Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 115
Temps de recherche: 0.0506s

science-fiction

Nous n'avons aucune idée de ce à quoi ressemblait les Heechees, en dehors de quelques déductions. C'étaient probablement des bipèdes. Leurs instruments s'ajustent à peu près correctement à la main humaine, donc ils avaient probablement des mains. Ou quelque chose de semblable. Ils paraissaient distinguer à peu près le même spectre que nous. Ils devaient être plus petits que nous, disons un mètre cinquante, ou moins. Et ils avaient de drôles de postérieurs.

Auteur: Pohl Frederik

Info: La grande porte

[ extraterrestres ]

 

Commentaires: 0

question

Le temps est une notion si étrange. J'avais quinze ans, je regardais une étoile et je me disais que les photons qui frappaient ma rétine l'avaient quittée des milliers d'années plus tôt : ils étaient mon présent et le lieu d'où ils venaient ne ressemblait en rien à ce qu'il était au moment du départ. En cet instant d'autres s'élancent qui arriveront dans cent mille ans : où est maintenant ? Et même, y a t-il un maintenant dans l'univers ?

Auteur: Harpman Jacqueline

Info: Le Passage des éphémères

[ durée ]

 

Commentaires: 0

repas

Le vrai manger de l'enfance, toutefois, c'est le goûter. Tout le monde déjeune, dîne et soupe. Seuls les enfants goûtent.
Je ne puis voir le dessin d'une marelle comme une ombre portée d'oiseau au sol, entendre une balle rebondir, une fillette fredonner une chanson de corde, sans que monte dans ma bouche le goût du pain de quatre heures. Il ne ressemblait à aucun autre. Il avait une saveur de dehors et de jeu, de récréation, de plaisir qu'on fait durer, de faim violente enfin rassasiée.

Auteur: Rouanet Marie

Info: Nous les filles

[ âge tendre ]

 

Commentaires: 0

science-fiction

Sa fille [..] Ressemblait aux rayons de lune qu'évoquait son nom. Sa forme naturelle, contrairement à celle de Sept-Doigts, solidement constitué, était partiellement éthérée. Imaginez sur une feuille une tache d'encre qui suggère une silhouette féminine, une courbe, une ondulation, une simple allusion à une ossature délicate. Complétez-la avec une chevelure argentée tombant jusqu'au sol - mais qui n'est visible qu'en partie sur le plan où elle se trouve - soulignez les traits par des rayons de lune ou des poussières d'étoiles et vous obtiendrez Rayon-de-Lune.

Auteur: Zelazny Roger

Info: Lord Demon

[ personnage ]

 

Commentaires: 0

gaule

Telle était ma famille de l'époque, déplaisante, surannée, réactionnaire, terriblement triste. En un mot, française. Elle ressemblait à ce pays qui s'estimait heureux d'être encore en vie, ayant surmonté sa honte et sa pauvreté. Un pays maintenant assez riche pour mépriser ses paysans, en faire des ouvriers et leur construire des villes absurdes constituées d'immeubles à la laideur fonctionnelle. En même temps, les boîtes des automobiles passaient de trois à quatre vitesses. Il n'en fallait pas plus pour que le pays tout entier fût convaincu d'avoir enclenché la surmultipliée.

Auteur: Dubois Jean-Paul

Info: Une vie française

[ vingtième siècle ]

 

Commentaires: 0

instable

J'attendais que la colère la quitte pour me blottir en rêve dans ses bras. Chaque fois qu'elle les ouvrait, je me précipitais la première et arrivais quand elle les avait déjà refermés sur Hicham. La nuit, je rêvais de son parfum. Le matin, à l'affût du moindre signe, j'étais heureuse lorsqu'elle était détendue. Son sourire ressemblait à un arc-en-ciel retourné. Avec le temps, je me fis une raison. La tendresse, comme la colère, devait être une possession dont la mère était victime. Elle passait de l'une à l'autre sans raison.

Auteur: Schoucair Hyam Yared

Info: La malédiction p.19

[ maman ] [ enfance ]

 

Commentaires: 0

rêve

Claire et moi habitions Cartigny, sans être mariés. Un jour, nous décidâmes d'aller à Genève pour y faire des achats. A la gare de Cornavin il pleuvait. Claire avait des chaussures légères et nous nous mîmes en quête d'un refuge. Mais au lieu d'entrer dans quelque tea-room, nous entrâmes dans le temple de Saint-Gervais. Il y avait là des personnes inconnues qui semblaient attendre comme dans une église romaine. Alors un pasteur, qui ressemblait un peu au pompier de service, nous donna simplement sa bénédiction. Nous sortîmes tout heureux. Il faisait beau.

Auteur: Raymond Marcel

Info: Par delà les eaux sombres, L'Age d'homme, 1975, p. 33

[ bonheur ]

 

Commentaires: 0

cinéma intérieur

Il y a un livre de Susan Sontag intitulé Regarding the Pain of Others, que Frank m'a fait lire - il y a un passage où Sontag explique que lorsque les gens voient des choses terribles se produire, avant ils avaient l'habitude de dire que cela ressemblait à un rêve ou un cauchemar, mais maintenant ils disent avoir le sentiment que c'est un film. Les films ont supplanté les rêves dans la conscience populaire et sont devenus notre référence pour l'irréel et le presque réel. Aujourd'hui a été un film, joué sur une vieille cassette vidéo déformée.

Auteur: Clark Eliza

Info: Boy Parts

[ réalité ] [ décors ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

été

Après les fumées d'août, le ciel de septembre s'éclaira merveilleusement. Jamais Cantal ni Margeride n'avaient été aussi verts. Les vaches rouges s'engraissaient à pleine peau. Le regain fut abondant. Rouffiat livrait régulièrement son lait au ramassage. A présent, Zéna ressemblait à une petite Cantalienne, les joues roses, les mollets rebondis. Une longue lettre lui arriva de Marseille. Le timbre-poste montrait toujours l'effigie de Pétain, le service des P.T.T. n'ayant pas encore eu le temps d'en imprimer d'autres; mais il était d'usage, pour montrer qu'on le détestait après l'avoir adoré, de le coller la tête en bas.

Auteur: Anglade Jean

Info: La soupe à la fourchette

[ résistance ] [ Gaule ]

 

Commentaires: 0

enfance

Je me souviens de la buée sur les carreaux de la fenêtre de la cuisine, du froid dehors, de la neige et des odeurs du repas en train de se faire. De la purée dans laquelle je faisais un petit puits pour que ma mère y fasse couler une ou deux cuillerées de sauce et que mon père y laisse tomber un peu de l’échalote crue qu’il éminçait dans sa propre assiette. La maison, le feu de la cuisinière était un brasier dans la petit pièce – dehors était l’hiver, dedans, quelque chose qui ressemblait, peut-être, au bonheur.

Auteur: Onfray Michel

Info: La raison gourmande

[ nostalgie ] [ simplicité ]

 

Commentaires: 0