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déboisement

Ye Wenjie n’avait qu’un seul mot pour décrire la déforestation dont elle était témoin : “folie”. Les hauts et nobles mélèzes de Dahurie, les pins sylvestres à feuilles persistantes, les gracieux bouleaux de Mandchourie, les trembles qui touchaient les nuages, les sapins de Sibérie, les bouleaux noirs, les ormes des montagnes, les frênes de Mandchourie, les chosenias, les chênes de Mongolie : ils coupaient tout ce qui se trouvait sur leur chemin. Les tronçonneuses fondaient sur les arbres comme un essaim de criquets d’acier. Partout où étaient passées les unités du Corps, il ne restait plus qu’un parterre de souches.

Auteur: Liu Cixin

Info: Le problème à trois corps

[ incompréhension ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

grégarisme

L’homme ne peut pas développer ses potentialités en dehors d’une société civile, c’est-à-dire avec les autres hommes, puisque c’est la rivalité qui va amener les hommes à vouloir se dépasser. Et en voulant se dépasser, ils peuvent se réaliser eux-mêmes. L’image de la forêt, très célèbre, illustre parfaitement ce mécanisme de l’insociable sociabilité. C’est seulement dans la forêt que les arbres peuvent pousser grands et droits, pourquoi ? Parce que rassemblés les uns à côté des autres, ils sont obligés de lutter les uns avec les autres pour atteindre la lumière. Ils doivent grandir plus haut afin de dépasser les autres.

Auteur: Calori François

Info:

[ analogie ] [ concurrence ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

univers

J'aimais la nature et sa parfaite indifférence. Sa façon d'appliquer son plan précis de survie et de reproduction, quoi qu'il puisse se passer chez moi. Mon père démolissait ma mère et les oiseaux s'en foutaient. Je trouvais ça réconfortant. Ils continuaient de gazouiller, les arbres grinçaient, le vent chantait dans les feuilles du châtaignier. Je n'étais rien pour eux. Juste une spectatrice. Et cette pièce se jouait en permanence. Le décor changeait en fonction de la saison, mais chaque année, c'était le même été, avec sa lumière, son parfum et les mûres qui poussaient sur les ronces au bord du chemin.

Auteur: Adeline Dieudonné

Info: La vraie vie, page 113, L’iconoclaste, 2018

[ neutre ] [ violence familiale ]

 
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couchant

Ici, le lac est une toile bleue immobile.

Aussi bleue que le ciel. (Minisota : mot de la langue amérindienne dakota signifiant "eau peinte de la couleur du ciel".)

De grands arbres le bordent et le protègent du vent. Ils montent très haut, mais ils gisent aussi à l'envers dans l'eau. Le lac est un miroir. Je vois tout en double.

Un nuage de huards rase la surface puis s'élève haut dans le ciel, décrit une courbe et disparaît. Leur cri est bruyant et sauvage.

Le soleil descend, les ombres s'allongent, tout s'enveloppe de nuance de jaune et d'or.

Auteur: Harris Eddy L.

Info: Mississippi Solo

[ étymologie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

accaparement

Lorsque les Hollandois se virent en possession des pays, où croissent naturellement les épiceries, ils ne négligèrent rien pour s'en assurer la propriété exclusive ; les Molucques et Ceylan fixèrent toute leur attention : ils concentrèrent dans le moindre espace possible tout ce qu'il leur falloit d'arbres à épicerie pour suffire à l'approvisionnement de l'univers : le reste fut arraché ou brûlé par leurs ordres. Des surveillans sévères écartèrent les étrangers des cantons conservés. Les malheureux habitans du pays, victimes de cette avidité, furent tourmentés et vexés : on ne leur permit ni de jouir, ni de disposer de ce que la nature produisoit pour eux.

 

Auteur: Tessier Henri Alexandre

Info: in "Mémoires de l'Académie royale des sciences", 1789, p. 585-586

[ histoire ] [ commerce ] [ monopole ] [ colonialisme ] [ Europe-Asie ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

simplicité

Je suis l'être le plus pacifique qui soit.

Mes désirs sont: une modeste cabane avec un toit de chaume, mais doté d'un bon lit, d'une bonne table, de lait et de beurre bien frais avec des fleurs aux fenêtres; devant la porte quelques beaux arbres; et si le bon Dieu veut me rendre tout à fait heureux, qu'il m'accorde de voir à peu près six ou sept de mes ennemis pendus à ces arbres.

D'un cœur attendri, je leur pardonnerai avant la mort, toutes les offenses qu'ils m'ont faites durant leur vie — certes on doit pardonner à ses ennemis, mais pas avant qu'ils soient pendus.

Auteur: Heine Heinrich P

Info: Pensées et propos

[ ironie ] [ vengeance ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

tempête

Et puis il arriva. Le véritable abysse de l'orage dégringola tout droit du ciel. Les arbres lâchèrent un sifflement étranglé. Les verres décollèrent, emportés par un vent furieux. Les couverts se mirent à danser. En un tournemain, une onde emporta la nappe. Ce fut l'obscurité, mais les arbres devinrent vaguement visibles quand les bougies s'éteignirent. Ils oscillaient follement à travers une brume de bleus et de gris nocturnes. Des pommes, des ananas et des bouteilles de champagne vides roulèrent sur les dalles. Les serviettes traversèrent la charmille comme de grandes phalènes pour aller se coller aux branches prises de soubresauts. Ce fut la débandade. Les invités s'enfuirent et traversèrent la roseraie à toutes jambes.

Auteur: Prokosch Frederic

Info: Les conspirateurs

[ nature ]

 

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déluge

Ils observèrent les nuages qui s'amoncelaient dans le ciel, gonflés comme autant de poitrines dilatées. Des bourrasques de vent soufflaient, annonciatrices d'averses, de cataractes et de déluges. Quand la pluie arriva enfin ce fut la pluie la plus forte, la plus pure, la plus grise et la plus belle à laquelle aucun d'entre eux ait jamais assisté de sa vie. De violentes trombes d'eau cinglèrent la région tout entière qui s'avançait déjà vers l'automne; les incendies furent pour un temps en sommeil, des ruisseaux se formèrent et la pluie s'abattit sur les fruits rouges, dégoulina des arbres, fit éclore les semences, fondre les blocs de sel, obscurcit le ciel et transforma en boue le sol aride.

Auteur: McCann Colum

Info: Le Chant du coyote

[ eau ] [ giboulées ]

 

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homme-végétal

A force de dialoguer avec cet arbre majestueux [ginkgo biloba ], elle a appris qu'il existait bien avant les dinosaures, qu'il était le "seigneur du temps", et qu'il pouvait vivre plus de quatre mille ans. (...) Elle a aussi appris de lui que, pour survivre à tous les cataclysmes qui ont dévasté la Terre, il n'a jamais arrêté de se transformer. (...) Sélénoï a toujours eu la passion des arbres, qui lui enseignent la notion du temps, sa valeur. Pour elle, ils sont de merveilleux alchimistes qui captent la lumière pour la transformer en matière végétale, mais aussi pour nous faire grandir, nous rappelant que nous sommes comme eux des ponts entre la Terre et le Ciel.

Auteur: Péron Xavier

Info: Tu ne peux pas presser la déesse en lui donnant un coup de coude ! p. 31

[ archange ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

nature

Subitement il fit très froid. Antonio sentit que sa lèvre gelait. Il renifla. Le vent sonna plus profond; sa voix s'abaissait puis montait. Des arbres parlèrent; au-dessus des arbres le vent passa en ronflant sourdement. Il y avait des moments de grand silence, puis les chênes parlaient, puis les saules, puis les aulnes; les peupliers sifflaient de gauche et de droite comme des queues de chevaux, puis tout d'un coup ils se taisaient tous. Alors, la nuit gémissait tout doucement au fond du silence. Il faisait un froid serré. Sur tout le pourtour des montagnes, le ciel se déchira. Le dôme de nuit monta en haut du ciel avec trois étoiles grosses comme des yeux de chat et toutes clignotantes.

Auteur: Giono Jean

Info: Le chant du monde

[ obscurité ] [ littérature ] [ nocturne ]

 

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