Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 107
Temps de recherche: 0.0581s

jungle

Elle n'éprouvait aucune appréhension à se retrouver seule dans cette forêt ténébreuse, au milieu de la végétation exubérante. Elle fit la découverte de fleurs incroyables, énormes, dont les corolles aux teintes éclatantes semblaient n'être là que pour s'approprier toutes les couleurs possibles sur la tapisserie sombre des arbres et des fougères, ou le velours bronze des mousses. Leur parfum était légèrement enivrant, et Ménuisel se demanda vaguement si ces effluves capiteux n'étaient pas responsables de cette impression de bien-être qui l'accompagnait.

Auteur: Hermant Martine

Info: Le rêve de la Licorne

[ nature magique ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

richesse

Maintenant qu'il pouvait tout avoir, il ne prenait plus de plaisir à concrétiser ses envies. La grande maison californienne, la belle voiture de sport, la piscine immense, tout cela ne lui apportait que peu de satisfaction. Certains voeux ne sont pas faits pour être exaucés. Dans sa nouvelle vie, il s'était baissé pour récolter les fruits d'années de travail qu'il n'avait pas vécues. Sa vie antérieure était peut-être morne, mais il n'éprouvait pas, à l'époque, ce sentiment de vide et de gâchis.

Auteur: Faucheux Vincent

Info: Le prix à payer

[ ennui ]

 

Commentaires: 0

état d'esprit

Sans savoir pourquoi, il pensa aux nombreuses similitudes entre la peur et l’amour. Il avait lu quelque part que, quand on était amoureux, on éprouvait l’étrange hallucination que le monde était rempli de petits signes directement adressés à soi. C’était pareil avec la peur : le moindre détail entrevu la ravivait, la soulignait. La peur se multipliait et le son le plus léger – un aboiement de chien, une fenêtre qui se ferme, une feuille de papier froissée – semblait un nouveau signal de menace.

Auteur: Méndez Guédez Juan Carlos

Info: Les valises

[ relativité ] [ humeur ] [ analogie ]

 

Commentaires: 0

visage

Elle n'était pas repoussante - du moins aux yeux d'un passionné de chevaux. Elle avait de grandes incisives très saines, une bouche lippue et sensuelle ainsi qu'un nez bien formé, évoquant tout juste des naseaux. Aucune de ces caractéristiques - pas même son étonnante chevelure rousse - n'était laide en soi. Mais l'ensemble rappelait immanquablement un cheval. Quand elle s'apercevait dans un miroir, elle avait parfois l'impression qu'elle allait se mettre à hennir. Et le pire c'est qu'elle éprouvait de temps à autre le BESOIN de hennir

Auteur: Remin Nicolas

Info: Gondoles de verre

[ animal ] [ humour ]

 

Commentaires: 0

maladie chronique

Moins qu'une suite d'histoires, le récit de mes souvenirs devrait être une enfilade de chambres différemment éclairées, le plus souvent tristes et nostalgiques, baignant dans la lumière d'un jour pluvieux, où je gisais les yeux grands ouverts et la conscience assombrie –la vie qui m'abandonnait laissait mon corps mou et inerte, j'éprouvais nettement la sensation de me perdre.

De cette longue file de chambres d'hôpital, la plus triste, la plus dramatique est peut-être celle que j'ai occupée pendant quelques mois à mon retour de l'étranger, au bord de la mer Noire. 

Auteur: Blecher Max

Info: Aventures dans l'irréalité immédiate suivi de "La Tanière éclairée". in La Tanière élairée, p. 259

[ bribe autobiographique ] [ spleen ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

isolement

A partir de ce moment-là je goûtai un ennui que je n'avais jamais éprouvé. A l'époque je n'en comprenais pas la raison ; ensuite il me sembla qu'il s'expliquait ainsi : si les propositions de quelqu'un rencontrent l'approbation, il sera encouragé à avancer, si elles rencontrent l'opposition, il sera encouragé à lutter, mais si ses cris, lancés parmi des inconnus, ne suscitent aucune réaction, dans un sens ou dans l'autre, il se retrouve impuissant au milieu d'une terre vaine infinie - quelle tristesse ! Alors, je donnai à ce que j'éprouvais le nom de solitude.

Auteur: Lu Xun

Info: Cris, préface de l'auteur

[ indifférence ] [ disparaitre ]

 

Commentaires: 0

rédemption

Apprends les rites du pardon si tu veux vivre en harmonie avec tes frères. La cérémonie du pardon demande un renouvellement de chaque chose. Le premier jour est consacré à l'oubli du passé. Le second jour, lève-toi avant le lever du soleil et assiste à la naissance de la lumière comme à la naissance d'un monde nouveau. Unis-toi à cette lumière en éprouvant des pensées d'amour pour tes amis et tes ennemis. Il n'est pas nécessaire de consacrer une vie entière à se connaître soi-même. Deux jours suffisent pour changer ton regard et purifier ton coeur.

Auteur: Bourre Jean-Paul

Info: Préceptes de vie issus de la sagesse amérindienne, p.42, Points/Sagesses n°Sa174

[ réconciliation ]

 

Commentaires: 0

illumination

En cet instant merveilleux, tandis que, dévoré du désir de la mer, il aimait en réalité l'univers entier, parce qu'il lui appartenait et qu'il savait qu'il lui appartiendrait jusqu'à son dernier souffle, il ne se doutait même pas que ses pieds et ses chevilles lacérés laissaient derrière lui dans l'herbe foulée une trace de sang rougeâtre. Il n'avait plus mal aux yeux et n'éprouvait plus le besoin de leur faire écran avec sa main ; et dans l'espace ondoyant, dont les limites ne cessaient de s'élargir, il ne se sentait plus, comme avant, seul, sans défense et minuscule.

Auteur: Scepanovic Branimir

Info: La Bouche pleine de terre

[ littérature ]

 

Commentaires: 0

morale

Devant le cadavre de la personne aimée prirent naissance non seulement la doctrine des âmes, la croyance à l'immortalité, mais aussi, avec le sentiment de culpabilité humaine, qui ne tarda pas à pousser une puissante racine, les premiers commandements moraux. Le premier et le plus important commandement qui ait jailli de la conscience à peine éveillée était : tu ne tueras point. Il exprimait une réaction contre le sentiment de satisfaction haineuse qu'à côté de la tristesse on éprouvait devant le cadavre de la personne aimée et s'est étendu peu à peu aux étrangers indifférents et même aux ennemis détestés.

Auteur: Freud Sigmund

Info: Essais de psychanalyse, <Considérations actuelles sur la guerre et sur la mort, 1915 p.261

 

Commentaires: 0

nature

L'important n'était toutefois pas ce que je faisais à la campagne, je pouvais tout simplement être, me sentir moi-même, déterminé, calme, sûr de moi, ce dont j'étais bien incapable quand je fréquentais l'école ou n'importe quelle autre communauté humaine qui faisait de moi un garçon faible, écartelé. Il m'arrivait de pouvoir rester assis pendant une heure sur un rocher, au bord de la rivière, sans souhaiter d'autre conversation que le murmure régulier de l'eau j'étais sans aucun doute un enfant introverti, mais plus encore, j'éprouvais hors de la société une plénitude qu'il m'était absolument impossible de ressentir en son sein.

Auteur: Watson Larry

Info: Montana 1948

[ sérénité ] [ jeunesse ]

 

Commentaires: 0