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écriture

Ayant donc formé le projet de décrire l'état habituel de mon âme dans la plus étrange position où se puisse jamais trouver un mortel, je n'ai vu nulle part manière plus simple et plus sûre d'exécuter cette entreprise que de tenir un registre fidèle de mes promenades solitaires et des rêveries qui les remplissent quand je laisse ma tête entièrement libre, et mes idées suivre leur pente sans résistance et sans gêne. Ces heures de solitude et de méditation sont les seules de la journée où je sois pleinement moi et à moi sans diversion, sans obstacle, et où je puisse véritablement dire ce que la nature a voulu.

Auteur: Rousseau Jean-Jacques

Info: Les Rêveries du promeneur solitaire

[ vadrouilles imaginatives ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

folie

F. N - Savez-vous qui je suis ?
J'ai été Bouddha chez les hindous, Dionysos en Grèce !
Alexandre et César sont mes incarnations, de même que le poète Shakespeare ! J'ai aussi été Voltaire et Napoléon, et peut-être aussi Richard Wagner...
(les badauds): AH AH !
F. N - Ne riez-pas ! sinon j'appelle Bismarck qui va vous faire fusiller !
En vérité, je vous le dis, j'arrive en Dionysos vainqueur et je vais transformer la terre en jour de fête !
(la police) Venez avec moi, monsieur, soyez gentil... venez avec moi.
F.N - Les cieux se réjouissent que je sois là...
A vous, je peux le dire, j'ai aussi été pendu sur la croix...

Auteur: Nietzsche Friedrich

Info: Nietzsche de Michel Onfray, pp 107-108. Turin, janvier 1889, la scène du cheval !

[ déclic ] [ basculement ]

 

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posthume

L’autre jour, je me suis mis à réfléchir à un monde débarrassé de ma présence. A l’évidence, il continuerait de tourner. Sans moi. Tout à fait irréel. J’ai pensé à la benne à ordures, elle passerait, mais ce ne serait plus moi qui descendrait les poubelles. Ou encore au journal qu’on jetterait sur le perron sans que je sois là pour ouvrir la porte et le récupérer. Insupportable. Qui pis est, à peine serais-je mort qu’on commencerait à faire grand cas de mes livres. Tous ceux qui me craignaient ou me haïssaient de mon vivant me couvriraient soudain de fleurs. On me citerait à tout propos. Clubs et associations réhabiliteraient ma mémoire. De quoi se retourner dans sa tombe.

Auteur: Bukowski Charles

Info: Dans "Le capitaine est parti déjeuner et les marins se sont emparés du bateau", trad. Gérard Guégan, pages 164-165

[ imagination ] [ jours inconnus ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

fratrie

Contrairement à mon frère, je ne suis pas un compétiteur : vaincre mes peurs et dépasser mes blocages m'intéresse beaucoup plus que de surpasser les copains.
J'ai toujours fait allégeance à mon frère, je lui ai toujours laissé la préséance. J'ai toujours su qu'il avait besoin de prendre toute la place et toute la lumière, qu'il lui était vital d'être reconnu comme le meilleur partout. Avec des parents différents, cette place d’éternel second m'aurait peut-être été pénible, mais les nôtres ont toujours veillé à ce que je ne sois pas éclipsé par mon brillant aîné, de sorte que j'ai même apprécié d'être le cadet, celui qui n'a pas à servir d'exemple et dont on attend peut-être un peu moins. .

Auteur: Bayamack-Tam Emmanuelle

Info: Les garçons de l'été, p 197

[ famille ] [ hiérarchie ] [ tolérance ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

dernières paroles

Je peux déjà sentir les fleurs qui poussent au-dessus de moi... Ici repose quelqu'un dont le nom était écrit sur l'eau.... Plus tard, il toussa et on l'entendit dire: Ça, c'est du sang qui vient de ma bouche.... Son ami Charles Armitage se rappelle qu'il alla vers lui, examina un filet de sang sur la feuille. - Apporte une bougie et laisse-moi voir ce sang, lui demanda le malade. Après l'avoir examiné calmement : - Je connais la couleur de ce sang, c'est du sang artériel, je ne puis être trompé par cette couleur... Ce sang est la garantie de ma mort, je dois mourir..... Severn, soulève-moi vers le haut... Je meurs... je mourrai facilement... ne sois pas effrayé, soit ferme, et remercie Dieu d'être venu.

Auteur: Keats John

Info:

[ . ]

 

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drague

"Que je sois damné, feulai-je, mais ce soir j’ai les couilles en feu, kif-kif deux boulets de charbon ardent ne demandant qu’à cracher leur jus de noix de coco !"
Vanna se contenta, en réponse, de poser simplement ses grands yeux bleus sur moi, puis soulevant sa bouteille de bière elle la porta à ses lèvres.
"Quelle suceuse ! Continue, suce, suce. Je suis à deux doigts, ma belle, de me juter dessus."
Je regardais, fasciné, la bière couler dans sa bouche.
" - Laisse-moi te limer la rondelle, et j’avalerais ta merde comme si elle sortait d’une bouteille de lait.
- Bukowski, tu ne me parles comme ça que parce que tu t’imagines être un grand poète.
- Va me chercher une bouteille de lait et tu verras."

Auteur: Bukowski Charles

Info: Dans "Un carnet taché de vin", page 186

[ scato ] [ porno ] [ conversation ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

femme-par-homme

- Fais la entrer et avertis Fazio.
Il la vit arriver du fond du couloir.
Catarella la précédait légèrement plié en deux, tandis que de la main il faisait un mouvement étrange comme s'il nettoyait le sol là où elle devait mettre les pieds. Ou peut-être lui déroulait-il un invisible tapis ?
Et au fur et à mesure que la petite s’avançait et qu'on distinguait de mieux en mieux les traits, les yeux, la couleur des cheveux, le commissaire se levait lentement, en se sentant submergé dans une espèce de très heureux rien.

"Tête d'or pâle
Aux yeux d’azur ciel
Qui t'as donné le charme
Pour que je ne sois plus moi ?"

C'était un quatrain de Pessoa qui chantait en lui.
Il fit un effort, émergea du rien pour revenir dans son bureau

Auteur: Camilleri Andrea

Info: Un été ardent, p. 158

[ envoûtante ] [ fascinante ] [ sous le charme ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

humour

Anakawa : Viens chez moi je fais une teuf en impro y'a pas mes parents ! Bières à volontés et tout ! :P
Chh : Je peux pas je suis avec ma copine...
Anakawa : Putain mec t'es sérieux ! En plus tu m'as pas dis qu'elle était malade ?
Chh : Si, mais justement. Faut que je passe du temps avec elle, que je sois là pour elle. Elle a besoin de moi en ce moment, elle est mal dans sa peau, elle stresse pour ses exam's, ses parents lui foutent la misère... Elle est vraiment pas bien. Tant pis si elle est malade, je serais toujours là pour elle. C'est toute ma vie, je la laisserai pas tomber pour une vieille soirée de merde.
Anakawa : ...
Chh : Non je déconne, j'arrive.

Auteur: Internet

Info:

[ femmes-hommes ] [ adolescent ] [ dialogue-web ]

 

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existence

Si j'avais eu la conscience suffisamment claire et les mots suffisamment nuancés pour l'exprimer, j'aurais aimé te dire que nous sommes là pour explorer, découvrir et partager ce qu'il y a de meilleur en nous. Chacun possède un trésor. Sois conscient et généreux de ton trésor et, en même temps, reste ouvert, attentif à recevoir le trésor des autres, disposé à apprendre et à te remettre en question. Cherche la beauté, la vérité, l'excellence en accueillant aussi ta fragilité, ta vulnérabilité et ton ombre, de sorte d'être à même d'accueillir celles des autres. Occupe joyeusement ta place: il y a de la place pour chacun, sinon ni toi ni moi ne serions là. Pense que ta place que tu n'occupes pas pour ne pas déranger reste vide à jamais et réjouis-toi que chacun occupe pleinement la sienne autour de toi.

Auteur: Tagore Rabindranath

Info: Le jardinier d'amour

[ initiatique ] [ joie ] [ sagesse ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

rupture

Écoute, me devança-t-il. Tu as eu une belle amitié. Peut-être plus qu’une belle amitié. Et je t’envie. À ma place, la plupart des parents espéreraient que tout cela passe vite, ou que leur fils retombe rapidement sur ses pieds. Mais je ne suis pas un tel parent. S’il y a du chagrin, chéris-le, et s’il y a une flamme, ne l’éteins pas, ne sois pas brutal avec elle… Le manque peut être une chose terrible quand il nous tient éveillé la nuit, et voir les autres nous oublier plus vite qu’on ne voudrait être oublié n’est pas mieux… Nous arrachons tant de nous-mêmes pour guérir plus vite qu’il ne le faut, qu’à trente ans nous sommes démunis et avons moins à offrir chaque fois que nous commençons avec quelqu’un de nouveau. Mais ne rien ressentir pour ne rien ressentir – quel gâchis !

Auteur: Aciman André

Info: Appelle-moi par ton nom

[ séparation ] [ prendre le temps ] [ sevrage ]

 

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