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épochè

Je suis hors d’état de constater une valeur ou une non-valeur définitives ; je n’ai pas de jugement sur moi ou sur ma vie. Je ne suis tout à fait sûr en rien. Je n’ai à proprement parler aucune conviction définitive –à aucun sujet. Je sais seulement que je suis né, et que j’existe ; et c’est comme si j’éprouvais le sentiment d’être porté. J’existe sur la base de quelque chose que je ne connais pas. Malgré toute l’incertitude, je ressens la solidité de ce qui existe et la continuité de mon être, tel que je suis.

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: Dans "Ma vie"

[ pragmatisme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

idole de l'absence

C’est par une métaphore que l’amour se transfère au désir qui s’attache à l’objet comme illusoire, tandis que la constitution de l’objet n’est pas métaphorique, mais métonymique. Elle est un point dans la chaîne de l’histoire, là où l’histoire s’arrête. Elle est le signe que c’est là que commence l’au-delà constitué par le sujet. Pourquoi ? Pourquoi est-ce là que le sujet doit constituer cet au-delà ? Pourquoi le voile est-il plus précieux à l’homme que la réalité ? Pourquoi l’ordre de cette relation illusoire devient-il un constituant essentiel, nécessaire, de son rapport avec l’objet ? Voilà la question posée par le fétichisme.

Auteur: Lacan Jacques

Info: dans le "Séminaire, Livre IV", "La relation d'objet", éditions du Seuil, 1994, page 217

[ questions ] [ fétiche ] [ grand Autre ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

désordre

Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre. Et sur la terre, c'était le tohou vabohou. Que signifie tohou vabohou? La question n'en finit pas d'être débattue parmi les sages. Certains répondent: informe. D'autres disent: vide. D'autes encore: étonnamment vide, comme s'ils avaient été présents aux côtés du Tout-puissant, au temps d'avant le temps, et s'étaient étonnés du vide, voire avaient émis des remarques à son sujet.
Et il y a ceux qui disent chaotique. Une interprétation qui semble accorder une voix aux mots, qui sont tout ce que nous avons au commencement. Tohou vabohou. Pêle-mêle. Sens dessus-dessous. Bric à brac.

Auteur: Alderman Naomi

Info: La désobéissance

[ genèse ]

 

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abrutissement

J'ai plus de télé depuis 15 ans, je constate que même dans les interviews il faut que ça bouge.
La caméra ne peut pas rester 30 sec sur le même plan.
En image de fond, on a la place de l'étoile et sa circulation.
On a en dessous des infos en flot continu qui n'ont rien à voir avec le sujet.
Et cerise sur le gâteau, un logo en bas à droite qui bouge en permanence.
Résultat : au bout de 3 minutes d'émission je suis épuisé.
Comment une société du zapping pourrait-elle dégager une réflexion sur la crise que nous vivons ?

Auteur: Bidule-Internet

Info:

[ progrès ] [ technologie ] [ confusion ]

 

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définition

Le névrosé est un malade qui se soigne avec la parole, et avant tout avec la sienne. Il doit parler, raconter, s'expliquer lui-même. Freud définit la psychanalyse comme l'assomption de la part du sujet de sa propre histoire, dans la mesure où elle est constituée par la parole adressée à un autre. La psychanalyse est le règne de la parole, il n'y a pas d'autre remède. Freud expliquait que l'inconscient n'est pas tant profond qu'inaccessible à l'approfondissement conscient. Et il disait que dans cet inconscient, celui qui parle est un sujet dans le sujet, transcendant le sujet. La parole est la grande force de la psychanalyse.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Entretien accordé en 1974 au magazine italien Panorama, traduit de l'italien par Paul Lemoine

[ efficacité ] [ moyen d'action ] [ réflexion de soi-même ] [ névropathe ] [ phobique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

question

Pourquoi alors la science fonctionne-t-elle ? La réponse est que personne ne le sait. C'est un mystère complet - peut-être le mystère absolu - que l'esprit humain soit capable de comprendre quoi que ce soit à propos de l'univers au sens large. Probablement parce que notre cerveau a évolué à travers le fonctionnement de la loi naturelle et qu'il est en quelque sorte en résonance avec la loi naturelle... Mais le mystère, en réalité, n'est pas que nous ne fassions qu'un avec l'univers, mais que nous soyons, dans une certaine mesure, en désaccord avec lui, différents de lui, et que nous puissions pourtant comprendre quelque chose à son sujet. Pourquoi en est-il ainsi ?

Auteur: Ferris Timothy

Info: Coming of Age in the Milky Way (1988), 385. Dans Vinoth Ramachandra, Subverting Global Myths : Theology and the Public Issues Shaping our World (2008), 185.

 

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Ajouté à la BD par miguel

automatismes physiologiques

Chacun sait comment nouer un noeud de lacet jusqu'à ce que vous demandiez à une personne comme elle l'a fait ; et, à ce moment-là; cette personne ne semble pas en savoir beaucoup sur ce sujet. Et pratiquement tout homme sait nouer son noeud papillon sur lui-même jusqu'à ce que vous lui demandiez : "Maintenant, laquelle des deux mains se déplace la première " Et, bien sûr, vous connaissez ce délicieux poème d'Ogden Nash que j'aime citer en le déformant ; il y a un mille-pattes qui se porte sans problème jusqu'à ce que quelqu'un lui demande : "Quel pied vient après l'autre ?", et maintenant ce pauvre mille-pattes est couché dans le fossé !

Auteur: Erickson ​​​​​​​Milton Hyland

Info: L'hypnose thérapeutique

[ court-circuités ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

concept psychanalytique

Le surmoi est à la fois la loi et sa destruction. En cela, il est la parole même, le commandement de la loi, pour autant qu’il n’en reste plus que la racine. La loi se réduit tout entière à quelque chose qu’on ne peut même pas exprimer, comme le Tu dois, qui est une parole privée de tous ses sens. C’est dans ce sens que le surmoi finit par s’identifier à ce qu’il y a seulement de plus ravageant, de plus fascinant, dans les expériences primitives du sujet. Il finit par s’identifier à ce que j’appelle la figure féroce, aux figures que nous pouvons lier aux traumatismes primitifs, quels qu’ils soient, que l’enfant a subis.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Dans le "Séminaire, Livre I", "Les écrits techniques de Freud (1953-1954)", éditions du Seuil, 1975, page 165

[ impératif ] [ dérégulation ] [ expression névrotique ] [ ambivalence ]

 

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technicisme idéaliste

Transformer la vie ! Ceux qui parlent ainsi en ont peut-être vu de toutes les couleurs, mais la vie, ils n'ont jamais su ce que c'était, ils n'en ont jamais senti le souffle, l'âme. L'existence pour eux, c'est une poignée de matière brute qui n'a pas été ennoblie par leur contact et qui attend d'être travaillée par eux. Mais la vie n'est pas une matière ni un matériau. La vie, si vous voulez le savoir, n'a pas besoin de nous pour se renouveler et se refaçonner sans cesse, pour se refaire et se transformer éternellement. Elle est à cent lieues au-dessus de toutes les théories obtuses que vous et moi pouvons faire à son sujet.

Auteur: Pasternak Boris

Info: Le Docteur Jivago (1957) , Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, Paris, 1990

[ incontrôlable ] [ irréductible ] [ illusions mégalomanes ]

 

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spécificité

On a donc le sentiment que chez Lacan, le sujet n’est pas véritablement le lieu de l’inconscient. Il dit d’ailleurs que c’est le langage qui est le milieu du sujet. C’est ce qui distingue Lacan des philosophes qui se trouvaient dans le sillage de la phénoménologie et qui pensaient qu’hors des philosophies du sujet il n’y avait point de salut. Lacan essaie de montrer que la fonction subjective et les positions diverses d’un sujet en quelques situations que ce soit, ne s’expliquent que par une structure beaucoup plus générale que ce qui peut se passer à l’intérieur du sujet ou comment il peut, lui, voir les choses. On est toujours pris dans une structure. On est autant parlé que l’on parle.

Auteur: Cléro Jean-Pierre

Info: https://www.franceculture.fr/emissions/les-chemins-de-la-philosophie/parlez-vous-lacan-34-quelle-est-la-langue-de-linconscient?

[ rupture philosophique ] [ lacanisme ]

 

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