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extraterrestre

Même si nous obtenons des visiteurs d'autres galaxies, ils ne sont pas différents des humains. Peut-être qu'ils ont d'autres formes? Mais fondamentalement, ils ne sont pas différents de nous. Eux aussi sont des êtres sensibles. Respectez-les! Regardez-les et considérer les comme des êtres vivants. Nous pourrions, par exemple, leur serrer la main, à condition bien sûr qu'ils aient quelque chose comme des mains ! "Si nous rigidifions notre attitude parce que quelqu'un est d'ailleurs, nous sommes directement soupçonneux et toujours sur nos gardes ce qui mène juste à plus de soucis et d'anxiété".

Auteur: Dalaï Lama

Info: 9 mai 2013

 

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maladie

Le cancer n’est pas un rhume. Le cancer ne s’attrape pas, c’est lui qui vous attrape. Dans le mot cancer, il y a de l’injustice. De la traîtrise. C’est le corps qui renonce. Qui cesse de vous défendre. C’est une écharde mortelle. Un visiteur du soir que l’on voit se faufiler en tremblant. Il dormait sur votre seuil, comme un vieux chat fourbu. S’est installé sur le canapé. Puis dans votre lit. Puis s’est senti chez lui partout dans la maison. C’est l’importun. Le nuisible. L’ennemi intérieur. Celui qu’on n’a pas vu venir.

Auteur: Chalandon Sorj

Info: Une joie féroce

[ sournoise ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

théorie onirique

- En rêve ce n'est pas toi qui rêves, tu es l'autre, celui qui est rêvé. Car les rêves ne sont pas au service des êtres.

- Mais ?

- Les âmes se servent de nos rêves comme stations sur leur route. Si un oiseau se pose dans ton rêve, cela veut dire qu'une âme vagabonde s'est servie de ton rêve comme d'un bateau pour traverser encore une nuit. Car les âmes ne peuvent pas naviguer à travers le temps comme les vivants... Nos rêves sont des radeaux remplis d'âmes étrangères, et celui qui rêve les transporte...

Auteur: Pavic Milorad

Info: in "La boîte d'écriture", éd. Le Nouvel Attila, p. 152

[ visiteurs du soir ] [ véhicule spirituel ] [ songes ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

centrales banques

Le système pénal anglo-espagnol frappait les visiteurs soit qu'ils le voyaient comme étant rafraîchissant et civilisé, soit comme étant d'une rapacité effarante. Les peines pouvaient être commuées ou graciées en échange d'importantes sommes d'argent ou du transfert d'actifs tels que des actions ou des rentes. Sinon, les sociétés pénitentiaires accordaient volontiers des prêts hypothécaires à intérêt modéré à un parrain, voire aux détenus en liberté conditionnelle eux-mêmes. Les visiteurs pouvaient acheter différents niveaux d'accès au pénitencier via une liste transparente de frais progressifs, qu'on aurait appelé des pots-de-vin dans le Congrégat. Certains pays faisaient mieux que d'autres en matière de prisons.

Auteur: Künsken Derek

Info: Le magicien quantique

[ hiérarchie financière ] [ argent roi ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

joie

La porte se referma derrière le secrétaire. Pendant quelques secondes lourdes de sous-entendus, le prélat garda le silence et se contenta de jauger son visiteur. "Vous les avez trouvés ?" s'enquit-il enfin.
- Oui, répondit Rufo.
Un instant, il sembla que Sa Sainteté allait sauter de joie et frapper dans ses mains. Ses robes voletèrent lorsqu'il arrondit le dos comme pour se préparer à bondir. Ses mains papillonnèrent comme pour bénir la foule, se rapprochèrent l'une de l'autre : allait-il réellement applaudir ? Non, il se ressaisit. Le sautillement se transforma en double révérence, l'applaudissement en poignée de main réfléchie et pieuse. Il abaissa ses lèvres sur ses phalangines réunies.

Auteur: Norfolk Lawrence

Info: Le rhinocéros du pape, p.351

[ dissimulation ] [ contentement ] [ contenu ]

 

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politique

Par ailleurs, l’école primaire, réconciliée avec la pratique agricole et les impératifs de production, même dans le désordre et la pauvreté, avait renoué avec des tentatives antérieures qu’on n’aurait jamais dû abandonner. Elle avait permis en maints endroits de retarder sensiblement l’effondrement des cantines scolaires à la fin de programmes soutenus par l’extérieur pendant quatre ans seulement. Comment oublier, dans tant d’écoles du pays, souvent les plus modestes, entre 1978 et 1984, la joie rayonnante des élèves entraînant les visiteurs à la découverte de leur verger ou de leur basse-cour, ou déversant à leurs pieds en dansant mangues, oranges et pamplemousses ? Si les carences, les failles étaient déjà perceptibles, les échecs n’en paraissaient pas pour autant inéluctables.

Auteur: David Philippe

Info: Le Bénin

[ nostalgie ] [ formation ] [ autosuffisance alimentaire ] [ enseignement ] [ apprenants ] [ Afrique ]

 

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chronos

Nous ne cessons de nous étonner du passage du temps : "Comment ! hier à peine, ce père de famille chauve et moustachu était encore un gosse en culottes courtes !" Cela montre que le temps n'est pas notre élément naturel.

Imagine-t-on un poisson qui s'étonnerait de la mouillure de l'eau ? C'est que notre vraie patrie est l'éternité ; dans le temps nous ne sommes que des visiteurs de passage.

N'empêche, c'est dans le temps que l'homme construit la cathédrale de Chartres, peint le plafond de la Sixtine et joue de la cithare à sept cordes - ce qui inspira la fulgurante intuition de William Blake : "L'Ëternité est amoureuse des œuvres du temps."

Auteur: Leys Simon Pierre Ryckmans

Info: Le bonheur des petits poissons : Lettres des Antipodes

[ durée outil ] [ présent absolu ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

imagination

Je me suis étendue sur la couchette pour regarder le plafond. Ne rien faire est aussi une occupation que j'ai prévue. Elle est importante. Et difficile. Allongée les yeux ouverts, je me suis efforcée de seulement percevoir le courant d'air qui passait par l’œil-de-bœuf comme un visiteur délicat. Il était à peine plus froid que le mélange dans lequel j'évolue tous les jours quand je suis à l'intérieur, mais il avait quelque chose de plus vif, de plus fringuant, de salé. Il faisait vibrer très bas une corde de mon violoncelle en passant. Je l'entendais, loin au bout de la pièce, un son très doux, infime, un son qui n'aurait pas été audible sans la caisse de l'instrument. Je croyais l'entendre.

Auteur: Minard Céline

Info: Le Grand Jeu

[ passe-temps ] [ invention ] [ rêverie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

colonialisme

(...) nous sommes restés dans le froid, sans vêtements, avec juste un bout de manou autour des hanches. On nous a mis derrière des grilles, comme des bêtes sauvages, entre la fosse aux lions et le marigot des crocodiles... Tout le monde nous présente comme des cannibales, les enfants nous jettent des cacahuètes, on prétend que nous vivons avec plusieurs femmes alors que nous sommes tous de fervents catholiques... (...) nos compagnes étaient obligées d'exhiber leurs seins, alors que chez nous elles gardent leur robe missionnaire même pour se baigner dans la mer. Les gardiens nous frappent si nous oublions de pousser des cris d'animaux féroces devant les visiteurs ! Ce qu'on nous donne à manger, nos chiens s'en détournent...

Auteur: Daeninckx Didier

Info: Cannibale, p. 83-84

[ racisme ] [ zoo ]

 

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emprisonnement mental

Qui ment se surveille. Qui ment est l'homme le moins libre sur Terre. Qui ment, tout autant, sera le moins libre après sa vie sur Terre. Qui ment, comme le singe derrière ses barreaux, attend avec impatience que les spectateurs le laissent en paix, une fois venu le moment où les derniers visiteurs quittent le zoo. Qui ment trahit, moins les personnes qui l'entourent que la confiance innocente avec laquelle la vie lui prodigue ses instants de beauté. Car, perpétuellement sur ses gardes, son esprit et même son corps ne peuvent s'offrir le luxe dispendieux que constituent ces moments où, à découvert, ne défilent plus devant ses yeux, ne se forment plus dans sa bouche les mille mensonges chatoyants qui n'en sont qu'un seul, monocorde, fuligineux.

Auteur: Asensio Juan

Info: http://www.juanasensio.com/archive/2007/08/27/lord-jim-joseph-conrad.html?

[ piège ] [ fausse vie ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson