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beaux-arts

Je citerai à nouveau Montaigne, dans son Essai II du livre III, l'essai du repentir : "Le monde est une branloire pérenne, je ne peins pas l'être, je peins le passage." Il traduit ce sentiment de l'instabilité universelle du monde. Dans le fond, le cosmos est en train de se défaire et l'univers n'est pas encore là, pour prendre sa place, comme dirait Koyré. Cette instabilité, l'art est là pour la manifester, et très souvent pour en jouer. Ce qu'on doit bien comprendre avec le maniérisme, c'est qu'il a une dimension ludique, le paradoxe maniériste étant très souvent un jeu.

Auteur: Arasse Daniel

Info: Histoires de peintures

[ renaissance ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

vieillir

Me citeras-tu un homme qui attribue une valeur réelle au temps, qui pèse le prix d'une journée, qui comprenne qu'il meurt un peu chaque jour? Telle est, en effet, l'erreur: nous ne voyons la mort que devant nous, alors qu'elle est, en grande partie déjà, chose passée. Tout ce que nous laissons derrière nous de notre existence est dévolu à la mort. Fais donc, mon cher Lucilius, comme tu le dis: empare-toi de toutes tes heures. Ainsi tu dépendras moins de demain, pour avoir opéré une mainmise sur le jour présent. Tandis que l'on diffère de vivre, la vie court.

Auteur: Sénèque

Info: Lettre à Lucius

[ instant présent ] [ réjouissance ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

femmes-hommes

La recherche en neurosciences l'a confirmé. Curieux de voir comment les humains prenaient des décisions financières, les économistes s'aperçurent que, lorsque les hommes évaluent des risques monétaires, les régions du cerveau qui s'éclairent sont les mêmes que celles activées par des images sexuelles émoustillantes. De fait, après avoir vu ces images, les hommes envoient la prudence par-dessus les moulins et jouent encore plus d'argent qu'en temps normal. Pour citer un neuroscientifique : "Le lien entre la sexualité et la cupidité remontre à des centaines de milliers d'années, au rôle de l'homme dans l'évolution en tant que pourvoyeur ou accumulateur de ressources pour séduire les femmes."

Auteur: Waal Frans de

Info: L'âge de l'empathie : Leçons de nature pour une société plus apaisée

[ historique ] [ avidité ] [ obsédé ] [ libido fric ]

 

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automatismes physiologiques

Chacun sait comment nouer un noeud de lacet jusqu'à ce que vous demandiez à une personne comme elle l'a fait ; et, à ce moment-là; cette personne ne semble pas en savoir beaucoup sur ce sujet. Et pratiquement tout homme sait nouer son noeud papillon sur lui-même jusqu'à ce que vous lui demandiez : "Maintenant, laquelle des deux mains se déplace la première " Et, bien sûr, vous connaissez ce délicieux poème d'Ogden Nash que j'aime citer en le déformant ; il y a un mille-pattes qui se porte sans problème jusqu'à ce que quelqu'un lui demande : "Quel pied vient après l'autre ?", et maintenant ce pauvre mille-pattes est couché dans le fossé !

Auteur: Erickson ​​​​​​​Milton Hyland

Info: L'hypnose thérapeutique

[ court-circuités ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

rémanence

- Prenant d'avance le contre-pied de tous ses avatars, le premier romantisme annonçait que "l'idée de la poésie" serait "la prose" (selon la phrase qu'aime citer Philippe Lacoue-Labarthe). Cette annonce ne vaut-t-elle pas encore aujourd'hui ? Le goût de la poésie pour les objets partiels, son fétichisme formel lui font périodiquement toucher sa limite : est-ce qu'ils ne l'invitent pas ainsi à une sorte d'autodépassement, c'est-à-dire de "prosaïsation" ?



- Non seulement l'annonce romantique de la "prose" vaut encore aujourd'hui, mais il est certain que nous sommes plus que naguère sous son injonction, ou, si l'on préfère, devant son invite (comme on dirait en langue d'ordinateur, "à l'invite POE.SIE\>, entrez cd PRO\SE...").

Auteur: Nancy Jean-Luc

Info: "Compter avec la poésie", in "Revue de littérature générale", éd. P.O.L., p. 246

[ littérature ] [ informatique ] [ citation ] [ modes d'écriture ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

art pictural

J'ai eu tellement d'influences et de sources d'inspiration en tant qu'illustrateur qu'il est impossible d'en citer une seule. J'ai adoré Aubrey Beardsley quand j'étais étudiant, puis Edmund Dulac et d'autres illustrateurs de l'âge d'or ont eu un grand impact, ainsi que des peintres victoriens comme Richard Dadd et Edward Burne-Jones. Mes héros à long terme sont cependant Albretch Durer, Brueghel, Hieronymous Bosch, Jan Van Eyck, Leonardo, Botticelli, Rembrandt, Turner et Degas. La plupart d'entre eux ont en commun une brillante maîtrise du dessin et une forte qualité linéaire ou graphique. La plupart sont également des graveurs. Celui auquel je reviens sans cesse et qui me fascine le plus est Joseph MW Turner, le plus grand aquarelliste.

Auteur: Lee Alan

Info:

[ peintres ] [ influences ] [ éloges ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

anecdote

Chez nous on entend toujours citer Joyce à côté de Proust. Je voudrais les séparer définitivement. C'est une tâche assez facile. Dans la vie ils ne se sont rencontrés qu'une seule fois. Une nuit, Proust déjà souffrant, se résolut à sortir de sa maison aux fenêtres scellées des Champs-Elysées, sans doute y était-il contraint par le besoin d'une enquête, pour pouvoir terminer une phrase ou quelque incise empreinte de réalité. Il fit connaissance de Joyce et, tout à ses préoccupations, lui demanda aussitôt : "Connaissez-vous la princesse X". "Non", répondit Joyce. Et Proust : "Connaissez-vous la princesse Y ?". "Non", répondit Joyce, ça ne m'intéresse pas du tout". Ils se séparèrent et ne se revirent jamais.

Auteur: Svevo Italo

Info: Conférence sur James Joyce prononcée le 8 mars 1927 à Milan, in Ulysse est né à Trieste, finitude, 2003, pp. 81-82

[ littérature ]

 

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posthume

L’autre jour, je me suis mis à réfléchir à un monde débarrassé de ma présence. A l’évidence, il continuerait de tourner. Sans moi. Tout à fait irréel. J’ai pensé à la benne à ordures, elle passerait, mais ce ne serait plus moi qui descendrait les poubelles. Ou encore au journal qu’on jetterait sur le perron sans que je sois là pour ouvrir la porte et le récupérer. Insupportable. Qui pis est, à peine serais-je mort qu’on commencerait à faire grand cas de mes livres. Tous ceux qui me craignaient ou me haïssaient de mon vivant me couvriraient soudain de fleurs. On me citerait à tout propos. Clubs et associations réhabiliteraient ma mémoire. De quoi se retourner dans sa tombe.

Auteur: Bukowski Charles

Info: Dans "Le capitaine est parti déjeuner et les marins se sont emparés du bateau", trad. Gérard Guégan, pages 164-165

[ imagination ] [ jours inconnus ]

 

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langage

La supériorité de la langue belge sur la langue française n'est sans doute plus à démontrer. Je voudrais cependant en citer l'un des exemples les plus frappants en guise de prologue à une anecdote que je m'en vais vous narrer. Chez nos amis français, une porte comporte trois positions principales : fermée, ouverte et entrouverte. Chez nous autres, gens d'en deçà Quiévrain, la même porte en comporte quatre : fermée, ouverte, entrouverte et "contre". "Laisse la porte contre!" est une expression qu'aucun gosier mangeur de grenouilles ne prononcera jamais. Et pourtant elle dit si bien ce que ça veut dire, car cette position existe (la porte touche le chambranle, mais n'y est pas enfoncée). Mais aucun mot de la langue de Molière ne l'exprime.

Auteur: Geluck Philippe

Info: Geluck se lâche

[ précision ]

 

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triade

Si je devais désigner les trois ressources de la vie les plus précieuses, je citerais les livres, les amis et la nature ; et des trois, la plus précieuse, celle du moins qui est la plus constante et la plus disponible, est la nature. La nature nous accompagne en permanence, elle est un inépuisable réservoir de ce qui touche le coeur, plait à l'esprit et enflamme l'imagination - santé du corps, stimulant de l'esprit, joie de l'âme. Pour le savant, la Nature est un réservoir de faits, de lois, de processus ; pour l'artiste, un réservoir d'images ; pour le poète un réservoir d'images, d'imaginations, une source d'inspiration ; pour le moraliste, elle est un réservoir de préceptes et de paraboles ; à tous elle peut apporter joie et connaissance.

Auteur: Burroughs John

Info: L'Art de Voir les Choses, Textes Choisis

[ réconfort ]

 

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