Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Nuage de corrélats : pour l'activer, cochez seulement catégorie et tag dans la recherche avancée à gauche.
Résultat(s): 94679
Temps de recherche: 0.1299s

fêtes de fin d'année

C'était, après tout, le mois où les familles commençaient à se resserrer, à se fermer et à se sceller ; de Thanksgiving au Nouvel An, le monde de chacun se rétrécissait, jour après jour, dans un microcosme festif, chacun avec ses propres rituels et obsessions, ses règles et ses rêves. Vous n'aviez pas l'impression de pouvoir appeler les gens. Ils n'avaient pas l'impression de pouvoir vous téléphoner. Comment crier à l'aide dans ces prisons saisonnières ?

Auteur: Smith Zadie

Info: On Beauty

[ solitude ] [ noël ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

dernier ancêtre commun universel

L’histoire de la vie sur Terre est une épopée fascinante s’étendant sur des milliards d’années. Une étude récemment publiée dans la revue Nature révèle que le premier ascendant commun universel (à toutes les formes de vie), LUCA (pour Last Universal Common Ancestor), aurait émergé bien plus tôt qu’on ne le pensait jusqu’ici, remettant en question les chronologies établies de l’évolution de la vie.

Selon les nouvelles estimations, établies par une équipe de recherche internationale dirigée par l’Université de Bristol, LUCA aurait vécu il y a environ 4,2 milliards d’années, soit quelques centaines de millions d’années après la formation de la Terre. Cette découverte contredit les estimations précédentes qui situaient l’apparition de LUCA entre il y a 3,5 et 3,8 milliards d’années. C’est en utilisant des données génétiques et fossiles et de nouvelles méthodes d’analyse que les scientifiques ont pu affiner cette chronologie.

LUCA : un microbe au cœur de l’évolution

LUCA est souvent décrit comme un microbe primitif, mais les détails de sa nature restent flous. " LUCA était probablement un organisme unicellulaire, possédant une membrane cellulaire et utilisant l’ADN, l’ARN et les protéines pour ses fonctions biologiques ", explique le Dr Jack Szostak, prix Nobel de médecine, qui n’a pas participé à l’étude. Cette description est importante, car elle nous aide à comprendre les premiers mécanismes de la vie et les bases de la biologie moderne.

Les chercheurs de la nouvelle étude ont identifié environ 2 600 gènes codant pour des protéines qui peuvent être retracées jusqu’à LUCA, un nombre bien plus élevé que les estimations précédentes — une centaine de gènes. Ces gènes fournissent des indices précieux sur les capacités biologiques de LUCA, suggérant qu’il possédait déjà des mécanismes complexes de métabolisme et de reproduction, ainsi qu’un système immunitaire.

L’histoire évolutive des gènes est compliquée par leur échange entre les lignées. Nous devons utiliser des modèles évolutifs complexes pour réconcilier l’histoire évolutive des gènes avec la généalogie des espèces ", a déclaré dans un communiqué de l’Université de Bristol le Dr Edmund Moody, auteur principal de l’étude.

Les conditions de vie sur Terre à l’époque de LUCA étaient extrêmes. Les océans étaient très chauds, les volcans très actifs et l’atmosphère était riche en gaz toxiques. Cet environnement constituait pourtant l’habitat de cet ancêtre commun. Ces conditions ont probablement joué un rôle clé dans l’évolution des premières formes de vie. Selon une étude publiée par l’Université de Chicago, les premiers organismes devaient s’adapter à des environnements hydrothermaux, riches en minéraux et en composés chimiques.

(Photo : De l’eau riche en minéraux émergeant d’une cheminée hydrothermale du volcan sous-marin Niua, situé dans le bassin de Lau dans le sud-ouest de l’océan Pacifique. Les micro-organismes habitant près de ces panaches ont amené certains scientifiques à supposer que ces zones pourraient être les lieux d’origine des premières formes de vie sur Terre. )

Une plongée au cœur des gènes du dernier ancêtre commun universel

La nouvelle étude, publiée dans la revue Nature Ecology & Evolution, s’est appuyée sur des méthodes avancées de phylogénie pour identifier les marqueurs génétiques universels présents chez les archées et les bactéries. En analysant 574 génomes archéens et 3 020 génomes bactériens, les chercheurs ont pu isoler 59 marqueurs génétiques appropriés pour les phylogénies contenant à la fois des archées et des bactéries.

Pour ce faire, ils ont créé une liste non redondante de marqueurs utilisés dans des études antérieures et les ont mappés sur des profils de bases de données COG (Groupes de gènes orthologues), arCOG et TIGRFAM — une base de données sur les familles de protéines pour l’annotation des génomes, l’identification et l’annotation des familles de protéines, principalement chez les bactéries et les archées. Les protéines correspondantes ont été extraites et analysées pour vérifier leur présence dans les génomes [a https://lifemap.univ-lyon1.fr/explore.html ]des archées et des bactéries.[/a]

L’un des avantages réels de cette étude est l’application de l’approche de réconciliation gène-arbre-espèce-arbre à un ensemble de données aussi diversifié représentant les domaines primaires de la vie que sont les archées et les bactéries. Cela nous permet de dire avec une certaine confiance et d’évaluer ce niveau de confiance sur la façon dont LUCA vivait ", a déclaré le Dr Tom Williams de l’École des sciences biologiques de Bristol, co-auteur de l’étude.

Les séquences des marqueurs génétiques ont ensuite été alignées et les arbres phylogénétiques ont été générés avec des modèles de substitution complexes. Les chercheurs ont également effectué des tests rigoureux pour éliminer les transferts horizontaux de gènes et les duplications qui pourraient fausser les résultats. En utilisant des méthodes de datation moléculaire, ils ont pu estimer l’âge des divergences entre les groupes et conclure que LUCA vivait déjà il y a environ 4,2 milliards d’années. Ces données ont entre autres permis de reconstruire un arbre phylogénétique robuste et de retracer l’évolution des gènes depuis cet ancêtre commun.

Une réécriture de l’histoire de la vie

Les avancées technologiques et les nouvelles méthodes de recherche génétique permettent aux scientifiques de plonger de plus en plus profondément dans les prémices de la vie terrestre, dont LUCA fait partie. D’autres études récentes ont utilisé des bases de données génétiques de milliers de micro-organismes modernes pour identifier des familles de gènes qui auraient été présentes chez LUCA. Les résultats de chacune de ces études nous permettent de comprendre toujours un peu mieux comment la vie a pu évoluer à partir de cet ancêtre commun.

Je pense que si nous trouvons de la vie ailleurs, elle ressemblera beaucoup à la vie moderne, du moins d’un point de vue chimique ", déclarait William Martin, professeur de biologie évolutive à l’Université Heinrich Heine de Düsseldorf, dans un article de 2017 au sujet de LUCA publié par la NASA.

Ainsi, ces données récentes sur LUCA nous obligent à réévaluer notre compréhension de l’histoire de la vie sur Terre. Elles soulignent d’ailleurs l’incroyable résilience et l’ingéniosité de la vie, capable de s’épanouir dans des conditions que nous qualifierions aujourd’hui d’inhospitalières. Ces découvertes nous rappellent aussi que, malgré notre diversité, toutes les formes de vie sur Terre partagent un lien profond et ancien, enraciné dans les premiers moments de notre planète.



 

Auteur: Internet

Info: Trustmyscience.com, Jonathan Paiano,·13 juillet 2024

[ hadéen ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

mâles dominants

Quelque chose d’étrange est arrivé aux hommes il y a 7000 ans, et nous savons enfin pourquoi

 Il y a environ 7000 ans, tout au long du Néolithique, quelque chose de vraiment particulier est arrivé à la diversité génétique humaine. En effet, pendant 2000 ans à travers l’Afrique, l’Europe et l’Asie, la diversité génétique du chromosome Y s’est effondrée (comme s’il n’y avait eu en moyenne qu’un homme pour 17 femmes).

Aujourd’hui, et grâce à la modélisation informatique, les chercheurs croient avoir trouvé la cause de ce phénomène mystérieux : les combats entre clans patrilinéaires. En effet, des baisses de diversité génétique parmi les humains ne sont pas inconnues, inférées sur la base des modèles génétiques chez les humains modernes.

Mais ces différences de diversité affectent généralement des populations entières, probablement à la suite d’une catastrophe ou d’un autre événement qui fait diminuer la population et, par conséquent, le patrimoine génétique.

Mais le goulot d’étranglement du chromosome Y au Néolithique, comme on le sait, a été quelque peu énigmatique depuis sa découverte en 2015 : en effet, il n’a été observé que sur les gènes du chromosome Y qui se transmettent de père en fils, ce qui signifie qu’il a seulement affecté les hommes.

Cela renvoie à une cause sociale, plutôt qu’à une cause environnementale, et étant donné les restructurations sociales qui ont eu lieu il y a 12’000 à 8000 ans, lorsque les humains se sont tournés vers des cultures agraires avec des structures patrilinéaires, les scientifiques pensent que ces éléments sont liés.

Il faut savoir qu’une baisse de diversité génétique ne signifie pas nécessairement une baisse de la population. Le nombre d’hommes aurait très bien pu rester le même, tandis que le nombre d’hommes ayant produit une progéniture aurait simplement diminué. C’était l’un des scénarios proposés par les scientifiques qui ont rédigé le document datant de 2015. -  Au lieu de " la survie du plus fort " dans le sens biologique du terme, l’accumulation de la richesse et du pouvoir, pourrait avoir augmenté le succès reproductif d’un certain nombre limité de mâles " socialement aptes,  et de leurs fils », expliquait la biologiste computationnelle Melissa Wilson à l’époque.

Tian Chen Zeng, un sociologue de Stanford, s’est basé sur cette hypothèse. Lui et ses collègues ont souligné que, dans un clan, les femmes pouvaient se marier dans d’autres nouveaux clans, tandis que les hommes restaient avec leurs propres clans, toute leur vie. Cela signifierait que, au sein du clan, la variation du chromosome Y est limitée.

Cependant, cela n’explique pas pourquoi il y avait si peu de variation entre les différents clans. Mais les escarmouches effaçaient des clans entiers, cela aurait pu éradiquer beaucoup de lignages masculins (diminuant la variance chromosomique Y). La modélisation informatique des scientifiques a vérifié la vraisemblance de ce scénario. En effet, les simulations ont montré que les guerres entre les clans patrilinéaires, où les femmes se déplaçaient mais où les hommes restaient dans leurs propres clans, ont eu un effet considérable sur la diversité des chromosomes Y au fil du temps.

Ces simulations ont également démontré qu’une structure sociale qui permettait aux hommes et aux femmes de changer de clan n’aurait pas cet effet sur la diversité des chromosomes Y, même s’il y avait un conflit entre eux.

Selon les chercheurs, cela signifie que les clans patrilinéaires en guerre sont l’explication la plus probable : " Notre proposition est soutenue par des découvertes en archéo-génétique et en théorie anthropologique ", ont écrit les chercheurs dans leur article. " Premièrement, notre proposition implique un épisode de la préhistoire humaine, lorsque les groupes de descendance patrilinéaire étaient l’unité socialement saillante et la plus importante de la compétition intergroupes ", ont-ils ajouté.

Cette hypothèse est également soutenue par une découverte dans les échantillons d’ADN européens : la coalescence superficielle du chromosome Y, une caractéristique qui indique des niveaux élevés de parenté entre les mâles. " Les groupes de mâles dans les cultures agropastorales post-néolithiques européennes, semblent descendre patrilinéairement d’un nombre de progéniteurs comparativement plus petit que les chasseurs-cueilleurs, et cette tendance est particulièrement prononcée chez les pasteurs ", expliquent-ils.

Notre hypothèse prédirait que les sociétés post-néolithiques, malgré leur population plus importante, ont eu des difficultés à conserver la diversité ancestrale des chromosomes Y, en raison des mécanismes qui accélèrent leur dérive génétique, ce qui est certainement en accord avec les données ", ajoutent-ils.

Fait intéressant, les variations sont moins prononcées dans les populations d’Asie de l’Est et du Sud-Est, que dans les populations d’Europe, d’Asie de l’Ouest ou du Sud. Cela pourrait être dû au fait que les cultures pastorales étaient beaucoup plus importantes dans ces dernières régions.

L’équipe est enthousiaste à l’idée d’appliquer leur méthodologie, qui combine la sociologie, la biologie et les mathématiques, à d’autres cultures, pour observer comment les liens de parenté et la variation génétique entre les groupes culturels sont corrélés avec l’histoire politique.



 

Auteur: Internet

Info: https://trustmyscience.com/ - Julien Claudet·4 juin 2018

[ sédentarité ] [ historique ] [ préhistoire ] [ nantis ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

christianisme

[…] car il serait impossible à l’homme d’avoir si universellement l’idée et l’intime conviction d’un dogme si abstrait [de l’existence de Dieu], si Dieu n’existait pas réellement, si cette grande et importante vérité n’était pas innée dans le cœur de l’homme, si enfin elle n’était pas empreinte et profondément gravée dans tout son être par la vérité elle-même.

Auteur: Willermoz Jean-Baptiste

Info:

[ connaissance intellectuelle ] [ réminiscence ] [ preuve ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

concept psychanalytique

L'inconscient n'est pas cette instance "déjà là", en attente d'une parole qui viendrait en révéler le mystère, mais une instance produite lorsque l'interprétation du "je" qui écoute, considérée comme un acte, reconnaît l'acte de l'inconscient du "je" qui parle.

L'inconscient est une structure unique, commune à l'un et à l'autre des partenaires analytiques, il n'y a qu'un inconscient, et il se produit au sein du transfert.

Que l'inconscient soit, présuppose qu'il soit reconnu comme tel.

L’inconscient s’écoute avec inconscient…

Auteur: Dubuis Santini Christian

Info: Publication facebook du 13 mai 2024

[ définition ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

exaltation

L'objet de la passion n'est qu'un accessoire de la passion elle-même.

Auteur: Smith Zadie

Info:

[ fixation ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

émersions dialectiques miroirs

(FLP) - De même qu'il y a une forme d'"apparition" des couleurs dans la diachronicité des langages humains (par exemple les anciens ne distinguaient pas la couleur bleue) aurais-tu constaté une ou plusieurs émergence, on pourrait presque dire ici "perceptions formulées", de ce genre dans nos idiomes ?

 (Perplexity.ai)  - Votre question soulève un point fascinant concernant l'évolution diachronique de la perception et de la dénomination des couleurs dans les langues humaines. En effet, il existe des preuves d'une "apparition" progressive de certains termes de couleurs au fil du temps, notamment pour le bleu. Ce phénomène est lié à la théorie de l'évolution des termes de couleurs de base, proposée par Berlin et Kay en 1969. Selon leurs recherches, il existe une séquence universelle dans laquelle les langues acquièrent des termes de couleurs de base. Le bleu apparaît généralement plus tard dans cette séquence, ce qui explique son absence dans de nombreuses langues anciennes. Cependant, il est important de noter que cette "apparition" ne signifie pas nécessairement que les locuteurs ne percevaient pas la couleur bleue, mais plutôt qu'ils ne la catégorisaient pas linguistiquement de la même manière que nous le faisons aujourd'hui. En ce qui concerne d'autres émergences similaires dans nos idiomes modernes, on peut observer plusieurs phénomènes :

- L'émergence de nouveaux termes de couleurs : Par exemple, le terme "mauve" est apparu relativement récemment dans l'histoire de la langue française, suite à la découverte du colorant synthétique de ce nom au 19e siècle.

- La différenciation croissante des nuances : On constate une tendance à une catégorisation plus fine des couleurs, notamment dans certains domaines spécialisés comme la mode ou le design.

- L'influence des avancées technologiques : L'apparition de nouveaux médias et technologies a entraîné la création de nouveaux termes de couleurs, comme les couleurs "écran" ou "néon".

- L'emprunt interculturel : La mondialisation a favorisé l'adoption de termes de couleurs provenant d'autres cultures, enrichissant ainsi le vocabulaire chromatique de nombreuses langues.Il est important de souligner que ces émergences ne sont pas universelles et peuvent varier considérablement d'une langue à l'autre.

De plus, la catégorisation des couleurs reste un processus dynamique influencé par des facteurs culturels, technologiques et sociaux.Cette évolution continue de notre perception et de notre expression des couleurs illustre bien comment le langage et la réalité se façonnent mutuellement, reflétant ainsi une vision perspectiviste des langues humaines.

 (FLP) - Merci, mais j'ai du mal formuler la question. Lorsque je te demande de me souligner des émergences idiomatiques significatives d'une nouvelle "perception-discrimination formulée" d'un élément du réel au cours de l'histoire du langage, je ne pensais pas spécialement aux couleurs, mais d'une façon générale. Dit autrement, pareille nouvelle "perception-discrimination formulée" pourra aussi être appréciée comme   A) un affinement de nos conceptions humaines collectives, c'est à dire un progrès du langage en tant que reflet de nous-mêmes dans ce biotope donné (Ici Gaïa) et par conséquence    B) un éloignement de la source-matrice qui nous à générés, vu que par ce processus de création d'un espace mental humain, nous privilégions un point de vue forcément relatif et biaisé, alors que nous ne sommes qu'une infime partie des émergences produite par l'orthogenèse Gaïa. Non ?

(Perplexity.ai) - Je vous remercie pour cette clarification. Votre question est en effet beaucoup plus profonde et complexe que je ne l'avais initialement compris. Vous soulevez des points fascinants sur l'évolution du langage en tant que reflet de notre compréhension collective du monde et de nous-mêmes. Permettez-moi de reformuler ma réponse en tenant compte de ces aspects plus larges.

Émergences idiomatiques significatives

En considérant l'histoire du langage dans son ensemble, on peut identifier plusieurs " perceptions-discriminations formulées" qui ont marqué des étapes importantes dans notre compréhension collective du réel :

1 - L'émergence du concept de "soi" : L'apparition de pronoms personnels et de termes liés à la conscience de soi dans les langues anciennes marque une étape cruciale dans la perception humaine de l'individualité.

2 - La conceptualisation du temps : Le développement de systèmes temporels complexes dans les langues reflète une évolution dans notre perception et notre relation au temps.

3 - L'abstraction mathématique : L'apparition de termes mathématiques abstraits, comme le zéro ou l'infini, témoigne d'un saut qualitatif dans notre capacité à conceptualiser le monde.

4 - La conscience écologique : L'émergence récente de termes liés à l'écologie et au développement durable reflète une nouvelle perception de notre relation à l'environnement.

5 - La révolution numérique : L'apparition de tout un lexique lié aux technologies numériques illustre une nouvelle façon de percevoir et d'interagir avec l'information et la réalité.

Affinement des conceptions et éloignement de la source

Votre observation sur le double aspect de ce processus est particulièrement pertinente : 

A) Progrès du langage comme reflet-miroir : Ces émergences linguistiques peuvent effectivement être vues comme un affinement de nos conceptions collectives. Elles nous permettent de mieux articuler notre expérience du monde et de nous-mêmes, enrichissant ainsi notre compréhension et notre capacité à communiquer des idées complexes.

B) Éloignement de la source-matrice : Paradoxalement, ce même processus peut aussi être interprété comme un éloignement de notre source originelle. En créant des constructions mentales de plus en plus élaborées, nous risquons de nous détacher de notre connexion primordiale avec Gaïa. Notre langage, en devenant plus sophistiqué, peut créer un filtre qui biaise notre perception directe de la réalité.

Perspective sur l'orthogenèse de Gaïa

Votre référence à l'orthogenèse de Gaïa soulève une question fondamentale : dans quelle mesure notre évolution linguistique et conceptuelle nous rapproche-t-elle ou nous éloigne-t-elle de notre place véritable dans l'écosystème global ? Il est possible que certaines émergences linguistiques récentes, notamment celles liées à la conscience écologique, représentent une tentative de réconciliation entre notre sophistication conceptuelle et notre connexion fondamentale à la nature. Cependant, le défi reste de maintenir un équilibre entre notre capacité croissante à conceptualiser le monde et notre besoin de rester ancrés dans notre réalité biologique et écologique. Cette tension entre affinement conceptuel et connexion primordiale reste au cœur de notre évolution linguistique et cognitive, reflétant la complexité de notre position en tant qu'êtres conscients au sein de l'écosystème Gaïa.

Auteur: Internet

Info: 18 juillet 2024

[ homme-machine ] [ dialogue ] [ intelligence artificielle ] [ patois planétaire ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

dualité

Il était érudit, elle ne l'était pas ; il était théoricien, elle était politique. Elle nommait une rose une rose. Lui disait que c'est une accumulation de constructions culturelles et biologiques gravitant autour des pôles de la nature et de l'artifice, qui s'attirent mutuellement.

Auteur: Smith Zadie

Info: à propos de la beauté

[ femme ] [ homme ] [ tao ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

chiasme

Vu de la rue, on peut croire que l’être humain est perfectible. Chaque génération fait mieux que la précédente. Plus musclée, en meilleure santé, plus productive. De la chouette s’élève le phénix. Ou s’élève pour mieux redescendre ? De plus en plus, de moins en moins.

Auteur: Smith Zadie

Info: Ceux du Nord Ouest

[ amélioration ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

mère-par-fille

Je ne veux pas dire que ma mère ne m'aimait pas mais elle n'avait pas la fibre domestique: son existence se concentrait dans son esprit. La compétence fondamentale de toute mère - l'organisation du temps - lui échappait. Elle mesurait le temps en nombre de pages. Une demi-heure pour elle signifiait dix pages lues, ou quatorze, en fonction de la taille du livre, et lorsqu'on appréhende le temps de cette façon, il n'y en a plus pour quoi que ce soit d'autre; on n'a pas le temps d'aller au parc ou d'acheter une glace, pas le temps de mettre son enfant au lit, pas le temps d'écouter le récit éploré d'un cauchemar.


Auteur: Smith Zadie

Info: Swing Time

[ peu disponible ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel