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mémoire

Il reste toujours une "image indélébile" des tableaux du passé – ce que vous appelez la psychométrie – donc, si vous saviez le voir, une sorte de "cliché" de notre passage reste visible pour les yeux de l’esprit. […] Sur les champs de bataille, petite Maman, nos ombres sont demeurées ! la musique sonne encore les charges furieuses et la Marseillaise ; le drapeau frisonne… mais ce sont des images prolongées et non pas une réalité objective.

Auteur: Monnier Pierre

Info: Lettres de Pierre, tome 1

[ virtualité ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

maltraitance

Une lectrice m'a écrit : "si Hitler avait eu cinq fils sur lesquels se venger des tortures qui lui ont été infligées dans son enfance, le peuple juif n'aurait sans doute pas été massacré. On peut se défouler sur son propre enfant de tout ce qu'on a subi autrefois, et cela en toute impunité, parce que le meurtre de l'âme de son propre enfant peut toujours se camoufler sous des mots comme éducation et apprentissage de la discipline.

Auteur: Miller Alice

Info: Libres de savoir : Ouvrir les yeux sur notre propre histoire, p. 67-68

[ justification ]

 

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islam

Notre religion est toute spirituelle, et celle de Mahomet toute sensuelle ; les châtiments dominent chez nous : c’est l’enfer et ses supplices éternels, tandis que ce n’est que récompenses chez les Musulmans : les houris aux yeux bleus, les bocages riants, les fleuves de lait ; on pourrait dire que l’une est une menace, elle se présente comme la religion de la crainte ; l’autre, au contraire, est une promesse, et devient la religion des attraits, etc.

Auteur: Bonaparte Napoléon

Info: Mémorial de Sainte-Hélène, 3 octobre 1816

[ christianisme ] [ comparaison ]

 

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question

Il me paraît toujours merveilleux que nous ayons eu devant les yeux, au temps de notre jeunesse, d’aussi purs poètes. Mais je me le demande avec une secrète inquiétude : des âmes aussi totalement consacrées à l’art lyrique seront-elles possibles à notre époque, avec les conditions nouvelles de notre existence, qui arrachent les hommes à tout recueillement et les jettent hors d’eux-mêmes dans une fureur meurtrière, comme un incendie de forêt chasse les animaux de leurs profondes retraites ?

Auteur: Zweig Stefan

Info: à propos de Rilke et de la possibilité de la poésie pendant la Deuxième Guerre Mondiale

[ doux rêveurs ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

optimisme

La vérité c'est que Leibniz, ridiculisé par Voltaire, avait raison : nous vivons probablement dans le meilleur des mondes possibles, compte tenu de nos errements... je suis convaincu que notre monde actuel est la somme totale des pensées, efforts, actions d'une humanité qui est en gros pleine de bonne volonté. Et tout cela a abouti très exactement au MONDE QUE NOUS AVONS SOUS LES YEUX A L'INSTANT. Ce qui ne veut pas du tout dire qu'il soit parfait. Au contraire il est perfectible.

Auteur: Wilber Ken

Info: interviewé par J-F. Duval. Journal Construire, août 1998

[ amour global ] [ sublimation ]

 
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restaurant

Nous avions tous les deux envie d'un bon morceau de bœuf.
- La petite entrecôte.
- Quelle cuisson ?
- Moitié bien cuite, moitié saignante.
Il cligna des yeux.
- Je vous demande pardon ?
- Vous la coupez en deux et vous en laissez cuire une plus que l'autre.
Il fronça les sourcils.
- Je ne pense pas que l'on puisse faire ça.
- Vu les prix, vous devriez amener la vache vivante à notre table et pratiquer un sacrifice rituel. Ne discutez pas.

Auteur: Hamilton Laurell Kaye

Info: Anita Blake, tome 7 : Offrande brûlée

[ dialogue ]

 

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silence

La quiétude visuelle augmente votre plaisir sensuel et vous vous concentrez plus pleinement sur le plaisir. Il en va de même pour la suppression des bruits. Bon, mon sentiment, c’est que le pékin moyen ne peut plus le faire aussi facilement aujourd’hui que c’était le cas y a plusieurs décennies. Aujourd’hui vous fermez les yeux et éteignez Télévision mais le bruit persiste. Ça fait partie de notre matière, maintenant, de notre biologie, et tous les autres plaisirs y compris le sexe sont en conséquence amoindris.

Auteur: De la Pava Sergio

Info: Une Singularité nue

[ impossible ] [ technologie ] [ acouphène ]

 

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avoir

La vie se ramène pour nous à ce que nous pouvons en concevoir. Aux yeux du paysan, pour lequel son champ est tout au monde, ce champ est un empire. Aux yeux de César, pour qui son empire est encore peu de chose, cet empire n'est qu'un champ. Le pauvre possède un empire ; le puissant possède un champ. En fait, nous ne possédons jamais que nos impressions ; c'est donc sur elles, et non sur ce qu'elles perçoivent, que nous devons fonder la réalité de notre existence.

Auteur: Pessoa Fernando

Info: Le livre de l'intranquillité

[ représentation ] [ relatif ]

 

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homme-animal

T’as remarqué que leur pupille reflète toujours notre visage ? dit Henry. Si tu fais bien attention. C’est un détail, mais parfois, je vois plus que ça. Ça me saute à la gueule. C’est comme regarder dans un miroir sans tain ou au fond d’un puits. Tu te vois, mais tu vois autre chose, autre chose qui s’agite en dessous, comme...Comme si tu voyais aussi de la manière dont eux te voient, avec leurs yeux de bête. (...)
L’œil était dans la tombe et regardait Caïn.*

Auteur: Del Amo Jean-Baptiste

Info: Règne animal , *dernier vers de La Conscience de Victor Hugo

[ miroir ]

 
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couple

Sur ma couche écartée, Doris aux tendres fesses,
Doris à la peau rose et pareille à la fleur
M'a rendu immortel à force de prouesses !
Sans défaillance aucune et l'oeil plein de vigueur,
Elle a su parcourir la course de Cypris,
Moi, me tenant serré entre ses belles cuisses !
Elle, avec ses yeux qui, comme la feuille frêle,
Bougeant au rythme incessant de sa hanche.
Notre jeu ne cessa que lorsque fut venu
Le doux épuisement quand notre âme s'épanche ;
Et Doris s'endormit, les membres tout rompus.

Auteur: Dioscoride

Info: L'amour épuisant

[ sexualité ] [ fatigue ] [ poème ]

 

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