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chef d'oeuvre

La Casa Mila était l'une des constructions les plus célèbres de Gaudi. Un immeuble au design unique; avec ses alvéoles et ses balcons sinueux, il ressemblait au flanc d'une montagne creusée par les intempéries. D'ailleurs on lui avait donné un surnom, "La Pedrera", la carrière.*
(...)
Le plan de la Casa Mila est une double boucle, comme le signe infini, qui forme deux trous aux bords effondrés. Chaque fosse mesure près de trente mètres et, vu du ciel, on a l'impression que deux puits percent le toit de l'immeuble. [...] Un escalier en spirale montait à l'ascension de ce puits, son garde-fou en fer forgé reproduisant les alvéoles d'un corail. Une jungle de lianes et de feuilles débordait des rambardes, comme pour envahir tout l'espace.
Une architecture vivante, s'émerveilla Langdon, en reconnaissant une fois de plus les talents de Gaudi à reproduire la profusion du vivant.

Auteur: Brown Dan

Info: Origine, p 273 et p 289

[ construction ] [ bâtiment ]

 

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mariage

Parmi les bagues trouvées dans le trésor de Saint-Melaine, plusieurs portent des chatons de pâte de verre gravés soit d'inscriptions, soit de personnages. L'une d'elle porte sur son chaton, surélevé et gravé en creux à l'envers, la mot latin "IULLI" que l'on peut traduire par "propriété de IULLUS". Iullus est un surnom d'origine celtique très répandu en Gaulle à la fin du IIIème siècle. Cet objet prouve l'influence des us et coutumes en provenance de Rome. En effet, le port de la bague se répand après la conquête de César ainsi que l'usage du sceau, de l'écriture et bien sûr de la langue latine. La forme de la bague permet de dater avec précision ce bijou, que les romains portaient à la main gauche car ils pensaient que la veine de ce doigt le reliait directement au cœur. L'usage perdure avec l'alliance conjugale portée au quatrième doigt de la main gauche...

Auteur: Brohan Gilles

Info: Guide secret de Rennes et de ses environs

[ tradition ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

trickster

N’était-ce pas, en effet, un homme bien singulier que ce Socrate, vêtu du même manteau dans toutes les saisons, marchant nu-pieds sur la glace comme sur la terre échauffée par le soleil de la Grèce, dansant et sautant souvent seul, sans raison et comme par boutades ; ayant des manières singulières, une façon singulière de porter sa tête ; menant, aux yeux du vulgaire au moins, le genre de vie le plus bizarre ; n’ayant d’autre occupation que de pérorer sur les places publiques et jusque dans les boutiques des artisans ; poursuivant tout le monde de ses questions et de son ironie ; ne voulant rien recevoir de ses amis, ni de ses disciples [il ne faisait pas payer son enseignement, contrairement aux sophistes notamment] mais ne faisait pas difficulté de leur demander un habit quand il en avait besoin ; enfin s’étant fait par sa conduite et par ses manières une telle réputation d’excentricité, que Zénon l’Épicurien le surnomma plus tard le bouffon d’Athènes…

Auteur: Lelut Louis Francisque

Info: "Le démon de Socrate" in Analectes, page 95

[ philosophie ] [ déstabilisation ] [ fou ] [ étonnement ] [ décalage ] [ maïeutique ] [ historique ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

racisme

On peut tout se permettre avec les gros. Leur faire la morale à la cantine, les insulter s'ils grignotent dans la rue, leur donner des surnoms atroces, se foutre d'eux s'ils font du vélo, les tenir à l'écart, leur donner des conseils de régime, leur dire de se taire s'ils prennent la parole, éclater de rire s'ils avouent qu'ils aimeraient plaire à quelqu'un, les regarder en faisant la grimace quand ils arrivent quelque part. On peut les bousculer, leur pincer le bide ou leur mettre des coups de pied : personne n'interviendra. C'est peut-être à cette époque qu'elle a appris à renoncer à son genre : mâles ou femelles, les gros sont soumis à une exclusion similaire. On a le droit de les mépriser. Et s'ils se plaignent des traitements qu'on leur inflige, au fond tout le monde pense la même chose : mange moins, gros sac, tu pourras t'intégrer. Deb était dans le sucre comme elle serait dans la coke quelques années plus tard : à fond.

Auteur: Despentes Virginie

Info: Vernon Subutex, tome 1

[ obèses ]

 

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proto roumanie

J’avais appris au lycée, de la bouche de notre distingué professeur d’histoire et de géographie, Marcou Weintraub, l’importance que les montagnes encadrant ces gorges du Bicaz occupaient dans la mythologie roumaine. Le massif Ceahlău, surnommé l’Olympe des Moldaves, aurait abrité le trône du dieu dace Zamolxis. Les Daces étaient ces barbares indo-européens de la branche des Thraces d’Asie Mineure, qui, se mélangeant aux conquérants romains, avaient donné le peuple roumain. Et selon la légende, c’était dans cette montagne que Dochia, fille de Décébal, le célèbre roi des Daces, échappant à la captivité de l’empereur Trajan, fut transformée en pierre par le froid. Les longues guerres que Décébal et les Daces avaient menées contre l’empereur Trajan – dont les différents épisodes sont gravés sur une colonne érigée à Rome – incarnent la ténacité du peuple roumain et sa détermination à sauvegarder son identité à travers les siècles. Décébal et Zamolxis n’étaient pas pour rien dans l’intérêt que le jeune garçon féru d’histoire que j’étais portait à cette période si précieuse au cœur des Roumains.

Auteur: Hoenig Dov

Info: Rue du Triomphe

[ historique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

imagination

Le Necronomicon est un ouvrage fictif inventé par Lovecraft qui apparaît dans le Mythe de Cthulhu et qui a été repris par une multitude d’écrivains à travers le monde : August Derleth, Robert E. Howard, Robert Bloch, Koaru Kurimoto, Manta Misora. Parmi tous les livres occultes de l’univers de Lovecraft, le Necronomicon est le plus rare, il est même surnommé " le roi des grimoires ". Un grimoire maléfique…

Douce consonance à mes oreilles. Un manuscrit ancien qui contiendrait tous les secrets du monde et qui en octroieraient à son lecteur une sagesse sacrilèges tout en le condamnant à une existence maudite. Si j’éprouve une étrange fascination pour ce type d’ouvrages, c’est certainement à cause des romans de Lovecraft que j’ai lus à l’adolescence. […]

J’ai donc adapté le Necronomicon à ma façon pour en faire Le Grimoire des Clés. Très vite, il est devenu un élément central de mon intrigue. La perpétuelle opposition entre les armes et la littérature. En somme, je ne suis pas persuadé que la plume soit plus forte que l’épée, mais je ne pense pas non plus que les armes ont forcément un avantage écrasant sur la littérature.

Auteur: Kyoichi Nanatsuki

Info:

[ écriture ] [ inspiration ]

 

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espérance

L'Espoir. - Pandore apporta la boîte remplie de maux et l'ouvrit. C'était le présent des dieux aux hommes, un présent beau d'apparence et séduisant, surnommé la "boîte à bonheur". Alors sortirent d'un vol tous les maux, êtres vivants ailés : depuis lors ils rôdent autour de nous et font tort à l'homme jour et nuit. Un seul mal n'était pas encore échappé de la boîte : alors Pandore, suivant la volonté de Zeus, remit le couvercle, et il resta dedans. Pour toujours, maintenant, l'homme a chez lui la boîte à bonheur et pense merveilles du trésor qu'il possède en elle, elle est à sa disposition, il cherche à la saisir quand lui en prend l'envie ; car il ne sait pas que cette boîte apportée par Pandore est la boîte des maux, et tient le mal resté au fond pour la plus grande des félicités - c'est l'Espoir. Zeus voulait en effet que l'homme, quelques tortures qu'il endurât des autres maux, ne rejetât cependant point la vie, continuât à se laisser torturer toujours à nouveau. C'est pourquoi il donne à l'homme l'Espoir : elle est en vérité le pire des maux, parce qu'elle prolonge les tortures des hommes.

Auteur: Nietzsche Friedrich

Info: Humain trop humain, Oeuvres I, Robert Laffont, Bouquins 1990, 71 p.483

[ Grèce antique ] [ mythe féminin ]

 

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Afrique

Ce n'est pas pour rien qu'on a surnommé Mopti "la Venise du Soudan" : toutes ses activités sont plus ou moins liées à la vie du fleuve et au rythme de ses crues. Les Bozos qui sont les plus anciens occupants du lieu, fabriquent à la main ces longues et merveilleuses pirogues que l'on voit fendre silencieusement les eaux et dont certaines sont capables de transporter des tonnes de marchandises. Peuple de pêcheurs et de chasseurs, ils sont les "maîtres de l'eau" traditionnels de toute la région. Dans cette zone de confluence des eaux noires et des eaux blanches, on rencontre des ethnies de diverses origines, des plus claires aux plus sombres. Après les Bozos, les plus anciennes sont les Songhaïs et les Peuls. Les Bambara et les Dogons n'y sont venus que plus tardivement. Toute la région de la Boucle du Niger constituait autrefois, dans sa partie ouest, un véritable réservoir des richesses du pays en matière d'agriculture, d'élevage, de pêche et de chasse, sans parler des traditions religieuses et culturelles. L'homme y vivait à l'aise et l'artisanat traditionnel y était particulièrement développé. Le Macina, où les Peuls vinrent se fixer jadis en raison de la richesse de ses pâturages, est situé au coeur de cette région dont Mopti est l'un des fleurons.

Auteur: Bâ Amadou Hampâté

Info: Amkoullel, l'enfant Peul

[ historique ]

 

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anecdote

Pugnani, célèbre violon à Turin, était maître de chapelle du duc de Savoie.
C'était un homme de très grand talent, mais d'un amour-propre ridicule ; sa figure était très plaisante et surtout remarquable par les vastes dimensions de son nez, que ses élèves surnommaient l'éteignoir du cierge pascal.
Dans la maison qu'il habitait, demeurait un jeune peintre auquel Pugnani en voulait beaucoup, parce qu'il avait fait plusieurs fois sa caricature. Il l'avait représenté un jour conduisant son orchestre, et tous ses musiciens étaient abrités sous son vaste nez comme sous un immense parasol. Pour faire enrager ce pauvre musicien, notre peintre le peignit une autre fois dans le fond d'un vaste pot de chambre, et pour le faire bien endiabler, il déposa le vase nocturne sur l'escalier. Ce fut le premier objet que rencontra Pugnani en rentrant chez lui.
Désirant se venger, le musicien manda chez le juge le jeune artiste. Après qu'il eut exposé ses griefs, le juge demanda à l'artiste ce qu'il avait à répondre. Sans se déconcerter, celui-ci tira de sa poche un mouchoir dont le fond représentaitla tête du grand Frédéric. Après l'avoir étalé aux yeux du juge, il lui dit : " Monsieur, quand je me permets de me moucher et de cracher sur la face du grand Frédéric, il me semble que je peux bien pisser sur la figure de M. Pugnani. " Le juge rit et renvoya les deux plaignants.

Auteur: Internet

Info: in le Dictionnaire encyclopédique d'anecdotes modernes, anciennes, françaises et étrangères d'Edmond Guerard

[ justice ] [ moquerie ]

 

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apprentissage sexuel

Il m'a mené par le bout du nez et surnommé son petit cochon. En un tour de main je fus initié aux mystères de la masturbation. Seul et à deux.

Cela devait me servir plus tard.

A la fin, il éjaculait dans ma bouche, le fils du directeur.

La connaissance entrait en moi.

J'allais de révélation en révélation. Parallèlement, je parfaisais mon éducation religieuse.

Un prêtre me faisait réciter des fragments du catéchisme. Il me fut permis de préparer ma première communion. J'allais me confesser.

Dans la boîte, le curé essayait de me tirer les vers du nez. Il voulait savoir si j'avais " des sales manières" - les Belges ont de ces formes - et précisait : " Est-ce que vous vous touchez la nuit ? "

Il perdait son temps.

J'ai fait ma première communion en état de péché mortel, avec les fillettes sous gaze et les garçonnets noirs, le cierge d'une main et le missel protégé par un mouchoir brodé dans l'autre main moite.

On nous avait dit : " Ouvrez la bouche et fermez les yeux ! "

J'ai fait un acte de contrition intérieure et ultime.

" Tirez la langue et ne mordez pas ! "

En prenant eau et pain bénits, j'entendais l'œil de Dieu me dire : "Ton compte est bon, mon petit cochon ! "

Auteur: Calet Henri

Info: La belle lurette

[ mystagogique ] [ pédophiliie ] [ ironie ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste