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humilité

Monsieur, j'ai confié ma vie à des planches de bois grises qui sont dans un mûrier ; aux sons des sept cordes d'une viole ; à mes deux filles. Mes amis sont les souvenirs. Ma cour, ce sont les saules qui sont là, l'eau qui court, les chevesnes, les goujons et les fleurs du sureau. Vous direz à sa majesté que son palais n'a rien à faire d'un sauvage qui fut présenté au feu roi son père il y a trente-cinq ans de cela.

Auteur: Quignard Pascal

Info: Tous les matins du monde

[ littérature ] [ musique ]

 

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retour à la nature

Quand nous nous retirons du bruit de la vie moderne, nous ne  découvrons pas simplement un monde intérieur, mais aussi une conscience plus profonde des instincts que nous avons perdus. Nous mettre à leur diapason exige du temps et du silence. Etre présent avec tous nos sens nous permet d'imaginer et d'habiter le monde autrement. Cette intuition réside en chacun de nous. Se connecter à nous-mêmes nous permet de nous enfoncer dans nos instincts plus sauvages et dans notre moi plus profond, sans inhibitions.

Auteur: Calidas Tamsin

Info: Je suis une île

[ décrochement social ]

 

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homme-animal

Dès lors, si les théroarchitectes* avaient interprété ces murs fécaux comme de simples marquages territoriaux, il est fort probable que le wombat se serait vu décrit comme un petit propriétaire bourgeois (comme l'ont souvent été, sous l'influence de cette théorie, nombre d'animaux territoriaux), qui, par ses murs fécaux, indiquerait à tout intrus potentiel (tout visiteur, dans un monde de petits propriétaires jaloux de leurs prérogatives, ne peut évidemment être qu'un intrus voulant s'approprier le bien d'autrui) qu'il veille jalousement à l'intégrité de ses frontières : "On ne passe pas !"

Auteur: Despret Vinciane

Info: Autobiographie d'un poulpe et autres récits d'anticipation, p 49 *théro : préfixe référant aux bêtes sauvages

[ droit du sol ] [ proprios ]

 

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colonialisme

Je pense que la réponse à ces questions non posées, est que la communauté du cinéma a été aussi responsable de la dégradation de l'Amérindien et se moque de ses qualités, le décrivant comme sauvage, hostile et diabolique. Il est déjà assez difficile pour des enfants de grandir dans ce monde. Lorsque les enfants des Indiens regardent la télévision, et ils regardent des films, et quand ils voient leur race, comment elle est représentée dans les films, leurs esprits sont blessés, de ces manières que nous ne pourrons jamais connaître.

Auteur: Brando Marlon

Info: Lettre de Brando lue par Sacheen Littlefeather expliquant son refus pour l'Oscar du meilleur acteur

[ cinéma ] [ Usa ] [ médias ]

 
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surpopulation

La domestication n’est pas une simple anecdote, ou une petite branche de l’agronomie, c'est devenu notre monde. Imaginez, par exemple, que la biomasse de l’ensemble des humains représente 36 % de la biomasse de tous les mammifères du monde ! Et que 60 % de la biomasse des mammifères de la planète sont des animaux domestiques. Seuls 4 % sont des espèces sauvages (dont les éléphants et les baleines bleues !). La proportion est similaire pour les oiseaux du monde, dont 70 % de la biomasse sont des poules, dindons, oies et canards.

Auteur: Servigne Pablo

Info: Une autre fin du monde est possible, p. 246

[ écologie ]

 
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environnementalisme

Ce n’est pas simplement en voulant optimiser nos relations avec notre habitat (par une gestion durable des écosystèmes) que nous nous sauverons. C’est aussi en posant des limites à notre emprise, en respectant l’espace du sauvage pour ce qu’il est, en posant un regard gratuit et, en un sens, fraternel sur le loup, le lynx et l’ours des Pyrénées, sur le sanglier et le crapaud accoucheur, sur la chouette de tengmalm et l’azuré des paluds. Ainsi seulement, nous approcherons peut-être, un peu mieux, ce que nous sommes et la signification de notre appartenance au monde. Méditons les vers d’Hölderlin : “C’est en poète que l’homme habite sur cette terre.”  

Auteur: Niezgoda Fabien

Info: Le sens de l’écologie politique : une vision par delà droite et gauche, éditions Sang de la Terre, 2017

[ humilité ]

 

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pensée-de-femme

Je crois que ça lui plaît l'idée de l'enfant, que ce n'est pas seulement pour moi, ou qu'il est tellement dingue de moi qu'il confond tout et finit par vouloir la même chose, non, lui aussi en a envie. Le tout est d'être un peu futée pour manœuvrer les mecs. Parce que celui-là, il fout la trouille à tout le monde, mais à la maison, celle qui doit lui foutre la trouille, c'est moi, mais d'une autre manière, avec qualité et astuce. Ici, c'est chez moi, et chez moi on fait ce que je veux.

Auteur: Osorio Elsa

Info: Luz ou le Temps sauvage

[ foyer ] [ femmes-hommes ]

 

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entame

Plût au ciel que le lecteur, enhardi et devenu momentanément féroce comme ce qu'il lit, trouve, sans se désorienter, son chemin abrupt et sauvage, à travers les marécages désolés de ces pages sombres et pleines de poison ; car, à moins qu'il n'apporte dans sa lecture une logique rigoureuse et une tension d'esprit égale au moins à sa défiance, les émanations mortelles de ce livre imbiberont son âme comme l'eau le sucre. Il n'est pas bon que tout le monde lise les pages qui vont suivre ; quelques-uns seuls savoureront ce fruit amer sans danger.

Auteur: Lautréamont Isidore Ducasse

Info: Les Chants de Maldoror, 1870

[ avertissement ] [ incipit ]

 
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pessimisme

Il n’y a pas une once d’espoir là-dedans. C’est le récit le plus sombre et le plus féroce que j’ai jamais écrit. Beaucoup de poules mouillées diront peut-être que c’est bien trop sauvage pour être réaliste, mais à mon sens la nouvelle la plus réaliste de toute ma carrière. C’est le genre de chose que j’aime écrire : pas de véritable scénario, de héros ou d’héroïne, pas de moment culminant dans le récit au sens où on l’entend habituellement ; tous les personnages sont de parfaites canailles et tout le monde trahit tout le monde.

Auteur: Howard Robert E.

Info: Concernant sa nouvelle "Le Seigneur de Samarcande"

[ écriture ]

 
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nature

Abandonné à son triste sort, fouillis inextricable, le jardin était retourné à l'état sauvage, un peu comme des animaux de cirque qui auraient oublié les tours qu'on leur a appris. La plante que tout le monde appelle patchouli du peuple (parce qu'elle prolifère au Kérala autant que le communisme) étouffait les plantes exotiques. Seule la vigne vierge arrivait encore à pousser, à l'image des ongles sur les orteils d'un cadavre. Elle se faufilait dans les narines des nains roses et s'épanouissait dans leurs têtes creuses, leur donnant l'expression de quelqu'un qui hésite entre l'étonnement et l'éternuement.

Auteur: Arundhati Roy

Info: Le Dieu des Petits Riens

[ littérature ] [ jungle ]

 

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