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déclaration d'amour

J'allais seulement dire que le ciel ne m'avait jamais paru être un asile fait pour moi ; j'avais le coeur brisé, je pleurais pour redescendre sur  terre, et les anges étaient si en colère qu'ils m'ont jeté en pleine bruyère sur les Hauts de Hurle-Vent où je me suis réveillée en sanglotant de joie. Voilà qui suffit à expliquer mon secret, ainsi que l'autre. Je ne suis pas plus destinée à épouser Edgar Linton qu'à aller au ciel, et si l'affreux homme qui vit avec nous n'avait pas rejeté Heathcliff à un rang si bas, je n'y aurais jamais songé. Maintenant ce serait me dégrader qu'épouser Heathcliff, aussi ne saura-t-il jamais combien je l'aime. Je l'aime non parce qu'il est beau, Nelly, mais parce qu'il est plus moi-même que je ne le suis. Je ne sais de quoi l'âme est faite, mais la sienne et la mienne sont pareilles, tandis que celle de Linton est aussi différente qu'un rayon de lune l'est d'un éclair ou que la neige du feu.

Auteur: Bronte Emily

Info: Les Hauts de Hurle-Vent- Probablement le passage central du livre : Heaven did not seem to be my home; and I broke my heart with weeping to come back to earth; and the angels were so angry that they flung me out into the middle of the heath on the top of Wuthering Heights; where I woke sobbing for joy.

[ confession ] [ métaphysique ] [ passion romantique ] [ pré-incarnation ]

 

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cycle

Ça fait quatre mille ans qu'on nous terrorise avec ces religions organisées ! La Terre existe depuis plus de quatre milliards d'années, elle peut quand même se défendre contre ces minuscules quatre mille ans... Cette idée selon laquelle on ne peut vivre qu'aux ordres de l'hémisphère gauche du cerveau, en négligeant totalement sa partie animale, païenne, physique, naturelle est absurde. Comment a-t-on pu à ce point négliger la nature pour se laisser embobiner par la Bible ou le Coran ? Comment a-t-on pu accepter docilement ce calendrier ridicule de douze mois, avec des mois dont on ne sait même pas s'ils ont 28, 29, 30 ou 31 jours ? Le corps, lui, sait qu'il y a treize mois : les femmes saignent treize fois par an, il y a treize pleines lunes. Mais le christianisme ne tolère pas le 13... En supprimant ce nombre, il s'est imaginé plus fort que la nature. Les gratte-ciel, à New York, n'ont pas de treizième étage : ça en dit long sur l'influence de la religion sur ce pays.

Auteur: Björk Gudmundsdottir

Info: interrogée sur le site des Inrockuptibles en avril 2007

[ symbole ] [ civilisation ] [ nombre ]

 

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amour

Ton corps muet au bord des nuits, c’est candeur –

tes cheveux quand ils infusent dans les bassines de

lait pleine lune, alors la nacre – tes clavicules trop

fines – tes jambes à peine cuites – J’y veille et

j’affleure... Car quand tu te montres le jour, alors

les fleurs : béates.



Les alvéoles de ta peau, c’est dentelle, personne ne

le sait – tes cils emmêlés, c’est l’empire de tes

larmes, je l’ai vu.



J’ai cherché la beauté des autres, rien du tout.



Puisse ton odeur être celle du foin frais, car tes

lèvres, elles, me criaient déjà d’autres vendanges.

Sur ta nuque j’avais trouvé les effluves d’un autre

possible.



Ta voix brune quand tu dis bonsoir, c’est cantique

des cantiques et tes yeux clair de lune tous me l’ont

dit c’est l’éclipse mi-mars... Car quand tu te montres

la nuit, alors les étoiles : béates.

Auteur: Rouyau Mathilde

Info:

[ poème ]

 
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insomniaques

Le travail est assez mal vu des Émanglons, et, prolongé, il entraîne souvent chez eux des accidents.

Après quelques jours d'un labeur soutenu, il arrive qu'un Émanglon ne puisse plus dormir.

On le fait coucher la tête en bas, on le serre dans un sac, rien n'y fait. Cet homme est épuisé. Il n'a même plus la force de dormir. Car dormir est une réaction. Il faut encore être capable de cet effort, et cela en pleine fatigue. Ce pauvre Émanglon donc dépérit. Comment ne pas dépérir, insomnieux, au milieu de gens qui dorment tout leur saoul ? Mais quelques-uns en vivant au bord d'un lac, se reposent tant bien que mal à la vue des eaux et des dessins sans raison que forme la lumière de la lune, et arrivent à vivre quelques mois, quoique mortellement entraînés par la nostalgie du plein sommeil.

Ils sont faciles à reconnaître à leurs regards vagues à la fois et insistants, regards qui absorbent le jour et la nuit.

Imprudents qui ont voulu travailler ! Maintenant il est trop tard.

Auteur: Michaux Henri

Info: L'Espace du dedans, Les émanglons, Mœurs et coutumes - Voyage en grande Garabande - 1936

[ labeur ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

science-fiction

Au milieu de toute cette plasticité organique et de ces compromis, les champs d'infrastructure pouvaient néanmoins délimiter le territoire pour quelques sous-systèmes standardisés, identiques de citoyen à citoyen. Deux d'entre eux étaient des canaux pour les données entrantes - un pour la gestalt, et un pour le linéaire, les deux modalités principales de tous les citoyens de Konishi, descendants éloignés de la vision et de l'audition. À la deux centième itération orpheline, les canaux eux-mêmes étaient pleinement formés, mais les structures internes vers les lesquelles ils envoyaient leurs données, les réseaux permettant de les classer et de leur donner sens, étaient encore peu développés, par manque de pratique.

Konishi polis lui-même était enfoui à deux cents mètres sous la toundra sibérienne, mais par le biais de liaisons par fibre optique via satellite, les canaux d'entrée pouvaient accueillir des données provenant de n'importe quel forum de la Coalition des Polises, sondes en orbite autour de toutes les planètes et de toutes les lunes du système solaire, drones arpentant les forêts et les océans de la Terre, dix millions de sortes de paysages ou autres sensoriums abstraits. Le premier problème de perception étant d'apprendre à choisir dans cette surabondance.

Auteur: Egan Greg

Info: Diaspora

[ infobésité ] [ tri sélectif ] [ distinguer ]

 

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femme-par-homme

Le 8 mai j’avais quitté l’usine effiloché comme d’habitude

couvert de poussière dans les rues coudoyant des messieurs en pelisses

parmi de belles femmes fatigué et effiloché

et un humide dégoût emplissait ma bouche

cette belle dame m’avait perçu du haut de sa voiture

j’étais un gars pas mal – le crachat ça ne se voit pas

elle avait des cheveux ondulés et une voiture

ma présence là noyée de poussière éveillait en elle un suave frisson sous ses bas

et jusqu’à la porte de son appartement luxueux la voiture légère a roulé

où travailles-tu me demanda-t-elle pendant qu’elle enlevait son manteau

depuis quelques jours à l’usine de gaz

tu es un gars bien bâti et assez beau tu pourrais mieux gagner

depuis six mois et jusqu’à hier je ne mangeais qu’une fois tous les deux jours

notre discussion pouvait se prolonger à l’infini

mes paroles à moi sentaient le pain le gaz

elle gazouillait comme un piano ouvert des paroles de romances à la mode

et pourtant la manière virile dont ma chair s’arrondissait sur les os

faisait que nous nous entendions à merveille

l’heure est avancée, couchons-nous

le lit sentait moelleusement le chaud et le propre

la dame savait mieux faire l’amour que discourir

et moi j’aimais ses cheveux parce que j’avais besoin de les tirer.

Le matin elle me dit au revoir mon cher

(il était 5 heures et à 6 l’usine ouvrait)

nous nous reverrons ce soir à 8 nous dînerons ensemble

auprès de mes paroles sentant le pain le gaz

je conservais une bouche pleine de crachats

elle la vit elle s’en effraya

cette belle dame avec laquelle toute nuit je me suis promené dans l’amour et l’automobile – elle disparut

à sa place fumait une vieille ridée, ses lunettes sur son nez qui lisait assidûment les Saintes Écritures.

Auteur: Luca Ghérasim

Info: La Sainte communion. Publié dans "Meridian" N° 11,1927, puis traduit du roumain par Micaela Slăvescu et cité dans "La Réhabilitation du rêve", p. 510-511

[ rencontre ] [ différences sociales ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

cité imaginaire

A partir de là, après sept jours et sept nuits, l'homme arrive à Zobéïde, ville blanche, bien exposée à la lune, avec des rues qui tournent sur elles-mêmes comme des files d'une pelote. Voici ce qu'on raconte à propos de sa fondation : des hommes de diverses nations firent un rêve semblable, ils virent une femme courir en pleine nuit dans une ville inconnue, ils la virent de dos avec ses cheveux longs, et elle était nue. Ils rêvèrent qu'ils la suivaient. A la fin, chacun la perdit. Ayant rêvé, ils partirent à la recherche de la ville, ils ne la trouvèrent pas mais se retrouvèrent ensemble ; ils décidèrent de construire une ville comme dans leur rêve. Dans la disposition des rues chacun reconstitua l'itinéraire de sa poursuite : là où il avait perdu les traces de la fugitive, il ordonna l'espace et les murs autrement que dans le rêve, de telle sorte qu'elle ne puisse plus s'échapper. Ce qui donna la ville de Zobéïde où ils s'établirent dans l'attente qu'une nuit se répète la scène. Aucun d'entre eux, ni en rêve, ni à l'état de vaille, ne revit jamais la femme. Les rues de la ville étaient celles par lesquelles ils allaient au travail tous les jours, sans plus aucune relation avec la poursuite du rêve. Qui du reste était déjà oublié depuis longtemps. D'autres hommes arrivèrent d'autres pays, ayant fait un rêve semblable au leur, et ils reconnaissaient dans la ville de Zobéïde quelque chose des rues de leur rêve, et ils changeaient de place arcades et escaliers de manière à ce que cela ressemble mieux au chemin de la dame poursuivie et que là où elle avait disparu il ne reste plus d'issues par ou s'échapper. Les premiers arrivés ne comprenaient pas ce qui attirait ces gens à Zobéïde, dans cette ville sans grâce, cette souricière.

Auteur: Calvino Italo

Info: les villes invisibles

[ légende ] [ littérature ] [ femmes-hommes ]

 

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Etats-Unis

À Los Angeles, vous ne serez jamais arrêté pour vagabondage si vous portez un polo fantaisie et des lunettes de soleil. Mais si vous avez le malheur d’avoir un peu de poussière aux chaussures et un tricot épais comme ces tricots qu’on porte dans les coins où il neige l’hiver, alors vous pouvez être sûr qu’ils ne vous rateront pas. Vous ne tarderez pas à vous faire coffrer. Alors un conseil les gars, trouvez-vous un polo, une paire de lunettes noires et des chaussures blanches si possible. Le genre étudiant. De toute manière, vous finirez par vous y mettre vous aussi. Avec le temps, quand vous aurez votre dose de "Times" et d’ "Examiner", vous vous y mettrez aussi à faire l’article sur le Sud ensoleillé. Vous mangerez des hamburgers toute l’année, année après année; vous serez là à croupir dans des chambres ou des appartements cradingues et infestés de bestioles, mais tous les matins vous verrez le beau soleil, le sempiternel ciel bleu, et les rues seront pleines de femmes que vous ne posséderez jamais, et les nuits chaudes semi-tropicales sentiront bon la romance que vous ne connaîtrez jamais, mais ça fait rien les gars, vous serez quand même au paradis, au pays du soleil.
Et les gens qui sont restés à la maison, vous pourrez toujours leur mentir et leur en mettre plein la vue, parce qu’ils ont horreur de la vérité de toute manière, ils ne veulent rien savoir; parce qu’ils veulent y aller aussi, au paradis, tôt ou tard. On ne la leur fait pas, à ceux qui sont restés derrière; faut bien vous mettre ça dans le crâne, les gars, ceux qui sont restés au pays savent comment c’est, la Californie. Après tout, ils lisent les journaux comme tout le monde et les magazines, les étals en sont pleins, à tous les coins de rue de l’Amérique. Ils les ont bien vues les maisons des vedettes de cinéma, en photo. On peut rien leur apprendre sur la Californie.

Auteur: Fante John

Info: Dans "Demande à la poussière

[ mirage ] [ misère ] [ american way of life ] [ west-coast ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

expérience

Comme tous les hommes de Babylone, j'ai été proconsul ; comme eux tous esclave ; j'ai connu comme eux tous l'omnipotence, l'opprobre, les prisons. Regardez : à ma main droite il manque l'index. Regardez ; cette déchirure de mon manteau laisse voir sur mon estomac un tatouage vermeil ; c'est le deuxième symbole, Beth. Les nuits de pleine lune, cette lettre me donne le pouvoir sur les hommes dont la marque est Ghimel, mais elle me subordonne à ceux d'Aleph, qui les nuits sans lune doivent obéissance à ceux de Ghimel. Au crépuscule de l'aube, dans une cave, j'ai égorgé des taureaux sacrés devant une pierre noire. Toute une année de lune durant, j'ai été déclaré invisible : je criais et on ne me répondait pas, je volais le pain et je n'étais pas décapité. J'ai connu ce qu'ignorent les Grecs : l'incertitude. Dans une chambre de bronze, devant le mouchoir silencieux du strangulateur, l'espérance me fut fidèle ; dans le fleuve des délices, la panique. Pythagore, si l'on croit le récit émerveillé d'Héraclide du Pont, se souvenait d'avoir été Pyrrhus, Euphorbe, et avant Euphorbe encore quelque autre mortel ; pour me remémorer d'analogues vicissitudes je puis me dispenser d'avoir recours à la mort, et même à l'imposture.
Je dois cette diversité presque atroce à une institution que d'autres républiques ignorent ou qui n'opère chez elles que de façon imparfaite et obscure : la loterie. Je n'en ai pas scruté l'histoire : il ne m'échappe pas que les magiciens restent là-dessus divisés ; toute la connaissance qui m'est donnée de ses puissants desseins, c'est celle que peut avoir de la lune l'homme non versé en astrologie. J'appartiens à un pays vertigineux où la loterie est une part essentielle du réel ; jusqu'au présent jour, j'avais pensé à elle aussi peu souvent qu'à la conduite des dieux indéchiffrables ou de mon propre cœur. Aujourd'hui, loin de mon pays et de ses chères coutumes, c'est avec quelque surprise que j'évoque la loterie et les conjectures blasphématoires que sur elle, à la chute du jour, vont murmurant les hommes voilés.
Mon père me rapportait qu'autrefois - parlait-il d'années ou de siècle ? - la loterie était à Babylone un jeu de caractère plébéien. Il racontait, mais je ne sais s'il disait vrai, que les barbiers débitaient alors contre quelques monnaies de cuivre des rectangles d'os ou de parchemin ornés de symboles. Un tirage au sort s'effectuait en plein jour, et les favorisés recevaient, sans autre corroboration du hasard, des pièces d'argent frappées. Le procédé était rudimentaire, comme vous le voyez.

Auteur: Borges Jorge Luis

Info: La loterie à Babylone, in Fictions

[ incipit ] [ entame ]

 
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sorcières

Marguerite fut alors saisie par l'idée qu'au fond, elle avait tort de presser son balai avec tant d'ardeur, qu'elle se privait ainsi de la possibilité de voir les choses comme il convenait, de jouir pleinement de son voyage aérien. Quelque chose lui suggérait que, là où elle allait, on l'attendrait de toute façon, et qu'elle n'avait donc aucune raison de se maintenir à cette hauteur et à cette vitesse, où elle s'ennuyait.
Elle abaissa la brosse de son balai, dont le manche se releva par-derrière, et, ralentissant considérablement son allure, elle descendit vers la terre. Cette glissade - comme sur un wagonnet de montagnes russes - lui procura le plus intense plaisir. Le sol, jusqu'alors obscur et confus, montait vers elle, et elle découvrait les beautés secrètes de la terre au clair de lune. La terre s'approcha encore, et Marguerite reçut par bouffées la senteur des forêts verdissantes. Plus bas, elle survola les traînées de brouillard qui s'étalaient sur un pré humide de rosée, puis elle passa au-dessus d'un étang. A ses pieds, les grenouilles chantaient en chœur. Elle perçut au loin, avec une bizarre émotion, le grondement d'un train. Bientôt, elle put le voir. Il s'étirait lentement, semblable à une chenille, et projetait en l'air des étincelles. Marguerite le dépassa, survola encore un plan d'eau miroitant où flottait une seconde lune, descendit plus bas encore et continua de voler, effleurant des pieds la cime des pins gigantesques.
A ce moment, un affreux bruissement d'air déchiré, qui se rapprochait rapidement, se fit entendre derrière Marguerite. Peu à peu, à ce sifflement d'obus, se joignît - déjà perceptible à des kilomètres de distance - un rire de femme. Marguerite tourna la tête et vit un objet sombre, de forme compliquée, qui la rattrapait. A mesure qu'il gagnait du terrain, l'objet se dessinait avec plus de netteté, et bientôt Marguerite put voir que c'était quelque chose qui volait, chevauchant une monture. Enfin, l'objet ralentit sa course en arrivant à la hauteur de Marguerite, et celle-ci reconnut Natacha.
Elle était nue, complètement échevelée, et elle avait pour monture un gros pourceau qui serrait entre ses sabots de devant un porte-documents, tandis que ses pattes de derrière battaient l'air avec acharnement. De temps à autre, un pince-nez qui avait glissé de son groin et qui volait à côté de lui au bout de son cordon, jetait des reflets de lune, tandis qu'un chapeau tressautait sur sa tête et glissait parfois sur ses yeux. En l'examinant plus soigneusement, Marguerite reconnut dans ce pourceau Nikolaï Ivanovitch, et son rire sonore retentit au-dessus de la forêt, se mêlant au rire de Natacha.

Auteur: Boulgakov Mikhaïl

Info: Dans "Le Maître et Marguerite", trad. Claude Ligny, Editions Laffont, Paris, 1968, pages 341-342

[ sabbat ]

 

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