tous les autres. Et les esprits ne poussent pas comme les mauvaises herbes, en s'épanouissant dans l'indifférence ; ou alors tous les enfants d'orphelinats se porteraient bien. Pour qu'un esprit ait une chance de s'élever vers son potentiel, il lui faut être cultivé par d'autres esprits.

Auteur: Chiang Ted

Info: Expiration. Le cycle de vie des objets logiciels, pp 140-141

[ imprégnation culturelle ] [ rétroaction positive ] [ échelles ] [ interactions ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

femmes-hommes

Souvent, ils ne comprennent pas ce qui leur arrive. La femme demande le divorce. Ils manquent tellement de recul qu'ils n'ont toujours pas compris ce qui leur était arrivé. Ils doivent quitter leur appartement... Ils " flippent. " Ils se transforment en " légumes ". Ne savent pas comment prendre soin d'eux-mêmes. Quand ils font un effort presque démesuré, pour se mettre à draguer après le repas qu'ils ont offert à une femme, celle-ci se sauve en courant, comme prise de panique. Ils ont même l'impression de faire un peu peur, ou alors d'être collants.

Auteur: Anonyme

Info: Citée par Christine Castelain-Meunier dans, L'Amour en moins

[ hommes-par-femmes ] [ Faibles ]

 

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éthique

On le sait, ou on le soupçonne : quand la pensée manque de pureté et de vigilance, et que le respect de l'esprit n'a plus cours, les navires et les automobiles ne tardent pas non plus à mal marcher, la règle à calcul de l'ingénieur comme la mathématique des banques et des bourses voient leur valeur et leur autorité chanceler, et c'est alors le chaos. Il fallut pourtant longtemps pour qu'on admît que les formes extérieures de la civilisation, la technique, l'industrie, le commerce, etc., avaient besoin, elles aussi, de cette base commune de morale et de probité intellectuelles.

Auteur: Hesse Hermann

Info: Le Jeu des Perles de Verre, Romans et nouvelles, La Pochothèque LdP 1999 p.1468

[ honnêteté communautaire ]

 

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impies

Le démérite de l’incroyance ou du manque de foi ne consiste donc pas en un manque naturel d’aptitudes particulières ni n’est dû à une certaine inintelligibilité du Message, - car alors il n’y aurait pas démérite, — mais il est dans le raidissement passionnel de la volonté et dans les tendances mondaines qui déterminent ce raidissement. Le mérite de la foi, c’est la fidélité à la réceptivité "surnaturellement naturelle" de l’homme primordial ; c’est rester tel que Dieu nous a faits et rester disponibles à l’égard d’un Message céleste éventuellement contraire à l’expérience terrestre, mais incontestable en fonction de critères tant subjectifs qu’objectifs.

Auteur: Schuon Frithjof

Info: Dans "Logique et transcendance", éditions Sulliver, 2007, page 199

[ athéisme ] [ agnosticisme ] [ mondanité ] [ critique ] [ fermeture mystique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

amour sapiential

Étant néant, il [le mal] n’a pas de cause, il est même ce qui manque de cause et ce qui n’existe que comme limitation du bien qu’il ne peut jamais anéantir sans s’anéantir lui-même. [...] La véritable science du mal, c’est la Passion du Christ. Pour l’homme, le mal n’est donc en vérité que l’occasion ou l’épreuve du bien. Il n’a pas à être pensé, mais à être supporté ou soulagé, jusqu’à ce qu’il révèle sa racine béatifique, non qu’il change de nature – la souffrance est toujours la souffrance – mais parce qu’il s’identifie alors à la volonté bienheureuse de Dieu.

Auteur: Borella Jean

Info: Dans "Lumières de la théologie mystique", éditions L'Harmattan, Paris, 2015, page 11

[ surmonté ] [ contingent ] [ référencé ] [ consentement à l'altérité ] [ privatio boni ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

misanthropie

La moindre obligation sociale me lasse avant même que j’y sacrifie et m’irrite si elle s’éternise. À peine suis-je en société que le vide me manque. Rien ne m’est plus insupportable que la présence de bonshommes et de bonnes femmes pétant d’optimisme et embesognés à "avancer dans la vie" alors que, au bout de leur trajectoire, leur tombe, déjà ouverte, les attend. Tout devient prétexte à les fuir et, pour me soustraire à l’effervescence générale, à multiplier les pauses: pause amour, pause rêverie, pause sieste, pause soleil, et, au cours de ses pauses, encore des pauses où je tente d’atteindre à la totale immobilité.

Auteur: Schiffter Frédéric

Info: Dans "Philosophie sentimentale"

[ solitude ] [ paresse ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

femmes-hommes

L'homme se passe de la femme, la femme non, la femme pend à l'homme et l'homme s'imagine à tort qu'il la poursuit, alors qu'elle l'appelle. Les couvents d'hommes valent mieux infiniment que les couvents de femmes, les hommes n'ont besoin d'amour, la chair ne les tourmente pas avec la même force, l'homme ne souffre pas d'être homme, mais de manquer d'argent ou de puissance, la femme souffre d'être femme et puis de n'être pas aimée. Les beaux dehors, les ris, les jeux, les bagatelles et les grâces, l'écume de la mer profonde et sous l'écume un monde noir où nous ne sommes plus à nous, mais à l'espèce.

Auteur: Caraco Albert

Info: Post Mortem, L'Âge d'Homme, 1968, p. 37

[ pantins ]

 

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justesse

Quand il faut être sûr, la grande majorité des gens sans formation acceptent les résultats de la science en fonction de l'autorité. Mais il y a bien sûr une importante différence entre un establishment ouvert et qui invite chacun à venir et à étudier ses méthodes, suggérant même des améliorations, et un qui considère la mise en cause de ses qualifications comme de la méchanceté profonde, comme quand le cardinal Newman l'attribua à ceux qui remirent en cause l'infaillibilité de la Bible. La science rationnelle traite ses notes de crédit, sur demande, de manière toujours rachetable, alors que l'autoritarisme non-rationnel considère une demande de rédemption de ses écrits comme un manque de foi, déloyal.

Auteur: Cohen Morris R.

Info: Reason et Nature, 1931

[ religion ] [ équité ]

 

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pouvoir

Catherine II, n'étant encore que grande-duchesse de Russie, ne pouvait avoir d'enfant de son mari, petit-fils de Pierre le Grand. Les circonstances rendaient dangereux le manque d'héritier de l'empire. Le chancelier Bestuchef vint un jour trouver Catherine et lui dit : "Madame, il faut à l'empire un héritier de façon ou d'autre." La princesse fut révoltée d'un discours semblable, qui lui semblait menacer son autorité; mais le chancelier ajouta que c'était l'unique moyen de consolider sa puissance, qu'il s'agissait seulement d'avoir un fils. La grande-duchesse, se calmant alors, répondit avec dignité : "Puisqu'il faut absolument un successeur à l'empire, envoyez-moi ce soir Soltikoff" (un officier de ses gardes). Cet adultère, ainsi calculé par l'ambition, donna le jour à un grand-duc.

Auteur: Internet

Info: in le Dictionnaire encyclopédique d'anecdotes modernes, anciennes, françaises et étrangères d'Edmond Guerard

[ reproduction ] [ royauté ] [ conservation ] [ pragmatisme ]

 

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monologue intérieur

Avant la mort de son père, Jennett ne s'était pas doutée qu'il lui manquerait à ce point... Quelle surprise alors de voir son père transfiguré par la mort, devenu une vraie présence. Elle le sentait sur son épaule, qui la regardait au travail, la jugeait comme il l'avait toujours fait, avec une bienveillante sévérité. Il était constamment dans son champ de vision. Et pourtant sa présence n'était pas un réconfort. C'était un reproche, un avertissement, un rappel du peu de temps imparti à chaque vie, et de celui qui se perd dans la solitude... La mort de son père fut une révélation, et c'est sa voix qu'elle entendit lui ordonner d'agir, de sauver ce qu'elle avait avant qu'il ne fût trop tard.

Auteur: Kay Francesca

Info: Saison de lumière

[ papa ] [ absence ] [ deuil ] [ remords ] [ conscience ]

 

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