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musique

Il y a quelque chose de très envoûtant dans le classique de Miles Davis, So What, enregistré en 1959 et publié sur Kind of Blue - ça commence à une minute et demie lorsque Jimmy Cobb allume la mèche du premier solo de Miles. On peut presque entendre l'air du studio autour de sa batterie, la hauteur du plafond et le plancher en bois. Et ça dure une éternité.  C'est un genre de magie, un moment qui donne des frissons - le premier d'une longue série dans cet album. Voici le clip - c'est à la seconde 58.

Auteur: Wightman Barry

Info:

[ jazz ] [ batterie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

jazz

Puis, avec l'introspectif Evans au piano, le sextuor enregistre "So What", qui sera en ouverture de l'album, avec un prélude éthéré à la basse et au piano pour commencer. Et puis Cobb frappe un coup de cymbale juste au moment où Davis entame son solo, et s'attend à ce que le trompettiste demande qu'on enregistre une autre prise.

"J'ai pensé avoir fait une erreur parce que j'avais frappé la cymbale trop fort... mais ça fonctionne parce qu'elle résonne bien et disparait petit à petit".

Davis n'a rien arrêté, pour se lancer dans l'un des solos les plus mémorables de l'histoire du jazz - lyrique et retenu, utilisant l'espace pour développer le drame,  sa trompette exprimant quelque chose d'un peu déchirant, qui vous embarque.

"J'ai toujours aimé la trompette de Miles parce qu'elle sonnait comme une âme. Il pouvait vous pénétrer avec sa belle sonorité pure", a déclaré Cobb, 80 ans, interviewé lors d'un déjeuner dans un restaurant de l'Upper West Side de Manhattan.

"Il essayait de créer une ambiance et il y parvenait. ... J'ai entendu beaucoup de gens dire que probablement beaucoup de bébés ont été concus grâce à cette musique qui jouait en arrière-plan."

Auteur: Hobbs Jeff

Info: https://www.masslive.com/entertainment/2009/10/kind_of_blue_at_50_behind_mile.html

[ batterie ]

 

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musique

Si un moment encapsule tout la puissance retenue de l'album entier, ce pourrait être celui-ci, "lorsque Miles entre et commence son solo et que Cobb frappe ce crash sur le downbeat," dit Hancock, "on ne peut pas faire mieux que ça. Avec un timing parfait, le simple splash de la cymbale de Cobb booste l'écoute vers un niveau supérieur alors que Davis livre l'un de ses solos - et celui de l'idiome - les plus inoubliables."

Auteur: Kahn Ashley

Info: Kind of blue, the making of Miles Davis masterpiece, pp 115-116

[ jazz ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

face obscure

La chose terrible en elle, la chose mystérieuse, abominable, peut à tout moment se réveiller. Mais c’est peut-être aussi cette présence de l’ombre qui fait d’elle un être magique.

Auteur: Sizun Marie

Info: La femme de l'Allemand

[ jungienne ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

intransmissible

- vous êtes d’ici, de Luanda ?

- non, je suis du Sud, c’est la guerre qui m’a chassé de là-bas

- c’était comment la guerre ?

- la guerre, ce n’est pas quelque chose dont on parle, madame… vous, vous avez connu la guerre ?

- d’après les photos… mon grand-père a fait la guerre pendant des années

- des photos ? comment ça ? on peut voir la guerre sur une photo ?

Auteur: Ondjaki Nadu de Almeida

Info: Les transparents

[ incommunicable ]

 
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incipit

L'explosion réveilla même les oiseaux endormis dans les arbres et les lents poissons de la mer - et fit apparaître des couleurs d'un carnaval jamais vu, jaune mêlé de rouge faisant semblant d'être orange dans un vert bleuté, des brillances imitant l'éclat des étoiles couchées dans le ciel et un bruit de guerre du genre de celui que font les avions MiG. Finalement c'était une explosion jolie parce qu'elle se prolongeait dans les bruits des belles couleurs que nos yeux voyaient pour ne plus jamais les oublier.

Auteur: Ondjaki Nadu de Almeida

Info: GrandMèreDixNeuf et le secret du Soviétique

[ synesthésique ] [ image-son ]

 

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corps-esprit

Mes pieds connaissent la vérité que ressent mon cœur quand mes oreilles sourient.

Auteur: Ondjaki Nadu de Almeida

Info: GrandMèreDixNeuf et le secret du Soviétique

[ danse naturelle ] [ musique ] [ rythme ] [ synchronisation ]

 

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imaginaire

Cette fraîcheur marine apportait avec elle une profusion d'odeurs dont on ne pouvait comprendre le mélange qu'en gardant les yeux fermés, un mélange qui ressemblait à un carnaval de couleurs - les mangues encore bonnes et vert tendre pendues dans les arbres, les mangues à moitié mangées par les chauves-souris, l'odeur verte du sape-sape, la poudre qui enveloppait les goyaves sur le point de tomber, le mélange de l'odeur du pitanguier et celle du néflier, odeurs de la brousse mêlées à celles des poules et des cochons, le cri des perroquets et des chiens, deux ou trois tirs d'AK-47, une radio oubliée par quelqu'un à l'heure des infos en langues nationales, le bruit des gens qui couraient pour arriver à la maison ou au moins quelque part où s'abriter de la pluie et même, si l'heure était avancée, les rumeurs de la boulangerie de la rue derrière où on commençait à travailler très tôt et pendant toute la nuit, pour être sûr que le pain du lendemain arriverait chaud chez ceux qui avait dormi toute la nuit. Ce qui veut dire que l'odeur de la pluie est quelque chose de difficile à faire comprendre à ceux qui ne connaissent pas la salle de bain de la maison de GrandMèreAgnette.

- Tu dors ou quoi ? ils m'ont demandé.

- Ferme-la. Je suis en train de mettre la pluie dans mes pensées.

Auteur: Ondjaki Nadu de Almeida

Info: GrandMèreDixNeuf et le secret du Soviétique

[ olfactif ]

 

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jeunes-vieux

La jeunesse est le levain qui fait fermenter dans le monde toutes ces attitudes interrogatives, éprouvantes.  S'il n'y avait pas cette activité gênante de la jeunesse, avec sa haine des sophismes et des gloses, son insistance sur les choses telles qu'elles sont, la société mourrait par pure décadence.  La politique de la génération plus âgée, au fur et à mesure qu'elle s'adapte au monde, est de cacher les choses désagréables là où elle le peut, ou de préserver une conspiration du silence et de faire semblant qu'elles n'existent pas.  Mais pendant ce temps, les plaies continuent à suppurer de la même manière.  La jeunesse est un antiseptique radical.  Elle ne laisse pas les anciens pleurer en paix, là où il n'y a pas de paix.  Par ses sarcasmes féroces, elle maintient les problèmes en vie dans le monde jusqu'à ce qu'ils soient réglés correctement.  Elle fait sortir les squelettes des placards et insiste pour qu'ils soient expliqués.  Il n'est pas étonnant que la vieille génération craigne et se méfie de la jeune.  La jeunesse est la Némésis vengeresse à ses trousses.

Auteur: Bourne Randolph

Info: republié dans "Left and Right : The Prospects for Liberty", Left and Right : A Journal of Libertarian Thought 1, no 1 (printemps 1965), p. 22.

 

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jeunes-vieux

Dans ce conflit entre la jeunesse et ses aînés, la jeunesse est l'incarnation de la raison opposée à la rigidité de la tradition.

Auteur: Bourne Randolph

Info:

[ décalage générationnel ]

 

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