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lecture

Le vertige, voilà en résumé ce que le lecteur peut ressentir en ouvrant un livre de science-fiction, de fantasy ou de fantastique. S'il n'accepte pas de perdre ses repères pour mieux les retrouver, alors le lecteur refusera le voyage, fermera le livre en pestant contre son achat, contre son emprunt ou contre le temps perdu. Il faut sortir de son conditionnement, de son ici et maintenant, déposer ses habitudes comme des valises un peu trop chargées, et plonger avec ivresse dans un ailleurs et demain qui enchante, inquiète et questionne.

Auteur: Bordage Pierre

Info: sur http://www.huffingtonpost.fr, oct 2017 - pourquoi s'évader dans des mondes imaginaires quand le réel nous propose déjà tant de possibilités

[ évasion ] [ ouverture ] [ lâcher-prise ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

organes

Et nos paupières se lèvent pour nous donner la vue
et faire naître le jour devant nous
comme notre bouche s'ouvre pour nous donner la voix
et faire naître notre cri au-dehors
ou comme le sexe de la femme s'est ouvert pour nous donner la vie
et nous faire naître sur la terre

Comme si tout naissait par des lèvres
qu'elles soient d'yeux, de bouche ou de sexe
et qu'elles étaient des blessures que le monde avait ouvertes en nous
pour nous plonger en lui
pour nous plonger en lui

Auteur: Parant Jean-Luc

Info: In "Dix Chants pour tourner en rond", éd. de la Différence, p. 23

[ passages ] [ poème ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

s'endormir

Elle se love sous la couette, toujours de la même façon: sur le dos, tête tournée vers le mur, jambes en travers appuyées contre mes cuisses. Ses orteils tièdes pincent mes mollets en rythme alternatif, comme les coussinets des chatons qui tètent. Elle suce son pouce et tend l'autre bras vers ma tête pour plonger ses doigts dans mes cheveux. Y promène sa main comme si elle caressait son nounours Toroto.
...
Et quand son souffle tourne au ralenti, que les minuscules orteils s'immobilisent sur ma peau, je n'ai enfin plus peur.

Auteur: Saintin Maud

Info: Je ne suis que son nègre

[ maman ] [ enfant ] [ sérénité ] [ nuit ]

 

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animal domestique

Viens, mon beau chat, sur mon coeur amoureux ;
Retiens les griffes de ta patte,
Et laisse-moi plonger dans tes beaux yeux,
Mêlés de métal et d'agate.

Lorsque mes doigts caressent à loisir
Ta tête et ton dos élastique,
Et que ma main s'enivre du plaisir
De palper ton corps électrique,

Je vois ma femme en esprit. Son regard,
Comme le tien, aimable bête
Profond et froid, coupe et fend comme un dard,

Et, des pieds jusques à la tête,
Un air subtil, un dangereux parfum
Nagent autour de son corps brun.

Auteur: Baudelaire Charles

Info: Le chat

[ miroir ] [ poème ]

 

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absorption

Pourquoi avons-nous cherché des rédemptions en d'autres mondes, alors que les ondoiements de celui-ci peuvent nous offrir l'éternité dans de plus doux anéantissements ? J'arracherai un néant enivrant à toutes les floraisons, et les corolles des prés seront le lit de mes sommeils. Et je ne m'enfuirai plus dans les étoiles, ni ne me réfugierai dans des solitudes lunaires.

Plonger le monde dans un nirvana esthétique : atteindre le suprême dans de suprêmes apparences. Être tout et rien dans l'écume de l'instant. Et se dresser au bord du moi, dans l'immédiateté et la fugacité.

Auteur: Cioran Emil Michel

Info: Bréviaire des vaincus

[ absolu ]

 
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Ajouté à la BD par Bandini

blagues

Humour contre propagande.
Je revois l'un de ces tracts bicolores représentant un tommy et un poilu au bord d'un lac de sang où le premier invitait le second à plonger : "Après vous, mon cher !".
Un beau matin, au pont de Kehl, côté allemand, on vit surgir une pancarte gigantesque avec ces mots : "BONS FRANÇAIS. PENDANT QUE VOUS MONTEZ LA GARDE ICI, LES ANGLAIS, DANS LE NORD, COUCHENT AVEC VOS FEMMES." Le lendemain, au pont de Kehl, côté français, une pancarte, tout aussi gigantesque, répliquait : "BONS ALLEMANDS, ON S'EN FOUT ON EST DU MIDI."

Auteur: Prieur Jean

Info: Hitler et la guerre luciférienne/Editions J'ai lu 1992 <p.122>

[ guerre ]

 

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jeunesse

Cet été là, on avait posé dans l'eau un large ponton au bout duquel nous pouvions nous tenir à quatre ou cinq et plonger dans l'eau vert trouble. Nous passions le temps étendu sur les planches, le menton posé sur le poing, à regarder les vaguelettes lorsqu'une légère brise se levait entre les saules. Mais le plus souvent l'eau était lisse et immobile, et quand nous jetions une feuille dessus elle restait longtemps au même endroit. Nous étions seuls avec nos roues et nos draps de bain, avec nos pas, nos bonds et nos voix dont nous envoyions le son de l'autre côté du lac.

Auteur: Bànk Zsuzsa

Info: Les jours clairs

[ étang ]

 

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angoisse

Quant à mourir de vieillesse, ce sera dans si longtemps qu'on peut se dispenser de l'envisager. Il ne faut pas vivre dans la conscience permanente de sa propre mort. Il faut l'oublier, et si d'aventure de telles pensées nous viennent, il faut les chasser, il faut les étouffer, sinon elles plongeront leurs racines dans la conscience, grandiront, et leurs spores venimeuses empoisonneront l'existence de celui qui les aura laissées s'installer. Il ne faut pas penser que l'on mourra. [...] C'est pour cette raison qu'il se voit vivre éternellement ou périr le lendemain dans une catastrophe. Ce n'est pas la mort qui effraie. C'est son attente.

Auteur: Glukhovsky Dmitry

Info: Métro 2033

[ égoïsme ] [ self-contrôle ]

 

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hasard

J’avais lu "mémoire, rêves et réflexions" de Carl Jung ; j’étais assis dehors, devant ma maison de campagne de Provincetown, et j’essayais de "lâcher prise", comme l’avait écrit Jung, de plonger dans mon inconscient en vue de vivre une expérience mystique, mythique. Il ne s’est rien passé, si ce n’est que je commençais avoir de drôles de battements de cœur, plutôt douloureux. Au même moment, un oiseau est venu se poser sur la selle de mon vélo, qui se trouvait à quelques pieds de moi. C’était un blue jay (geai bleu). Il me regarda pendant quelques minutes, comme s’il avait quelque chose d’important à me dire.

Auteur: Hutchinson Peter

Info: La photo montre contre un arbre un énorme J en carton ou en bois, et au premier plan la selle de vélo avec l’oiseau (la lettre J se prononce jai en anglais)

[ augure ] [ convergence ] [ synchronicité ]

 
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Ajouté à la BD par Plouin

conservatisme

Quand il lui arrivait de plonger ses regards dans l’esprit d’un de ses congénères, Lothe n’y voyait souvent que des préoccupations communes et vulgaires. Et, quand elles ne l’étaient pas, elles n’avaient aucun sens à ses yeux. Ces gens se rendaient malades en se demandant de quoi demain serait fait. Pour la plupart d’entre eux, demain devait se maintenir à l’identique du présent. L’inattendu, le changement, la remise en cause du statu quo, tout cela les terrifiait. Ils s’accrochaient à de minuscules privilèges, à des bribes de pouvoir ou de réputation, sans jamais s’interroger sur le sens de leur vie et de ces colifichets dont ils encombraient leur esprit.

Auteur: Racunica Alexis dit Alex Nikolavitch

Info: Eschatôn

[ frilosité ]

 

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