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rapports humains

La plupart des gens, dès la première rencontre, vous jaugeaient comme au sein d'une sorte de compétition pour les ressources. Comme si tout le monde vivait dans la crainte d'un naufrage, où il n'y aurait qu'un nombre limité de personnes sur le canot de sauvetage, et qu'ils essayaient constamment de délimiter leurs biens et d'identifier les personnes susceptibles de les aider - et celles dont ils pourraient se débarrasser..... Tout le monde essaie de se rassurer : Je ne vais pas me faire virer du bateau, eux oui. Ils séparent toujours les gens en deux groupes, les alliés et les autres... Le nombre de personnes qui veulent comprendre comment vous êtes au lieu d'essayer de savoir si vous pouvez rester sur le bateau est vraiment limité.

Auteur: Batuman Elif

Info: The Idiot

[ psychologie ] [ calcul ] [ nature humaine ] [ paranoïa ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

rencontre

" Mr Tom, vous voulez bien me montrer votre tatouage ? "
Tom est soupçonneux. Les demoiselles comme il faut ne sont pas censées regarder des Tatouages en douce. Il me faut donc l'encourager un peu.
" La flèche d'amour sur votre bras - vous voulez bien me la montrer, à moi toute seule ? "
Tom ne fixe pas même mon regard. " Miss, je ne reconnaîtrais pas une flèche d'amour si on me la montrait.
- Mais vous avez un cœur marqué au feu sur le bras droit, traversé d'une flèche.
- C'est pas une flèche d'amour, Miss. C'est la marque d'un orphelin. Nous avions tous ce tatouage à l'asile. C'est notre seul héritage.
- Quel héritage ? demandé-je, prise dans la toile de Tom.
- L'héritage d'un cœur brisé, bien sûr. Que voudriez-vous que ce soit d'autre ? "

Auteur: Charyn Jérôme

Info: La vie secrète d'Emily Dickinson, première partie

[ femmes-hommes ]

 

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empathie

Quand je les rencontre pour la première fois, c'est toujours la même image que je cherche, celle de l'Avant. Derrière leur regard flou, leurs gestes incertains, leur silhouette courbée ou pliée en deux, comme on tenterait de deviner sous un dessin au vilain feutre une esquisse originelle, je cherche le jeune homme ou la jeune femme qu'ils ont été. Je les observe et je me dis : elle aussi, lui aussi a aimé, crié, joui, plongé, couru à en perdre haleine, monté des escaliers quatre à quatre, dansé toute la nuit. Elle aussi, lui aussi a pris des trains, des métros, marché dans la campagne, la montagne, bu du vin, fait la grasse matinée, discuté à bâtons rompus. Cela m'émeut, de penser à ça. Je ne peux pas m'empêcher de traquer cette image, de tenter de la ressusciter.

Auteur: Vigan Delphine de

Info: Les gratitudes ,Page 41, JCLattès, 2019

[ personnes âgées ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

dépendance

La rencontre avec les produits toxiques (alcool, drogue...) constitue la première phase. Vient ensuite la convoitise. Puis la nécessité. Ensuite l'obligation. Et pour finir la soumission. Voilà les différentes étapes qui conduisent immanquablement à l'addiction. L'agent toxique extérieur prend le relais de la dopamine. Puis le cerveau enregistre ce nouvel élément et le valide. Pour lui, votre choix est toujours le meilleur, qu'il provienne de votre désir ou qu'il soit imposé. Votre corps ne vous juge pas, il réagit juste de manière à ce que vous ne manquiez de rien et cherche, avant tout, à vous éviter d'être malheureux. Et parce que, pour lui, c'est devenu normal, il va exiger de vous que vous preniez toujours plus de ce produit toxique. Ce comportement nocif s'insinuera sournoisement, jour après jour, jusqu'à vous obliger à vous y soumettre totalement.

Auteur: Barron Jac

Info: Addictions

[ mécanisme ] [ progression ]

 
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anti-communisme

Le système mis en place par Lénine est un régime totalitaire conduisant une partie de son peuple à la déportation, l’extermination ou la famine. Soljenitsyne déclarera des années plus tard que ceux qui ont mis en place ce système ne sont pas des Russes. […] Lénine instaure un régime de terreur. Les usines sont militarisées. Les ouvriers n’ont plus de droits syndicaux. Le blé est réquisitionné, entraînant une première famine en Ukraine et le développement du cannibalisme. Malgré les difficultés qu’il rencontre, Lénine a toujours pour but de déclencher une révolution mondiale. En plein XXe siècle, une idéologie dite communiste se voulant émancipatrice et libératrice des peuples devient dès son origine un système totalitaire, centralisé autour d’un homme et d’un petit groupe de révolutionnaires. Étrangement, ce régime totalitaire se maintiendra jusqu’en 1991 et connut un certain soutien en Occident.

Auteur: Anonyme

Info: Dans "Les magiciens du nouveau siècle" page 711

[ guerre larvée ] [ pion ] [ dévitalisation intérieure ] [ collectivisme mégalomane ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

femmes-hommes

Il est des tandems humains qui nous impressionnent, qu'on aime caresser de l'esprit, ainsi Eric Cantona et Rachida Brakni, couple idéal pour moi. Leur rencontre, décrite par Rachida.
- En 2002, on tournait tous les deux L'Outremangeur de Thierry Binisti. Eric était devant un miroir, en train de se faire maquiller. Je n'ai pas vu son regard en direct, je l'ai vu dans la glace. Et lui aussi m'a vue dans le miroir. Quelque chose s'est passé. Une déflagration.
Et les mots d'Eric :
- On ne dépend de rien. Rachida ne dépend pas de moi. Je ne dépends pas d'elle. On dépend uniquement de l'envie d'être ensemble. C'est tout.
Une de leurs premières apparition ensemble sur un plateau de TV, chez Ardisson je crois, est un pur bonheur.
Comme deux sauvages qui auraient préservé l'intégrité de leur instinct au milieu de guignols factices.

Auteur: Mg

Info: 26 déc. 2015

[ coup de foudre ] [ couple ]

 

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pensée-de-femme

Mercredi 14 mai.

Cela fait quelque temps que je n'ai pas tenu mon journal. Je n'avais pas envie d'écrire quoi que ce soit, même à mon usage personnel, sur ce qui s'est passé ces trois dernières semaines. J'étais trop occupée à le vivre. Non, ce n'est pas la vraie raison. Un journal est une sorte de miroir dans lequel on se regarde tous les jours, en toute franchise, stoïquement - sans déguisement protecteur, ni même un maquillage flatteur -, pour se dire ses propres vérités. Je n'ai pas eu cette envie de le faire depuis que nous sommes devenus amants, Ralph et moi. Je ne voulais pas rendre compte de ma conduite parce que je craignais que le fait de l'examiner, de l'analyser ne réveille mes scrupules et n'inhibe mon plaisir. ( A vrai dire, je répugne encore à scruter cette aventure sous l'angle direct de la première personne du singulier. Essayons d'autre façon.)

Auteur: Lodge David

Info: Pensées secrètes

[ rencontre ] [ amoureuse ] [ sexuelle ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

eau lustrale

La vie est une nouveauté perpétuelle, faite de perpétuels changements qui créent des sentiments nouveaux. Aujourd’hui n’est jamais semblable à hier et c’est cela la beauté de la vie. Pouvons-nous, vous et moi, aborder chaque problème en étant "neufs" ? Lorsque vous rentrerez chez vous, pourrez-vous rencontrer votre femme et vos enfants comme si c’était la première fois, répondre à la provocation de cette rencontre à la façon d’un être neuf ? Vous ne pourrez pas le faire si vous êtes encombré par des souvenirs d’hier. Pour comprendre un problème, un état de relation, il n’est pas suffisant de l’aborder avec l’esprit "ouvert", ce qui n’a pas de sens, il faut être débarrassé des cicatrices de la mémoire, ce qui veut dire qu’à chaque nouvelle provocation il faut clairement percevoir les réactions anciennes qu’elle ressuscite en nous. Lorsqu’on est conscient de ces souvenirs, on voit qu’ils se détachent de nous sans lutte et nous laissent, par conséquent, l’esprit frais.

Auteur: Krishnamurti Jiddu

Info: La première et dernière liberté, Stock, Paris, 1954, page 274

[ équanimité ] [ réaction non-conditionnée ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

rapports humains

Le seul comportement sûr est donc celui que mentionne Aristote dans le dernier chapitre de son Topica : de ne pas débattre avec la première personne que l’on rencontre, mais seulement avec des connaissances que vous savez posséder suffisamment d’intelligence pour ne pas se déshonorer en disant des absurdités, qui appellent à la raison et pas à une autorité, qui écoutent la raison et s’y plient, et enfin qui écoutent la vérité, reconnaissent avoir tort, même de la bouche d’un adversaire, et suffisamment justes pour supporter avoir eu tort si la vérité était dans l’autre camp. De là, sur cent personnes, à peine une mérite que l’on débatte avec elle. On peut laisser le reste parler autant qu’ils veulent car desipere est juris gentium, et il faut se souvenir de ce que disait Voltaire : "la paix vaut encore mieux que la vérité", et de ce proverbe arabe : "Sur l’arbre du silence pendent les fruits de la paix".

Auteur: Schopenhauer Arthur

Info: L'Art d'avoir toujours raison

[ sagesse ] [ gens raisonnables ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

femmes-hommes

Lorsque Adam et moi avions fait l'amour pour la première fois, j'avais eu la sensation d'arriver quelque part - entre ses bras, j'étais rentrée chez moi. En revanche, dès que Hunter me toucha, je me sentis arrachée à tout ce à quoi je pensais appartenir, à tout ce qui préexistait, y compris la simple notion du temps. Je le compris immédiatement: désormais, ma vie ne serait qu'attente, nostalgie et journées interminables, passées à le désirer près de moi.
Ce que j'entrevoyais à ce moment-là n'était peut-être rien d'autre que cette vérité douloureuse : il fallait apprendre à vivre en dehors de l'illusion. Aucun être ne pouvait fusionner totalement avec un autre. On ne rentrait jamais chez soi. Il n'y avait ni racines ni arbre auxquels se raccrocher.
Il fallait apprendre à aimer sans se sentir à l'abri, sans se sentir lié au sol. Il fallait accepter d'être projeté dans les ténèbres, là où nul ne peut prévoir ce qui peut se passer.

Auteur: Marciano Francesca

Info: L'africaine

[ passion ] [ détachement ] [ rencontre ]

 

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